L’inquiétante mesure constitutionnelle du programme de Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon est peut-être bien intentionné, peu importe, mais ses inepties teintées d’une rhétorique humaniste ne feront que mener à des catastrophes humanitaires.

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L’inquiétante mesure constitutionnelle du programme de Mélenchon

Publié le 24 mars 2017
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Par Guillaume Moukala Same.

Un soir, une pulsion hasardeuse m’a amené à jeter un coup d’oeil approfondi au programme de Jean-Luc Mélenchon. Je n’y suis pas resté très longtemps car ce que j’ai vu m’a très vite effrayé, ou tout du moins m’a sérieusement amené à me poser des questions.

Dans la partie sur la 6ème République, la sous-partie numéro 9 intitulée « La République garante des biens communs » a tout particulièrement attiré mon attention. Soucieux de ce que pourraient être ces biens communs, je m’aventure dans les détails de cette section. J’étais loin de savoir ce que j’allais découvrir.

Constitutionnaliser le travail et le logement

Hormis la règle verte que je connaissais déjà, et la proposition de « constitutionnaliser et rendre effectifs les droits au travail et au logement » où après réflexion on se demande pourquoi il ne va pas plus loin en interdisant constitutionnellement le chômage et en établissant constitutionnellement le droit à la richesse, voilà un point qui m’a tout particulièrement interrogé :

Protéger les biens communs : l’air, l’eau, l’alimentation, le vivant, la santé, l’énergie, la monnaie ne sont pas des marchandises. Ils doivent être gérés démocratiquement : le droit de propriété doit être soumis à l’intérêt général, la propriété commune protégée et les services publics développés

Ceci est inquiétant car on ne sait pas explicitement ce que cela veut dire mais en tout cas cela ne présage rien de bon. Si vous voulez mon avis, cela veut au moins dire qu’il ne rejette pas l’idée de nationaliser les entreprises qui gèrent ces « biens communs » et fixer leurs prix « démocratiquement ».  Je ne sais pas ce que veut dire fixer un prix démocratiquement, mais c’est peut-être quelque chose comme un référendum sur le prix des carottes et des pommes de terre ?

Un planiste communiste

En tout cas, cette simple proposition fait tomber le masque du banal keynésien qui souhaite développer une forme de capitalisme étatique, mais fait éclater en plein jour son vrai visage de communiste et ses pulsions planistes qui ne se limitent pas à l’écologie.

Certains diront que j’exagère mais il suffit de lire simplement cette proposition pour voir qu’il ne s’agit pas seulement d’étatiser le marché mais de complètement sortir ces « non-marchandises » des mécanismes de marché. Peut-être n’annonce-t-il pas clairement ni explicitement la couleur (quoique que l’on pourrait dire que c’est vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur) mais il est clair que considérer les biens de première nécessité comme non pas des marchandises mais des propriétés communes est le premier pas vers l’enfer économique.

Jean Luc Mélenchon nous prouve une bonne fois pour toute qu’il n’a rien compris à l’économie

Et c’est tant mieux car il serait temps d’arrêter de croire que de telles idées peuvent représenter un avenir pour la France autre que celui du Venezuela aujourd’hui.

La plus grande erreur que Jean Luc Mélenchon fait ici est de considérer que la nourriture et la boisson, les médicaments, l’énergie ou la monnaie (je n’étudierai pas les autres biens même si leur gestion par l’État est aussi inefficace) ne sont pas des marchandises.

Avec ses lunettes d’éco-socialiste humaniste il imagine sûrement que c’est mieux pour le bien de tous que l’État bienveillant et compétent gère ces ressources. Pourtant l’échec de tous les systèmes planistes montre que c’est une très mauvaise idée.

L’exemple de Prague

J’étais il y a quelques jours au musée du communisme à Prague et une note historique rappelait que, bien qu’officiellement les prix des assortiments du commerce de détail étaient acceptables, officieusement ce commerce de détail était introuvable à cause de « la prédominance absolue de la demande sur l’offre », ainsi « la société retournait à ses premières formes d’échange : le boucher échangeait avec le marchand de fruits de légumes son filet de bœuf contre les bananes, et les magasins étaient vides ».

Voilà ce que cela donne de suivre les caprices d’un homme qui trouve que le terme « marchandise » se réfère trop à la méchante économie déshumanisée, et qu’il faudrait plutôt dire « bien commun ».

Ce que le marché sait faire

Sauf que cela change tout. Ce que le marché sait faire, mais que l’État est incapable de réaliser, c’est de gérer la rareté en allouant les ressources de la manière la plus efficace grâce au système de prix. « Tout prix dégagé sur un marché est le résultat nécessaire du jeu mutuel des forces qui opèrent, à savoir l’offre et la demande1 » et il détermine « quels sont, parmi les facteurs de production, ceux qui devraient être employés et ceux qui ne devrait pas l’être2 ».

La bureaucratie étatique n’a pas cette capacité et la « gestion démocratique » non plus ; car une marchandise ne saurait être gérée efficacement autrement que grâce aux forces du marché libre.

Aucun autre système que le marché ne permet de décentraliser l’action et l’information au point de réussir à gérer des ressources limitées et des besoins illimités de manière optimale.

Plus de famine en Europe

J’en veux pour preuve, depuis l’avènement du système capitaliste et la Révolution Industrielle au 19è siècle il n’y plus de famine en Europe (excepté la famine des pommes de terre mais l’Irlande n’était à peine touchée par la Révolution Industrielle au milieu du 19è siècle). Prouesse que le communisme n’a pas été en capacité d’accomplir comme nous l’avons vu dans le musée du communisme de Prague.

 

L’exemple plus récent du Vénézuela montre comment les nationalisations et le contrôle des prix peuvent mener à provoquer des pénuries et contraindre à l’utilisation de cartes de rationnement. Même si la chute du prix du pétrole a clairement contribué à aggraver la situation, la crise économique a commencé avant la crise pétrolière. Un léger retour en arrière nous prouve que depuis Septembre 2012 les pénuries rendent la vie compliquée au Venezuela.

