Féministes contre féministes : un dialogue de sourdes

Les rivalités entre féministes trahissent un problème de communication, un manque de vocabulaire et de culture générale assez répandu.

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Catherine Deneuve by icanteachyouhowtodoit(CC BY-NC-ND 2.0)

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Féministes contre féministes : un dialogue de sourdes

Publié le 28 janvier 2018
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Par Sophie Bastide-Foltz.

La tribune des 100 femmes réunies autour de Catherine Deneuve, Catherine Millet et Peggy Sastre n’a pas inspiré de débat mais des invectives. Dans la presse et sur les réseaux sociaux, l’incommunicabilité règne. Un dialogue de sourdes de plus en plus envahissant, destructeur et préoccupant.

La confusion règne. Il semblerait que nous ayons de plus en plus de mal à parler ou écrire en français en France, donc à être compris. Nous sommes confrontés à plusieurs problèmes : le manque de précision du fait d’un vocabulaire de plus en plus restreint, le manque de culture générale, notamment en histoire, l’état émotionnel dans lequel se mettent les gens dès lors que, justement, ils n’ont pas les moyens de défendre leur point de vue.

Non seulement ils montent sur leurs grands chevaux mais ils vous taxent d’élitisme si vous essayez de leur démontrer votre point de vue à l’aide de connaissances ou de références qui leur font défaut.

Pas de nuances sur le net

Un vocabulaire imprécis et un déficit de références entraînent un manque de nuances et un abus de stéréotypes, lesquels viennent encore accroître ces prémisses. Sans parler de cette tendance à masquer les situations gênantes et le réel en général par des affirmations péremptoires, vides de sens.

Dans 1984, Orwell expliquait déjà fort bien que sa Novlangue était un mode d’expression basique propre à interdire la pensée abstraite, donc l’intelligence.

Le mérite de Catherine Deneuve dans sa lettre de mise au point est de dissiper l’une des nombreuses confusions qui en découlent : 100 femmes qui se réunissent pour signer une tribune, cela n’implique pas un raisonnement monolithique de leur part sur tous les aspects du sujet abordé.

Les bobos des démagos

À tout cela s’ajoute la démagogie ambiante qui conduit à multiplier les micros-trottoirs. Les lycéens sont interrogés sur la macroéconomie, les footballeurs sur la géopolitique et la ménagère de 50 ans sur le droit constitutionnel. Et le drame, quand on demande son opinion à un quidam, c’est qu’il se croit légitimé à la donner. Le plus inquiétant étant que ce phénomène ne pourrait être endigué que par un travail éducatif de fond qui, même s’il était résolument entrepris aujourd’hui, ne porterait ses fruits que dans une quinzaine d’années.

Le déni du réel vient encore aggraver cette situation. Depuis mai 68, il est de bon ton d’adopter la position bisounours qui, a contrario, stigmatise plus que jamais tout porteur de mauvaises nouvelles. Il s’agit aussi de ne pas manifester le moindre respect vis à vis des sachants, voire même de « se les payer » pour se valoriser.

La Nature est une s…

Depuis mai 68 également, le monde n’est plus en adéquation avec la nouvelle doxa, donc il faut le changer, privilégier « l’alter ». Il ne s’agit plus d’améliorer une situation, mais de rebattre les cartes, y compris celles de la Nature. Et au passage, n’accorder que la portion congrue aux devoirs pour encourager la revendication des droits.

Mais ce n’est pas grave… nous vivons une époque moderne.


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  • Oui, malheureusement, vous décrivez une situation bien générale, qui ne concerne pas que le féminisme.
    Je n’ajouterai qu’un mot: Merci pour la traduction d’atlas Shrugged!

    • Traduction d’Atlas Shrugged sur laquelle je me suis précipité ! (Dans la même veine, je vous conseille « Les Mandible » de Lionel Shiver…)

    • je me joins à ces remerciements pour la traduction d’Atlas Shrugged ! lu deux fois de suite pour le savourer !

  • Mais que vient faire Mai 68 dans cette galère ?

  • Certaines pétitionnaires ont dénaturé le texte, une d’entre elle a dit qu’une femme pouvait jouir lors d’un viol… c’est incroyable!

