Par Alain Goetzmann.
Très longtemps on a cru que l’intelligence était le secret de la réussite. Plus votre quotient intellectuel était élevé, plus votre succès apparaissait assuré. Avec le temps, cette croyance s’est avérée totalement erronée.
Bien au contraire, de nombreuses études ont démontré que beaucoup d’autres qualités pouvaient conduire au succès tandis que la seule intelligence ne permettait pas à certains de s’extraire d’une situation médiocre. Car le corollaire de l’intelligence est que souvent, plusieurs traits de caractères les freinent dans leur chemin vers la réussite.
D’abord, ils ont tendance à trop analyser. Or, la sur-analyse paralyse. Plus vous êtes intelligent, plus vous avez tendance à préparer méticuleusement vos actions et à analyser soigneusement leurs conséquences. Ils ont aussi tendance à reposer exclusivement sur leurs capacités intellectuelles et ne travaillent pas ou très peu leur sujet. « Je m’en sortirai toujours » disent-ils. Résultat : ils ne s’améliorent pas et ratent des opportunités.
Ego et intelligence
Ils ont également souvent un égo démesuré. C’est un vrai problème pour eux car l’efficacité d’un homme est toujours le résultat de l’intelligence moins l’ego. Quand l’ego est plus élevé que l’intelligence, le résultat est donc négatif.
Ils ont tendance à privilégier la théorie à la pratique. Or, selon la vieille formule d’Einstein, la théorie c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne, alors que la pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Et il vaut toujours mieux que ça fonctionne.
Ils sont aussi souvent résistants au changement car ils aiment conserver les schémas dans lesquels ils se sentent le plus brillant.
Comme ils évitent les erreurs, ils n’apprennent rien de leurs échecs éventuels et se complaisent dans la droite ligne de ce qu’ils savent faire.
Apprendre à se focaliser
Certains considèrent également souvent que tout leur est dû et perdent le goût de l’effort nécessaire à obtenir quelque chose.
Ils ont aussi tendance à poursuivre de nombreux objectifs en même temps. La complexité ne leur fait pas peur mais du coup, ils ne savent pas se focaliser sur un objectif précis. Leur curiosité, mal maîtrisée, les fait s’intéresser naturellement à tout ce qui brille.
Ils manquent enfin souvent d’intelligence émotionnelle ou sociale. Par nature rationnels et d’un esprit plutôt logico-mathématique, l’empathie leur fait parfois défaut. Les autres ne les intéressent que comme courroie de transmission et non pour eux-mêmes, pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils font.
Voilà les raisons qui font qu’un Quotient Intellectuel élevé n’est pas une garantie de réussite. Bien sûr, reconnaissons-le, être intelligent est un énorme avantage. Encore faut-il, lorsqu’on a la chance de l’être, y associer d’autres qualités pour que cet avantage devienne un facteur de réussite et de succès.
La capacité à décider, l’écoute des autres, la modestie, la souplesse intellectuelle, la décontraction, la concentration sur l’objectif, l’empathie et le rapport aux autres, sont des qualités indissociables de l’intelligence pour celui qui veut réussir tant dans ses activités personnelles que professionnelles.
Être d’une intelligence supérieure devrait donc encourager ceux qui en sont dotés à travailler profondément sur soi pour en faire un atout imparable.
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il faut éviter de considérer que le QI mesure l’intelligence… sinon quand même beaucoup de banalités voire des tas de considérations sur ce que font ou comment se comportent les gens intelligents… des tas de gens aux qi peu élevés ont un égo surdimensionné, sur analysent etc…
On s’aperçoit que vous prenez le problème à l’envers, pour réussir il faut bosser savoir développer des relations humaines, oser etc. peu importe votre QI.
Le QI est un outil de mesure trop complexe pour être très utile me semble t il.
Même remarque : Les formes d’intelligence sont multiples, le Q.I une mesure contestable et contestée.
Au-delà de ce constat, je suis surpris par les stéréotypes décrits ci-dessus. En effet, il est connu qu’une grande majorité de ceux qui ont un Q.I élevé (si on se réfère, donc, à cette notion malgré tout) commencent par échouer scolairement, leur structuration d’esprit étant trop peu adaptée à l’enseignement de masse tel qu’il est prodigué chez nous de manière générale. Et beaucoup d’entre-eux ignorent d’ailleurs totalement qu’ils disposent d’un Q.I dit élevé.
