Qui est satisfait d’Emmanuel Macron ?

Même si Emmanuel Macron s’est « droitisé » selon les sondages, il demeure qu’il se heurte toujours à la fracture gauche-droite sur le terrain des valeurs et qu’il n’est pas en mesure d’occuper l’espace politique de la droite.

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Qui est satisfait d’Emmanuel Macron ?

Publié le 24 mai 2018
- A +

Par Luc Rouban.
Un article de The Conversation

L’élection présidentielle de 2017 a provoqué un choc important dans le paysage politique français, du moins sur l’organisation de l’offre partisane et sur le positionnement stratégique du PS comme des Républicains ou même du FN. Son impact auprès des électeurs est plus difficile à évaluer car plusieurs registres se superposent et brouillent la perception que l’on peut avoir des changements en cours.

À bien des égards, le renouveau promis en 2017 s’est traduit par l’exacerbation de tout ce que l’on reprochait au système de la Ve République. Les réformes du Code du travail ou de la SNCF sont conduites sans véritable négociation avec les syndicats, ce qui tourne le dos à une social-démocratie bien comprise et pourtant tant attendue. Les mesures libérales se succèdent et viennent démentir les propositions de campagne visant à instaurer en France une « flexisécurité » à la scandinave. La réforme constitutionnelle, loin de répondre aux aspirations vers une modernité faite d’horizontalité et de participation, cherche à réduire le pouvoir législatif et à concentrer encore plus la puissance verticale de l’exécutif.

La vague 18 de l’enquête électorale française du Cevipof, menée du 25 avril au 2 mai 2018, montre du reste que 55 % des 13 540 enquêtés considèrent qu’Emmannuel Macron et son gouvernement sont trop autoritaires et que 76 % d’entre eux estiment que leur politique économique ne profite qu’aux plus aisés. Qui, alors, est vraiment satisfait d’Emmanuel Macron et ce soutien est-il solide ?

Le Président des cadres

On a construit un indice de satisfaction à l’égard d’Emmanuel Macron reposant sur les réponses positives à trois questions :

  • Êtes-vous, d’une manière générale, satisfait de l’action du président de la République ?
  • Un an après son élection, diriez-vous que le bilan d’Emmanuel Macron est positif ?
  • Diriez-vous que la politique menée depuis un an par Emmanuel Macron a amélioré la situation du pays ?

Ces trois variables sont fortement liées sur le plan statistique et constituent bien une échelle mesurant une même dimension (alpha de Cronbach = 0,689). On obtient donc un indice allant de 0 à 3. La première observation tient à ce que la moitié des enquêtés se situent au degré 0 de satisfaction, que 68 % ne dépassent pas le niveau 1 et que 18 % se situent au niveau 3 de l’indice. Pour simplifier la présentation de l’analyse, on peut dichotomiser cet indice entre ceux qui sont insatisfaits (niveaux 0 et 1) – qui représentent 68 % des enquêtés – et ceux qui sont satisfaits (niveaux 2 et 3) – qui en constituent 32 %.

Graphique 1 : La position sur l’indice de satisfaction à l’égard de l’action d’Emmanuel Macron (%).
Luc Rouban, Enquête électorale française, vague 18, Cevipof.

Quelles sont les caractéristiques sociales des uns et des autres ? On remarque tout d’abord que l’âge ne joue pas, sauf un peu dans la tranche des 65 ans et plus, dans laquelle on trouve 37 % de satisfaits. On retrouve ici la distinction entre actifs (32 % de satisfaits) et retraités (36 %).

En revanche, le niveau de diplôme a déjà bien plus d’effet statistique puisque l’on passe de 28 % de satisfaits pour les enquêtés de niveau BEPC ou CAP à 48 % pour ceux qui sont diplômés d’une grande école. Cette variabilité sociale se confirme avec l’étude des catégories socioprofessionnelles réunies, selon les caractéristiques que l’on a retenues pour nos différents travaux, en trois grandes « classes ». Le niveau de satisfaction passe ainsi de 28,4 % dans les classes populaires à 32,6 % dans les classes moyennes puis à 43,6 % dans les catégories supérieures.