 

D’après la Banque centrale, « l’indice de pénurie » qui mesure les produits manquant au panier de base, avait déjà atteint 28,3% fin 2013. Pas besoin d’attendre la chute du prix du pétrole (été 2014) pour entendre le témoignage d’Elsy Marino qui faisait six à dix heures de queue par semaine : « Tout manque tout le temps : les œufs, l’huile, la farine de maïs. Alors forcément, les gens en ont marre ». De même, l’inflation avait déjà atteint 56,2% en 2013. Le départ d’Hugo Chavez n’est pas la raison de ces pénuries, elles sont plutôt la conséquence de sa politique passée.

Il n’y a pas de biens communs

Donc voilà bien la preuve que l’économie est plus qu’une affaire de système matérialiste déshumanisé et que la négation de ses principes élémentaires entraîne des conséquences ravageuses pour l’humanité.

Alors que cela heurte la sensibilité de certains tant pis, mais il n’y a pas de « biens communs » mais des marchandises dont les prix doivent être déterminés par le marché libre.

Ce n’est qu’une petite proposition dans une future Constitution qui de toute façon aura du mal à voir le jour, et encore moins en ces termes exacts. Certes, mais néanmoins cela en dit long sur le personnage et j’en amène les électeurs à considérer les leçons de l’histoire : peut-être que Jean-Luc Mélenchon est bien intentionné, peu importe, mais ces inepties teintées d’une rhétorique humaniste ne feront que mener à des catastrophes humanitaires.

 

  1. Ludwig Von Mises, L’Action Humaine, éd. Institut Coppet, P.458.
  2. p.456.
Voir les commentaires (55)

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  • l’eau est un bien commun ne vous en déplaise
    si j’ai soif et que je n’ai pas d’argent, je me generais pas pour voler une bouteille dans un magasin, que les libéraux m’envoient leur toutout policier pcq j’aurais porter atteinte à leur propriété…
    le libéralisme n’est qu’une philosophie pourrie qui ouvre à la marchandisation de toutes choses… bientot on nous obligera à payer pour respirer

    • Si j’ai faim, je vole. Si j’ai envie de faire l’amour, je viole. Si j’ai la haine, je tue.

      Je ne sais pas qui est pourri.

      • Becurious faisait une démonstration par l’absolu. Ce n’est pas un cas concret. Mais vous vous êtes demandé ce que vous feriez si vous aviez faim et que vous viviez dans la rue ?
        Moi je sais très bien qui est pourrit. Ce sont les pseudo-bien-pensants comme vous qui considèrent que parce qu’ils sont bien né la misère du monde ne les regarde pas. N’oubliez pas que pour faire des riches il faut des pauvres. Et nous somme tous, pas notre histoire, responsable de la pauvreté du monde. Nous somme tous, par nos richesses, responsable de la catastrophe climatique.
        Alors réflechissez avant de sortir vos principes vides de sens.

        • La litanie classique ecologico marxiste.

          La penséee écologique extremiste et autoritaire (de Mélanchon) conduit à une haine des autres et de soi-même! Pour les écolo-fachiste comme vous, nous sommes tous coupable de vivre puisque vivre c’est polluer la planète. Consommer de la viande, prendre sa voiture, prendre l’avion sont des actes criminelles envers la planète pour les tenants de l’ecolo fascisme! La seule rédemption pour un écolo fasciste, c’est peut-être de se suicider puisque ainsi il sauvera la planète et les petits oiseaux. À titre personnelle, je ne me sens pas coupable de vivre, de consommer de la viande, de prendre ma voiture, de prendre l’avion, n’en déplaise au écolo fascistes qui voudrait nous interdire cela!

          Le probléme de la pauverté a quasiment été eradiqué grace aux innovations et progrés technologiques qui sont le fruit des trés méchants « entrepreneurs » qui s’enrichissent sur le dos des autres. On ne peut pas en dire autant des systémes planistes qui ont appauvri leurs peuples et qui ont profités à une clique de timbré obsédé par l’égalitarisme!

        • Bonjour Benj

          Je ne sais pas par quel bout commencer pour vous répondre, car tout y est, vous avez réussi à placer tout les poncifs de la bien-pensance.

          Vous avez même placé le RCA. Vous êtes un champion.

          PS je n’argumente pas, je pense que c’est peine perdu.

          Cordialement quand même :).

          • Je propose que désormais le point Godwin soit également atteint quand un quidam évoque le RCA dans un sujet initial qui n’en traite pas !

    • et si tu me voles ma bouteille au leu de me dire que tu as soif je te casses la gueule. Et l’état aussi m’enverra ses policiers.

      L’eau est gratuite..le magasin te fais payer son pompage, sa mise en bouteille son transport sa mise en rayon etc. Si tu as soif va boire à une fontaine ou à la rivière fainéant! Tu es peut être curieux mais visiblement tu n’es pas un adepte de la réflexion.

      • le plus comique c’est que celui qui fait payer l’eau ..c’est l’état!!!

        • Non, celui qui fait payer l’eau c’est celui qui l’a alors que celui qui l’achète est celui qui la veut.
          Un récupérateur d’eau de pluie : eau gratuite à profusion.
          Idem pour un puits, on ne paie rien à l’Etat.
          Mais eau potable au robinet veut dire captation contrôle sanitaire, distribution, collecte des eaux usées, etc. Tout ça n’est pas un « service public » et même si le produit consommé est à la base sans valeur, l’arrivée au robinet ou dans une bouteille à un coût. Donc un prix.

          • je ne pensais pas à ça mais plutot à des concessions accordées par l’etat comme l’etat qui vend des fréquences ou toute choses qu’il n’a pas créé..mais qui parce qu’il prétend que c’est un bien commun..vend. créant des rentes au passage.

      • lieu, casse fait; on pourrait ajouter peux etc..

