Par Simone Wapler.
Des journalistes subventionnés et appartenant à des médias dépendant d’aides publiques interrogent complaisamment des fonctionnaires, des professionnels de la politique ou du syndicalisme briguant des mandats d’élus.
Les discussions portent sur là où concentrer la lourde poigne de l’État, ou comment muscler encore plus ladite poigne.
Il faut dire que l’économie française dépendant à 57% de l’État, nous avons encore une marge de progression vers le modèle Guyane (90% du PIB dépendant de l’État) qui garantit la prospérité.
Bref, on ne peut pas dire que le point de vue libéral soit sur-représenté en cette période électorale.
Voici un très bon exemple de coma étatique, illustré par un joli visuel de mes amis du collectif Antigone.
Vous avez bien lu.
L’État prend aux entreprise 115 Mds€ d’impôt et leur en redonne 110 Mds€ en aides.
« J’aspire 115 et je recrache 110…
Que 5 Mds€ perdus dans la pompe (1 petit kerviel).
Pas mal, hein ?
Voyons si nous ne pourrions pas aspirer 120 ou bien discutons des endroits où recracher les 110 ».
Voilà en gros, la teneur du débat affligeant auquel nous avons droit.
Un esprit libéral primaire (pas néo-libéral, ni ultra-libéral) penserait à réduire les impôts pesant sur les entreprises de 95,5%.
Comme 4,5% de 115 font 5,175, l’État conserverait ses 5 Mds€, évitant ainsi d’être asphyxié par une sauvage austérité. (Vous voyez, je ne suis pas féroce).
En contrepartie, il faudrait évidemment supprimer les 6 000 aides et subventions.
Vous m’accorderez qu’avec une telle mesure la situation ne pourrait pas s’aggraver. Je ne parle même pas de supprimer les postes des fonctionnaires régissant les 6 000 aides. Ils pourraient aller à la pêche (bon pour le tourisme) ou dans les musées, au concert, au cinéma (bon pour la culture), enfin, ils feraient ce qu’ils voudraient, là n’est pas la question…
La situation ne pourrait pas empirer et elle pourrait même s’améliorer, si vous y réfléchissez.
En allégeant les taxes pesant sur toutes les entreprises, vous leur rendez leurs bénéfices et donc de la trésorerie. Comme elles gagnent de l’argent, elles en gagneront davantage en embauchant, en investissant, en utilisant les bénéfices qu’on ne leur aura pas pris au mieux de leur intérêt (puisqu’elles ont démontré qu’elles savent le faire).
Imaginez aussi, le déferlement d’entreprises étrangères souhaitant s’implanter dans une France taxant les sociétés à 1,50% !
Quant aux entreprises qui perdent de l’argent, évidemment, elles ne payent pas d’impôts. Certaines reçoivent des aides et des subventions, d’autres non. Les premières, zombifiées, qui survivaient avec l’argent des autres, vont mourir définitivement. Mais leurs employés devraient rejoindre les entreprises qui savent gagner de l’argent. Et croyez-moi, l’ambiance de travail est beaucoup plus agréable dans une entreprise qui gagne de l’argent que dans une entreprise qui en perd.
Le chômage ne semble pas être une fatalité mondiale. Beaucoup de nos voisins (Danemark, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Norvège, Irlande, Belgique, Suède, Pologne, Autriche, Finlande) connaissent un chômage inférieur au nôtre. Pour le moment, seules les solutions étatiques sont avancées pour lutter contre le chômage en France. Il paraît qu’on a tout essayé… Tout, sauf ce qui marche.
Pourquoi ne pas essayer ?
Parce que la Parasitocratie et le capitalisme de copinage se nourrissent des 6 000 subventions et aides et n’ont aucun intérêt à leur disparition…
Voilà pourquoi nous allons nous enfoncer dans le coma étatique. On attend la réanimation mais je ne vois rien dans la brochette électorale.
Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit.
Je suis d autant plus d accord avec cet article qui il n y a aucun candidat (parmis les 11 que nous ont imposés, par leur parainages débiles pour les quelques-uns qui ont exprimé leur opinion, nos « chers » élus) qui soit en mesure de changer un système qui marche. A la limite, seule la « promesse » d une nouvelle république, pourrait, éventuellement, apporter une réponse…. C est dire le choix…
…changer POUR un système qui marche…
Merci pour cet article qui dénonce la connerie auto entretenue régnant en maître dans ce pays.
très simple à comprendre, à diffuser en masse !
Génération Libre avait publié un rapport dans la même veine l’année dernière: https://www.generationlibre.eu/publications/liberer-lentreprise-de-lassistanat-et-du-fardeau-fiscal/
Quant aux entreprises qui perdent de l’argent, évidemment, elles ne payent pas d’impôts.
Ouh pou pou poup ❗ Une scierie paye 17’000 Euros de taxes foncières alors qu’elle fait des pertes, de plus 100’000 Euros il y a 2 ou 3 ans. cette taxe est un impôt que l’on paye même si le navire sombre. 🙁
En effet les rats se gavent jusqu’à ce que le navire soit sous l’eau. Et là cela se met à pleurnicher sur ces incapables qui pilotaient le navire, en oubliant qu’on leur a attaché les mains en fond de cale.
Quant aux entreprises qui perdent de l’argent, évidemment, elles ne payent pas d’impôts.
Dans notre beau monde socialiste ou l’on inverse toute logique, la proposition suivante doit être très proche de la réalité :
Quant aux entreprises qui gagnent de l’argent, évidemment, elles ne payent pas d’impôts.
@MichelC
+1
« Quant aux entreprises qui gagnent de l’argent, évidemment,*, elles ne payent pas d’impôts. »
* grâce aux copains bien placés comme il faut
L’Etat n’a pas à s’occuper de l’Economie : il se doit d’être économe et nous économiser.
Une entreprise ne devrait avoir à payer que ses fournisseurs, ses salariés, sa consommation d’énergie, les dividendes aux actionnaires et/ou rembourser son prêt à la banque, et la rémunération du patron.
» Imaginez aussi, le déferlement d’entreprises étrangères souhaitant s’implanter dans une France taxant les sociétés à 1,50% »
Encore mieux à 0% de taxe sur les sociétés. T.V.A à 1%, non récupérable, sur l’achat et la vente ! (Je sais ! C’est pas très libéral de taxer les échanges entre personnes. Mais on ne soigne pas l’obésité avec un sevrage total. Les clients finaux, les particuliers ou « consommateurs », sont assujettis à la T.V.A, les entreprises devraient l’être aussi. Mon avis personnel est que la T.V.A ne devrait même pas exister ; l’I.R à 1/24 (env. 4,16%) devrait être le seul impôt. Peut-être sur une autre planète, dans une galaxie lointaine, très lointaine et dans un univers parallèle.)
Bonjour,
merci pour cet article, je penses que la situation est encore plus « intense » que le chiffre de 57% que vous citez.
Celui ci tient il compte des budgets locaux, ou seulement nationaux?
Par avance merci des commentaires éclairants.
En fait mon idée est que la situation est verrouillée à 85/90% par l’ « Administration ».
Bien cordialement.
Vous avez raison de le souligner. Selon certain, la dette serait de l’ordre de 250% du PIB. Selon le chercheur Gokhale, il serait de 550%, et la déficit implicite de l’ordre de 12% du PIB en 2010 .
Voire l’article de Remy Martin :
https://www.contrepoints.org/2017/02/16/281135-tensions-dette-francaise-quon-ne-voit
Ou Guillaume Nicoulaud en parle aussi.
@MichelC
merci de l’info.