Ces résultats sont confirmés par la répartition du niveau de satisfaction selon l’importance du patrimoine. Celui-ci a fait l’objet d’un indice, constitué de sept variables indiquant la possession de divers biens mobiliers ou immobiliers, que l’on a organisé en quartiles (les données sont divisées en quatre parts égales). Le niveau de satisfaction passe alors de 25 % dans le premier quartile à 44 % dans le dernier.

L’analyse détaillée par profession (voir le graphique 2 ci-dessous) montre que la proportion d’enquêtés satisfaits de l’action du président de la République passe de son point le plus bas de 20 % chez les chômeurs et les ouvriers spécialisés à son point le plus haut de 47 % chez les cadres du privé qui distancent d’ailleurs assez fortement les membres des professions libérales et les patrons d’entreprises de plus de 10 salariés (39 %) ou les artisans-commerçants (37 %).

Graphique 2 : La proportion de satisfaits à l’égard de l’action d’Emmanuel Macron par profession (%).
Luc Rouban, Enquête électorale française, vague 18, Cevipof.

À niveau de qualification à peu près égal, on remarque des niveaux de satisfaction plus élevés dans le secteur privé que dans le secteur public. Les niveaux maximum de satisfaction sont atteints dans la fonction publique chez les cadres A de la fonction publique territoriale (36 %) et de l’État (34 %), bien avant ceux de l’hospitalière (29 %) qui est particulièrement sinistrée puisque c’est en son sein que l’on trouve également le niveau le plus bas de satisfaction : 22 % dans la catégorie C contre 26 % chez les agents de catégorie C de la territoriale.

L’analyse par secteurs ne montre pas beaucoup d’écarts à la moyenne et se cale sur le niveau de diplôme ou de qualification des enquêtés. C’est ainsi que la proportion de satisfaits est de 30 % en moyenne chez les policiers et militaires (N = 285) alors qu’elle est de 31,5 % dans l’ensemble du monde enseignant (N = 856), mais avec une progression liée à la situation professionnelle : 28 % chez les professeurs des écoles, 33 % chez les enseignants du second degré, et 39 % chez les enseignants du supérieur.

Le clivage social est donc très clair et se revêt parfois d’un cynisme assez révélateur. C’est ainsi que 43 % seulement des satisfaits pensent que la politique économique du gouvernement profite à tous les Français alors que 47 % d’entre eux estiment qu’elle profite avant tout aux catégories aisées. Du côté des insatisfaits, en revanche, la première affirmation ne recueille que 3 % de leurs évaluations alors que la seconde en recueille 90 %.

Le macronisme reste politique

Alors, assiste-t-on au renouveau de la lutte des classes ? La tentation est grande en effet de conclure à une lutte des riches contre les pauvres, ce qui n’est pas faux mais reste fortement réducteur. En fait, le niveau de soutien et de satisfaction à l’égard de la politique d’Emmanuel Macron n’évolue pas de manière mécanique en fonction des seules variables socioprofessionnelles ou socioéconomiques. Il reste fondamentalement politique et dépend avant tout du niveau de libéralisme économique des enquêtés.

C’est ce que confirme clairement une analyse de régression, qui permet de mesurer le poids explicatif relatif de chaque variable indépendante sur la variable dépendante (la satisfaction à l’égard d’E. Macron). Le niveau de libéralisme économique apprécié par un indice – il faut réduire le nombre des fonctionnaires, faire confiance aux entreprises, ne pas prendre aux riches pour donner aux pauvres dans un but de justice sociale – a le pouvoir discriminant le plus fort sur le niveau de satisfaction. Il arrive avant le niveau de satisfaction existentielle – avoir le sentiment d’avoir réussi dans la vie, d’avoir une situation meilleure que celle de ses parents, être satisfait de ses perspectives d’avenir – et le niveau de libéralisme culturel – ne pas rétablir la peine de mort, il n’y a pas trop d’immigrés, l’homosexualité est une manière acceptable de vivre sa sexualité.

