Finalement si, la pause dans le réchauffement a bien eu lieu

Finalement, le papier qui prétendait remettre en cause la pause dans le réchauffement climatique est basé sur des données biaisées et ne tient pas la route.
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Finalement si, la pause dans le réchauffement a bien eu lieu

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 février 2017
- A +

Alors que l’accord de Paris, signé suite à une COP21 tonitruante et forcément, évidemment réussie, semble se faire sauvagement détricoter par un Trump fraîchement arrivé à la Maison Blanche, déclenchant les petits cris stridents de la presse, c’est un autre pan des théories réchauffistes qui se retrouve dans une bien fâcheuse position.

Certes, vous ne l’avez pas lu dans la presse francophone.

Entièrement et absolument accaparée par les frasques, réelles ou supposées, du candidat républicain à l’élection présidentielle française ou par les frasques, réelles ou supposées, du président américain, cette presse n’a absolument pas eu le temps ni la place de traiter cette nouvelle.

C’est commode, reconnaissons-le, puisque l’enquiquinant développement dans ce qui ressemble de plus en plus à un scandale vient frontalement badigeonner du doute le plus gras tout ce qui a pu être écrit récemment concernant le réchauffement climatique, son côté anthropique, et surtout, sur l’absence de pause dans le réchauffement constatée depuis près de 20 ans.

Avant d’aller plus loin, rappelons qu’en 2012, plusieurs articles paraissaient, y compris dans la presse nationale très embêtée d’avoir à admettre que plusieurs sources concordaient pour aboutir à la conclusion que le réchauffement climatique semblait malencontreusement en pause depuis 16 ans. À l’époque, c’était le Meteorological Office du Royaume-Uni qui parvenait le premier à ce résultat qu’on pouvait résumer par ce graphique :

Finalement, pas de réchauffement

Autrement dit, depuis 1997, les variations de températures observées ne permettaient pas de constater de réchauffement climatique, et encore moins dans les proportions pourtant prévues par les douzaines de modèles climatiques utilisés pour établir les prédictions toutes plus alarmistes les unes que les autres à base d’océans montants, de tempêtes rugissantes, de maladies tropicales un peu partout et de mort du petit cheval en prime.

La presse avait fort mollement relayé l’information, en l’entourant de mille et une précautions rhétoriques.

L’active communauté des réchauffistes mit un peu de temps à se ressaisir pour tenter, non de comprendre ce qu’on observait, mais d’enrober les faits dans des explications permettant de préserver le consensus (pas le scientifique, qui n’a jamais existé, mais médiatique et politique, bien plus simple à bidonner). Néanmoins, à l’approche du sommet de Paris sur le climat, la fameuse COP21 qui englua Paris dans les bons sentiments et les bouchons automobiles, un article scientifique de Karl et al. parvint juste à temps à démontrer que le fameux plateau de températures (ces fameux seize années sans réchauffement global)… n’existait pas.

Soupir de soulagement de toute la communauté des effervescents écologistes politiques qui entendaient profiter de la COP21 pour redonner un coup de fouet aux dépenses « écologiques » diverses et variées, relâchement de sphincters de la part de toute la clique politique absolument ravie de retrouver avec cet article une raison scientifique de claquer les thunes du contribuable par paquet de milliards, sourires détendus des industriels du capitalisme de connivence trop heureux de retrouver des débouchés pour leurs moulins à vent et autres routes photovoltaïques : l’article « PauseBuster » représentait le retour à la normale et un nouveau coup porté aux méchants sceptiques et autres réalistes qui n’entendaient malgré tout pas se taire devant gabegies, exagérations et stupidités anti-scientifiques.

Malheureusement, tout indique à présent que cet article de Karl et al. ne remplit pas le contrat. Et c’est un euphémisme.

Non seulement les conclusions qu’il atteint semblent pour le moins hardies, mais il semble en plus que les données et calculs soient plus que sujets à caution, tout comme la façon dont on aura poussé la publication de l’article en amont de la COP21.

Comme l’explique un récent article (en anglais) du DailyMail, un lanceur d’alerte haut placé au sein de la NOAA, la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine, le docteur John Bates, à la réputation impeccable, a déclaré que cet article n’était basé sur aucune donnée solide et n’a jamais été soumis aux règles d’évaluation rigoureuses normalement imposées pour les papiers du NOAA. Pire, Bates explique en outre que ses objections véhémentes à sa publication ont été ignorées par ses supérieurs dans ce qu’il décrira ensuite comme une « tentative flagrante d’intensifier l’impact » du papier.

Le Docteur Bates a même accusé l’auteur de la recherche, Thomas Karl, jusqu’à l’année dernière directeur de la section en charge des données climatiques à la NOAA, d’avoir « insisté sur les décisions et les choix scientifiques qui maximisent le réchauffement et minimisent la documentation » ainsi que d’avoir déployé « des efforts pour discréditer la notion de pause dans le réchauffement et pousser la publication de son papier à temps pour influencer les délibérations internationales sur les politiques climatiques ».

Menant sa propre enquête dans les semaines qui suivirent la publication du fameux papier « PauseBuster », Bates parvient à la conclusion que Karl et ses collègues n’ont suivi aucune des procédures formelles requises pour approuver et archiver leurs données, ont utilisé la première version, particulièrement jeune et peu fiable, du programme GHCN pour essayer de combiner deux ensembles de données auparavant séparées, alors que ce processus impose des vérifications extensives et soigneuses de ces données qui n’en étaient à ce moment qu’à leur début : les données de base n’étaient donc absolument pas prêtes pour l’utilisation qui en a été faite.

Pour résumer, les résultats obtenus dans le papier « PauseBuster » de Karl et al. ne peuvent ni être reproduits ni être vérifiés, ce qui lui assure normalement une place définitive à la poubelle. Non seulement, la NOAA a échoué à conserver son intégrité et sa qualité scientifique, mais en plus elle a été l’instrument d’une manipulation amenant les leaders de plusieurs grands pays de la planète à prendre des décisions sur des faits biaisés. Enfin, cette administration a même été jusqu’à faire de l’obstruction lorsqu’elle a été assignée par la Chambre des Représentants à produire ses données publiques, et a menti en affirmant que personne n’avait soulevé d’observations internes concernant ce papier (alors que Bates l’avait fait).

Bref, la pause a bel et bien eu lieu.

Et cette pause, absolument imprévue dans les modèles, nous force à admettre que nous ne savons pas ce qui a déclenché le réchauffement climatique observé depuis le courant des années 80. Elle force aussi a ne surtout pas se précipiter sur les explications faciles qui nous ont été servies jusqu’à présent et qui, toutes, aboutissent à accroître unilatéralement le pouvoir des États, notamment pour décider des dépenses pharaoniques et des orientations énergétiques dont tout indique maintenant qu’elles ne sont pas optimales.

Cela fait donc 20 ans qu’on nous bassine avec un réchauffement climatique qui n’est plus constaté. Après la pause du réchauffement, il est plus que temps de faire une pause dans les politiques écologiques sans queue ni tête.