    • comment on peut se raconter des histoires à ce point. un tissu de stupidités en quelques lignes ..les libéraux qui envoient les policiers… car partout ailleurs qu’en France où le libéralisme règne en maître quand une personne vole…on ne proteste pas.. Je peux te garantir une chose si jamais un type comme toi arrive à un quelconque poste de pouvoir, c’est la catastrophe assurée, l’arbitraire partout, plus aucune liberté ..réveille toi et pense.

    • bon ..l’eau est gratuite..mais est ce un bien commun..et qu’est ce qui définit un bien commun? forcement géré par tous? mais comment pas tous? à la majorité? à l’unanimité?ou plus probablement par la direction centrale à la planification citoyenne de l’eau ( le nouveau tous) dont tu imagines que faire partie car tu le vaut bien tant tes mérites d’intellectuel ne sont pas reconnus à leur juste valeur?

    • On paye déjà l’air qu’on respire par le biais de la taxe carbone, invention hautement libérale comme chacun le sait.

    • L’eau, oui.
      La bouteille, l’embouteillage, le transport, la distribution ne le sont pas.
      Donc, si tu as soif, tu fais tes 50 Km pour trouver de l’eau potable à laquelle tu auras accès facilement… et gratuitement.
      Sinon, tu la paies.
      Sinon, dans n’importe quelle société, tu es un voleur. Librale ou pas.

    • Ne vous tracassez pas Becurious, vous avez le droit naturel libéral de vie pour vous, vous avez le droit de vous abreuver sans payer si votre survie en dépend. 😉
      n’écoutez pas ces mauvais libéraux cupides et sans empathie.

      Plus je découvre contrepoints et plus je me délecte, quelle plaisir de rire de si bon cœur !
      Vous m’apportez iici une dose de bonne humeur chaque matin et vous en remercie.
      je ne reprend que quelques titres:
      CONSTITUTIONNALISER LE TRAVAIL ET LE LOGEMENT
      Ça vous ne pouvez l’entendre dans une logique néolibérale puisque se sont des mesures qui vont à l’encontre du néolibéralisme(cupidité, absence d’empathie) mais c’est possible de ne pas laisser les gens crever dans la rue, si si je vous jure, c’est possible de trouver une activité rémunératrice et utile a chacun aussi, il suffit de le vouloir.
      UN PLANISTE COMMUNISTE
      Ce que chacun fait chez soi et pour soi, un état ne devrait pas le faire ???
      Pourquoi pas, dans ce cas il n’y a plus d’état et ne reste qu’une somme d’individus qui planifient leur propre vie, en espérant que cette somme d’individualités auto planifiées, ne débouche pas sur le chaos et la loi du plus fort.
      Perso pas le courage de tenter le coup.

      JEAN LUC MÉLENCHON NOUS PROUVE UNE BONNE FOIS POUR TOUTE QU’IL N’A RIEN COMPRIS À L’ÉCONOMIE
      si au contraire il a très bien compris l’économie néolibérale et la rejette.
      Il ne faut pas prendre un rejet pour de l’incompréhension.
      d’ailleurs pendant les 30 glorieuses l’économie mondiale était keynésienne, comme quoi autre chose est possible.
      je dis cela pour les jeunes nés dans le néolibéralisme et qui ne connaissent que cela. Autre chose est possible les enfants.

      PLUS DE FAMINE EN EUROPE
      qui derive sur le Venezuela.
      Hors idéologie: Mauvais choix de gestion de ce pays, tous les œuf dans le même panier pétrole + chute du cours =

      L’économie vénézuélienne étant fortement dépendante de la rente pétrolière, qui représente 90% des exportations et 50% du budget de l’Etat, la chute des cours du pétrole démarrée en 2013 a fait chuter les revenus de l’Etat et exploser le taux d’inflation. Une inflation de 700% est attendue sur l’année 2016 d’après le FMI, après une inflation de 159% en 20153.

      IL N’Y A PAS DE BIENS COMMUNS
      si vous le dites….
      Merci à cette Terre de nous héberger, même les cons, comme quoi elle est vraiment généreuse notre mère à tous.
      Que d’esprits hors sol ici et ayant perdu toute humanité…

      • « en espérant que cette somme d’individualités auto planifiées ne débouche pas sur le chaos et la loi du plus fort »,

        Depuis la nuit des temps, les hommes se sont organisés pour vivre et sortir de leurs états de pauvereté sans attendre qu’un état (et des bureaucrates) leurs disent quoi faire! Échanger librement des biens et des services, voilà ce qui existe depuis des milliers d’années et qui fonctionne pluto bien! Ne vous en déplaise, l’auto-gestion fonctionne bien mieux que 10000 bureaucrates décidant d’un plan pour l’économie!

        • « Depuis la nuit des temps, les hommes se sont organisés pour vivre et sortir de leurs états de pauvreté sans attendre qu’un état (et des bureaucrates) leurs disent quoi faire! Échanger librement des biens et des services, voilà ce qui existe depuis des milliers d’années et qui fonctionne plutôt bien! Ne vous en déplaise, l’auto-gestion fonctionne bien mieux que 10000 bureaucrates décidant d’un plan pour l’économie! »

          Tout ce que vous dites est exact donc ça ne me déplaît pas. 🙂
          MAIS a partir du moment où il y a organisation, il y a planification.
          L’agriculture est planification, le budget du ménage est planification (c’est un conseil gratuit 😉 ), une entreprise est planification (il y a plutôt intérêt !)
          bref nous planifions tous les jours.
          Les grand projets en France, Nucléaire, TGV,… ont été le fruit de planification.

          La question à se poser est où arrêtons nous la planification car bien entendu il faut une dose de liberté individuelle sinon ce n’est pas vivable, enfin si, mais pas dans la joie et la bonne humeur.

          On ne peut se passer de planification et on ne peut se passer de liberté.
          Il n’y a pas à choisir entre les deux mais à doser les deux, ce qui peut faire l’objet de planification, ou d’organisation si vous préférez.

