Anti-racisme de combat : Anne Hidalgo sortirait-elle de sa léthargie bien-pensante ?

L'anti-racisme atteint de nouveaux sommets, en promouvant des manifestations interdites aux Blancs. Heureusement, Anne Hidalgo intervient...
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Anne hidalgo chasse les voitures-Anne Hidalgo by Parti socialiste(CC BY-NC-ND 2.0)

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Anti-racisme de combat : Anne Hidalgo sortirait-elle de sa léthargie bien-pensante ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 31 mai 2017
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Ce n’est pas toujours facile d’être « de gauche ». Oh, bien sûr, tout le monde a compris que « de gauche » voulait forcément dire humaniste, progressiste, ouvert d’esprit et tendrement partageux, mais il arrive parfois que la mise en pratique de toute cette inclusion, tout ce vivrensemble bien épais pose des problèmes de cohérence d’ensemble. Anne Hidalgo, l’amère de Paris, le constate actuellement en multipliant les amusantes contorsions.

L’origine de ces gesticulations n’est autre que la prochaine tenue de Nyansapo, un festival afro-féministe. Comme son nom l’indique mal, il s’agit d’une manifestation organisée par le collectif Mwasi – je n’invente rien, même pas le nom – et dont le but officiel, affiché et revendiqué, consiste à organiser une ségrégation autoritaire pour séparer les Blancs des Noirs et les femmes des hommes.

brune magazine, raciste ?Cette histoire vous rappelle quelque chose ? Oui, bien sûr : elle ramène en mémoire la précédente grotesquerie du collectif toujours aussi Mwasi, il y a tout juste un an de cela, et qui entendait organiser des ateliers dans le cadre d’un Grand Camp d’Été de Décolonisation strictement interdit aux Blancs.

Bien évidemment, l’ensemble de ces manifestations n’est pas présenté comme la mise en place d’une ségrégation, ni comme l’expression d’un racisme doublé d’un sexisme parfaitement assumés. Pour les organisateurs, il s’agit une nouvelle fois d’une lutte contre la méchante oppression provoquée par Les Blancs et Les Hommes. Il ne s’agit pas de ségrégation, mais de « non-mixité ». Il ne s’agit pas d’un racisme subi, mais d’une méthode d’organisation militante. Comme quoi, avec les bons termes, toute saloperie collectiviste passe comme une lettre à la poste.

Parce qu’évidemment, il s’agit bien ici d’une parfaite débilité collectiviste comme les communistes, les fascistes et les nazis produisent régulièrement : ce collectif entend en effet lutter contre « Les Blancs » ou « Les Hommes », dans un bel amalgame impossible à définir réellement. Ce sont en effet « Les Blancs » (tous) qui sont responsables de racisme, ce sont en effet « Les Noirs » (tous) qui en sont victimes.

Les nuances n’ont aucun intérêt et personne ne voudra les connaître. Ainsi, comment définit-on le degré de « blancheur » d’un individu qui serait issu d’un parent (ou, plus compliqué, d’un grand-parent) Noir ? Un nuancier va-t-il être requis ? Quid des albinos ? De la même façon, comment qualifier un homme noir qui aurait choisi de changer de sexe ? S’il n’a pas encore subi son opération mais se considère pourtant femme, aura-t-il le droit de participer aux palpitants ateliers que propose le collectif ? La « non-mixité » millimétrée promet d’être particulièrement intéressante.

Plus à propos, comment ne pas voir les similitudes plus que troublantes entre nos aimables anti-racistes anti-mixité de gauche (qui n’hésitent pas à balancer de la « négresse de maison » à une journaliste métissée) et les méchants racistes ségrégationnistes de droite ? Si, certes, ils ne peuvent pas s’encadrer les uns les autres, on peut cependant convenir qu’ils s’entendent très bien sur une séparation raciale et sexuelle bien définie : à la limite, on ne pourrait qu’encourager leur synergie qui entraînerait probablement des économies d’échelle dans leurs « festivals » et autres « ateliers non-mixtes » ; il suffirait d’un peu d’imagination pour organiser des squats sans trop mélanger keffiehs, toilettes sèches et croix celtiques.

Au milieu de toute ces consternantes calembredaines qui auraient provoqué de truculents billets de Philippe Muray, Anne Hidalgo s’agite donc pour tenter de gagner un minimum de cohérence politique. C’est évidemment peine perdue, son absence définitive de colonne vertébrale l’empêchant de se tenir droite.

Il n’empêche qu’elle aura tenté d’interdire la bouffonnerie, avant de « trouver une solution », c’est-à-dire la cantonner dans un entre-soi bien commode. Que voulez-vous : la République – même si des hordes de petits kapos y travaillent – n’a pas encore le moyen d’interdire le racisme dans un cadre privé.