Froid en été, chaud en hiver, c'est que ça se dérègle encore plus !
—-
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  • Si j’applique la technique chère aux climatosceptiques, et en prenant leur jeu de mesures favori (UAH) je constate qu’i n’y a plus de pause depuis 2006, comment allez vous m’expliquer ca ?

    http://www.woodfortrees.org/plot/uah6/from:2006/plot/uah6/from:2006/trend

    C’est ballot non ?

    • En fait les températures sont stables jusqu’en 2012 sur le graphique que vous proposez,

      Ce n’est qu’à partir de 2012 qu’elles semblent remonter, ce qui n’infirme rien de la pause 1997 – 2012

    • Comment expliquez-vous qu’il y a quelques années les jeux de données historiques fournis par diverses administrations américaines aient été réévaluées à la baisse ? De mémoire, la première fraude sur le sujet a été détecté en 2007 par Steve McIntyre…de mémoire, il avait pu mettre en évidence que les températures réellement relevées durant la seconde guerre mondiale avaient toutes été réévaluées à la baisse sans aucune explication de la part desdites administrations.

      Il me semble avoir ouï dire de manipulation similaires, mais visant cette fois-ci à faire du cherry picking entre plusieurs jeux de données, afin de prendre celui qui colle le plus aux modèles…malheureusement, ma mémoire me fait défaut sur la source de cette information.

      Sinon, il semblerait que ce ne soit pas Bates qui soit à l’origine de la fuite :
      https://arstechnica.com/science/2017/02/article-names-whistleblower-who-told-congress-that-noaa-manipulated-data/

    • Voyez en changeant les dates la température baisse beaucoup (même UAH 6 beta lower troposhère)

      http://www.woodfortrees.org/plot/uah6/from:1998/to:2012/plot/uah6/from:1998/to:2012/trend

      Votre échantillon ne veut rien dire, pas plus que le mien, attention.

    • chère aux climatosceptiques

      Personne n’est « climatosceptique », le climat existe et il varie constamment, c’est une réalité.

      Par contre il y a bien de vrais scientifiques qui constatent:

      1-Les marges énormes d’incertitudes dans les rapports que ce soit au niveau des mesures ou de quantités
      2-La complexité infinie des interactions de l’atmosphère (cycle, cours long, moyen, échanges, battements)

      Or des les années 2000, 30 ans après les débuts de « l’homme est une catastrophe » et alors que la climatologie était balbutiante, les conclusions étaient déjà rendues: l’homme était coupable

      Et depuis on a droit à tous les pires dévoiement et biais possible qui transforment ce qui devrait être une science en quasi religion…

      C’est ballot non ?

      Non.
      Et si vous restez un peu je vais vous expliquer pourquoi en n’utilisant en plus que les données officielles des rapports du GIEC.

      • Comme d’hab, je suis ravi de la conclusion définitive de Ilmryn. Je vais pouvoir ressortir ma vieille 404 diesel puisque tout est du bullshit… On va achever de bruler tout ce pétrole sans impact , et plus vite que ca. Ainsi, on n’aura plus besoin de battre pour faire moins de conneries… on en trouvera des nouvelles 🙂
        psssttt… en attendant, vous pensez a me régler ma petite facture de fin de mois, comme d’hab, hein ?…

        • Solaris: Je vais pouvoir ressortir ma vieille 404 diesel puisque tout est du bullshit…

          Merci de confirmer que toute cette affaire n’a rien à voir avec la science, mais avec l’émotion, l’idéologie et la politique.

          Je ne sais par où commencer tellement vous m’avez donné d’éléments 🙂

          1-Vos amis les écolos allemands, idéologues aussi « rationnels » que vous ont réussi l’exploit de rejeter deux fois plus de Co2 que les Français pour trois fois le prix. Être convaincu d’un problème et en faire autant pour l’accentuer et en rajouter d’autres, c’est collector !
          2-Je défends la science avant tout ET il se trouve que je défends aussi la planète contre vos idées débiles parce que votre pack « apocalypse » est livré avec toutes les pires croyances possible en matière de science économie et technologie comme le démontrent les écolos.
          3-Se focaliser uniquement sur le CO2 ça fait autant d’argent et d’énergie humaine en moins pour de véritables problèmes.

          Au final on déverse 20 milliards de tonnes de déchets par an dans les mers et encore plus sur terre, mais vous êtes tellement obnubilés par votre Co2 que quasi personne ne parle plus des problèmes d’écologie de proximité, recyclage, déchets et autres. La COP 21 a devisé le coût de votre idée fixe à 90 000 milliards d’euros soit 478 fois le coût de la totalité du programme nucléaire français depuis 1945 ou encore de quoi acheter 7,5 milliards de voitures électriques.

          ——————————————————-

          ”Pour capter l’attention des autorités et du public, nous devons publier des rapports simplistes et alarmistes et ne pas parler de nos propres doutes” R.Bates et al., Global warming : apocalypse or hot air, London, IEA Environment Unit, 1994

          • Vous vous enfermez dans tant que contradictions permanentes que cela en devient risible :o)
            En fait, vous êtes tout doucement en train d’admettre que peut-être que si, il faut qu’on arrête nos conneries avec notre pollution, mais ça vous torture de changer d’avis…
            PS : 1, les allemands ne sont pas mes amis, ils salopent encore plus qu’avant avec leur charbon de mauvaise qualité. 2 : je n’ai jamais milité pour une quelconque apocalypse, je laisse ca aux nostradamus e tous poils (et surtout des deux bords . pour et contre) 3. Ou ai-je parlé de CO2 ? je parle de pollution et de bruler stupidement tout ce qui est épuisable rapidement, et en effet, il ‘avère que les crétins s’adressant aux neuneus ont simplifié cela en CO2. Pas moi.

            • Solaris: En fait, vous êtes tout doucement en train d’admettre que peut-être que si

              Vous faites exprès de jouer au trisomique ou vous ne savez pas lire ?
              Le « CO2 » a complètement occulté la vraie écologie, celle des déchets, de la proximité. Il détourne des énergies phénoménales, de l’intelligence, de la science des financements et de la technologie vers un seul coupable qui n’est absolument pas prouvé au détriment des autres.

              Solaris: Ou ai-je parlé de CO2 ? je parle de pollution et de bruler stupidement tout ce qui est épuisable rapidement, et en effet, il ‘avère que les crétins s’adressant aux neuneus ont simplifié cela en CO2. Pas moi.

              Là on arrive dans le collector 🙂

              L’article, la discussion et tous les messages sont à propos du CO2 uniquement, ça n’échapperait même pas à un lecteur moyen de 5eme ne me dites pas que vous vous êtes égaré et avez posté des insultes random en croyant être ailleurs ? De plus,les sceptiques ne sont pas moins écolos que les autres et ils luttent justement contre le dogme CO2 parce qu’il détourne les énergies de la vraie écologie, c’était même, avant la COP21 un des principaux problèmes.

              Vous êtes le plus mauvais lecteur du monde civilisé ou, totalement coincé vous faites preuve d’une mauvaise foi absolument astronomique.

              • On arrive en effet dans le collector 🙂
                Montrez moi où cet article sur le fameux hiatus du réchauffement parle de CO2 ?
                Vous êtes tellement aveuglé par votre haine que vous finissez par en inventer des termes absents de ce que vous lisez, parce que vous faites un amalgame. Vous êtes pathétique…
                Je vous laisse continuer a cracher votre venin, la discussion avec vous est totalement stérile.