          Cela vous semble-t-il raisonnable ?
          Vous savez rien de nous empêche d’être plus intelligent que nos aînés, qu’il soient libéraux ou communistes, les temps changent et l’homme évolue, ne restons pas arc boutés sur de vieux stéréotypes moisis.

          • Comme vous le dites, la planification est une question d’échelle et de complexité du système sur lequel on veut agir.

            Plus le système est complexe, plus la planification centralisée risque d’échouer (et d’avoir plus d’effets négatifs que positifs):
            1/ un budget familial, une petite entreprise, une PME, une ville, sont des systèmes relativement simple dans lesquelles, il est possible de planifier! (modéle politique Suisse)
            2/Un projet de construction de pont, une grande entreprise, un département, une région sont des systèmes assez complexe dans lesquels la « planification » est encore possible même si elle est périlleuse et compliqué à mettre en oeuvre! (modéle politique Allemand)
            3/unes multinationales, les états nation (type France) sont des systèmes ou des projets infiniment complexes dans lesquelles la « planification » est quasi impossible et où chaque éreur décisionel est « trés » dangereuse! (modéle politique Français)

            La complexité d’un système peut se définir par le nombre d’éléments constituant le système et du nombre d’intégration entre ces éléments!

            Nassim Taleb explique cela 10 fois mieux que moi dans Antifragile si le sujet vous intéresse!

            • Je vous rejoindrais assez sur l’idée de découpe en zones géographiques et démographiques de taille modeste où la démocratie réelle et non la démocratie représentative pourrait s’exercer.
              par contre quid de projets dépassant les capacités de la zone concernée.

          • Pour revenir sur le nucléaire et le TGV se sont des projets effectivement conduit par l’état et qui sont plus ou moins des réussite.
            EDF, AREVA et la SNCF sont des colosses aux pieds d’argile comme vous devez sans doute le savoir!

            L’état a renfloué Areva à hauteur de 4,5 milliards cette année en attendant que EDF s’écroule avec le projet HPC (Hinkley Point)

      • Bonjour taxusbaccata,
        Vous lisez Contrepoints tous les jours, c’est très bien. Mais comprenez-vous ce que vous y lisez ? Si tel était le cas, vous sauriez qu’il n’y a pas de néolibéralisme, et que si vos amis du FdG ont imaginé cette chimère, il n’est pas question de ça sur Contrepoints.
        On est libéral ou on ne l’est pas, mais on ne peut pas être « ultra » ou « neo ».
        Vous êtes donc dans une incompréhension profonde de ce qu’est le libéralisme.
        Le libéral n’est pas cupide, il ne manque pas d’empathie : il pense essentiellement que sa liberté et ses droits naturels priment sur la collectivité. Rien de plus.
        Puisque vos prémisses sont fausses, inutile d’essayer de vous expliquer ni de vous démontrer en quoi vous êtes dans l’erreur sur chacun de vos faux arguments.
        Lisez un peu (Bastiat, Rand, que sais-je encore), comprenez mieux, faites appel à votre propre intelligence, révisez votre Histoire, vos cours d’économie, revoyez ce qu’est le socialisme, le libéralisme, le capitalisme, cessez de les mélanger comme un fait une salade de fruits et revenez échanger ici si vous voulez…

        • Le souci est que vous avez votre idée du libéralisme, et vous en faite une haute opinion.
          Tout ceux qui se disent libéraux ne partagent nécessairement votre haute opinion à 100%. Si je puis me permettre c’est comme pour le communisme, certains s’en faisaient une haute opinion à l’époque.
          Dans les faits et l’applicatif, il en est tout autrement, les hautes opinions volent rapidement en éclat.
          L’homme a du bon et de l’abject en lui, certains plus l’un que l’autre, cela est intangibles à travers les âges et les idéologies.
          Dès que l’homme touche n’importe quelle idéologie, si bonne soit elle, le pire peut en sortir.
          Puisque ça ne vous parait pas évident je précise que je rejette le communisme comme toute autre idéologie, libéralisme compris.
          De fait, le monde est dans une économie libérale que vous acquiesciez ou non , que la France avec son modèle propre, le veuille ou non. C’est d’ailleurs un des point de friction de la France avec le monde qui l’entoure.
          J’ai envie de dire vous avez gagné la partie sur le plan économique et lorsque l’on voit ce qu’engendre cette logique neo-libérale conjuguée à ce que l’homme peut avoir d’abject en lui, vous comprendrez que beaucoup ne sont pas séduits par le résultat.(tout n’est pas noir mais il y a du noir)
          Il faut sortir de tout ça, mettre en place des solutions de vie ou personne n’exploite personne, ou personne n’est encharné, ou chacun puisse vivre dignement (ce ne sont pas les moyens qui manquent sur Terre et pourtant…)
          L’objectif devrait être la paix sur Terre et rien d’autre.

          Donc pitié, non par Rand, quand on sait d’où vient son positionnement , réaction primaire et inintelligente face au communisme de 1917 tout aussi inintelligent qui spolia ses parents.
          Quand on connait son discours qui vient flatter les plus bas instincts individualistes qui sommeillent en chacun de nous, NON pas Rand !
          La je ne pourrais vous suivre.

          • Vous ausi vous avez une haute opinion de l’idée simpliste que l’état va solutionner tous les problèmes…et non, la France n’est pas libérale, elle est socialiste.

            • « Vous aussi vous avez une haute opinion de l’idée simpliste que l’état va solutionner tous les problèmes »
              Je vous remercie de parler à ma place mais ce n’est pas ce que je pense.

              « …et non, la France n’est pas libérale, elle est socialiste. »
              …dans un monde libéral , pensez vous sincèrement que le libéralisme ne pénètre aucunement l’économie Française ?
              Que faites vous dans la vie ?

              • pensez vous sincèrement que le libéralisme ne pénètre aucunement l’économie Française ?

