Par Corentin de Salle.
Corentin de Salle introduit la pensée politique d’Alexis de Tocqueville, cet aristocrate à la fois admiratif et critique de la démocratie. Tocqueville découvre ce régime politique en Amérique et anticipe son avènement en Europe. Si la démocratie présente de nombreux avantages, il ne faut pas être naïf en occultant ses inconvénients. Parmi ceux-ci existe, selon Tocqueville, l’incertitude quant aux aptitudes des dirigeants élus.
Trump est sûrement plus compétent pour diriger la première puissance économique mondiale qu’un prof de droit comme Obama ou une avocate comme Hillary Clinton. C’est un homme d’affaire diplômé en économie!
Une démocratie sans contrôle est un leurre.
Dans aucune démocratie les députés n’acceptent d’être contrôlés* et sanctionnés** 24/24 par des “questeurs” issus (par tirage au sort*) de la société civile, retraités de surcroît. Ils ont le pouvoir et s’y accrochent comme des m……. jusqu’à la prochaine.
* à l’instar des jurés d’assise, du cantonnier au président de multinationale
** surtout les socialo-communistes (voir Mme Royale et ses CCC (Comité Consultatifs de Citoyens “autoproclamés”)
*** positivement ou négativement
Voilà qu’on découvre que “la démocratie est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres”! Parole de W.Chruchill avec +/- démonstration par K.Arrow.
Quand on voit le luxe de précautions que pratiquent les DRH pour recruter un salarié, on ne peut qu’être étonné par les conditions de sélection des personnes appelées à diriger l’Etat. Les qualités nécessaires pour être élu, assurance, savoir parler en public, entretenir son réseau, donner l’impression qu’on maîtrise tous les dossiers, voire démagogie… ne sont pas celles attendues d’un chef d’Etat : capacité à prendre des décisions, courage politique, sens stratégique, anticipation, souci des intérêts du pays…
Dans l’ensemble les élus ont aussi une partie des qualités de l’homme d’Etat, mais quand on voit un Jimmy Carter ou un François Hollande, on ne peut que crier à l’erreur de casting !