Notre monde moderne, égoïste, laisse les gens mourir de faim… Vraiment ?

Retour sur une idée reçue concernant la faim dans le monde.

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Notre monde moderne, égoïste, laisse les gens mourir de faim… Vraiment ?

Publié le 22 juillet 2018
- A +

Par Johan Honnet.

Il n’est hélas pas rare de voir évoquer avec les meilleures intentions telle ou telle région du monde, en utilisant force misérabilisme et appel à l’empathie. Souvent, cette dernière laisse place à la colère et les coupables sont tout désignés : le capitalisme, l’ultra-libéralisme, Monsanto, ou que sais-je encore.

 

La famine

Jetons un coup d’œil à un petit graphique. Cela ne peut pas faire de mal.

faim
Victimes de famines, décennie par décennie, de 1860 à 2016

Comme vous pouvez le voir, il y avait pas mal de morts avant les années 1980. Petit retour sur la situation avant les années 1980.

Dans les années 1970, de nombreuses famines sévissent en Afrique (Nigeria, Mauritanie, Mali, Tchad, Niger, Burkina Faso, Éthiopie…), et une grosse famine au Cambodge à la suite de l’arrivée au pouvoir des Khmers Rouges (deux millions de morts environ, soit à peu près un tiers de la population, ce qui est assez conséquent…).

Dans les années 1960, le « Grand Bond en Avant » de Mao Zedong, qui dura de 1958 à 1961, aurait causé entre 15 et 35 millions de morts. Pour rattacher cela à la fiction, citons Le Problème à Trois Corps, de Liu Cixin, qui se déroule en partie pendant cette période.

Dans les années 1940 existent des famines liées à la Seconde Guerre mondiale (la famine du Bengale, qui causa de 4 à 5 millions de morts, la famine soviétique de 1946-1947, qui causa plus d’un million de morts, la famine vietnamienne de 1945, qui causa environ un million de morts, et des famines en Grèce, au Rwanda, en Pologne, au Maroc…).

Dans les années 1920 et 1930, un certain nombre de morts sont liées à la révolution bolchévique et ses conséquences. Sans viser l’exhaustivité, une famine en 1921-1922 est à l’origine d’environ 5 millions de morts, puis une nouvelle famine en 1931-1933 en provoque 7 à 10 millions.

Et après les années 1980 ?

Il existe encore des famines, mais bien moins meurtrières et concentrées essentiellement en Afrique (à l’exception notable de la Corée du Nord). Depuis la décennie 2010, la situation du continent africain s’est améliorée en termes de sécurité alimentaire (mais il est à craindre que le conflit au Yémen inaugure une nouvelle famine ; ce n’est pas en Afrique, mais cela reste désolant).

Nous vivons, de fait, une époque d’abondance, et cette abondance concerne de plus en plus de monde.

 

La sous-nutrition

La sous-nutrition est définie de la façon suivante : un individu est considéré sous-nourri lorsque son régime alimentaire le conduit à disposer de moins de calories que certains seuils prédéterminés, ces seuils étant fixés en fonction du nombre de calories nécessaires pour pouvoir mener une activité sédentaire.

Ici, nous nous concentrons sur une période plus récente, s’étendant de 1991 à 2016. En l’espace de 25 ans, nous sommes passés de plus d’un milliard de personnes en situation de sous-nutrition à un peu moins de 800 millions, avec un pic en 2016 refaisant passer la barre des 800 millions.

La situation en 2016 est liée à la conjonction tragique de multiples conflits (Syrie, Yémen, État Islamique, Soudan du Sud…) et de catastrophes naturelles (El Niño) ayant conduit à des sécheresses et des inondations.

Rendez-vous compte : en l’espace d’une génération, deux cents millions de personnes sont sorties d’une situation de sous-nutrition et mangent à leur faim.

Quand on se concentre sur les pays en voie de développement, on constate également une nette amélioration. On passe de plus de 30 % de la population en situation de sous-nutrition à moins de 15%.