Malgré tout, force est de constater que cette position tenue par Anne Hidalgo représente un changement notable dans sa façon d’agir : alors qu’elle nous avait jusqu’à présent habitué à une longue approbation (malheureusement pas toujours silencieuse) de l’éco-festivisme déjanté et des pires lubies gauchisantes au sein de sa municipalité, c’est probablement la première fois que la maire de Paris exprime ainsi une opinion tranchée, et pas en accord avec la doxa bien-pensante du moment.

On est en droit de se demander si la pauvre politicienne, devant la débâcle monumentale du Parti Socialiste, n’est pas en train d’essayer de s’acheter cette colonne vertébrale qui lui a toujours si cruellement manquée. Serait-elle en train de tâtonner le terrain pour trouver de nouveaux appuis après le décollage faramineux de son fumeux mouvement disruptif qu’elle avait créé, probablement entre deux vapeurs d’alcool, avec Christiane Taubira et Martine Aubry à la suite de la cinglante déculottée de la présidentielle ?

Eh oui : nécessité fait loi ou presque. Anne et Christiane sont dans le même bateau que Martine, à savoir un Parti Socialiste en ruine, duquel semble complètement absent la moindre direction, tant managériale qu’idéologique, et que les forces vives abandonnent soit pour s’exfiltrer vers une France Insoumise qui ressemble de plus en plus à une succursale du PCF, soit pour se mettre « en marche » en claudicant sans direction précise.

Autrement dit, peut-être assistons-nous au réveil d’une réflexion de la part de la maire de Paris, chose qu’elle n’avait pas faite depuis des décennies. Il faut dire qu’elle se retrouve, tout d’un coup, fort isolée : ayant eu la maladresse de soutenir bien trop ouvertement Benoît Hamon plutôt qu’Emmanuel Macron pendant la présidentielle, ayant cumulé cette maladresse aux tacles pas toujours subtils de celui qui allait devenir le président de la République, elle s’est rapidement retrouvée esseulée par ses proches conseillères (Anne de Bayser et Élisabeth Borne) qui ont rejoint Macron. Parallèlement, Delanoë, lui aussi soutenant Macron, n’a pas hésité à fournir tous les renseignements les plus utiles pour que le président puisse l’isoler encore plus…

Ah, décidément, ce n’est pas facile de sortir de sa léthargie intellectuelle. Non, ce n’est pas facile d’être de gauche, surtout actuellement alors que le collectivisme, le relativisme et les querelles de clochers font rage. Ce n’est pas facile d’être socialiste surtout lorsqu’on a été, si longtemps, dans le Camp du Bien et alors que ce dernier commence à sentir franchement le faisandé.

Allez, Anne, bon courage. On te regarde faire.
—-
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  • voila notre libéral qui voudrait que l’Etat décide comment et avec qui les gens doivent se réunir.
    Serait-il victime du complexe du « petit mal(e) blanc exclu des discussions » ?
    Ils ne font de mal à personne. Si ils ont envie de se réunir entre eux lors d’atelier de discussion pourquoi pas. Laisser les faire ! Ils ne vont pas poser des bombes ou organiser une révolution bolivarienne. Point de moralisme étatique s’il vous plait.

    • Je ne crois pas que h16 parle d’interdire ou pas cet évènement. Il met en avant les contorsions de la maire de Paris et le fait que ce type de rassemblement est juste une nouvelle façon de séparer les personnes, mais toujours avec de joli termes 🙂

      • @ Eric

        « Séparer » est un terme faible et insuffisant. Je ne tiens pas à manipuler d’autres termes polémiques (sexisme, discrimination, ségrégation, apartheid) sans doute caricaturaux et excessifs, et immanquablement polémistes.

        L’objet ne le mérite pas: Paris peut refuser de subsidier, de prêter un local ou d’offrir des services pour l’événement, tout en veillant « au calme et à la sécurité ». Le nécessaire et suffisant, point final.

    • Décidément certain ont du mal à comprendre ce que le mot liberté signifie. Cela veut dire se rendre où on veut, sans interdiction. Sinon la ségrégation sudiste aux USA était justifiée puisque les blancs voulaient être entre eux!

      • Comme souligné par @Le Nouveau, comme de l’argent public subventionne cette initiative alors oui, chaque citoyen devrait avoir le droit de se rendre à ce festival. Mais dans un cadre privé, libre à ces gens de se regrouper dans un entre soi intellectuellement duveteux, à répéter en choeur des inepties.