    • Tient… Robert… le même que sur belgotopia?
      Bon d’abord le jeu de mesure favori n’est pas exclusivement le UAH… il y a aussi le RSS.
      Cherry picking pour cherry picking regardons cela de plus près… oups 1997-2015 (18 ans) la tendance à la baisse et présente quoi que presque nule… survient 2016 et un beau pic… du El Niño soit une variable parfaitement naturelle!….

      http://www.woodfortrees.org/plot/rss/from:1997/plot/rss/from:1997/trend/plot/rss/from:1997/to:2015/trend

      Tout ceci nous eloignant, technique d’enfumage clasique oblige, du scandale de « l’etude » pseudo(scientifique?) de Karl et al 2015

    • Cher Robert, la pause est vérifiée par les mesures Hadcrut, UAH et RSS sur la période 2001-2015. L’année 2016 ayant été un épiphénomène perturbé par un El Nino particulièrement virulent (phénomène naturel récurrent), je ne la prends pas en compte pour la tendance lourde.

      http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:2001/to:2015/trend/plot/rss/from:2001/to:2015/trend/plot/uah6/from:2001/to:2015/trend

    • Dominogris @

      Veuillez m’excuser, j’avais zappé votre réponse. Pour être clair, je n’ai fait qu’appliquer la méthode favorite des climatosceptiques en matière de températures, le cherry-picking et c’est ce qu’a fait David Rose dans son article. Si ma courbe est mensongère la sienne l’est également. Enlevez 1998 et plus de pause…

      «  » » »Quand on dit que « 2015 a èté l’année la plus chaude depuis x années » et qu’elle l’a été de moins de 5/100e de degré, c’est à comparer avec la marge d’erreur qui est de 1/10e. Concluez vous-même. » » » »
      J’en conclue que comme beausoup vous n’êtes pas très informé sur le sujet, vous devriez faire un peu de statistique….

      Inutile de me citer Jacques Duran j’ai à de nombreuses reprises démontré qui était ce et ce qu’on pouvait penser de ses tentatives de désinformation.

      ps capture d’écran

      • « Inutile de me citer Jacques Duran j’ai à de nombreuses reprises démontré qui était ce et ce qu’on pouvait penser de ses tentatives de désinformation.

        ps capture d’écran »

        Et ça, cela s’appelle simplement de la diffamation …

        • pragma @

          Bah non et c’est quand vous voulez. Duran a une forte tendance à maquiller ce que dit la science.

          • Quand je veux quoi ? Vous faites une attaque ad hominem sans même la moindre référence. Mais c’est un procédé connu et recommandé dans certains courants idéologistes.

      • duran fait ça en passe temps..;et ne prétend pas faire de la science mais en quelque regarder son naufrage annoncé par sa politisation…
        bon. je me souviens d’avoir entendu jouzel répondre à calvi qui lui demandait un fait marquant du réchauffement climatique : 93% de l’énergie part dans les océans…jouzel considère cela comme un fait…on lui en demandait un!!!

        je crois me souvenir de le treut, et/ou d’autres , disant il n’ y a que des lois de la physiques dans les modèles…
        désolé ça ce sont des conneries…

        alors jacques duran…tout seul..fait un excellent boulot..j’ajouterais que quand un rechauffiste ou un politique dit une énormité…les tenants de la vérité restent coi…. demi vérité.. critique orientée…
        et si vous voulez vilifier les « négateurs du rca commencez par en donner une foutue définition!! on en trouve plusieurs!!!

        • et si vous lisez l’anglais curry….https://judithcurry.com/2017/02/10/the-new-climate-denial/#more-22824

          parfois on tombe des nues..
          Huh? Acknowledging uncertainties is ‘science denial’? Virtually no one denies that humans have an influence on climate. The key question is whether human causes have dominated the recent warming. Even the IPCC hedges on this one, with their highly confident ‘more than half.’

          et de fait quand on entend ce qu’on entend, lit ..etc ..la majeure partie des réchauffistes est en position de déni par rapport au giec!!!!

    • eh bien il ne faut pas paradoxalement se focaliser sur la pause, la scepticisme repose d’abord et avant tout sur les qualités de prédiction et d’attribution des modèles..
      On a le problème d’un réchauffement global en surface qui semble significatif au début du siècle…problème… alors problème de mesure ou problème d’hypothèses je m’en fous…on ne peut pas être si certain que ça d’avoir compris la bestiole…
      Pour les qualités prédictives, l’argumentaire de la pause est un peu vain comme vous le prouvez,le graphique donné par H16 est plus parlant… certes vous pouvez disserter sur des points de détails, remarquer qu’il date un peu, mais ça fait tâche malgré tout, surtout pour le niveau de certitude affichée et l’affirmation que les types qui disent que les incertitudes des modèles sont sous estimés sont des zozos. Une théorie ça se torture…
      Il y a certainement des zozos chez les sceptiques mais il y a de curieux argumentaires chez des gens qui nous disent en substance, à part des points de détail on a bien compris le truc…

  • A noter qu’il s’est produit la même chose au moment du protocole de Kyoto (qui a été l’évènement déclencheur de toute cette propagande) avec la courbe « en crosse de hockey » de Michael Mann, sortie au moment opportun et largement contestée ensuite par de nombreux scientifiques dans un silence médiatique assourdissant, particulièrement en France. Pour mémoire, cette courbe, à rebours des données historiques de températures admises en général, faisait apparaître une quasi stagnation des températures jusqu’à une date récente, suivie d’une brutale augmentation. Pile poil la même allure que la courbe d’augmentation du CO2! Ceci avait déclenché l’adhésion à la théorie avancée de la part de chefs d’Etat à partir de la similitude de ces deux courbes et de plus, ignorant visiblement qu’une corrélation n’implique pas obligatoirement une relation de cause à effet.
    Le matraquage médiatique a fait le reste, transformant une simple hypothèse en véritable religion.

  • Un bel exemple de Trump-attitude, les faits alternatifs, rien que les faits alternatifs, tous les faits alternatifs !
    Si vous avez tant de suspicion vis a vis des données de la NOAA, regardez des données bien de chez nous, telles que l’évolution de la date des vendanges, des dates de floraison etc….

    • Heu c’est moi ou cette année, on a entendu les médias expliquer gentillement que l’hiver était froid à cause du changement climatique et que l’été avait été chaud pour les même raisons. Concernant les dates des vendanges ou des récoltes, ces dernières n’ont jamais été fixes…interrogez n’importe quel paysan sur le sujet et vous verrez que les réponses sur le sujet sont assez loin de ce que l’on vous apprends à l’école…un indice…ils se rendent dans leurs champs et regardent l’état de maturité de leur culture plutôt que de se fier religieusement à un calendrier.