Mais il surpasse de très loin les variables objectives « lourdes » que sont le niveau de diplôme, le niveau de patrimoine et la tranche d’âge. On peut donc observer que la proportion de satisfaits passe de 17 % au niveau 0 de l’indice de libéralisme économique à 53 % à son niveau maximum de 3.

Le soutien à Emmanuel Macron reste fragile

D’un point de vue politique, le soutien à Emmanuel Macron reste fragile. Les satisfaits ont voté pour lui au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 à hauteur de 47 % mais aussi à 27 % pour François Fillon, 10 % pour Marine Le Pen et même 7 % pour Jean‑Luc Mélenchon. Et 13 % d’entre eux ont tout de même voté pour Marine Le Pen au second tour.

Si l’on part d’une autre lecture qui s’appuie sur le niveau de libéralisme économique, on voit que les « vrais libéraux » qui se situent sur le niveau 3 de l’indice n’ont voté pour Emmanuel Macron qu’à hauteur de 18 % alors que 63 % d’entre eux lui préféraient François Fillon et 14 % Marine Le Pen. Au second tour, ils étaient 36 % à voter pour Marine Le Pen, car le niveau de libéralisme économique ne préjuge pas celui du libéralisme culturel. C’est ainsi que les vrais libéraux économiques sont anti-libéraux sur le plan culturel à hauteur de 65 %. Et les électeurs ne sont pas que des acteurs économiques.

Graphique 3 – Le positionnement des enquêtés et d’Emmanuel Macron par ces derniers sur l’échelle gauche-droite (0 à gauche, 10 à droite).
Luc Rouban, Enquête électorale française, vague 18, Cevipof. 

Emmanuel Macron a donc rallié des électeurs qui ont été séduits par un libéralisme économique qu’il n’avait pas affiché avec autant de clarté lors de la campagne électorale. Mais il s’agit d’un soutien conjoncturel qui dépend désormais de deux facteurs. Le premier tient au recentrage éventuel de la politique économique et sociale afin d’augmenter la protection des salariés, ce qui fera fuir les libéraux. À ce titre, la réforme des retraites va s’avérer très problématique. Le second tient à ce que le macronisme est d’essence libérale sur le terrain culturel, s’adresse aux diplômés et prône la diversité alors que la proportion de libéraux culturels en France n’est que de 40 % aujourd’hui.

The ConversationMême si Emmanuel Macron s’est « droitisé » dans la perception qu’en ont les enquêtés, puisqu’il est désormais classé à droite par 51 % d’entre eux, il demeure qu’il se heurte toujours à la fracture gauche-droite sur le terrain des valeurs et qu’il n’est pas en mesure d’occuper l’espace politique de la droite. C’est en cela que le « et de gauche et de droite » ne pourra pas tenir longtemps dès qu’il faudra sortir du seul terrain économique.

Luc Rouban, Directeur de recherche CNRS, Sciences Po – USPC

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

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  • Macron est un excellent funambule, beau parleur, plein de « promesses » qui pour l’instant ne donnent rien ! les deficits des sociétés étatisées sera payé par le contribuable, pas de changement dans les organismes éléphantesques de l’État, assemblé(577 députès pour 100 départements) du sénat, pas de diminution du nombre de fonctionnaires etc..etc et dire je ne suis ni de droite ni de gauche s’est s’asseoir entre deux chaises avec des chances élevés de se retrouver assis par terre !
    quand à » L’analyse détaillée par profession » elle démontre la confiance qu’il a au près des français qui se situe a un peu moins de 30%. son manque de poigne , de prise de décision ferme face aux obstacles , ses reculs , feront un jour sa chute , pour l’instant il est un peu comme ce gars qui tombant du 100 eme étage du building disait en passant devant chaque étage jusqu’ici tout va bien !