        Le problème n’est donc pas lié à l’objet même du rendez-vous, mais à son organisation.

    • @ Mathador,

      Votre raisonnement serait acceptable si ce festival ne reçoit pas de subvention publique. Si c’est le cas; tout contribuable qui voit son argent subvenir à ce festival à un droit légitime de pouvoir s’y rendre peut-importe son origine ethnique. Si quelqu’un qu’un aurait une info sur une éventuelle subvention de ce festival je lui dit merci d’avance.

      • Je ne sais pas si elles sont subventionnées ou pas et cela n’a que peut d’importance. Diriez-vous que la liberté doit être fonction de ce que l’Etat donne ou non ?
        Par exemple les associations de défenses des femmes victimes de violences conjugales, sont souvent interdites aux hommes, idem pour les foyer pour femmes et idem pour les alcooliques anonymes ou il faut avoir été un alcoolique. Tous ces mouvements sont subventionnés. Et pourtant ils sont ségrégatifs par leur objet.
        Je constate, si l’on se donne la peine de lire leur site et leur programme :
        1) que le festival est ouvert tous (malgré la désinformation médiatique)
        2) que seules des réunions thématiques à l’intérieur du festival sont réservées à des catégories de la population..

        •  » Par exemple les associations de défenses des femmes victimes de violences conjugales, sont souvent interdites aux hommes, idem pour les foyer pour femmes et idem pour les alcooliques anonymes ou il faut avoir été un alcoolique.  »

          Ces exemples d’interdictions que vous donnez comme pour les femmes victimes de violence conjugales ont pour but de protéger une catégorie de personnes victimes de violences où des personnes malades comme l’addiction à l’alcoolisme désirant être anonyme ce qui est aussi une façon de protéger une catégorie individu contre des personnes qui pourraient abuser de leurs faiblesses. Vous pourriez pendant que vous y êtes nous donner l’exemple que les vestiaires pour femmes dans les piscines publiques subventionnés par les pouvoirs publiques sont interdites aux hommes et vice-et-versa.

          Mais un festival c’est différent. Ce n’est rien moins qu’un divertissement et qu’un divertissement financé par des subsides publiques n’a pas la légitimité d’exclure une catégorie de personnes qui plus est le finance en tant que contribuable. Et c’est valable pour les réunions thématiques de ce festival si ce dernier est bel bien subventionné par l’argent du contribuable. Je ne vois pas au nom de quelle légitimité on m’interdirait de participer ou d’assister à des débats que je finance de ma poche via les impôts que je paie.

    • h16 n’a pas dit cela. Il souligne simplement les contradictions des positions antiracistes, collectivistes et gauchistes sur les questions raciales et de discrimination.

      Tentez donc de monter un petit happening pour personnes d’ascendance européenne exclusivement, vivant dans les « quartiers » et souffrant des conséquences de la mixité ethnique imposée, qui donc voudraient légitimement pouvoir en discuter entre eux, comme les Mwasis veulent le faire de leur côté pour leurs propres problèmes, vous allez vite comprendre où est le problème….

      Alternativement, essayez de faire un atelier réservé exclusivement aux hommes chômeurs, blancs, de plus de 45 ans, victimes de discrimination de la part de grandes entreprises ayant mis en place des politiques de discrimination officielles et efficaces en faveur des femmes, des personnes de la diversité, ou des impatriés….

      Le problème est donc le deux poids, deux mesures.

      Au delà du caractère inepte de ce genre d’approche, le fait d’assigner les gens à des catégories est profondément antilibéral en ce qu’il dénie aux autres le fait d’exister et penser par eux-mêmes et en dépassant les catégories auxquelles ils sont supposés appartenir. H16 ne peut donc que s’en moquer….

      • nous sommes bien d’accord.
        Dans ce cas là soutenons ce genre d’initiative non ?

        • @ Mathador
          Comme pour les femmes battues ou les alcooliques anonymes, on peut concevoir que dans le cadre du festival, un atelier consacré, (par exemple) aux mutilations génitales rituelles soit organisé avec des participantes ne souhaitant partager leur expérience qu’avec un groupe restreint de « soeurs » dans la même infortune. C’est évidemment totalement respectable! Ouvrir cette réunion au public consiste à condamner ces dames au silence! C’est donc sans intérêt.

        • Mathador: Dans ce cas là soutenons ce genre d’initiative non ?

          Vous êtes d’accord avec son message et vous concluez par l’inverse ?