      Enfin, il faut se souvenir que lors du petit age glaciaire, les récoltes avaient gelé avant même que ces dernières aient atteint leur maturité…sans doute la faute à l’industrialisation galopante qui existait à l’époque…au même titre, on pourrait se souvenir de l’une des causes de la révolution française…à savoir de mauvaises récoltes pendant plusieurs années de suite à cause du climat…là encore cela était du à l’industrialisation galopante…

      • Leroy Ladurie a écrit un splendide bouquin sur ce sujet : https://www.amazon.fr/Histoire-climat-depuis-lan-mil/dp/2081228688/ref=asap_bc?ie=UTF8
        Et justement, il utilise des proxys comme la date des vendanges et les latitudes nord et sud de certaines cultures pour étudier l’évolution du climat

      • Il est assez comique de vous voir étaler votre » savoir paysan », les dates de vendange sont utilisées depuis bien avant que l’on parle de changement climatique pour reconstruire le climat ancien.
        les premier travaux sur ce sujet sont réalisés par dufour en suisse en 1870
        puis Marcel Garnier en 1955
        puis Le Roy Ladurie en 1967

        voir par exemple http://www.clubdesargonautes.org/faq/climat-viticulture.php
        pas mal de beau monde sont en contadiction flagrante avec vos « intuitions »

        • les dates de vendange sont utilisées depuis bien avant que l’on parle de changement climatique

          Les dates des vendanges d’une micro partie du monde soumises à des tas d’aléas locaux (relief, exposition, terre, amendement, entretiens) sont utilisées pour reconstruire « le climat mondial ancien » ?

          Vous êtes au choix un escroc ou le niveau de votre science ne dépasse pas le CM2.

        • Merci monsieur Wikipedia. Saviez vous qu’on utilise aussi les ciels de certains maîtres pour étudier le climat.

          • Oui , par ex : le Cri , d’Edward Munch.( Ciel rouge flamboyant causé par les cendres émises lors de l’éruption du volcan Krakatoa en 1883…

      • « le sujet sont assez loin de ce que l’on vous apprends à l’école…un indice…ils se rendent dans leurs champs et regardent l’état de maturité de leur culture plutôt que de se fier religieusement à un calendrier. »

        vous pourriez peut être aussi vous renseigner sur la loi du 21 octobre 1946 ayant trait aux dates de vendanges, le mieux serait surement d’éviter les sujets dont vous ignorez tout

        • @fred: Les vendanges, on vous l’a dit ; c’est local, peu précis et en rien indicatif de la responsabilité du CO2. Par contre, les humains ont certainement une responsabilité sur l’amélioration des techniques et pratiques de l’agriculture.

        • Accessoirement, j’ai des amis viticulteurs en champagne qui aimeraient bien que le gouvernement leur lâche la grappe…typiquement, ils n’ont pas le droit de récolter la moindre grappe une fois leur quota atteint…par contre, ils n’ont aucune protection quand certains groupes mafieux viennent nettoyer un coteau la nuit à la saison des vendanges…

          Et accessoirement, en quoi les dates de vendanges doivent être fixées par la loi ? Si un parasite venait à contaminer l’ensemble des vignobles européens et qu’il faille trouver une variété qui soit immunisée contre ce parasite et que malheureusement, cette variété produise fin juin…faut-il avancer les dates des vendanges ou faut-il respecter une loi inique ?

        • Faites l’effort de lire le livre de Leroy Ladurie dont DoM P vous a indiqué les références. Pas très facile à lire mais très instructif: les dates des vendanges n’ont pas cessées de varier depuis des centaines d’années, dans un sens comme dans l’autre, représentant la somme d’influences locales, régionales et générales. Et ce bien avant l’arrivée d’une méchante industrialisation polluante…

      • Le responsable des mauvaises récoltes avant la révolution française est un volcan islandais et plus précisément ses cendres qui ont stagné dans l’atmosphère. Je partage votre commentaire. Il ne faut oublier l’influence du soleil qui joue un rôle important dans notre climat terrestre

      • tout comme le goernland qui veux dire greenland et était recouvert de gazon à l’époque des vikings…

    • Les données concernant la France ne peuvent pas être généralisées à la planète entière. D’autant que les observations en question, si on les fait sur 150 ou 200 ans,ne vont pas dans votre sens.
      Enfin, ça ne démontre pas non plus de lien avec le CO2.
      Bref, un rechauffiste et climats-alarmiste est par nature hostile à toute remise en cause de sa doctrine.
      La science est par définition falsifiable (vérifiez ce que ça signifie).
      Refuser la controverse n’est pas de la science : votre mythe rechauffiste s’effondre chaque jour un peu plus et vous continuez à prétendre avoir raison. Intéressant comportement…

      • «  » » »Bref, un rechauffiste et climats-alarmiste est par nature hostile à toute remise en cause de sa doctrine » » » »

        Non un « réchauffiste » n’est pas un climatosceptique, il fait confiance à la science et aux nombreuses preuves de notre responsabilité dans le réchauffement actuellement, pas à son idéologie.

        Ce qui m’étonnera toujours c’est que les climatosceptiques ont un scepticisme très orienté (n’est valable que ce qui les arrange) et j’attends toujours de leur part un argument construit et scientifiquement recevable.

        • « aux nombreuses preuves de notre responsabilité »
          Ah oui, ces preuves si nombreuses.

            • Ben non…

              Horst Malberg, professeur en météorologie et climatologie, ancien directeur de l’Institut de Météorologie de l’Université de Berlin a été cosignataire d’une lettre ouverte de plus de 100 scientifiques allemands à la Chancelière allemande en juillet 2009 qui dénonce la croyance du réchauffement anthropique comme une pseudoscience.

        • Ce qui m’étonnera toujours c’est que les climatosceptiques ont un scepticisme très orienté (n’est valable que ce qui les arrange)

          Tout le monde est sujet au biais de confirmation. Les réchauffistes aussi…

          et j’attends toujours de leur part un argument construit et scientifiquement recevable.

          Des arguments construits et recevables il y en a des montagnes et pas seulement chez les blogueurs, les adeptes de la théorie du complot ou les suppôts de l’industries pétrolière.

          • «  » » »Des arguments construits et recevables il y en a des montagnes et pas seulement chez les blogueurs, les adeptes de la théorie du complot ou les suppôts de l’industries pétrolière. » » » »

            Un exemple peut-être ?

            • Désolé mais ce n’est pas scientifiquement recevable c’est juste un avis personnel.. Vous semblez totalement ignorer comment fonctionne la science..

              • Apparemment, bien plus vous que moi.

                • Non mon petit, et d’ailleurs vous ne connaissez même pas les « objections » que font certains scientifiques, Curry par exemple ne nie pas notre responsabilité dans le réchauffement (elle est scientifique et connaît les lois de la physique). La physique nous dit que nous sommes responsables du réchauffement à cause de la combustion des fossiles et on ne peut nier ce fait saut à nier que brûler du charbon ou du pétrole ne dégage pas de CO2…

                  Apportez moi si vous le pouvez un argument CONSTRUIT et scientifiquement acceptable en lieu et place de vos phrases à l’emport-pièce..