    • C’est Brigitte Lahaie qui l’a dit, en effet, en écho à une autre intervenante, à la radio, qui prétendait le contraire. Et, à mon humble avis, on peut lui faire un peu plus confiance sur les choses du sexe qu’à Laurence Rossignol – d’ailleurs elle ne dit rien d’autre que le corps médical. Mais, en parodiant les Guignols de l’info, cela se fait à l’issue du plein gré de la personne, et cela n’enlève rien à l’horreur de ce crime.
      L’hystérie qui a entouré ses propos, dans le camp adverse, et qui en l’occurrence impliquait la négation de la réalité, est un des éléments qui m’a fait prendre conscience de la bêtise idéologique de celles qui ont pris Deneuve et associés pour cible.

  • En effet, comme le dit JRDC, que vient faire mai 68 dans cette galère ? Car la vraie révolution qui a eu lieu à la fin des années 1960 n’a pas eu lieu en 1968 mais en 1967, avec la légalisation de la contraception (interdite depuis 1920) par le vote de la loi Neuwirth (et grâce au général de Gaulle).

    Pour en finir avec mai 1968, il serait pertinent de ramener l’événement à une sorte de crise de rage de jeunes hommes profondément perturbés par la soudaine libération sexuelle des femmes qui découlait de la légalisation de la contraception. Le triomphe de cette libération a emporté comme une lame de fond une supériorité et un pouvoir dont les hommes jouissaient depuis la nuit des temps. Les hommes qui ne devaient leur supériorité qu’au mérite d’être né (pour paraphraser Beaumarchais à propos de certains aristocrates), se sont trouvés brutalement dévalorisés. Le masculin a dû ensuite se reconstruire sur d’autres bases et le féminin aussi. Aujourd’hui nous sommes toujours dans les affres de ce bouleversement d’une hiérarchie qui semblait dans l’ordre des choses. La supériorité n’est plus le privilège d’un sexe dit fort et chacun doit faire ses preuves à égalité de traitement. Les femmes s’efforcent de gagner leur place, sans esprit de vengeance, avec l’enthousiasme de découvrir des territoires nouveaux, et aussi avec la conscience de devoir se forger des armes et des outils personnels car ceux des hommes ne leur sont pas nécessairement adaptés ; finalement, leur combat n’est pas contre les hommes, mais contre le mépris d’une nature trop méconnue. De fait, elles ont rejoint les hommes dans leur long combat contre la pente naturelle de l’entropie.

    Cela pour dire que, depuis la révolution des « soixante-septardes » (seule déterminante quand la révolution des « soixante-huitards » n’est qu’un mythe de pacotille montée en épingle), le combat des hommes et des femmes n’est pas entre eux, mais plus que jamais au service d’une nature dont ils admirent la beauté avec perplexité. Les uns et les autres ne traitent pas la nature de s…, comme le laisse entendre l’article, mais ils sont conscients de la nécessité d’en avoir une meilleure intelligence pour exister et vivre avec plus de bonheur. Cela nécessite un travail d’équipe que les hommes et les femmes font de plus en plus volontiers dans un esprit coopératif où l’idée même de violence devient une incongruité.

    A ce stade d’évolution, les pratiques qui incluent des formes de dragues et de relations frustres annonciatrices de violence et de viol ne peuvent qu’être abandonnées au profit de plaisirs moins fugaces et plus satisfaisants étant plus élaborés. Par conséquent, le manifeste signé par 100 femmes dont Catherine Deneuve et Catherine Millet, relève d’un ordre ancien révolu.

    Aujourd’hui, les relations entre hommes et femmes sont devenues plus simples, plus saines, plus intelligentes, plus coopératives et plus satisfaisantes. Si l’exaspération exprimée par la campagne « balance ton porc » semble enfoncer des portes ouvertes du fait de cette évolution, elle manifeste aussi la nécessité de rejeter clairement les comportements d’hommes restés trop frustres et complètement inadaptés compte tenu de l’évolution des femmes et de la plupart des hommes.

    La conclusion de l’article est consternant car l’auteur nous sert une vieille morale qui voudrait nous empêcher de rebattre les cartes d’une nature qui, elle, est totalement immorale. Il faudrait aussi que nous nous sentions coupables de privilégier nos droits sur nos devoirs. Or si nous pouvons accepter d’avoir des devoirs, c’est seulement par gratitude parce que nous avons des droits.

    En 1967, grâce à la légalisation de la contraception, nous sommes sortis d’une société de la frustration, du devoir et de la contrainte pour entrer dans une société du plaisir. Plaisir de vivre, plaisir d’agir et plaisir d’être libre. Pourquoi ? Parce que c’est plus efficace. Parce que le plaisir est le principe de création par excellence dont la nature est la manifestation. L’homme de devoir est moins respectueux de l’ordre des choses que celui qui cultive le plaisir d’agir.