Alors oui, la situation n’est pas parfaite : 15 % de la population des pays en voie de développement souffre encore de la faim, c’est énorme et insatisfaisant. C’est tout à fait vrai. Mais voilà : en 1970, près du tiers de la population mondiale souffrait de sous-nutrition. Que de chemin parcouru !

Voilà la tendance décomposée par grandes régions.

 

Conclusion

Le monde n’a jamais disposé d’autant de nourriture. Non seulement il n’y a jamais eu autant de nourriture mais surtout jamais une si faible proportion de la population mondiale n’a eu à souffrir de la faim.

De fait, nous vivons une période où la famine est un danger paraissant de plus en plus abstrait à une part toujours plus importante de la population. Cette baisse tendancielle de la faim est à saluer.

Quant aux causes de cette baisse tendancielle, je vous laisse en débattre. Ici, le point est bien de pointer l’existence de cette tendance baissière : après tout, il n’est possible de discuter des causes d’un phénomène que si on admet l’existence dudit phénomène.

Une dernière remarque : l’état de nature, qui serait celui que nous devrions ardemment désirer, c’est la famine à intervalles réguliers, ce qui assure un bon contrôle de la démographie, certes.

J’ai la désagréable impression que beaucoup voient les dégâts de l’agriculture moderne mais oublient les raisons qui y ont mené : sortir de l’état de pénurie, manger à sa faim. Notre génération doit réussir à minimiser les inconvénients et gérer les conséquences négatives de l’abondance, comme l’obésité…, mais ces réalités-là ne doivent pas nous faire oublier le chemin parcouru.

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  • C’était mieux avant a toujours été entendu, à tel point que la question n’est pas de savoir si c’est vrai ou non…peu probable les choses empirent depuis l’aube de l’humanité…mais pourquoi, quel est le trait de la psychologie humaine qui fait que les gens disent ça…
    que gagne t on à répéter ces choses..?

    • J’avais lu que notre cerveau a une capacité à oublier ou atténuer les expériences trop négatives, et au contraire se souvenir (et même enjoliver) les expériences positives. On pense que c’est un mécanisme protecteur pour l’être humain. Sans ça, le cerveau serait en constante peur de ce qui pourrait lui arriver de pire, et c’est globalement contre-productif.

      Le résultat est ce biais de voir le passé en rose.

      • oui possible, mais je ne pas convaincu que ce soit applicable ici, ça me semble plutôt social..ce n’est pas ce que les gens ressentent mais ce qu’ils disent et répètent dans les conversations qui font le lien.. mais qui ne veulent rien dire.

    • et vous croyez qu’un socialiste croit vraiment être exploité?

  • « nous vivons dans une époque d’abondance « …ben justement , quand on sait le gâchis de nourriture qui se fait dans notre monde , personne , je dis bien personne ne devrait mourir de faim ;

    • bonjour et bon dimanche;
      vous avez raison le seul probléme est la difference , le surface cultivées, de capacité d’élevage de système d’exploitation et surtout de régime a la tete des peuples ! et de huerre permanente entre ethnies .l’afrique pourrait être un pays d’agriculture riche, le kenia était il fut un temps un des 1er a exporter des haricots verts .
      mais cet immense continent gangrené par les guerres, les revolutions, les renversement de regimes, les massacres entre ethnies , voit des regions entières subir la famine et être dans l’obligation de repartir a zéro tous les deux ans!
      je suppose que dans d’autres régions la famine a souvent les memes origines!

      • Le bon exemple est la Rodhésie du Sud, devenue Zimbabwe, qui nourrisait une partie de l’Afrique quand c’était des fermiers anglais qui étaient à la manoeuvre. Avec un imbécile/criminel comme Mugabe, c’est devenu un pays où on meurt de faim (comme le Venezuela). Merci le socialisme!