                  • Hey, Bob… La physique dit qu’il est prouvé que le CO2 est un gaz à effet de serre à l’échelle de millions d’années. Son effet court terme n’a en revanche jamais été démontré.
                    L’idée saugrenue qu’il y a un effet court terme vient de mesures imprécises à partir de carottes de glace. C’est en gros ce que montrait l’escrologue Al Gore dans La Vérité si je mens ou une autre comédie du même genre.
                    Sauf que, bien sûr, il s’est bien gardé de montrer que, lorsqu’on mesure avec précision (attention, ceci n’est pas une opinion, c’est de la science dure), les variations de températures ne suivent pas celles de la concentration de CO2, elles les précèdent.
                    Vous saisissez l’importance de ça ?
                    Ca veut juste dire que ce que vous croyez être une conséquence est en fait une cause, et inversement.

                    Et c’est là que votre physique chérie peut être appelée à la rescousse : à votre avis, que se passe-t-il quand on chauffe un liquide comme en sont composés les océans ? Laissez-moi vous répondre : il DÉGAZE !

                    Comme quoi, quand on fait de la vraie science et qu’on la vérifie avec de vraies observations, on obtient des résultats cohérents.

                  • Robert: La physique nous dit que nous sommes responsables du réchauffement

                    La physique dit aussi que se faire un thé réchauffe l’atmosphère. Ce n’est pas LA preuve que votre thé est responsable d’un changement du climat. Tout est question de quantité et dans le cas du climat d’actions et de rétroactions effroyablement complexe à la dixième décimale.

                    Sortir une ânerie tel que « la physique est la preuve du réchauffement » donne une idée de votre niveau en science : zéro !

                    Lui est bien plus qualifié que vous :

                    Hans Jelbring, climatologue suédois, de l’Unité Paléogéophysique et de Géodynamique de l’Université de Stockholm a déclaré : « la nature dysfonctionnelle des sciences du climat n’est pas autre chose qu’un scandale. La science est trop importante pour nos sociétés pour être pervertie comme elle l’a été par la communauté des sciences du climat. L’establishment du changement climatique a activement supprimé les résultats de chercheurs qui ne se plient pas au dogme du GIEC ».

                  • « La physique nous dit que nous sommes responsables du réchauffement à cause de la combustion des fossiles »

                    En science physique la corrélation n’implique pas la causalité! Cum hoc ergo propter hoc!

                    On ne peut nier la corrélation (encore que …), en revanche la causalité est bien plus discutable !!!

                  • Mon petit, on n’a pas gardé les vaches ensemble. Alors, mon petit, vous veillerrez à, vous aussi, tenter d’apporter la preuve solide que l’homme est bel et bien responsable. Pour le moment, c’est à vous qu’incombe cette preuve, mon petit, pas à moi. C’est à celui qui a des affirmations énormes de venir avec des preuves énormes.

                  • Mon petit, le CO2 représente 0.04% des gaz de l’atmosphère.
                    La proportion de CO2 d’origine humaine (mesures isotopiques) est de 5% de l’ensemble du CO2. La demi-vie du CO2 dans l’atmosphère est de 5 ans donc un renouvellement très rapide. Il n’y a pas d’effet « d’accumulation » du à cette méchante industrialisation humaine.
                    Quel est le 1er gaz a effet de serre de l’atmosphère terrestre? Nos écolo-réchauffistes répondront en cœur: le CO2. Beau conditionnement. Et non, c’est la vapeur d’eau dont la concentration est comprise entre 0.8 et 1%. C’est ce qui explique qu’il fasse si froid la nuit dans les déserts…
                    La vapeur d’eau a un spectre d’absorption des infrarouges très large alors que le CO2 ne l’absorbe que sur 2 fréquences. Outre cet élément de pure « physique », la concentration de la vapeur d’eau est maximale sur les 1ère centaines de mètres d’atmosphère au-dessus de la surface terrestre, jouant ainsi le rôle d’un « tampon absorbant » des infrarouges réémis par le sol tandis que la répartition du CO2 est homogène sur toute l’épaisseur de l’atmosphère. Conséquences, seule la petite partie du CO2 a proximité du sol a un petit rôle d’effet de serre et, au vue de son spectre d’absorption et de sa faible quantité, ce rôle est minime.
                    De plus, comme vous l’a dit DoM P, on a découvert il y a qq années que les variations des taux de CO2 étaient parallèles aux variations de température mais avec un décalage de 6 mois. En effet, la capacité de stockage en CO2 des océans est fonction de la température : quand la température de l’eau augmente, les capacités de stockage (dissolution) diminue donc l’eau relâche du CO2.

                    Si vous voulez une référence: L’Innocence du Carbone de François Gervais qui est thermodynamicien et reviewer critique au GIEC.
                    Je sais déjà ce que vous allez me répondre car vous n’êtes pas le premier réchauffiste à nous la sortir: le livre de F.Gervais aurait été « démoli » dans un article du Monde par un journaliste bien connu pour ses penchants COP-compatible. Le Monde n’a laissé qu’une réponse de 3200 mots à l’auteur ce qui est insuffisant pour balayer la mauvaise foi, les arguments non étayés et les attaques ad-hominem du journaleux. Pour lire sa réponse complète et étayée, voici le lien: http://www.kin152.org/climatologie/reponse_au_monde.pdf

                  • Quand la température de la planète augmente, il est physiquement normal que le taux de CO2 dans l’atmosphère augmente par le simple dégazage des océans. C’est d’ailleurs bien ce qu’à mis en évidence l’équipe de Jean Jouzel dont les résultats montrent bien que le taux de CO2 suit (et non précède) la hausse des températures. Derrière cette physique élémentaire se cache bien sûr des phénomènes forts complexes et encore très mal connues mais la tendance lourde est bien là contrairement à ce qu’a voulu faire croire le documentaire d’Al Gore.
                    Jean Jouzel a donc bien découvert le dégazage des océans, ce qui lui a valu le prix Nobel… de la Paix!

                  • @jardinier le 11 février 2017 à 6 h 48 min
                    Vous avez écrit : Jean Jouzel a donc bien découvert le dégazage des océans, ce qui lui a valu le prix Nobel… de la Paix !
                    Une remarque :
                    C’est le GIEC lui-même à qui ce prix Nobel de la Paix fut attribué. En aucun cas à chacun de ses contributeurs.
                    Le GIEC a même était obligé de se fendre d’une mise au point dans ce sens.

            • Nir Shaviv, Henrik Svensmark…

        • Bonjour Robert,
          Puisque que vous parlez des nombreuses preuves de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement actuel global donc du à l’effet des gaz à effet de serre et en particulier au CO2, pouvez-vous en citer une seule expérimentale et irréfutable?

          • @ jardinier

            N.B. Je n’ai pas de compétence « climatique », même si j’ai fait de la physique aussi.

            Je crois franchement qu’entre « réchauffiste » et « climatosceptique », il existe une position qui me parait de loin la plus logique: « je ne sais pas »!

            En science, quand on ne sait pas, on cherche! On a le droit d’émettre des hypothèses, de les vérifier, à condition de pouvoir éliminer aussi raisonnablement l’hypothèse inverse, ce qui sur un sujet comme le climat, risque bien de rester impossible encore longtemps, tant les facteurs de l’équation semblent divers et nombreux.

            Comment peut-on se fier à des indices « climatiques » sur terre, d’autant plus qu’ils sont anciens?
            Sur un sujet comme « la terre » ou « l’histoire », comment croire que les moyens de mesures (donc les résultats) puissent être comparables dans l’espace et dans le temps? Ça n’a pas de sens!
            Encore faudrait-il que les humains « rapporteurs » de résultats soient parfaitement objectifs. On en est loin!