Par ailleurs, à ma connaissance, ces personnes souffrent, au contraire, pour beaucoup d’entre-elles (car, encore une fois, il y a une grande diversité de profils) d’une difficulté à contrôler leurs émotions. Il s’agit souvent de personnes à la forte empathie (contrairement à ce que je lis ci-dessus). Très souvent également modestes, peu sûres d’elles-mêmes, etc.
En bref, j’ai l’impression que l’auteur de l’article décrit ici une catégorie de personnes, en lien avec son expérience de professionnel de l’entreprise et en particulier de conseil auprès de cadres dirigeants. L’article aurait donc peut-être gagné à en préciser les contours et s’appuyer sur quelques exemples particuliers. Quant au titre, il m’échappe également, semblant suggérer que les personnes au Q.I élevé (et ayant « réussi » professionnellement) seraient des personnes prétentieuses ou un peu trop sûres d’elles-mêmes. L’auteur a-t-il vraiment rencontré autant de personne de ce type ? Et mettaient-elles vraiment leur Q.I en avant (ce qui suppose qu’elles le connaissaient) ?
Il n’en reste pas moins que l’individu ne se caractérise pas par son Q.I, mais par un tas d’autres spécificités dont celle-ci n’est que relativement anecdotique et bien artificielle.
intélligent mais manque d’empathie……c’est tout à fait exact ; j’ajouterai que les gens intélligents estiment généralement qu’ils ont toujours raison , et à ce titre il est difficile d’approfondir une discussion avec eux puisqu’ils ont » toujours raison » ;et oui ils ont un égo surdimensionnés ; en dehors de ça il paraitrait que les personnes qui ont un humour noir voire cynique ont un QE au dessus de la moyenne ;
L’intelligence et la raison permettent-elles d’accéder à la vérité?
« Le bon sens est la chose la mieux partagée car chacun pense en être si bien pourvu,que ceux qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose ,n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. »
(RENÉ DESCARTES)
http://www.aline-louangvannasy.org/2014/09/le-bon-sens.html
« Manque[nt] d’empathie ».
« Estiment généralement qu’ils ont toujours raison ».
« Ils ont un égo surdimensionné ».
Bonjour les généralisations. On en a aussi sur les migrants, les femmes, les chômeurs et les belges, histoire de faire bon poids.
Quelles solutions proposez-vous pour tous ces gens, au-delà de la pure et simple stigmatisation ?
Eh bien si le sujet de lhumour noir, du Q.E et des surdoués vous intéressent je vous invite à lire la merveilleuse thèse de Claudine Bourgeois Parently – l’humour chez l’enfant intellectuellement précoce.
Bonjour,
Je trouve très intéressant de voir que le QI suscite autant d’intérêt de la part des médias. Cependant vous seriez aimable de choisir vos auteurs car monsieur, ce que vous écrivez est insultant. Peut-être avez-vous eu une mauvaise expérience avec une personne surdouée mais vos généralités n’en sont pas pour autant légitimes. Le manque d’I.E, d’empathie par exemple ne sont absolument une caractéristiques des surdoués mais des sociopathes, et nous ne sommes pas tous des sherlock Holmes. Au contraire voyez-vous, nous sommes extrêmement sensibles. Je pourrais continuer à prendre tout votre article ainsi et vous démontrer en quoi vos généralités sont erronées, mais je vous laisse plutôt aller découvrir les sites de l’ANPEIP, de MENSA, des tribulations d’un petit zèbre, les travaux de Jean-Charles Terrassier et d’Arielle Ada pour ne citer qu’eux. Vous auriez une idée plus précise de ce que signifie être surdoué. Croyez moi, dans cette époque d’amalgame et de préjugés, les minorités n’ont pas besoin que les médias en relaient plus que nécessaire.
Cet article est affligeant tellement il et loin de la vérité. Les personnes aux QI les plus élevées souffrent au contraire bien souvent d’un excès d’empathie et de manque de confiance en soi.
Nombre d’entre eux sont en souffrance et traverse des parcours bien difficiles. Certains parviennent à de grandes réussites à force de travail sur soi et et de nombreux efforts.
Cher Monsieur, évitez SVP d’écrire sur un sujet que manifestement vous ne maitrisez pas du tout. Je ne suis même pas vexée, vous êtes tellement caricatural que ca en devient absurde. Et je choisis d’en rire 🙂 Bonne journée.
Je pense que malheureusement, la qualité inégale des articles de Contrepoints commence à se voir. On est ici dans un cas typique d’une personne qui nous pond son avis sur un sujet sans aucune référence (témoignage, étude scientifique…). Après comment voulez-vous que le libéralisme soit bien vu ?
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