                De quoi parlez-vous ? La liberté est l’état naturel de l’homme, quand une autre personne disposant de la force ne lui met de barrières, murailles et miradors virtuel ou réel à lui, ses biens ou ses projets.
                Relisez la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789


                Économiquement non, les citoyens français ne sont pas libres:
                Indice liberté économique – Classement des pays


                La presse non plus:
                Indice liberté de la presse – Classement des pays


                C’est une bureaucratie socialiste, sur 148 pays la France est classée:
                -130ème place pour le poids global des réglementations
                -134ème pour les prélèvements obligatoires.
                -137ème pour les réglementations liées au fait d’entreprendre.
                -137ème pour la fiscalité défavorable à l’investissement privé,
                -135ème pour la dette publique,
                -144ème pour les règles trop strictes encadrant les licenciements.
                -117ème pour la flexibilité.
                -134ème pour le taux d’imposition en pourcentage des profits,
                -127ème pour les incitations fiscales à travailler
                -135ème pour les relations conflictuelles entre entrepreneurs et salariés


                L’état français dépense 7 points de PIB de plus que la Suède pour un résultat social lamentable en comparaison. Comme toutes les bureaucraties socialistes, l’argent prélevé avec l’excuse du « social » est détourné et son économie est en train de crouler sous le poids de l’état: Une caissière chez Aldi gagne trois fois plus en Suisse et le chômage n’y est que de 3.8% chez les jeunes au lieu de 25%.

          • Bonsoir Taxus.

            « De fait, le monde est dans une économie libérale que vous acquiesciez ou non  »
            Non, elle n’est pas libérale mais « plus » libérale qu’il y a encore quelques dizaines d’années où le bloc socialiste existait (sa chute suivie de l’accélération de la mondialisation donnant l’impression fausse d’une économie libérale).
            En fait la quasi-totalité des économies sur la planète se fondent sur un capitalisme de connivence, conséquence directe de l’interventionnisme d’État dans l’économie, bien que certains pays se rapprochent du libéralisme (H-K, Suisse, N-Z).

            « pensez vous sincèrement que le libéralisme ne pénètre aucunement l’économie Française ? »
            Au vu de l’évolution des dépenses publiques, de prélèvements obligatoires s’élevant à environ 55% du P.I.B., d’une bureaucratie reconnue mondialement comme source d’ennuis à répétition, d’un État qui cherche toujours plus le contrôle de sa population via fichage, écoutes et traques fiscales etc… je vous dirai qu’on est surtout en marche vers une chose qu’on appelle le fascisme, ce qui n’est pas très libéral…

            « L’objectif devrait être la paix sur Terre et rien d’autre »
            Il n’y a jamais eu aussi peu de guerres sur la Terre et l’analphabétisme comme la pauvreté n’ont cessé de reculer depuis les 90’s.
            Je vous renvoie aux commentaires de cet article et à l’histoire du crayon :
            https://www.contrepoints.org/2016/12/10/274469-fidel-castro-nest-mort-dictateurs-immortels

            « Rand, quand on sait d’où vient son positionnement , réaction primaire et inintelligente face au communisme de 1917 »
            Ad hominem, ouvrez donc un de ses livres. Et bien évidemment quand on critique le communisme justement mais avec une certaine verve on a droit à « l’anti-communisme « primaire » ». Vous avez ouvert l’un de ses livres ? Lisez-le.
            « inintelligente » : vous avez ouvert le livre ? Vous le lisez ? Essayez de comprendre le propos de l’auteur, en analysant le texte, les personnages, les symboles, les discours et leurs constructions, comme dans un commentaire de texte au lycée : vous verrez c’est fascinant.

            « son discours qui vient flatter les plus bas instincts individualistes qui sommeillent en chacun de nous »
            Des « bas » instincts : la volonté d’indépendance, la liberté, l’accomplissement personnel, l’éthique et la morale, la justice, la bienveillance (à distinguer de l’altruisme, précisément), la vie d’un homme « achevé » en somme… des bas instincts…

            Je terminerai sur votre remarque dans un de vos précédents posts où est apparu « U.S. libéraux ».
            Je vous renvoie à l’excellent livre de Di Lorenzo qui démonte ce mythe sous toute les coutures de façon certes (trop ?) brève mais très claire.
            https://mises.org/library/organized-crime-unvarnished-truth-about-government

        • voilà où est le pb: la liberté doit primer sur la collectivité; la collectivité qui prime sur la liberté c’est du communisme…et l’entre-deux alors ? cet entre-deux qui a déjà été tenté dès l’après-guerre, ni libéralisme ni communisme.
          Relisez aussi l’Histoire. Quel esprit sain n’aurait pas accepté le plan Marshall et autres actions étatiques menées au nom de plusieurs..simplement pour contrer le communisme qui se propageait en Europe (stratégie de l’endiguement ce genre de truc) ?

      • Ce raisonnement est la racine d’un mal bien français.
        L’homme à l’état de nature est soumis à des nécessités et des contingences, celles de se nourrir, de se vêtir, d’être protégé, de se soigner et éventuellement de se divertir.
        S’il est tout à fait honorable de choisir de vivre isolé dans une forêt et de se servir de la nature, qui est effectivement un bien commun, il n’est pas acceptable de voler une bouteille d’eau qui aura demandé le travail d’une chaîne complexe d’individus regroupés en moteur économique, et ce quel que soit le modèle de société. C’est même au-delà du vol, puisque la confiscation du travail d’autres sans compensation a un nom, c’est l’esclavage. Légaliser l’appropriation d’une bouteille d’eau chez un épicier sans imposer de contrepartie de quelque nature que ce soit c’est en fait légaliser l’esclavage.
        En réalité, les pensées anticapitalistes et antilibérales sont des antipensées. Monsieur Mélenchon ferait mieux de nous expliquer comment il va organiser la subsistance de la société hors le capitalisme et le libéralisme, plutôt que légaliser le vol des acteurs libéraux et capitalistes qui de toute façon selon lui doivent disparaître.
        S’il devait y avoir une nouvelle constitution, je verrais bien en article premier comme aux USA, l’interdiction de limiter la liberté d’expression au-delà de la seule diffamation, et en second l’interdiction de constitutionaliser des droits sans que ne soient constitutionalisés les devoirs correspondants.
        Ainsi on peut imaginer un droit au logement que si le logé exécute des tâches en contrepartie, comme par exemple le nettoyage des parties communes, de faire les courses pour la petite vieille du 5éme etc..
        Mais bon le populisme étant la caricature de la démocratie, il est normal que des caricatures d’électeurs votent pour des caricatures de société. Il est toujours plus simple de s’indigner que de penser.

