Par Philippe Lacoude.
Une croissance en hausse
Aujourd’hui, la Federal Reserve Bank d’Atlanta a publié une nouvelle estimation de la croissance du PIB au premier trimestre de 2018. Selon la Fed, la croissance du PIB pourrait atteindre le taux annualisé considérable de 5,4%.
Bien qu’il s’agisse encore d’une estimation dans l’art très incertain de la prévision économique, ceci n’est pas rare après des réductions d’impôts massives.
Un précédent historique
Alors que le président Ronald Reagan entamait – avec le soutien de parlementaires des deux partis – la première phase d’une série de réductions d’impôt (connue sous le nom d’Economic Recovery Tax Act ou ERTA) en 1981, la plupart de ces réductions d’impôt ne prirent effet que le 1er janvier 1983.
Fait intéressant, alors qu’un taux de croissance négatif a été enregistré au second semestre de 1982, un taux de croissance annualisé de 5,0% a été enregistré au premier trimestre de 1983 et près de 10% au deuxième trimestre de cette année-là. Une théorie plausible explique ce phénomène par le fait que des impôts élevés pourraient en réalité nuire à l’activité économique (offre de main-d’œuvre, emploi, investissement, consommation) et que les entrepreneurs attendirent que les réductions d’impôt prennent effet avant d’investir.
Un chiffre parmi d’autres
Cette excellente prévision fait suite à un rapport de l’entreprise de traitement de la paie ADP qui a calculé qu’en janvier, l’économie américaine aurait créé 234000 emplois également répartis dans toutes les tailles d’entreprises et dans tous les secteurs à l’exception de l’informatique.
Dans la même veine, l’indice de production manufacturière PMI de l’ISM est en très léger retrait à 59,1% par rapport à son niveau de 59,3% de décembre 2017. Au plus haut niveau et en hausse depuis 17 mois, un tel chiffre correspond à une augmentation de 4,9% du produit intérieur brut (PIB) réel sur une base annualisée si l’on se fie à la relation passée entre le PMI et l’économie américaine.
Ce sont d’excellentes nouvelles car l’Amérique a besoin de chaque dollar de croissance réelle pour justifier les niveaux actuels de Wall Street dans un contexte de hausse des taux d’intérêt.
Un lien utile pour en finir avec le Trump bashing …
https://www.dreuz.info/2018/02/02/le-genie-de-donald-trump/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
D’autres liens utiles pour rappeler aux groupies d’extrême-droite de Trump que ses baisses d’impôts continueront de laisser sceptiques les libéraux quand elles s’accompagnent de mesures liberticides telles que l’endettement massif, le protectionnisme, l’inflation règlementaire, la hausse de l’investissement public ou la lutte contre l’immigration.
https://www.contrepoints.org/2018/01/05/306582-administration-trump-dereglementation-inflation-reglementaire
https://www.contrepoints.org/2018/01/22/307957-presidence-trump-1-an-bilan-mitige
En cas de baisse des impôts on observe une hausse des rentrées fiscales! On va pouvoir vérifier l’année prochaine si c’est général.
Tous les bobos gauchots ont beau hurler contre Trump, les résultats sont là, la confiance revient et le fruit du travail de chacun revient a chacun au lieu d’etre volé par un état glouton comme en france
Toute personne ayant fait un minimum d’économie sait qu’une remonté des taux d’intérêt entraîne mécaniquement une baisse de la valorisation sur les marchés actions. De plus une hausse trop rapide des taux d’intérêts comme c’est probablement ce qui va arriver, peut créer un crack obligataire. Les explications du crack de lundi sont à chercher de ce côté, la politique de Trump n’y est que pour peu, en économie c’est surtout la confiance qui fait les tendances.