    • d’accord avec vous mais j’ai quand même été surpris par son électorat..j’étais loin de penser que les cadres du privé votaient pour lui..ça voudrait dire qu’ils se situent au dessus des classes moyennes et qu’ils évitent le matraquage fiscal ??

      • bonjour;
        quand on parle de cadres ; trois categories :
        les cadres responsables d’un service;
        les cadres moyens avec responsabilité d’un secteur d »activité d’une grande entreprise,
        la moyenne et haute , le chiffre est normal , meme un peu bas.
        pourquoi?
        la reforme de taxation avantage ce groupe de personnes la détaxation des valeur mobilières et la « flat taxe  » qui sera de 30% sur l’immobilier aussi .car pour certains les dividendes étaient taxés a plus de 30% et faisant parti de la « flat taxe » ce sera un avantage assez substantiel . fiscalement plus on monte dans la hiérarchie plus les avantages fiscaux seront important .

        • merci pour ces explications..par contre ne manque-t-il pas une catégorie? 😉

          • effectivement il manque les patrons du cac 40 desn grandes entreprise et des grandes banques mais eux n’en parlons meme pas c’est le tapis rouge ; des centaines de milliers d’euros en moins comme impôts! on pourrait en ecrire un livre mais a quoi bon qui maintenant ne le sait pas?
            bonsoir a +

            • Le tapis rouge ne les fera pas revenir. Pour le moment, je crois qu’indépendamment de son positionnement, ils sont soulagés que Macron ait ramené la situation à peu près là où Hollande avait commencé. Le PFU à 30% en paraît par contraste une bonne mesure, mais quand ils se souviendront que ça reste supérieur à ce qu’on avait avant 2012, leur soutien pourrait bien s’effriter.

  • Je continue mon petit jeu, la question qu’il faut se poser est plutôt:

    De qui Macron est-il satisfait?

    • bonjour,
      De qui Macron est-il satisfait?
      mais de lui meme voyons !

      • @ duglimbule
        Non!
        Je ne crois pas!
        Je crois qu’il ne sait que trop que chaque secteur (tous sous l’autorité politico-administrative française) lui indiquera ce qui est modifiable de ce qui ne l’est pas par la législation diarrhéique française touche-à-tout! Pour un président réformiste, cela a déjà de quoi le dégoûter de réformer! Et cela reste un risque possible!
        Est-on satisfait de se sentir ainsi enchaîné? Pas sûr du tout!

        • Il est lui-même d’abord réglementeur touche-à-tout. C’est cela qu’il veut faire passer pour du réformisme, mais s’il réformait vraiment, au bout d’un an, il y aurait autre chose que des coups de rabot dans les excroissances hollandaises…

          • @ MichelO
            Voir ma réponse plus bas, à Virgile: la solution de créer des brèches plutôt que de détruire le barrage: c’est ça, la politique!

            • Ca, c’est la politique politicienne à la Hollande. Je ne sais plus si c’est Soros ou Buffett, mais il y en a un qui raconte la leçon de son mentor, la seule qui conduit au succès : si tu es sûr que tu as raison, ne retiens pas tes coups, va directement à la carotide…

  • Les gogos et les pigeons qui n’ont aucune idée de ce qui se passe car ils ne se renseigne pas! Ils croient qu’il réforme, alors qu’il ne fait que donner le change par des mesurettes sans effet. La croissance ralentie et le chômage repart à la hausse!

    • @ Virgile
      Si vous croyez qu’il est vrai qu’un fonctionnaire public muni de sa garantie d’emploi, rémunéré avec augmentation périodique vaut plus qu’un salarié du privé sûr de rien de tout ça, alors vous avez le droit de penser comme maintenant (à tort, bien sûr).
      J’envisage ses mesurettes comme des brèches dans des tabous qui, comme d’habitude, s’aggraveront quasi spontanément! (Comme la CSG de plus en plus gourmande).
      La politique reste un jeu de patience quand on ne veut pas mettre la France en grève générale avec sa CGT qui rêve de renverser ainsi cette république comme en ’68!