            Il est donc temps de se calmer, d’adopter « un doute raisonnable ».

            Par exemple le CO2 n’est pas à proprement parler, un « polluant » aux concentrations moyennes actuelles, mais il peut être un indice (sans plus) d’un degré de pollution d’une entreprise (tous les entrepreneurs tentent évidemment de consommer, à production égale, le moins d’énergie possible!). Et tout le monde a intérêt (plus vital, quantité ou qualité) à diminuer la part des autres polluants, toxiques, eux (particules fines, par exemple) dans le cadre de la réduction par l’élimination intelligente des déchets. Ça, c’est accessible à des changements de la source « anthropique », la diminution de la pollution.

            Donc que les « climatologues » retournent à leurs travaux, sans donner ces « leçons » prématurées, jusqu’à un large consensus véritablement scientifique, sachant que toute prévision future restera encore longtemps un pari (« toutes choses étant égales par ailleurs »).

          • Bonjour jardinier

            La composition des fossiles, quand on le brûle on dégage du CO2, en fait ça se passe comme ça : l’atome de carbone se lie à une molécule de dioxygène pour former une molécule de CO2. On a donc dans l’atmosphère une molécule de CO2 en plus et une molécule de dioxygène en moins et comme le nombre de molécules dans une mole est invariable, on a ainsi la preuve que le CO2 supplémentaire est dû à la combustion et non à un rejet d’ordre naturel. Ceci est également complété par l’analyse isotopique (ratio C12/C13).

            capture d’écran

            • Exact. Et cette relation chimique n’est contesté par personne.
              Mais justement, les mesures isotopiques montrent que la part de CO2 d’origine « antropique » (combustion de carbone fossile) n’est que de 5% du CO2 total (qui ne fait lui-même que 0.04% des gaz de l’atmosphère). Comme le turn-over du CO2 est très rapide, c’est vraiment pas grand’chose. Et en tenant compte de toutes les infos apportées dans les commentaires sur le spectre d’absorption des infra-rouges par le CO2, sur le rôle prépondérant de la vapeur d’eau dans les gaz à effet de serre, sur le retard de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère par rapport à l’augmentation de la température lié au « dégazage » des océans de leur CO2…etc Expliquez-nous donc comment ces 5% de 0.04% soit 0.002% pourrait être à l’origine de tant de catastrophes ou plutôt de prédictions de catastrophes. :-))

              Dernière chose. Nos réchauffistes n’arrêtent pas de nous bassiner avec les modélisations climatiques du GIEC. Une modélisation n’est qu’un outil théorique pour essayer de comprendre un problème. Ce n’est pas une preuve scientifique en soi. Ce modèle doit être vérifié par l’expérimentation ou les mesures sur le terrain. Dans n’importe quel autre domaine scientifique, quand un modèle ne colle pas avec la réalité, on le jette aux orties et ce d’autant plus rapidement que l’écart est grand entre ce modèle et la réalité ou les résultats de l’expérimentation. Pourquoi? Parce que dans la plupart des pays (sauf la France avec sa recherche publique fonctionnarisée), les labos de recherche doivent justifier de leur travail pour obtenir ou prolonger leurs financements.
              A l’inverse, le financement des travaux du GIEC et de nombreux chercheurs qui ont fait leur trou ou se sont fait connaitre grâce aux thèses réchauffistes, ne peut se poursuivre que si le réchauffement est bien réel et qu’il « risque » de prendre des proportions catastrophiques. Cela n’encourage en rien une révision du dogme et ne peut qu’encourager la fuite en avant. Et je ne parle pas des dogmatiques de la décroissance sous toutes ses formes qui ont été trop heureux de trouver un moyen faire aboutir leur idéologie.

              • Bonjour Cyde,
                Vous apportez une réponse qui montre la vacuité de vouloir, avec les mesures proposées par la COP21, modifier le cours des choses en jouant sur une si faible proportion de CO2 anthropique. Je peux comprendre le besoin de diminuer l’empreinte de l’homme sur la nature et limiter les problèmes de pollution mais les solutions préconisées vont pour l’instant à l’encontre des objectifs visés. Aux taux qui sont actuellement concernés, le CO2 n’est pas un polluant par contre il est clair que les autres sources de pollution dues aux rejet industriels divers sont un fléau. Assimiler CO2 et pollution est une vision réductrice et fausse mais sans doute est-ce plus simple de présenter les choses ainsi en trouvant un bouc émissaire: la désinformation permanente dans laquelle nous baignons doit respecter des règles simples!
                Par contre et en admettant même que les faibles taux de CO2 anthropique joue un rôle dans la modification du climat (ce auquel je ne crois guère) les recommandations qui passent par les énergies renouvelables aléatoires et intermittentes comme l’éolien et le solaire n’apportent que de mauvaises solutions; l’exemple de l’Allemagne est de ce point de vue édifiant.

              • Bonjour Cyde,

                La vapeur d’eau ne peut agir que comme rétroaction la quantité de celle-ci dépendant de la température de l’atmosphère et elle est condensable donc son temps de résidence est trop court pour avoir un impact à long terme elle va simplement accroître le phénomène.

                Par ailleurs 100 ppm c’est la différence du CO2 entre un minimum glaciaire et un maximum interglaciaire, ça représente environ 5 à 6° de différence de température, on voit donc l’importance d’un faible changement de ce gaz. Ne pas oublier que le réchauffement en cours n’en n’est qu’à son début et que si on ne fait rien il ira s’aggravant au fur et à mesure que les décennies s’écouleront et fera augmenter les risques qui pèsent déjà sur les épaules des générations futures car nous sommes partis pour un période allant du siècle au millénaire, tout dépendra de notre action future (ce que personne ne peut prédire et surtout pas les modèles) . Nous sommes actuellement dans une période où le soleil est atone et malgré un volcanisme relativement important (il n’y a pas que les grandes éruptions qui comptent) on constate que ça continue à se réchauffer bien que certains dont l’auteur de l’article affirment à tort le contraire.

                En ce qui concerne les modèles je crois que vous ne savez pas à quoi il servent, comment ils sont construits, comment ils fonctionnent et quelles sont leurs limites. Par exemple, certains disent à juste titre que les modèles n’ont pas prévue ‘la pause » rien de plus normal, cette pause n’a jamais été recherchée dans les runs.

                capture d’écran

                • @Robert
                  « La vapeur d’eau ne peut agir que comme rétroaction la quantité de celle-ci dépendant de la température de l’atmosphère et elle est condensable donc son temps de résidence est trop court pour avoir un impact à long terme elle va simplement accroître le phénomène. »

                  Que voilà une belle tentative d’enfumage. On voit que vous êtes rodé. En gros, vous êtes en train de dire que:

                  1/ selon vous, la concentration de la vapeur d’eau est variable en fonction de la température et ne peut donc avoir d’effet de serre efficace.
                  Un taux variable? Exact et alors? Elle n’est jamais nulle et peut être proche de la saturation (de 0.1% en Sibérie en hiver à 5%en région maritime) et elle est toujours très largement supérieure à celle du CO2. Cela ne fait que varier l’effet de serre produit par le gaz H2O: faible dans les déserts et fort à très fort ailleurs.