    • Votre commentaire est juste passionné, mais ne s’inscrit dans aucune temporalité de ce monde .
      Si vous en voulez une preuve, il suffit de vous demander pourquoi vous n’avez pas encore donné chaque euro et chaque bout de laitue en trop chez vous à l’instant de votre commentaire.
      Puisqu’il est sur selon vous, et vous le dites bien: PERSONNE ne devrait mourir de faim, alors pourquoi il y a encore certainement au moins UNE seule personne dans le besoin à portée de chez vous.

      Ce que vous dit l’article c’est que ce que vous souhaitez est en train d’arriver, mais cela prend du temps, et pour une personne raisonné cela prend en fait PEU de temps, ce qui est une bonne nouvelle. Le seule problème c’est que votre temps à vous va plus vite que le temps nécessaire pour résoudre le problème, vous êtes donc juste trop impatient.

      • oui ce que vera dit appartient au même registre que cette lamentation continuelle..des trucs qu’on dit…

      •  » alors pourquoi il y a encore certainement au moins UNE seule personne dans le besoin à portée de chez vous. »
        Méconnaissance du voisinage, chacun ses occupations, chacun sa bulle.
        Il ne vous aura pas échappe que l’on ne peut individuellement gérer tous les malheurs de la Terre.
        Nous déléguons des taches à des services, à des associations ou a l’état.
        Lorsque nous déléguons nous confions la responsabilité à d’autres et l’on peut s’attendre à ce que ces autres résolvent le problème qui leur a été confié.

        • Ce commentaire collecte les réactions négatives pour la raison évidente que le raisonnement tenu est faux, à l’envers. C’est parce qu’il y a du gâchis de nourriture que la faim dans le monde à été significativement réduite ces dernières années. Accessoirement, il y a abondance de nourriture parce que les gouvernements socialo-collectivistes ont lâché du lest, laissant un peu plus de place à la liberté des échanges et aux bienfaits de la concurrence et de la propriété privée. Mais le chemin est encore long pour voir disparaître définitivement ces gouvernements, plaies de l’humanité.

    • Je serais curieux de savoir vous mettez -1 à Véra qui fait un constat sans appel et une conclusion des plus logique.
      Vos -1 sonnent comme si vous acceptiez , voire revendiquiez que des gens meurent de faim.
      un moinsun-ifieur ou adhérant, aura t il la bonté de s’expliquer ?

    • Il n’existe aucun lien entre l’abondance de nourriture, dont le « gâchis » d’une partie de celle-ci est indispensable faute de quoi il n’y aurait pas abondance, et la faim dans le monde. Cette dernière est en effet le résultat, plus ou moins volontaire et recherché, de décisions politiques, une arme de guerre dans les cas extrêmes.

      Si vous voulez lutter contre la faim dans le monde, c’est d’abord contre les gouvernements socialo-collectivistes que vous devez lutter. Proche de nous, l’incroyable développement des Restos du Cœur en France est la conséquence directe d’une politique constante de collectivisation du pays, de refus systématique des libertés économiques et sociales ces dernières décennies. Il n’est pas possible de souhaiter le monopole de la Sécu, les retraites par répartition ou les aides sociales démentielles et regretter l’explosion du chômage et de la pauvreté qui s’en suit naturellement.

      Pour réellement lutter contre un scandale comme celui de la faim, vous devez analyser les causes profondes des évènements. Alors, vous ne vous tromperez plus de cible.

      • Je ne comprends le commentaire de Vera comme vous.
        il y a abondance au point de pouvoir gacher à certains endroit.
        Vu cette abondance il est donc inadmissible qu’il y en ait qui meurent de faim.
        Un être humain dirait mais pourquoi ne distribue t on pas de la nourriture à ceux qui meurent de faim ?
        Véra que je soupçonne d’être féminine et moi masculin avec une composante féminine assumée, nous ne pouvons tolérer de laisser crever des gens, sous prétexte de faire entorse à une idéologie (libérale ou autre).
        « Votre commentaire est juste passionné » dit irion mais encore heureux que tout le monde n’étouffe pas sa passion et son cœur avec la raison, sinon ce monde serait encore plus invivable.
        Avec la raison on peut aboutir à tout et son contraire.
        Tout dépend du postulat de départ, de l’intention, rien n’est objectif.
        Les dictateurs utilisent la raison pour justifier l’injustifiable.