    Au lieu de ranimer ad nauseam le mythe factice de mai 68 qui sert à voiler l’émergence préalable d’une puissance féminine assumée, retrouvons la promesse de libération de 1967 qui a mis fin à la malédiction qui pesait sur les femmes (et sur les hommes par voie de conséquence).

    De même que personne n’a besoin d’être colonisé, personne n’a besoin d’être dragué et pourchassé comme du gibier pour finir violenté, violé ou acheté. Même sous prétexte d’émotions assez fortes pour obtenir des réactions physiologiques apparemment positives. Les entrées en relation relèvent désormais d’autres mœurs. Je n’ai pas d’invectives à formuler contre le manifeste des 100 précité, simplement je le tiens pour un vieux papier déjà tombé en poussière tant il répond à un ordre ancien qui n’a plus cours.

    Quant au mouvement « balance ton porc », il a permis de libérer la parole d’une petite minorité pour le compte d’une multitude qui avait appris à subir en silence. Histoire de faire changer de camp le déshonneur et la culpabilité. C’est une explosion de colère qui pose une borne pour l’avenir. Le résultat est que les femmes devront se passer du « plaisir » d’être draguées car les hommes n’oseront plus s’y risquer. Les parties en présence sont désormais incitées à s’y prendre autrement pour entrer en relation et accéder à des plaisirs plus diversifiés, imaginatifs et gratifiants. Histoire de se libérer de scénarios éculés pour changer. Car il faut que tout change pour que rien ne change et que le désir continue de mener la danse.

  • @virgin j’ai trouvé vos propos très castrateurs ,que vous avez souligné dans « des plaisirs fugaces et moins élaborés «  Votre mode de fonctionnement intellectualisévous regarde, mais cette restriction personnelle est loin de la réalité des femmes et des hommes. Le domaine de la sexualité est infini. Ce qui vous plait est respectable, mais loin des comportements de beaucoup. Personne n’est jamais sur d’atteindre Le Nirvâna
    Je n’aime pas le femin,j’aime la féminité qui est son opposé. Ayant des ascendances mexicaines ,je considère que le pseudo machisme qu’on lui attribue est de la rigolade
    Ma femme et moi nous plaisons à souligner ce matriarcat historique qui existe dans de nombreux pays, qui est aussi nocif que le machisme supposé
    Le viol est un mot que votre inconscient s’approprie souvent
    Ne pas l’assimiler à des passions charnelles primitives qui abondent dans les fantasmes
    Je n’aime pas le viol, mais la drague peut être l’occasion maladroite de souligner la beauté,le charme ou l’intelligence d’une femme

  • Un excellent édito sur le féminisme: https://pbs.twimg.com/media/DUzinN2WAAEhuw9.jpg (vous pouvez grossir le texte en cliquant dessus)
    (Après cela vient d’Alain de Benoist donc forcément il ne peut pas s’empêcher d’accuser le libéralisme mais à part ce passage, il a raison).

  • Les femmes en Occident ont les mêmes droits que les hommes et c’est la seule chose qui importe. Le combat du féminisme pour obtenir l’égalité des droits est un combat noble. Sauf qu’aujourd’hui en Occident, les féministes ne veulent pas cela (car elles l’ont déja), il s’agit de victimiser les femmes (les faire passer pour des victimes) et de diaboliser les hommes. Le féminisme en Occident est un marxisme.
    Le pire s’est que pas mal des associations féministes sont controlés par la gauche et sont à son service (exactement comme les assocs lgbt, antiracistes,….). Ces associations considèrent que leur soutien de la gauche, le fait d’imposer la pensée unique de la gauche comme plus importante que le combat qu’elles sont censées menées, que les catégories qu’elles sont censées défendre. Je vois vous donner un exemple très simple: les comportements sexistes contre les femmes dans les rues aujourd’hui sont le fait en grande majorité de jeunes issus de la minorité. Pourtant, bcp d’associations féministes ne veulent pas le reconnaitre car les immigrés sont la chasse gardée de la gauche, c’est l’électorat de gauche. au lieu d’attaquer là où il y a vraiment du sexisme (immigrés,..) bcp d’entre elles préfèrent combattre le sexisme des méchants francais de souche et des méchants catholiques.
    Les associations féministes tout comme les associations LGBT et antiracistes ne représentent qu’eux mêmes, ils ne sont en rien représentatifs des gens qu’ils sont censés représentés. Il suffit de demander à un immigré, à une femme , à un homo ce qu’il pense de ces associations pour voir que bon nombre de ces gens rejettent ces associations qui soi disant les défendent.