                  2/selon vous, le turn over de la vapeur d’eau dans l’atmosphère est trop court pour avoir un effet.
                  Lol. Argument qui n’a rien à voir et qui n’a aucun effet sur la capacité de produire un effet de serre par la vapeur d’eau. L’important n’est pas le turn over mais la présence et la concentration de la vapeur d’eau. Bien sûr, la vapeur d’eau est produite et absorbée en permanence, mais elle est toujours présente. Dernier point, quand on parle de vapeur d’eau on ne tient pas compte des nuages qui sont de fines gouttelettes d’eau. La présence de nuages (càd de vapeur d’eau condensée) ne fait pas baisser la concentration en vapeur comme vous semblez le laisser supposer.

                  • Cyde

                    Désolé mais vous ne comprenez pas grand-chose, Pour initier un réchauffement ou un refroidissement il faut un forçage, or seuls le soleil le CO2 (CH4) et le volcanisme ont cette propriété, la quantité de vapeur d’eau est dépendante de la température de l’air (Clausius-Clapeyron) elle ne peut donc en aucun cas agir comme forçage mais uniquement comme rétroaction (effet amplificateur). Pour s’en rendre comte il n’y a qu’à regarder comment se produisent les glaciations et déglaciations…

                    «  » » »La présence de nuages (càd de vapeur d’eau condensée) ne fait pas baisser la concentration en vapeur comme vous semblez le laisser supposer. » » » »

                    Bah si surtout que les nuages ont un double effet à la fois réchauffant et refroidissant. et de l’eau condensée ce n’est pas de la vapeur (faut reviser les bases de la physique mon petit).

                    • Le forçage radiatif. C’est un terme qui en jette. Qu’est-ce que cela recouvre?
                      Définition (Wikipédia): « Or de très nombreux facteurs interviennent dans les échanges d’énergie entre la terre et l’espace. Pour simplifier l’analyse des impacts de chacun de ces facteurs, le concept de forçage radiatif est utilisé par les scientifiques pour mesurer la propension d’un de ces facteurs à garder sur Terre l’énergie provenant du soleil ou à la renvoyer dans l’espace. Par exemple un chiffre positif pour un gaz à effet de serre signifie que celui-ci contribue à réchauffer l’atmosphère en renvoyant des infrarouges vers la Terre, et un chiffre négatif pour les aérosols signifie que ces particules, en empêchant le rayonnement solaire d’atteindre la terre, contribuent à la refroidir. Le forçage radiatif, appliqué au réchauffement climatique, mesure donc la propension d’un facteur à perturber l’équilibre énergétique de la Terre »

                      Voilà. Et rien de plus. Cela comprend TOUS les facteurs (les GES et les autres) intervenant dans les modifications de température de l’atmosphère. Et l’H2O en fait partie (95% des GES).
                      Petite remarque: il n’y a pas à « initier » un réchauffement. Ce réchauffement est permanent et positif sinon la température moyenne réelle de la surface terrestre tournerait autour de -17° en l’absence de ces processus. Par contre, ce forçage radiatif positif peut varier, en plus ou en moins.
                      Le gros biais du raisonnement réchauffiste et sur lequel vous passez toujours, c’est que le rôle prédominant du CO2 dans le forçage radiatif n’est pas établi. Certes, le C02 est un gaz à effet de serre. Personne ne le nie. Mais vous incriminez le CO2 comme ayant un rôle majeur dans ce forçage. Ce n’est pas prouvé loin s’en faut. A de si faibles concentrations (0.04% et 0.002% pour le CO2 d’origine anthropique), certains tiennent cet effet comme très faible voire négligeable par rapport aux autres.
                      Et puis cessez de nous sortir comme exemple les variations du taux de CO2 pendant les glaciations. Cette variation ne valide vos thèses que si vous posez déjà comme postulat que le CO2 influe significativement la température terrestre. Raisonnement circulaire. Par contre, si vous posez comme postulat que les variations du CO2 suivent les variations de température (ce que des études publiées 2 – 3 ans démontrent) votre propre exemple sur les glaciations l’illustre également.
                      Quant à la vapeur d’eau, que son effet soit amplificateur, personne ne le nie. Mais c’est le gaz majeur à effet de serre et il participe au forçage radiatif.

                      Dernier point: « Bah si surtout que les nuages ont un double effet à la fois réchauffant et refroidissant. et de l’eau condensée ce n’est pas de la vapeur (faut reviser les bases de la physique mon petit). »
                      Dans mon post, j’ai dit gouttelettes d’eau=eau liquide=vapeur d’eau condensée et non simplement « eau condensée ». Faut lire le texte même s’il ne vous plait pas. Et la vapeur d’eau condensée, ce n’est pas de l’eau liquide? Et les nuages, ce n’est pas des gouttelettes d’eau liquide? Je ne sais qui doit réviser quoi… mon petit.
                      Au plaisir de vous lire.

                    • « Pour initier un réchauffement ou un refroidissement il faut un forçage, or seuls le soleil le CO2 (CH4) et le volcanisme ont cette propriété, la quantité de vapeur d’eau est dépendante de la température de l’air (Clausius-Clapeyron) elle ne peut donc en aucun cas agir comme forçage mais uniquement comme rétroaction (effet amplificateur). Pour s’en rendre comte il n’y a qu’à regarder comment se produisent les glaciations et déglaciations… »
                      BEN VOILA !
                      Vous avez trouver les raisons du réchauffement climatique….

                • Il me semble que la concentration de CO2 vers 1880 était donnée vers 280ppm; aujourd’hui elle est de l’ordre de 400ppm soit un écart de 120ppm. Or l’augmentation de température objectivement admise est de l’ordre de 1°C ( +-0,1°C) on est très loin des 5 à 6°C dont parle Robert pour un accroissement du taux de CO2 de 100ppm. Peut-on avoir des éclaircissements?

                  • Bonjour jardinier

                    La réponse est inertie du système, ce dernier a un temps de réponse d’environ 50 ans. Le pire est à venir hélas

        • @Robert : « j’attends toujours de leur part un argument construit et scientifiquement recevable. »
          Ce qui nous distingue de vous, c’est que « nous » avons fait la démarche fastidieuse de chercher ces arguments. Et ils sont innombrables, scientifiquement démontrés, collent aux observations (alors que les étonnants modèles climatologique de vos amis alarmistes sont incapables de coller aux observations depuis plus de 20 ans).
          Je maintiens : vos certitudes nécessitent toujours des preuves scientifiques que vous (Robert) n’avez pas apportées.
          Et l’édifice de falsification des données que « nous » dénonçons depuis des années maintenant est en train de s’effondrer rapidement depuis quelques semaines. Votre ami Karl et son procédé de « karlisation » des données vient de se prendre un sérieux coup sur le nez.
          On reparlera de tout ça bientôt.
          Quand au scepticisme, les réchauffistes comme vous le rejettent en totalité tant ils,sont certains de détenir une vérité révélée.
          Hors, vous n’avez rien démontré…
          La science existe sans vos préjugés. Heureusement.

