WikiLeaks contre Google : le combat d’Assange, toujours sur le ring

« L’histoire secrète de ma confrontation avec le président de Google » de Julian Assange sort enfin en France aux éditions Ring.

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WikiLeaks contre Google : le combat d’Assange, toujours sur le ring

Publié le 19 mai 2018
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Par Louise Alméras.

En juin 2011, l’un des hommes les plus recherchés par les États-Unis reçoit un visiteur pour le moins inattendu. Le président de Google, Éric Schmidt, lui demande une interview en vue d’un traité à paraître avec son acolyte Jared Cohen, à la tête de Google Ideas, ancien du département d’État (département fédéral chargé des relations internationales aux États-Unis) : le futur The New Digital Age paru en 2013.

Assange est alors en résidence surveillée dans le Norfolk britannique. Un an plus tard, il commence sa détention à l’ambassade équatorienne de Londres, et en mai 2014 paraît son livre aux éditions new-yorkaises OR Books : l’ultime alerte. Depuis le 16 mai 2018, la version française est désormais disponible.

 

Du contrôle de la Toile à celui des territoires

Quatre personnes sont venues jusqu’à Julian Assange et, comme il l’écrit, il « s’étonne que la montagne vienne à Mahomet ».

Éric Schmidt mène la conversation, accompagné de Lisa Shields (vice-présidente du Council on Foreign Relations et diplômée de Columbia en journalisme), Jared Cohen et Scott Malcomson (directeur de la communication de l’International Crisis Group et membre à vie du Council on Foreign Relations). Les relations internationales ont la part belle ici. Qu’est-il arrivé à Google?

Éric Schmidt a oublié son magnétophone, c’est donc Julian Assange qui se charge d’enregistrer l’entretien, ou plutôt les ambitions informelles. Car Éric Schmidt n’est pas seulement un passionné de technologie et de cyber-pouvoir ; la géopolitique et surtout la vision de la politique étrangère américaine ne lui sont, pour le coup, pas étrangères. Si le Printemps Arabe fût le moment où l’activité de WikiLeaks était menée tambour battant, lui donnant son heure de gloire, il fût aussi l’un des gros cas pratiques du lien entre le pouvoir de la Toile et celui des États-Unis. Ils ne manquent pas de rire pourtant, mais l’entretien ressemble à celui de deux chefs d’États chargés de diriger des armées, aux buts, sinon opposés, du moins séparés.

D’un côté, le dirigeant de Google cherche à comprendre l’intérêt de diffuser des documents officiels pour prévenir l’action des groupes organisés ou des gouvernements, mais surtout de rendre accessibles ces informations au public, de l’autre est réitérée l’ambition de justice et de contre-pouvoir face à celle-ci. WikiLeaks a voulu prévenir des menaces en diffusant les informations qui « découragent les comportements injustes » et se retrouve à en être l’une des plus grosses à étouffer. S’il combat les mensonges, c’est aussi parce que les guerres du XXe siècle sont souvent parties de là.

« C’est une occasion extraordinaire, parce que cela signifie que les populations n’aiment pas les guerres et qu’il faut leur mentir. Cela signifie que la vérité peut nous emmener vers la paix. C’est un grand espoir », confie Julian Assange.

Nous pénétrons ainsi dans l’antre de la Toile géante, de son implication dans les mouvements politiques et certains soulèvements des peuples, aux problèmes technologiques et leurs solutions.

Bientôt, le duo Google se dévoile comme une diplomatie parallèle du pouvoir américain, un outil utile pour ce que la CIA ne peut effectuer, ou encore comme un agent de la surveillance de masse rompus aux relations inter-gouvernementales au service des États-Unis.

Éric Schmidt semble être celui qui peut à la fois poser et répondre aux questions : « Où se dirige l’avenir des États-Unis ? » et « Que veulent-ils ? »

 

Un lanceur d’alerte sur l’avenir de l’Internet

Le fondateur de WikiLeaks est un lanceur d’alerte, un cyber-militant, et il connaît les possibilités de l’avenir de l’Internet. C’est ce qui intéresse aussi les représentants de Google pour rédiger leur livre.

Quand Julian Assange expose son intérêt pour structurer l’information intellectuelle, ce patrimoine humain, et la rendre plus optimale en quelque sorte, Google s’intéresse plutôt au fantasme de voir se lever un nouveau type de révolutionnaires, des consultants nouvelle génération, pour construire une culture politique. Le premier cherche à guider, éclairer et à faire réfléchir. L’autre, étant l’œil, la bouche et l’oreille fidèles de Big Brother, renifle les possibilités de juguler les remous des hommes un peu trop libres et pensants. Ils se passionnent pour leur sujet. À les lire, le cyber-terrorisme serait même l’avenir du terrorisme.