        Il faut de la raison ET du cœur pour ce monde soit humainement vivable, sinon rien ne vous différencie d’une machine, se sera sans moi.

        • « il y a abondance au point de pouvoir gacher à certains endroit. » Comme celle de véra, votre affirmation est pile à l’inverse de la réalité. Tous les deux, vous raisonnez à l’envers.

          C’est parce qu’on produit trop qu’il y a abondance. Le prétendu gâchis est la cause de l’abondance. Dès que vous ne pouvez plus gâcher, vous êtes en pénurie, en sous-production.

          • En prétendant réduire le gâchis, donc en créant les conditions d’une sous-production, vous condamnez avec certitude des gens à souffrir de sous-alimentation ou à mourir de faim. Preuve supplémentaire que la faim dans le monde est toujours une question politique, non un problème de ressources.

            Bref, véra a tort d’agréger abondance et faim en oubliant l’aspect politique déterminant. L’équation qu’elle nous propose est une réaction non pas féminine mais infantile, sur le mode Calimero (« c’est vraiment trop injuste »).

            • Bon oubliez gâchis et conservez abondance. lol
              Personnellement je n’en aurais pas parlé mais l’abondance en « occident » est réelle, le climat y est pour beaucoup, même si on peut trouver un tas d’autres raisons favorisant l’abondance.
              Bien sur qu’il y a une part politique, économique, climatique, dans la faim dans le monde, peu importe les raisons.
              En raisonnant global, il y de quoi nourrir tout le monde sur Terre.
              Vous dites enfantin, si vous voulez, je revendique également !
              les enfants sont parfois plus intelligents du cœur que les adultes qui ont trop de savoir qui assèche et rend dur.
              Un homme se noie vous ne réfléchissez pas si c’est rentable, s’il aurait du ne pas faire cette erreur, si ça serait mieux pour son estime de soi qu’il se sauve tout seul etc… j’imagine que vous l’aidez (si vous le pouvez, bien entendu)
              et bien pour la faim il y a le même niveau d’urgence que pour sauver un homme qui se noie.
              On ne réfléchit pas, on sauve, après on réfléchit.

              • Si on ne réfléchit pas, on ne perd pas son temps avec un parallèle immature entre abondance et faim. On sauve sans se préoccuper de savoir si on est dans l’abondance ou pas. Là, c’est de l’humanitarisme de pacotille.

                • le parallèle était pour signifier l’urgence vitale pour les gens concernés.
                  D’autant plus inadmissible de ne pas y répondre étant donné l’abondance par ailleurs.
                  Je vous laisse à vos jugements et à votre conscience.

                  • Ne racontez pas n’importe quoi. C’était un parallèle inepte destiné à se parer de bons sentiments factices à bon compte pour culpabiliser autrui, certainement pas pour agir personnellement. Un grand classique du socialisme, acte 2 scène 3 du collectivisme.

  • petit point à noter aussi : alors que la population en sous nutrition passait sous le milliard dans le même intervalle la population totale augmentait de 2 milliards (passage de 5.3 milliards à 7.3 milliards).
    Ce ne sont donc pas 400000 personnes qui sont sorties de la sous nutrition, mais 2.4 milliards.
    Et pour les malthusiens qui veulent se demander pendant combien de temps on pourra encore supporter une telle croissance de la population, celle-ci est en-train de s’infléchir, la plupart des pays du monde ayant entamé leur transition démographique – sans aucune planification centrale, bien sûr.