    • @Becurious
      Si vous avez soif, ou faim, Bear Grylls est votre nouveau meilleur ami. Une rivière, de l’eau, un feu, on filtre, on fait bouillir, on refroidit, et voilà, de l’eau.

      @Benj
      « N’oubliez pas que pour faire des riches il faut des pauvres. »
      4 milliards d’êtres humains en 1950, dont 60% d’ultra-pauvres (2.4 milliards donc), 7 milliards de nos jours, et moins de 10% d’ultra-pauvres (700 millions). Où est passé le 1,7 milliards d’ultra-pauvres ?

  • J’espère ne pas me faire lyncher comme votre premier détracteurs…l’espoir rend imprudent .

    Vous dites que la famine à été « éradiquée » et c’est vrai. Mise à part que je suis pas certain que le système libéral en soit la cause. Mais, peu importe. Il existe malgré tout dans notre si beau pays sana famine des gens qui ne mangent pas à leur faim, pour qui l’accès à l’eau et à l’énergie est difficile. Vous serez d’accord pour dire que l’accès au dernier smartphone ne représente pas la même nécessité vitale que l’accès à certains « produits ». Peut être que ce que la gestion libérale de ses « produits » de première nécessité n’arrive pas à faire, une gestion étatique le peut. Et Oui la nourriture, l’eau, l’énergie, le logement et quelques autres ne sont pas des « produits » anodins pour les vivants, et que les mécanismes de l’offre et de la demande ne peuvent être les seuls mécanismes qui s’y attachent, à moins de vouloir en priver une partie de la population, ce qui est le cas aujourd’hui. Peut être au nom de l’égalité et de la fraternité. Et sans doute au nom de la liberté : est on vraiment libre aujourd’hui quand on est dépendant de l’accès à ce qui nous fait vivre (vivre tout court et vivre en société).

    Je rajouterais que votre article est à charge, qu’il comporte de nombreuses erreurs que vous auriez pu évitées en allant un peu plus loin dans votre lecture du programme de la FI…mais je ne vous en veux pas, la paresse intellectuelle est votre liberté.

    Voyez-vous, je lis régulièrement vos articles, non pas par affinité , vous vous en doutez, mais par curiosité intellectuelle. Je ne fais jamais polémique car je sais qu’à un certain degré de conscience politique (ou de mauvaise foi, dans votre cas, je ne sais plus), le débat ne sert plus à rien. Mais là, j’ai été révolté par le lynchage de votre contradicteur et par le refus affiché de comprendre ce qu’il essayait maladroitement de dire.

    Bonne lecture.(dsl pour les erreurs d’orthographe résiduelles, les touches et l’écran des smartphones restent inappropriés pour la relecture et la correction)

    • Bonjour Bab

      Becurious ne s’est pas fait lyncher, il a simplement traité le libéralisme de philosophie pourrie, qu’il ne s’étonne pas à des réponses acerbes.

      Je vous rappelle (mais vous devez le savoir, lecteurs de CP) que le libéralisme est bien résumé dans la déclaration des droit de l’homme et du citoyen, c’est à dire la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression (étatique).

      Après si vous êtes contre les principes des droits de l’homme, je ne peux pas argumenter grand chose pour vous convaincre.

    • Pas sûr que le système libéral en soit la cause? Vous êtes bien français pour être d’une telle ignorance en économie… et en histoire. C’est à partir de la révolution industrielle que la croissance économique a débuté, et ce sont les pays où régnait le capitalisme libéral qui l’ont enclenché. C’est en Occident que la misère fut éradiquée, avant que le reste du monde soumis au socialisme ne comprenne avec la chute de l’URSS que ce système était inepte et n’adopte le libéralisme économique.

  • Le communisme a son livre noir comme chacun le sait, et le danger de ce système est systématique et particulièrement simple à constater depuis que les médias et autres intellectuels mal embouchés ont cesser la censure sur le sujet (d’autres censures ont malheureusement pris le relai au travers du socialisme, mais c’est un autre sujet). En revanche ce qui est inquiétant, c’est que dans la tête de certaines personnes, y compris des lecteurs de ContrePoints, l’opposition au communisme ou à son don dérivé plus cynique qu’est le socialisme est le capitalisme, quitte à mélanger (pas Mélancher 😉 capitalisme et libéralisme…. mais au risque de surprendre bien des bobos, on peut être contre le communisme/socialisme et lutter en même temps contre le capitalisme à outrance. Cela s’appelle le libéralisme, et cela se développe enfin en France, car les francais comprennent enfin le délire dictatorial du socialisme en place. Pour rappel: libéralisme = 1) Doctrine politique visant à limiter les pouvoirs de l’État au regard des libertés individuelles. 2) Attitude de compréhension qui pousse à la tolérance : Faire preuve de libéralisme dans ses opinions (cf. Larousse). Amis gauchistes, libérez vous !

    • Ultra-libéralisme : 1) Doctrine politique visant à limiter les pouvoirs de l’état au regard des ultra-libertés ultra-individuelles. 2) Attitude d’ultra-compréhension qui pousse à l’ultra-tolérance.