    Un excellent livre qui détruit toutes les thèses des féministes qui prétendent qu’il y a un règne patriarcale: « La domination masculine n’existe pas » de Peggy Sastre
    https://www.amazon.fr/domination-masculine-nexiste-pas/dp/2843377811/ref=asap_bc?ie=UTF8

  • Le féminisme aujourd’hui pratique la victimisation. Elles utilisent les hommes comme boucs émissaires. C’est pratique de se dire que si on réussit pas bien dans la vie, c’est à cause d’un facteur extérieur (par exemple dans ce cas ci à cause du « soi disant » patriarcat). même chose pour les immigrés (qui accusent la société de racisme), les gens d’extrême droite ou d’extrême gauche,….Il est vrai qu’il est toujours plus dur d’assumer sa responsabilité.
    D’un autre coté, je veux bien comprendre que les « minorités » (femmes, immigrés,….) tombent dans le panneau du victimisme puisque la pensée unique imposé par la gauche n’arrête pas de le proner par l’intermédiaire des médias, de l’éducation, de ses assoc,….La gauche fait tout pour faire du male hétérosexuel francais de souche la cause de tous les maux et pour des minorités des pauvres victimes.
    Divers études ont montré que les pays (exemple pays arabes) où les gens avaient tendance à se victimiser et accuser des facteurs extérieurs de leurs échecs, en général ces pays sont sous développés (au contraire, des pays où les gens se considèrent comme responsables de leurs propres situations).
    La gauche en victimisant les « minorités » elle ne leur rends pas service car elle développe chez ces « minorités » une mentalité d’assisté (ce qui est un peu le but, la gauche ne veut pas aider ses « minorités » juste faire de elles des électeurs, rien ne vaut un électeur qui soit dépendant de la gauche).

    Les féministes pour prouver la soi disante domination masculine prennent tous les chiffres désavantageux pour les femmes et s’en servent comme preuves. en vérité, la différence s’explique par des raisons toute autre que le sexisme (exemple le plus flagrant, les inégalités salariales). ce qui est marrant c’est que les féministes ne parlent jamais des chiffres désavantageux pour les hommes (espérance de vie, taux d’incarcération, boulots les plus pénibles,…).
    dans une société traditionnelle dite patriarcal, il faut remarquer que les femmes ont certes moins de droits mais aussi moins de devoirs. Actuellement, on est pas dans une société patriarcal (contrairement au délire des féministes), d’un point de vue libéral, ce qui compte c’est l’égalité de droit hommes femmes le reste n’est pas le problème de l’état.