      À mon avis, E.Macron n’est pas le pire: j’attends d’abord de voir la suite! La réduction d’un état touche-à-tout à un état purement régalien ne peut se faire en une seule année, en démocratie! Faut pas rêver!

      • Macron n’est pas le pire

        Il est largement pire que son prédécesseur que certains finiront par regretter. Ce guignol est un grand malade, n’a aucun humour et est très dangereux.

        ne peut se faire en une seule année, en démocratie! Faut pas rêver!

        C’est vrai. Regardez les Russes : ils ne sont toujours pas sortis des conséquences du communisme.

        • @ Théo31
          Macron le pire: j’attends encore vos arguments! Mais non! Fr.Fillon ne sera pas président! Désolé!

        • euh……..Hollande c’est une sacrée burne quand même..arriver à le battre faut y aller.Macron a de la marge.

      • Vous n’avez aucune mémoire car je vous rappelle qu’il fut conseiller économique puis ministre de Hollande, avec pour résultat 1 million de chômeurs supplémentaires et 1,1% de croissance en 2016. Donc votre admiration est injustifiée par son CV. Pour savoir ce que vaut une personne il faut se pencher sur les résultats obtenus!

    • @ Virgile
      Je devine qu’à vos yeux, Fr.Fillon (votre candidat) aurait été meilleur. En fait, nous ne le saurons sans doute jamais!

      • nous ne le saurons sans doute jamais!

        Justement on le sait. Fillon a été aux commandes pendant cinq ans et devinez, il n’a rien fait hormis créer des impôts (au moins 50) et exploser l’endettement de l’Etat.

        • @ Théo31
          O.K. Mais il a concrétisé ce que voulait votre président élu par vous, N.Sarkozy, que perso, je ne lui ai jamais fait confiance! Mais je ne vote pas en France!

      • Vu les résultats obtenus par Macron en tant que conseiller puis ministre de Hollande et président, je pense que Fillon était préférable. Mais ce n’est pas mon candidat, vu qu’il n’est pas non plus un libéral.

  • Allez, je me lance et fais remonter mon anti-macronisme primaire. Je suis cadre mais très insatisfait par ce godelureau qui manie plus le verbe que l’action. Je n’ai ni confiance au personnage, ni en a politique économique, il est aussi libéral qu’Erdogan est démocrate! Il confond vitesse et précipitation, donc ne réforeme pa pas mais fait sembalnt d’appliquer des mesurettes où il pratique une communication à outrance.
    Rien de bon dans ce bonhomme qui a été mal élu car on a mis en place un système pour lui permettre l’accession au trône afin qu’il favorise rapidement une certaine catégorie de la population (c’est un RSI: Retour Sur investissement). Cette même catégorie a acheté l’élection au travers de médias de propagande, quelques « amis » bien placés, etc. toute la machine s’est mis en branle au bon moment quand hollande était « mort » politiquement. Puis la machine à récycler a permis le relookage d’un certain nombre de second couteau politique et la création d’un parti, les gogos se sont faits avoir comme sur un stand où officie un bon camelot.
    Il existera toujours des groupies de ce bonhomme même après son malheureux échec qui continuera à nous enfoncer encore plus.
    Nous ne sortirons pas grandis de ces années macron.
    J’espère que la vraie démocratie reviendra au pouvoir et pourra faire le jour non seulement sur les années macron, son accession au pouvoir et pourquoi pas ses « magouilles », mais fera aussi la lumière sur les années hollande. On peut toujours espèrer qu’une vraie justice fasse son devoir, mais là on est dans l’utopie la plus totale!!

    • Ce que je crains le plus, c’est qu’à la fin du quinquennat son échec soit si patent que les Français élisent encore un nul juste pour sortir de ce gribouillage de réformettes.