      • Ultra-idiot-utile: il rajoute ultra à tous les mots et pense que cela tient lieu d’argument alors qu’il n’a pas même compris le sujet sur lequel il éructe comme un perroquet en imitant le politicien manipulateur qui a pu accumuler son ultra-million en n’étant payé qu’avec de l’argent public..

        • C’était de l’ironie pour montrer la stupidité du préfixe « ultra » employé à toutes les sauces. Je vous demande pardon Ô mon Maître, je ne le referai plus. ( En langage ironique, ça veut dire autre chose )

        • La gauche ignorante et stupide croit le déconsidérer en ajoutant ultra devant, alors qu’elle ne sait même pas ce qu’est le libéralisme, qu’elle cantonne uniquement à l’économie en affirmant que c’est le droit de tout faire, y compris de voler son prochain.

    • « mais au risque de surprendre bien des bobos, on peut être contre le communisme/socialisme et lutter en même temps contre le capitalisme à outrance. »
      c’est amusant que lorsque je le dis je me fasse bâcher et c’est tout aussi amusant que vous soyez le seul à dire que la capitalisme à outrance ça suffit.
      sinon, bien j’applaudi des 2 mains.

       » Cela s’appelle le libéralisme, et cela se développe enfin en France, car les francais comprennent enfin le délire dictatorial du socialisme en place. »
      certains comprennent bien le délire dictatorial du libéralisme économique en place 😉
      1 partout, la balle au centre.
      vous semblez raisonnable à chercher un juste milieu et deviez sur le pur libéralisme, je ne vous suis plus du coup ?

      « Pour rappel: libéralisme = 1) Doctrine politique visant à limiter les pouvoirs de l’État au regard des libertés individuelles. »
      limiter mais pas tendre vers zéro, comme cela est véhiculé ici par certains…

      « 2) Attitude de compréhension qui pousse à la tolérance : Faire preuve de libéralisme dans ses opinions (cf. Larousse). Amis gauchistes, libérez vous ! »
      Amis libéraux, montrez votre ouverture d’esprit à l’humanité, franchement ça ne ressort pas du tout.
      il ressort plutôt une calculette a la place du cerveau et les instincts les plus bas dont la cupidité, glorifiés et des attaques stéréotypées contre ce qui dérange, comme émanant d’une secte.
      Voilà l’image que vous donnez.

      En tout cas Fbo vous semblez raisonnable mais je ne comprends pas votre exclusivité libérale qui du coup rejette tout social.
      Pouvez-vous vous expliquer que je comprenne UN libéral.

      • Pourquoi associez vous calculette et cupidité à libéralisme, alors que cela n’a rien à voir! Le libéralisme c’est le respect des autres, de leur opinions et de leurs biens! Qui rejette tout social? Où avez vous vu cela? L’humanisme serait asocial? Il est clair qu’il vous est difficile de comprendre vu que ses valeurs vous sont totalement étrangères, par contre vous maniez très bien la calomnie .

      • taxusbaccata: que la capitalisme à outrance ça suffit.

        Incompréhension fondamentale: Le « capitalisme » n’a pas de police, pas de justice, pas d’armée et il n’est pas plus responsable ou capable de s’occuper du social ou du régalien qu’un tournevis ou une clé à molette. Le capitalisme est UNIQUEMENT, un moyen de production qui ne peut exister que dans les états de droit libre.


        Par son efficacité de production, il amène simplement la richesse, c’est le rôle de l’état ensuite de s’occuper du régalien et du social sans tuer l’efficacité, la production de richesse, l’égalité des chances qu’offrent la liberté (et donc aussi le capitalisme)


        Tous les pays riches sont donc des états de droit très libre et fortement « capitaliste », la plupart ont de bons états qui assurent aussi un bon social.


        Les états d’Afrique sont sont corrompus et très peu libre il n’y a donc quasiment pas de « capitalisme » et encore moins de « mondialisation à outrance », la pauvreté y fait des ravages et si vous êtes pauvre aussi en France, ce n’est certainement pas à cause du « capitalisme à outrance » bien au contraire, la France est à la traîne dans le domaine car elle opprime la liberté économique.


        Une caissière suisse gagne 4300 euros par mois. Pour le même poste chez Aldi une caissière française gagne 1308 euros, un des pays est 4ème pour la liberté économique, l’autre 70ème:
        Indice liberté économique – Classement des pays

  • Melenchonisme :
    1) doctrine politique visant à renforcer les pouvoirs de l’État au regard de la défense des libertés individuelles.
    2) Attitude de compréhension qui pousse au partage et à l’humanisme.

    • Euh, renforcer le pouvoir de l’Etat ne peut se faire qu’au détriment des libertés individuelles, sauf dans les fonctions régaliennes.

      Le partage et l’humanisme ne sont pas l’apanage d’un parti ou d’une idéologie politique, c’est une caractéristique de l’humain qu’il exerce d’autant plus généreusement et facilement qu’il est libre. On ne peut pas contraindre par la force étatique à être généreux ni solidaire. La solidarité étatique est une forme d’esclavage : tous égaux dans la misère et dans l’absence de liberté !

  • Juste comme ça, en passant:
    http://www.easyvoyage.com/actualite/l-eau-est-un-bien-commun-qui-n-est-pas-privatisable-pour-la-slovenie-72643

    Comme quoi, vos gesticulations sur les biens communs sont plus que sujettes à caution…

    • Reconnaître que l’eau est une ressource naturelle, oui.
      Créer un « droit » a l’eau potable, pourquoi pas, c’est une action à portée sanitaire.
      Mais en revanche ces choix n’impliquent nullement que l’eau potable soit gratuite.
      Il y a un coût considérable pour rendre les captages sains. Ce coût doit-il être subi par la communauté au travers de l’impôt ? Comment le calculer ? Au prorata de la consommation ?
      L’agriculteur qui arrosera son champ (si, ça existe) avec de l’eau potable aura-t-il une réduction de prix car il est une resources alimentaire essentielle à la collectivité ? Paiera-a-t-il plus cher en raison de ce gaspillage ?
      Le « droit » en question implique-t-il que cette eau potable doive arriver gratuitement chez chaque habitant ?
      Ce droit impose-t-il un débit minimal, une pression de service spécifique ou un filet d’eau intermittent suffit-il à ce « droit » ?