Julian Assange veut affaiblir les centres de pouvoir menaçants quand Google souhaite tirer profit de la possibilité d’orienter l’opinion pour laisser les États choisir les limites à respecter ou non. La liste est encore longue de leurs divergences de vues et d’actions. D’ailleurs, l’enregistrement produira deux livres, un pour chacun des camp, ce qui n’était évidemment pas prévu.

Comment ces deux génies de la Toile sont-ils parvenus à ce point de discorde? Quel est, finalement, le rôle des États-Unis dans la gestion de l’information internationale ?

Une autre question se pose ici.

Cet entretien, suivi des notes de Julian Assange, présente la rhétorique et la théorie de l’action de WikiLeaks, au but ouvertement pacifiste et presque spirituel, comme le souligne Lisa Shields.

Il rappelle aussi la nature de la création de WikiLeaks : recevoir et diffuser l’information des lanceurs d’alerte et des journalistes censurés, sans faire généralement de tri au préalable, du moment que le bien soit plus grand que les préjudices. Pourtant, les propos du dirigeant de WikiLeaks n’ont pas l’écho escompté, ni de soutien ouvert, sauf quand il s’agit de l’admiration vis-à-vis de ses manières de procéder et de penser son système global.

 

L’apocalypse orwelienne en marche : la liberté est-elle l’apanage du pouvoir ou celle du peuple ?

Pourquoi les dirigeants de Google s’intéressent-ils tant à un militant de l’information libre ?

Hillary Clinton considère WikiLeaks comme un danger, « une attaque contre la communauté internationale » qui « affaiblirait le coeur du pouvoir gouvernemental ».

Ce coeur, c’est celui ô combien nourri de trahisons, de confidences, entre ennemis ou alliés communs, de contradictions entre les mots divulgués au public et ceux murmurés en privé. Il bat, mais à quel prix. Puis, la publication de The New Digital Age évoque le propos du Pentagone en 2010 :

« Les informations publiées sur WikiLeaks mettent des vies en danger ».

Ce qui n’a jamais été directement prouvé, comme pour l’action de Chelsea Manning d’ailleurs, un autre lanceur d’alerte condamné par les États-Unis pour espionnage.

La liberté n’est justement pas la fin poursuivie par Google, mais le moyen pour parvenir à la « colonisation digitale ». La comprendre, c’est la discréditer, du moins la maîtriser.

Au moment où Assange reçoit l’équipe de Google, il ne sait pas à qui il a véritablement affaire. C’est après l’entretien qu’il se renseigne plus avant sur le passé et le présent de ses visiteurs. Il découvrira alors leur véritable position et leur pouvoir bien plus prégnant qu’il n’y paraissait alors. Enfin, le décryptage qu’il offre sur la reprise de ses propos par Éric Schmidt et Jared Cohen permet de mieux saisir l’état d’esprit dans lequel ils ont voulu écrire leur livre et avec lui, peut-être, l’avenir de l’Internet.

Quand il dénonce les « shibboleths washingtoniens » et autres « orthodoxies du département d’État », présents dans le livre publié par le duo Google Schmidt et Cohen, qu’il est parvenu à se procurer de sa prison, c’est pour souligner, encore une fois, le rôle géopolitique du géant technologique au service du pouvoir américain. Même si Washington y trouve son compte quand il leur fait faire le sale boulot… À la place de la CIA parfois.

Mais que veut véritablement Éric Schmidt, son équipe et ses partenaires, officiels et officieux ? Qu’est-ce que son bras armé et virtuel pourra-t-il encore faire sur la scène géopolitique à l’international ? Que se passe-t-il vraiment ? Ce livre est une entrée dans le monde de la technologie, un appel à s’informer librement et en vérité et peut-être aussi un dernier cri d’alarme avant que Google ne s’empare des derniers bastions contre le mensonge : les lanceurs d’alerte.

Julian Assange, Google contre Wikileaks, éditions Ring, mai 2018, 263 pages.

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  • Julian Assange est un personnage douteux, très douteux, c’ est Mélanchon.com, n’ a -t-il pas défendu le régime vénézuélien ???

    • Je n’ai pas trouvé d’où vous sortez ça. Quelle sont vos sources? De mon côté, tout ce que j’ai trouvé se tient à une déclaration d’Assange en 2017, affirmant que les USA s’apprêtaient à faire du Vénézuela un nouvel Iraq. Et généralement, Assange » s’appuie justement sur des « leaks » avérés.
      Ne disposant que très peu d’informations à ce sujet, je peux tout à fait me tromper, Mais à vous d’appuyer vos propos plus sérieusement.