      • Vous avez déjà vu les français élire autre chose qu’un nul ? Vous avez déjà vu autre chose qu’un nul se présenter ?

        Pas moi.

        • Le problème avec les nuls en diviseurs, c’est que l’on ne connait pas le résultat.
          Chaos suivi d’un KO assuré.

      • Les nuls on les a déjà, tous nos politiciens sont responsables du déclin de la France!

    • @ Bangpooest
      Qui peut prédire ce qui va se passer dans les 4 prochaines années d’E.Macron? Vous le savez, vous?
      J’en doute! E.Macron est loin d’être un c.. et il maîtrise sérieusement sa communication (ce qui fait râler les Français qui ne peuvent même plus critiquer méchamment ses intentions: un scandale! C’est le sport national mais interdit aux étrangers!
      Et oui, la Justice française ne répond pas exactement aux critères communs d’objectivité de la Justice, ce qui a été démontré par le « mur des cons », univoque!

      • personne ne dit qu’il est con..il est assez intelligent pour avoir fait sauter la droite et la gauche et accéder au pouvoir…le souci c’est qu’il fait les mêmes conneries que ses prédécesseurs, plus d’impôts et d’étatisme le tout saupoudré de mesurettes trompe l’oeil et de débats inutiles qui divisent les français..diviser pour mieux régner .

      • @mikylux
        Je n’ai jamais même insinué que macron était c.., j’ai simplement voulu dire qu’il est un pantin mis en place pour favoriser certaines catégories qui ont investi sur un cheval de 3ème ou 4ème catégorie courant le Prix d’Amérique et qui ont pipé les dés pour gagner le jackpot. C’est une belle arnaque car de nombreux gogos, dont je ne souhaite surtout pas faire partie, l’ont élu pour lutter contre le « mal absolu ». L’objectif de l’élection était de trouver le moyen de le faire passer au deuxième tour et d’avoir un adversaire à sa mesure, comme dans un combat de catch en faisant entrer le méchant en jeu pour mieux le huer. Avec à la clé une campagne délètere sur de nombreux candidats , des médias à la botte et une justice aux ordres, te tour de passe passe bien joué et on se retrouve avec un homme « providentiel » qui ne connait rien en politique mais joue les gros bras et se prend pour l' »élu ».
        Il prend au gouvernement des personnages de seconde zone qui ne lui feront pas d’ombre et qui se ront des beni oui-oui. La mascarade devrait durer encore 4 ans, il continuera à voyager au frais de la princesse avec brigitte et obtiendra toujours des louanges malgré les véritables échecs de sa plitique. Car parlons-en de sa politique qui n’est ni libérale, ni austère; il dépense sans compter, promet à qui veut entendre, essaye de tout recentraliser, ne fait rien de concret permettant de redonner du dynamisme à la France, mieux il réduit la liberté par des lois iniques (internet, etc.), contrôle notre argent et vient directement ponctionner sur notre salaire, etc. Que fait le bon peuple? Rien! Il subit et parfois même il approuve comme pour la taxe d’habitation qui sera supprimée pour 80% des ménages. Il faut dire que dans cette France où 53% des français ne payent pas d’impôts, qui continue de s’empifrer de prestations sociales que pouvons-nous en attendre? Encore rien car on donne ce qui faut pouur que les gens soient calmes et dociles, qu’ils soient aussi analphabètes, voire incultes pour mieux les berner. Alors continuons ainsi jusqu’au moment où nous serons au bord du goufre et alors…

      • Macron est comme tous les arrogants un con. Il n’est compétent que dans les petits jeux de pouvoirs. Vous finirez par constater qu’il ne fait que s’agiter pour que surtout que rien ne change. Attendez la réforme de la retraite où il va encore rincer le besogneux en renforçant encore la redistribution.

  • Bref ce sont les bobos qui sont satisfaits!

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