    • Puisqu’on peut m’assimiler à un malthusien ici, je vais répondre, rien n’est gagné dans un sens ou dans l’autre.
      Attention tout de même:
      – La consommation d’énergie ne fait que croître ce qui signifie de plus en plus de dépendance à du non renouvelable.
      – les sols s’épuisent de plus en plus en humus, ce qui passe un peu inaperçu grâce aux engrais chimiques et pesticides, eux mêmes issus de ressources non renouvelables.
      – le taux de natalité mondial baisse mais la population mondiale va croître au moins jusqu’en 2050
      – Le climat se réchauffe, modifiant rapidement les zones agricoles.
      .
      Mixez le tout et il n’y a plus qu’a croiser les doigts pour que tout se passe bien
      Heureusement qu’il y a des portes de sortie mais je dois dire qu’ici, plutôt cigale, vous y êtes plutôt fermés.
      La fourmi responsable, plutôt que le Malthusien. 🙂

      • – la consommation d’énergie est de plus en plus marginale dans le PIB produit et le phénomène s’accélère de manière exponentielle à mesure que les divers pays sortent du sous-développement.
        – Les sols sont très rarement favorables à l’agriculture. C’est le travail humain qui les rend fertiles et productifs. On nourrit aujourd’hui presque 8 milliards d’humains avec de moins en moins de surfaces mobilisées, exploit dont l’humanité était incapable à l’époque de Malthus, individu nuisible par ses théories diaboliques, incapable d’imaginer le progrès humain. C’est ce qui explique qu’il y a toujours environ 4 milliards d’hectares de forêts sur Terre, superficie globalement inchangé alors que la population a été multipliée par 7 ou 8 en un siècle.
        – La population peut croître à 14 milliards et même largement plus sans aucun problème. On pourrait même imaginer, pourquoi pas, 80 milliards d’humains sur Terre sans que cela ne change quoi que ce soit au sujet.
        – le climat se réchauffe légèrement sous l’effet des cycles solaires, bénédiction de la nature (l’humanité n’y est strictement pour rien) qui favorise et accompagne le développement de l’humanité. Cette bénédiction provoque une hausse naturelle du CO2 atmosphérique contribuant au verdissement général de la planète, notamment des zones désertiques. En revanche, on peut s’inquiéter du relatif refroidissement qui menace de se manifester dans quelques décennies compte tenu de la multiplication des signes de sa survenue. Il va falloir s’y préparer pour y résister, évidemment pas avec de stupides éoliennes inefficaces et hors de prix mais plutôt des centrales nucléaires peu coûteuses et à l’efficience amplement démontrée.

        • Je vois …
          rapide rattrapage:
          – sur le climat:

          https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw
          – sur l’agriculture, les sols, l’eau, climat:
          https://www.theguardian.com/environment/2018/jul/18/california-central-valley-sinking-arsenic-water-farming-agriculture

          .
          « la consommation d’énergie est de plus en plus marginale dans le PIB  »
          C’est bien mais ça contredit pas le fait que le monde consomme de plus en plus d’énergie fossiles, en est de plus en plus dépendant et comme chacun sait ces ressources sont non renouvelables.
          .
          Après c’est vous qui voyez si on peut joyeusement tenir à 80 Mds longtemps, dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui, ou déjà à 9Mds, ou même 7Mds.
          je ne connais pas grand monde de sérieux qui se risque a vos affirmations.
          Déni de réalité, quand tu nous tiens…

          • Comme c’est dommage ! On espérait apprendre quelque chose d’intéressant grâce à votre séance de rattrapage mais on a droit à la énième répétition de la pseudo-science bidon faite de slogans répétés ad nauseam. Vous êtes décevant.

            Les 80 milliards sont évidemment hypothétiques puisqu’on a de bonnes raisons de spéculer que la population mondiale se stabilisera sous 14 milliards. Toutefois, un tel chiffre est envisageable au vu de certaines concentrations humaines qui ne posent aucun problème insurmontable. Avec une densité de seulement 2000 habitants au km² (20 par hectare ou encore 5 familles par hectare en moyenne), 80 milliards d’humains occuperaient moins de 30% de la superficie disponible (148 millions de km², sans compter la surface que l’humanité peut gagner sur la mer, de l’ordre de 10 à 20 millions de km²). Pour mémoire, la densité de Paris est de 20000 habitants au km², tandis que Singapour est à 8000, Berlin 4000, etc.

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