  • C’est absurde de nier qu’il y a des facteurs biologiques qui n’ont rien à voir avec le sexisme dans la société qui expliquent les différences de comportements entre les hommes et les femmes. D’abord, d’un point de vue théorie, cette hypothèse est complètement invraisemblable. La théorie de l’évolution prévoit que, en raison de la sélection sexuelle, des différences psychologiques/comportementales entre les sexes vont apparaître dans la plupart des circonstances. De fait, depuis que Darwin a formulé cette hypothèse il y a environ un siècle et demi, des milliers d’études ont confirmé que c’était le cas chez presque toutes les espèces animales sexuées. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0960982210015198 C’est notamment le cas des espèces les plus proches de nous en termes évolutionnaires, chez lesquelles des différences importantes ont été observées entre les mâles et les femelles. Par exemple, les féministes prétendent souvent que les garçons préfèrent jouer avec des camions et les filles avec des poupées uniquement à cause du conditionnement social. Mais pourtant plusieurs études ont observé le même phénomène chez les singes. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18452921
    Les jeunes chimpanzés femelles jouent différemment que les jeunes chimpanzés mâles: https://news.nationalgeographic.com/news/2010/09/101220-chimpanzees-play-nature-nurture-science-animals-evolution/
    Est-on censé en conclure que le patriarcat est si puissant qu’il exerce son influence pernicieuse jusque chez les singes rhésus ?
    Compte tenu de la théorie de l’évolution, du poids avéré de la sélection sexuelle dans l’ensemble du règne animal, des différences psychologiques/comportementales entre les sexes qui ont été observées chez nos plus proches cousins, il serait complètement ahurissant s’il n’y avait pas aussi des différences psychologiques hommes/femmes chez les êtres humains qui ne sont pas dues à des facteurs culturels. De fait, il existe aussi des centaines d’études qui ont démontré l’existence de la sélection sexuelle et son importance chez les êtres humains, ce qui explique notamment l’important dimorphisme sexuel au sein de notre espèce. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352250X1500189X Mais il ne fait aucun doute que cela explique aussi *en partie* les innombrables différences psychologiques entre hommes et femmes, ui sont elles aussi bien établies, notamment en termes de personnalité. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3149680/
    Le fait qu’il existe des différences psychologiques entre hommes et femmes et qu’elles ne peuvent pas être expliquées par des facteurs uniquement culturels est maintenant indiscutable. Seuls quelques idéologues comme Cordelia Fine cherchent encore à entretenir le doute sur ce sujet, mais même elle ne nie pas l’existence de facteurs non-culturels quand on la pousse dans ces retranchements. D’autre part, Fine est complètement incompétente et commet des erreurs grossières, parce qu’à l’évidence elle méconnait certaines notions élémentaires de la théorie de l’évolution. https://yeyoscorner.wordpress.com/2017/09/27/why-sexual-selection-matters-and-why-cordelia-fine-is-wrong/
    Voir aussi cet article sur l’un des nombreux sophismes qu’on trouve dans le dernier livre de Fine. https://necpluribusimpar.net/cordelia-fine-differences-promiscuity-men-women/

  • Les androgènes prénatales et les différences psychologique entre sexe: : https://www.biorxiv.org/content/early/2018/01/24/253310
    Après les féministes nient toute différences entre hommes et femmes

  • Un excellent livre « The Consuming Instinct: What Juicy Burgers, Ferraris, Pornography, and Gift Giving Reveal about Human Nature” de Gad Saad. Ce livre montre que les comportements de consommation des humains tirent leurs racines des impacts qu’a eut la sélection naturelle sur l’évolution de notre espèce. https://minarchiste.wordpress.com/2011/11/29/recommandation-de-lecture-the-consumer-instinct-par-gad-saad/
    Ce livre illustre à quel le constructivisme social est de la connerie. Ce livre montre bien que les différences de comportements entre hommes et femmes sont biologiques

  • Récemment des féministes relayées par des médias grands publics ont affirmé que la différence de taille entre hommes et femmes serait le produit d’une construction sociale. Or, c’est une thèse est totalement ridicule.
    Thread sur le sujet: https://threadreaderapp.com/thread/939877583986003968.html
    Articles sur le sujet: http://www.slate.fr/story/155300/patriarcat-steak-existe-pas
    et: https://www.bellica.fr/femmes-petites-hommes-ont-privees-de-nourriture-fake-news

    Les féministes inventent des inégalités, inventent des injustices tout cela pour justifier leur lutte contre le patriarcat et toucher des subventions. Le pire s’est que les médias relaient leurs conneries. C’est cela le plus grave.

  • La sous représentation des femmes en philosophie n’est pas du sexisme: https://necpluribusimpar.net/women-underrepresented-philosophy-care/

  • A lire : « De la violence de genre à la négation du droit » de Drieu Godefridi

    Conférence de Godefridi sur la théorie du genre: https://www.youtube.com/watch?v=mhD1ul-gMRY

  • Le problème c’est que les conneries des féministes sont largement relayés par les médias grand public ce qui leur permets d’avoir de l’influence sur toute la société. Un excellent exemple c’est l’affaire Jacqueline Sauvage. A lire sur comment les féministes ont manipulé à des fins idéologiques: http://www.maitre-eolas.fr/post/2016/02/03/De-gr%C3%A2ce

  • Différences entre les sexes dans l’attirance sexuel et le jugement moral: http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0033294118756891?journalCode=prxa

  • Marrant, ces féministes qui s’offusquent de cette tribune (sans l’avoir lue) en dénonçant un discours qui serait selon elles intolérables alors qu’elles mêmes sont des extrémistes de la pire espèce.
    Lisez ces citations de féministes américaines (qui sont admirés par les féministes francais) vous comprendrez à quel point ce féminisme est une idéologie dangereuse et totalitaire:
    Radical Feminist Quotes: http://www.experienceproject.com/stories/Havent-Lost-My-Virginity/1269918
    Ces citations viennent d’universitaires, d’auteurs féministes reconnues. Il ne s’agit pas de citation de quelques cinglées sans importance mais des citations de féministes américaines de grande importance, il s’agit des citations des théoriciennes de l’idéologie féministe.
    Certes, c’est des féministes américaines mais le problème c’est que les féministes francaises pensent la même chose. Ce sont les mêmes. Il y a de quoi être terrifié par leur extrémisme.