      L’avantage du marché est qu’il répond avec efficience à toutes ces questions que les politiques éludent d’un auguste et méprisant revers de la main…

      • « Reconnaître que l’eau est une ressource naturelle, oui.
        Créer un « droit » a l’eau potable, pourquoi pas, c’est une action à portée sanitaire.
        Mais en revanche ces choix n’impliquent nullement que l’eau potable soit gratuite. »
        Absolument !

        « L’avantage du marché est qu’il répond avec efficience à toutes ces questions que les politiques éludent d’un auguste et méprisant revers de la main… »
        Ce qui est visé dans la protection des biens communs est d’ éviter les dérives de racket et prise d’otage sur les biens de première nécessité par des groupes mercantiles puissants et sans scrupules en position de monopole, ou d’entente.
        Pour exemple, bien souvent repasser à une régie municipale de l’eau baisse drastiquement les coûts par rapport aux groupes privés de distribution d’eau.
        Rien de très apeurant dans cette notion de bien commun: l’eau (la ressource) et la distribution.
        Vous allez me dire on peut déjà le faire dans l’économie libérale actuelle, et c’est très bien ainsi, que ça reste ainsi. De grâce avec cette manie du tout privé, n’interdisez pas une eau mutualisée.

        • Bon, je vais quand même vous répondre (même si vous êtes de mauvaise foi)

          Les libéraux sont contre toute forme de monopole qu’il soit privé (concession) ou public.
          Si une entreprise, un individu veut distribuer de l’eau, il doit pouvoir le faire sans entrave légale. C’est l’entrave légale qui pose problème.

          • Bonjour Gillib,
            Merci de passer outre ma mauvaise foi ! 🙂
            j’ai parfois souvent l’impression d’être confronté à de la mauvaise foi en face aussi.
            Pas vous en particulier dans votre réponse, je vous rassure. 😉

            « Les libéraux sont contre toute forme de monopole qu’il soit privé (concession) ou public. »
            ça c’est bien !
            « Si une entreprise, un individu veut distribuer de l’eau, il doit pouvoir le faire sans entrave légale. »
            ça c’est bien !
            « C’est l’entrave légale qui pose problème. »
            je dirais sans doute mais pas que.
            Tout se paye en ce bas monde: capter, purifié si nécessaire, construire un réseau d’eau, entretenir le dit réseau coûte de l’argent.
            seule une mise de fond importante permet d’entreprendre dans un tel domaine.
            Ca limite les acteurs donc déjà de fait, ce n’est pas ouvert à tout le monde.
            Se sont donc des gros privés ou publics (commune) qui peuvent se permettre se genre d’investissement.
            Une fois en place la tentation est grande de profiter de sa position dominante pour accroître ses profits sur un bien de première nécessite. Personne ne se privera d’eau parce qu’elle est trop chère, tout au plus la consommation diminuera un peu.
            Une commune n’a pas vocation a faire des profits, certes rien ne l’empêche mais la philosophie de base reste différente.
            Je ne vois pas l’intérêt d’un acteur privé dans un domaine de première nécessité.
            Personnellement je ne voudrais pas que des acteurs privés deviennent incontournables par leur position dominante une fois en place.
            Imaginez que les communes n’aient plus les moyens de reprendre la main mais quelles aient le droit, ça leur fera une belle jambe.
            Au nom delà liberté je trouve que vous sous estimez l’influence et le pouvoir de l’argent qui peut amener à des marchés captifs.
            Un contre pouvoir me parait nécessaire.

            • @taxusbaccata
              Bonjour,
              « Personnellement je ne voudrais pas que des acteurs privés deviennent incontournables par leur position dominante une fois en place. »
              C’est déjà le cas avec l’électricité et l’eau. Il y a rarement plusieurs fournisseurs d’eau dans une commune, et ces fournisseurs sont nationalisés.
              « Imaginez que les communes n’aient plus les moyens de reprendre la main mais quelles aient le droit, ça leur fera une belle jambe. »
              L’Etat possède le sous-sol, il lui suffit d’interdire à l’entreprise privée d’utiliser le sous-sol pour approvisionner les particuliers, et lui-même.

    • … Et la conséquence sera la dégradation de l’acheminement de l’eau, de sa qualité, et donc d’un appauvrissement du secteur de l’eau.

      Les biens communs (= biens publics ici), ça ne marche pas, ou en tous cas ça brise la notion de propriété et de responsabilité du bien.

  • Petit joueur , qui selon Watzlawick , n’aime pas que les changements opérés de niveau 2 sur les systèmes termine les jeux sans fin (des politiques ) pour laisser les choses en l’état. C’est mieux pour ceux qui en profite.

  • « Protéger les biens communs : l’air, l’eau, l’alimentation, le vivant, la santé, l’énergie, la monnaie ne sont pas des marchandises. Ils doivent être gérés démocratiquement : le droit de propriété doit être soumis à l’intérêt général, la propriété commune protégée et les services publics développés »
    Quasiment tous les commentaires se sont focalisés sur la question de l’eau. Mais je trouve le reste bien plus effrayant ! « Le droit de propriété doit être soumis à l’intérêt général » ! Mais c’est la porte ouverte à la spoliation !!! Car ça ne s’applique pas qu’à l’eau et l’air. Le vivant : c’est donc toute la production agricole qui doit être confisquée et étatisée ! La santé, c’est donc aussi l’industrie pharmaceutique !
    Ce type est fou !

  • Ne pas oublier que ce triste sire admire Castro et Chavez, donc c’est bien un communiste qui rêve de faire subir le même sort à la France!

  • Les commentaires sont fermés.

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