          Vous soutiendriez un festival saucisses&cochons interdit aux noirs et aux musulmans au titre du 1.5 million de blancs qui a été réduit en esclavage ?
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_dans_le_monde_arabo-musulman

          Le collectif Mwasi n’est pas très cohérent, la traite arabe a été la plus longue et la plus régulière des trois traites, ce qui explique qu’elle ait globalement été la plus importante en nombre d’individus asservis : 17 millions de noirs.

          Deux poids deux mesures, racisme, sexisme et révisionnisme Vous choisissez mal vos « combats ».

  • Cela dénonce bien l’ignoble hypocrisie de la gauche et des anti-racistes patentés, en fait bien plus racistes que les français de souche!

  • plein de commentaires intéressants ?
    doit t’on libéralement autoriser les gens a se retrouver entre blancs, femmes, gay, lesbiennes, …
    si c’est subventionné; on peux exiger soit que ce soit ouver à tous, soit qu’il y ait une initiative symétrique (une expo d’homme blancs, de femme blances, d’hommes noirs, voir de diverses teinte de gris et de taux d’hormones)…

    si c’est privé, j’ai mes préférence, étant mariée à une bronzée même pas africaine d’origine,
    ni française d’ailleurs (austronésienne musulmane asiatique de java, à simple nationalité exclusive), mais je comprendrait qu’on autorise les clubs privés de tout poils, comme la bêtise humaine… sous réserve de symétrie et de non-violence.

    dans ma boite il y a une communauté de femme informaticiennes…

    mais la direction ne semble pas très chaude à la création d’un club de mecs…
    on ne peut pas tenir de propos fénini-sexistes, mais traiter les mecs de cons et les nana au pouvoir de progrès c’est légal… enfin c’est pas légal, mais c’est accpété voir à la mode…

    j’en ai marre du racisme et du sexisme…
    et j’adore la symétrie.

  • Buzzfeed : La non-mixité fait partie de l’histoire de l’antiracisme
    Toujours Buzzfeed : Le GUD organise un camp pour blancs quelle horreur !
    Pas sûr de comprendre leur logique

  • L’unef n’est pas mal. Voilà ce qu’ils tweetent :
    La non-mixité militante n’est pas 1 discrimination @Anne_Hidalgo. @Unef condamne la volonté d’interdire. #NYANSOPOFEST #JesoutiensMwasi https://t.co/a0MCitqppk

    Donc j’imagine que la non mixité militante contre les noirs ne les dérange pas.

    Pour rappel, dire que le racisme anti-blanc n’existe pas, c’est dire que seuls les blancs sont racistes. Or ceci est un postulat raciste.

  • Oui hidalgo retrouve un peu de cohérence…ça change, ceci dit , et en dépit de ce qu’a pu dire une ancienne ministre de la justice, le racisme n’est pas un crime ..et point barre..
    crier que tel groupe de gens est supérieur aux autres… je m’en fous…à la rigueur on peut en débattre…si j’ai rien d’autre à faire…les problèmes arrivent quand on explique que tel groupe de gens doit avoir des droits distincts des autres..mais le racisme reste une connerie de préjugé comme les autres : sexistes, géographiques, professionnels, capillaires..
    A titre personnel je dis désormais que je suis raciste pour le plaisir de polémiquer avec des antiracistes qui sont bien souvent des racistes sans le savoir et pour éviter des procès absurdes.
    Le raciste doit être protégé par les défenseur de la liberté.. ce qui’ n’empêche pas de s’engueuler avec lui ou de lui démontrer en quoi l’idée m^me de juger un individu au travers un groupe dont il ne peut se libérer est a priori une injustice . ET un raciste qui commet un crime…c’est un criminel…
    faudra t il un jour criminaliser la haine , la colère, la jalousie, l’envie, l’amertume? parce que ces derniers ont motivé des crimes?

    • Fût un temps, furent édictés « sept péchés capitaux »…. un temps archaïque ? Quoique, finalement…

  • Quelques portes d’entrée pour plus d’avenir meilleur :

    Un cours de 10 semaines pour le prix amical de $ 297 pour guérir chacun de sa blanchitude :
    https://compassionateactivism.leadpages.co/healing-whiteness-program/

    L’établissement d’une nouvelle science, le féminisme quantique :
    https://www.thecollegefix.com/post/32830/

    Un conseil pratique destiné aux hommes blancs : démissionnez ! Vous occupez trop de place :
    http://blogs.ams.org/inclusionexclusion/2017/05/11/get-out-the-way/

    Merci de ne pas cuisiner mexicain si vous n’êtes pas mexicain, sinon on fait fermer votre restau :
    http://www.thenewstribune.com/news/local/article153143034.html

    Paix, partage, positivisme.

  • Le « mot » sur les albinos est de trop !

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