      • Assange s’ est bien gardé de divulguer des leaks sur Chavez et Maduro………

        • Quel intérêt? Tout ceux ayant 2 sous de jugeote savent que ces deux-là sont des dictateurs. Ce qui répond également à Virgile: je n’ai pas remis en question cette réalité. Défendre, ou du moins accorder le bénéfice du doute à Assange ne revient pas à prendre partie pour la dictature vénézuelienne. Ne tombez pas dans le manichéisme gauchiste je vous prie.

      • La réalité ne vous suffit pas? Les USA ont-ils envahi le Venezuela? En fait depuis la chute de l’URSS et du communisme ils se fichent complètement des dictateurs communistes de l’Amérique du sud. Les seuls dégâts que ceux-ci peuvent faire c’est à leur seul peuple, comme en témoigne le 1,5 million de réfugiés vénézuéliens!

    • Google n’est pas en soi un mauvais larron. Assange non plus. Ils ont leurs intérêts et leurs volontés propres.

      Suivant le dogme libérale les deux doivent juste être libre et en dernière analyse Assange doit être libéré de son ambassade-prison.

  • Assange met sa liberté voire sa vie en danger . Peu de gens sont capables de ça et ces gens là méritent un minimum de respect ;

    • Les idées valent par elles-mêmes, pas par les bêtises qu’on est prêt à faire pour les défendre. Il est parfois difficile de séparer les premières des secondes, et j’avoue que pour Assange je ne parviens pas à faire cette part des choses bien que je lui garde un a priori favorable, mais de grâce, n’oubliez pas que le moindre terroriste aussi est capable de mettre sa liberté voire sa vie en danger, et se précipitera sur votre argument comme la misère sur le pauvre monde !

      • Je connais mal les idées d Assange mais je sais que son véritable crime (sans victime ) est d’avoir participé à révéler des informations sur les saloperies que commettent quotidiennement les états, et que ce faisant il a mis sa liberté en jeu.
        Ce n est pas un argument. C est un fait. Aucun terroriste ne pourra l’utiliser.

        • Il me semble qu’au contraire, vous confirmez ce que je veux dire et qui n’est manifestement pas le message que les lecteurs comprennent. Les saloperies que commettent quotidiennement les états peuvent apparaître à ceux qui en bénéficient comme d’excellents principes de gouvernement. Il est même douteux que leur nombre ait diminué depuis qu’elles ont été révélées. En revanche, cela a conforté dans leurs convictions beaucoup de ceux (dont je fais aussi partie, mais c’est anecdotique) qui estiment que ce sont des saloperies de savoir qu’un homme était prêt à sacrifier ce qui compte énormément pour lui afin de faire triompher sa(notre) position. Je prétends que ça ne doit pas les conforter, ça ne doit pas entrer en jeu, on doit juger nos positions sur ce qu’elles valent intrinsèquement, pas par qui les soutient ou s’y oppose et avec combien de force. Sinon, chaque terroriste devient un argument pour le recruteur de futurs terroristes, auquel il suffit d’affirmer que la saloperie est dans l’autre camp.
          Quant à Assange, le fait même que ses idées elles-mêmes soient mal connues de ceux qui le soutiennent est précisément ce qui me dérange, comme avec tous les whistleblowers : bien sûr, on ne peut que soutenir une opposition légitime à ce qui nous dégoûte, mais à ce compte-là, comment fera-t-on réussir ce à quoi nous aspirons, occupés(manipulés ?) que nous sommes à lutter contre ce que nous dénonçons ?

        • Il ne dénonce que celles des occidentaux, mais pas de la Russie, du Venezuela, de Cuba, de la Chine, ni des autres pays socialistes.
          Donc ce type n’est qu’un coco uniquement orienté dans un sens. De plus accusé de viol en Suède où il refuse de se rendre pour se disculper !

      • Zemmour n’est pas allé aussi loin que vous dans la « comparaison ».
        Assange met sa vie en danger pour défendre la liberté et la vie des autres, quand un terroriste le fait pour détruire la liberté et la vie d’autres hommes. Si vous ne voyez pas la différence, c’est effectivement très difficile de « faire la part des choses ».

        • Je vois très bien la différence, mais je suis sûr qu’il y a bien plus d’apprentis terroristes qui ne la voient pas que d’apprentis libéraux qui la voient. Même votre formulation ne me convainc pas, j’aurais préféré « Assange défend la liberté et la vie des autres, quand bien même cela mettrait sa vie en danger »…

      • Assange ne tue personne. Pour être terroriste, il faut d’abord tuer (avec un but de faire changer une politique). C’est la définition du terrorisme.

        S’il n’y a pas de meurtre alors il ne peut pas y avoir de terrorisme quoi qu’il en soi.