    « Tous les hommes sont des violeurs, et c’est tout ce qu’ils sont »–Marilyn Français, auteur, conseiller d’Al Gore campagne présidentielle
    « Je l’appelle viol chaque fois qu’une femme a des relations sexuelles et se sent violée. » – Catherine MacKinnon, éminent juriste féministe, Université du Michigan, Yale
    « Les hommes qui sont injustement accusés de viol peuvent parfois gagner de l’expérience. » – Catherine Comins, Vassar College, doyen des étudiants
    « Tout le sexe, même consenti entre un couple marié, est un acte de violence envers une femme. » – Catherine MacKinnon (j’ai pleins d’autres citations du même genre de féministes américaines qui disent clairement qu’elles haissent les hommes et qu’elles veulent détruire la famille et le mariage)
    https://www.facebook.com/UnbiasedAmerica/posts/384814548371213

  • Le concept d’identity politics est un cancer civique dont les effets sont déjà visibles aux États-Unis de plus en plus de prendre pied en France, où il produira les mêmes ravages en polarisant les populations. À cause de la proximité de certains groupes sociaux avec leurs équivalents étrangers, on voit déjà ces idées se développer sur le continent. (par ex. les bourgeoises françaises importent littéralement la pensée féministe américaine, etc.)
    (Les différentes classes sociales se rapprochent de + en + avec leurs équivalents étrangers plutôt que les autres classes de leur pays)
    La grande différence entre l’Amerique et l’Europe est dans la liberté d’expression, qui retardera l’explosion chez nous mais la décuplera. Mais si vous vous intéressez à l’évolution des idées vous verrez que l’Université française est deja contaminée et dans 20 ans la société. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la « politique identitaire » qu’elle soit fondée sur le sexe, l’ethnie, la religion, & j’en passe est une attaque directe contre le modèle politique occidental tel qu’il se développe depuis l’antiquité. C’est une morsure mortelle. Pourquoi ? La revendication constante au nom d’un groupe fait régresser l’homme sur le plan politique en restaurant la mentalité tribale alors que tout le génie occidental est de le placer en tant qu’individu au sein d’une communauté nationale = citoyenneté. Mais le pire est que cette attitude force les autres groupes, qui jouaient le jeu, à entrer dans l’engrenage pour ne pas se faire bouffer. C’est ainsi qu’en excitant la pensée communautaire chez les uns ont fini par détruire la République au sens de « chose commune ». C’est grave. Maintenant comment en est on (presque) arrivé là ? En important des gens à mentalité tribale. Il ne faut pas se voiler la face. Le tribalisme avait disparu, au prix de rudes et longs efforts, d’Europe. Il s’est recrée en quelques dizaines d’années avec l’immigration. Ce n’est pas « dans les gènes » de ces gens. C’est dans leur culture. Il y avait donc 2 solutions uniquement pour nous garder de ce poison :
    Soit on ne faisait pas appel à l’immigration et on conservait des sociétés homogènes, où des peuples différents ne cohabitent pas.
    (C’était certainement la meilleure solution et la plus aisée mais à l’époque on a pas su/voulu savoir le risque civique que ça posait …)
    Ou alors, 2e solution, la seule capable de régler ce problème : l’assimilation. Je ne m’étends pas dessus vous savez tous ce qu’il en est.
    Parce que nous n’avions plus la volonté politique de faire civilisation, nous avons fait l’erreur catastrophique, pour tout le monde d’importer sans condition une mentalité qui provoquerait un dangereux engrenage pour nos sociétés.
    Bon pas la peine de dire que je ne crois pas une seconde aux incantations creuses sur le « vivre ensemble » etc.
    Le multiculturalisme, en Europe comme ailleurs, ce n’est pas vivre ensemble mais à côté, séparément, chacun dans son coin. Jusqu’au clash.
    Wilhelm Röpke, auteur liberal allemand exilé de son pays pour avoir très tôt mis en garde contre le nazisme, s’est demandé dans ses travaux comment tirer les leçons pratiques des années 30. Un point sautait aux yeux : pourquoi les démocraties libérales de l’époque avaient laissé se développer sans frein les idées et mouvements qui voulaient la mettre à terre ? Était-ce de la faiblesse ?
    Sa conclusion (avec d’autres) a provoqué un schisme intellectuel mais il ne concevait plus que les droits illimités préparent le terrain à la dictature qu’elle qu’elle soit. Il fallait poser des limites aux libertés pour les sauvegarder. Tout n’était plus permis.
    Ce qui se joue ici avec l’identity politics, c’est la même chose. Les différents groupes instrumentalisent les « droits » pour avancer.
    Il faut mettre un gros stop à cette hypocrisie tout de suite, ou risquer de sombrer dans le chaos comme Weimar.
    Corrolaire : ceux qui vous disent que la meilleure réponse face à la haine & la division est la tolérance etc. sont inconscients
    et dangereux.
    Ce qui est cocasse c’est que la gauche a une lourde responsabilité dans la montée du racisme. Ce qui caractérise l’occident c’est la citoyenneté c’est que l’individu est placé au sein de la communauté nationale. Or on observe une montée du tribalisme. C’est à cause de la gauche qui donne certains droits à des groupes (minorités). Or le fait de défendre les minorités et de faire de l’homme blanc hétérosexuel le responsable de tous les maux encourage les hommes blancs à eux mêmes pratiquer le tribalisme. Quand un groupe pratique le tribalisme inévitablement les autres groupes feront la même chose. Les extrêmes s’alimentent. La montée du tribalisme ne peut amener que des tensions dans nos sociétés (voir dans le pire des cas amener une guerre civile) . Le modèle multiculturaliste de la gauche c’est chaque groupe vit dans son propre monde. La montée de l’extrême droite en occident n’est que la conséquence logique de ce qu’a fait la gauche

