Par Nicolas Marques.
Un article de l’Institut économique Molinari
@EUEurostat vient de publier les chiffres du chômage pour le mois de février en Europe?? : la France, avec 8,9 %, est juste au dessus de la moyenne de la Zone Euro? (8,5 %), mais très loin devant l’Allemagne (3,5 %) et la République Tchèque (2,4 % !)…
https://twitter.com/GEGBrussels/status/981600963516563456
Les statistiques publiées hier par Eurostat montrent que la France reste parmi les pays les plus touchés par le chômage. Le taux de chômage ressortait à 8,9 % en février 2018, contre 7,1 % en moyenne dans l’Union européenne à 28. Seuls la Croatie et Chypre (9,6 %), l’Italie (10,9 %), l’Espagne (16,1 %) et la Grèce (20,8 %) enregistrent des taux de chômages plus élevés.
Un chômage qui baisse moins vite qu’ailleurs
Elles montrent aussi que le chômage reflue moins vite en France que chez nos voisins.
En un an le chômage français a baissé de 0,7 % contre 0,9 % en moyenne dans l’UE. Le chômage a baissé dans tous les États membres, sauf en Estonie où il a augmenté (+0,7 % entre janvier 2017 et 2018).
Des baisses très marquées ont été observées à Chypre (-3 %), en Grèce (-2,6 % entre décembre 2016 et 2017), en Croatie (-2,4 %) ou en Espagne (-2,1 %). Parmi les mauvais performeurs, la situation de la France s’apparente à celle de l’Italie qui, avec une baisse limitée à 0,6 %, peine à réduire son taux de chômage.
Soulignons que tandis que nous peinons à réduire notre chômage, l’embellie est plus que significative chez beaucoup de nos voisins. Neuf pays enregistrent désormais des taux de chômage inférieurs à 5 %. Il s’agit de l’Allemagne, du Danemark, de la Hongrie, de Malte, des Pays-Bas, de la Pologne, de la République Tchèque, de la Roumanie et du Royaume-Uni.
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L’analyse comparative du chômage en Europe est dénuée de sens, on ne compare pas les mêmes données (les catégories de chômeurs ne sont pas établies pareil).
Mais surtout, les situations démographiques (actifs entrants – entrant) ne sont pas les mêmes : en Allemagne, en Italie, et toute l’Europe de l’est, même si l’économie détruit de l’emploi, le chômage baisse.
Aussi le nombre de femmes actives à temps plein n’y est pas du tout le même.
Le travail familiale (en nature ou au black) est hyper développé dans les pays du sud, ce qui signifie que des personnes travaillent tout en étant compté dans les statistiques de l’emploi.
Quant au handicap, il est pris comme chômage dans certains pays et pas dans d’autres.
Exact mais le fait que la reprise ne s’accompagne pas d’un diminution de chômage (quelle que soit le mode de calcul) aussi importante qu’ailleurs signifie nécessairement que l’on est proche du niveau de chômage incompressible (les non qualifiés et ceux qui sont inadaptés socialement à un travail en entreprise). Il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec notre éducation nationale déficiente et nos zones de non-droit peuplées d’inadaptables.
sachant qu’en plus j’ai un énorme doute sur les chiffres annoncés par l’Etat français sur le nombre de chômeurs réels..(tous ceux qui sont hors stats parce que plus inscrits au pôle emploi)
Cassons les thermomètres puisqu’ils sont imparfaits et surtout parce qu’ils ne sont pas comme le notre!
Et encore, vu que nombre de chômeurs ne sont pas comptabilisés par l’état socialiste, on est à plus de 8,9%.
Et on ajoute à la population active le secteur communiste non productif, lequel ferait apparaître un taux de chômage de près de 25 %.