    • Ma chère Véra vous oubliez qu’en occident on ne risque absolument rien à dévoiler des infos secrètes. On n’est pas en Russie ou en Chine. Ce n’est pas un régime communiste ou dictatorial. D’autre part il est accusé de viol en Suède et a fuit pour échapper à la justice de ce pays, sous prétexte ridicule qu’il serait livré aux USA. Or la Suède était un pays neutre durant la guerre froide et guère pro-américain. Il n’y a AUCUNE chance que cela se fasse. Monsieur Assange ne dénonce jamais ce qui se passe dans les pays communistes, il ne s’attaque qu’aux occidentaux, et surtout aux USA!

  • Curieux de voir des libéraux défendre un activiste socialiste qui s’ acharne à salir des démocraties libérales mais qui n’ a jamais sorti un leak sur le Vénézuela……..On comprend pourquoi Mélanchon ne dit que du bien de Assange, d’ ailleurs il a déclaré que la France devrait lui offrir l’ asile politique.

    • Peut-être parce que le reste du monde n’a pas besoin d’un Assange pour voir les malheurs que le régime chaviste a amené au Venezuela ?
      Pour nous ouvrir les yeux (à moi, à vous, aux autres) sur les tendances Big Brother des dirigeants de nos « démocraties libérales », par contre, on n’en fera jamais assez.

      • Le reste du monde regarde le desastre vénézuélien mais pourtant continue à croire au marxisme. On a bon expliquer que le socialisme ne fonctionne pas et pourtant ils se laissent séduire par la démagogie marxiste.

        • « le reste du monde »… c’est un peu exagéré, vous ne trouvez pas?

        • Le reste du monde croit au marxisme? Ben NON! À part en France et un peu, en Italie, cette idéologie n’est répandue ni dans l’U.E. (une certaine nostalgie à l’est, peut-être, chez les vieux!) ni en Amérique du nord ni du sud (excepté Vénézuela et Cuba et encore!), ni en Asie, sauf, formellement, en Chine mais pas en économie! Ni en Afrique où le facteur de sabotage reste la corruption!

  • WikiFuites et Googoule auraient pu s’entendre parce qu’ils prospèrent de la même manière en interceptant les communications peu ou mal protégées.
    J’ai plus d’estime pour Snowden qui a sacrifié son intérêt et sa sécurité pour nous alerter tous de l’étendue de l’intrusion de la NSA dans nos vies privées et des moyens d’y échapper.

  • Et sa confrontation avec la justice suédoise pour viol elle est pour quand? Quand on est innocent on ne s’enfuit pas!

  • Je trouve parfois certains libéraux effrayant de naîveté……..Assange est un escroc qui roule pour les bobos gauchos. Pas étonnant qu’ il reçoive les soutiens de Maduro, Mélanchon, Corbyn et toute la clique…..

    • Vous n’avez rien compris au libéralisme, mon cher…
      « I am right and you are wrong, but I’m ready to die for your right to be wrong. » Si cette phrase n’a été trouvée, telle quelle, nulle part dans les écrits de Voltaire, sa biographe anglophone a sorti une phrase collector. Essayez de lui percer le sens profond avant de jeter la pierre aux libéraux qui défendent Assange.

      • Défendre à tout prix non merci, il y a des limites. Que Assange ait le droit de parler là on est d’ accord mais défendre ses idées non.

        • J’aimerais bien savoir qui, d’après vous, est en droit de fixer ces « limites » et selon quels critères.
          Car je n’ai pas l’impression, pour reprendre une comparaison plutôt foireuse faite plus haut, qu’on puisse mettre un signe d’égalité entre Assange (et ceux comme lui) et des terroristes (ou même des criminels, pour faire plus large).

          • Il y a néanmoins la limite d’avoir effectivement des idées à défendre, et c’est pourquoi on peut s’inquiéter de ceux qui défendent quelqu’un du seul fait qu’il soit poursuivi et en même temps ne connaissent pas bien ses idées. Parce qu’alors, ce n’est plus le droit de chacun d’exprimer son opinion qui est en jeu, mais le droit à la sympathie pour ceux qui s’opposent gratuitement ou par principe…

            • Il me semblait pourtant assez clair de quoi on parle. Assange (par WikiLeaks) défend le droit des citoyens d’être informés des décisions prises en haut lieu en leur nom et avec leur argent. Vous ne la trouvez pas assez concrète comme idée pour que quelqu’un puisse envisager de la défendre ?
              Qu’il ait d’autres convictions, c’est tout à fait son droit et je ne vois pas en quoi cela me concerne.

  • Le style de cet article est absolument catastrophique, écrit dans un français complètement dégradé, très désagréable à lire, au point qu’on en oublie le fond. Louise Alméras est diplômée d’études littéraires à l’EHESS, cela me laisse songeur…

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