  • Aux USA, il s’est développé un véritable phénomène de racket mise en place par les groupes de droits civiques. Ils attaquent les entreprises qui manquent de diversité avec des recours collectifs pour discrimination raciale tout cela pour obtenir des dommages et intérêts. Donc les grandes entreprises pour échapper à cela acceptent de financer ses associations. et d’embaucher certains responsables des droits civiques. Le parfait exemple c’est Eric holder ancien ministre de la justice qui a été embauché uniquement pour empêcher le racket des associations de droits civiques. Les entreprises de la silicon valey étant très riche se sont des cibles idéales pour le racket des associations de droits civiques. Le pire c’est que la volonté de diversité n’est juste qu’une attaque contre les blancs. En nba les basketteurs sont à plus de 75% noirs alors que les noirs ne représentent que 13% de la population. Ça gêne personne preuve que la diversité n’est prônée que contre les blancs et c’est ni plus ni moins qu’un racisme antiblanc qui ne dit pas son nom.
    Le pire c’est que les entreprises comme Google, Facebook,.. (et autres de la silicon valey) sont des entreprises où il y a énormément peu de diversité (les cadres sont presque que des hommes blancs). Et on observe un mécanisme où les entreprises avec très peu de diversité attaquent les autres pour leur manque de diversité pour faire oublier qu’eux-mêmes manquent de diversité et pour éviter les poursuites judiciaires des associations de droits civiques.

  • Quelques réflexions de J. Evola sur les différences entre sexes: https://threadreaderapp.com/thread/955895466817937411.html

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

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Le régime de l’esclavage ou de la propriété des femmes

Aux premiers âges de l’histoire de l’humanité, la loi ou la coutume n’offre à peu près aucune protection aux femmes. Elles subissent impunément les menaces, les violences, le rapt, le viol, etc. Ce sont des bêtes de somme, des esclaves possédées par des hommes, plutô... Poursuivre la lecture

Figure iconique de la Révolution française dans sa dimension libérale, Condorcet est l’auteur de plusieurs textes sur la place des femmes dans la société.

En 1790, il publie : Sur l’admission des femmes au droit de cité. En 1793, alors qu’il est pourchassé par la Convention qui a ordonné son arrestation, c'est-à-dire sa condamnation à mort, il consacre plusieurs paragraphes de l’Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain et de Fragment sur l’Atlantide, au même sujet.

Les extraits provenant de ces deux ouvrag... Poursuivre la lecture

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