          • Pukura Tane

            «  » » »Ce qui nous distingue de vous, c’est que « nous » avons fait la démarche fastidieuse de chercher ces arguments. Et ils sont innombrables, scientifiquement démontrés, «  » » »

            Un exemple ? Je vous fait le pari que je le démonte sans difficultés..

            • Inutile, cette discussion est stérile. Autant essayer de rentre athée un bigot fondamentaliste. Quand j’étais plus jeune, j’ai passé des heures passionantes (mais stériles) avec des témoins de Jeovah qui, comme vous, prétendaient réduire tous mes arguments scientifiques à néant. Et bien entendu ils y arrivaient à chaque fois.
              Mais bon, bien qu’ils aient eu raison sur tout j’ai quand même bien l’impression que la terre tourne autour du soleil, que le Monde n’a pas été créé en 6 jours il y a 6000 ans et que si les girafes ont on grand cou et les moutons un petit, c’est un peu lié à l’évolution et pas à la Création.
              J’ai mûri, j’ai appris à ne plus chercher à convaincre les intégristes et à me forger mon propre avis.
              Pour le climat, c’est difficile j’en conviens : les deux camps utilisent de très solides arguments scientifiques. Mais un seul, le camp des alarmistes, nous fait dépenser des milliards chaque année pour rien. Et sur ce seul point, je ne peux être d’accord.
              Gardez vos démonstrations finalistes et vos idées reçues : vous avez raison, et j’ai tord.
              Mais vous savez quoi : je m’en moque !

              • Donc vous n’avez pas d’arguments, je m’y attendais figurez vous. Depuis le temps que je « fréquente » les climatosceptiques je connais toutes leurs combines à commencer par le fait d’attribuer aux autres leurs propres défauts.

                Vous n’êtes en aucun cas dans la démarche scientifique.

                «  » » »Pour le climat, c’est difficile j’en conviens : les deux camps utilisent de très solides arguments scientifiques » » » »

                Je suis désolé de devoir vous contredire mais il n’y a pas débat en la matière bien que ce soit ce que vous cherchez à faire croire.

                D’un coté il y a l’immense majorité des scientifiques compétents (et du consensus qui s’est crée grâce à la concordance des résultats des recherches des différentes disciplines scientifiques impliquées), de l’autre quelques négateurs sans argument valables.

                • Ben oui, vous avez certainement raison.
                  il n’y a pas débat en la matière, d’après les alarmistes du climat. « La science est dite ! ».
                  Et c’est bien le problème. Que vous ne voyez pas, j’en suis desole. (En fait, non, je m’en moque).
                  La science n’est pas un consensus. La controverse, le débat, la refutabilité sont des attributs de la science, relisez Popper.
                  Quand ces qualités sont niées à la pseudo science climatique, pour ma part je considère que ce n’est plus dans la science.
                  Vous manquez de bibliographie alternative dans votre doctrine rechauffiste, elle est pourtant vaste et solide. Mais comme vous lui refusez le droit de cité vous considérez qu’elle n’existe pas.
                  Relisez les documents (publics) qui ont donné naissance à l’IPCC, vous verrez si leur raison d’être est de la science ou de la politique.
                  Quand, en science, on pose la conclusion d’un problème dans son ennoncé, est-on encore scientifique ?
                  Vous pouvez toujours argumenter autant que vous voulez, vous pouvez considérer avoir raison, grand bien vous fasse.
                  Les faits sont plus têtus que vous, grand bien me fasse !

                  • Pukura Tane

                    Je pense que vous n’avez pas compris comment est né le consensus, il ne s’est pas décidé comme ça par vote mais par la concordance des résultats de milliers d’études sur le sujet. Je pense que vous ne serez pas d’accord avec la société de la terre plate que prétend démontrer de manière scientifique que la terre n’est pas une sphère. C’est exactement la même chose avec les climatosceptiques.

                    Il est exact que le GIEC fut créé avec un objectif particulier celui de vérifier si oui ou non nous sommes responsables de ce fameux réchauffement et Reagan et Thatcher se sont tirés un bel obus dans le pied en poussant à sa création, ils n’ont jamais pensé que l’informatique ferait les progrès qu’elle a fait et que les gouvernements se rendraient à l’évidence. En fait le GIEC a été crée pour empêcher les écolos de mettre la main sur le sujet.

                    capture d’écran

                    • « Il est exact que le GIEC fut créé avec un objectif particulier celui de vérifier si oui ou non nous sommes responsables de ce fameux réchauffement »
                      Non, pas du tout : la création du GIEC pose comme certitude que le réchauffement (peu observé à l’époque quand même) est imputable à l’homme. La mission du GIEC est de voir dans quelle mesure il est possible de « gérer » la question. Mais jamais le GIEC n’a eu pour mission de vérifier si l’hypothèse était fausse.
                      D’ailleurs depuis cette époque il est devenu presque impossible pour un labo de recherche de financer des travaux n’allant pas dans le sens de la responsabilité humaine. De même, il est presque impossible de publier des articles n’allant pas dans le sens officiel dans les revues à comité de lecture. Pas par manque de travaux (qui sont publiés ailleurs, heureusement), mais par ligne éditoriale contrainte.
                      Il n’y a pas de consensus, vous êtes la aussi dans l’erreur. D’ailleurs depuis quelques semaines et l’arrivée du Donald à la présidence, les certitudes des réchauffistes se fissurent de toutes part. Les fonds publics sont coupés au titre de la recherche sur le RCA (par exemple, chaque agence fédérale américaine bénéficiait su le sujet d’une enveloppe spéciale d’environ 1 milliard d’€. Chaque agence, y compris NSA, CIA, etc.).
                      Les chercheurs doivent désormais rendre des comptes. Et la, les masques tombent.
                      Peu importe la réalité du réchauffement ou la responsabilité de l’homme dans cette histoire : vous vous trompez de lutte.
                      S’il n’y a pas (ou peu) de réchauffement et que la variabilité naturelle et le réchauffement naturel (post PAG) suffisent à expliquer l’essentiel des observations, inutile de dépense des sommes hallucinantes sur le sujet.
                      S’il y a réchauffement important (toujours sans se soucier de son origine) l’essentiel est de s’y préparer : les investissements sont mieux attribués s’ils regardent l’avenir que le passé. Et les taxations diverses perdent leur raison d’être.
                      Enfin si l’homme intervient pour partie dans le réchauffement en question, au lieu de dépenser des milliards pour savoir si c’est à hauteur de 0,1°C par décennie (moyenne actuelle d’après le GIEC tout puissant) ou si ce « sera » plus. L’important est la encore de se préparer aux conséquences.
                      Et ce n’est pas en plantant des éoliennes, en subventionnant le solaire ou en fanfaronnant lors de l’inauguration d’une route solaire qu’on y arrivera !

        • @ Robert

          Les « élites » qui sont à l’origine de vos convictions sont responsables mais pas coupables. Alors vous n’êtes pas prêts d’avoir gain de cause. D’ici là, maman planète nous aura mis une bonne fessée car on aura essayé de s’adapter, à ses bouleversements divers, à coups de cerfa, de taxes, et de bien-pensance.

      • choisir des observation qui iraient dans « son sens » serait d’après vous un plus dans la demarche scientifique ?

        • Non, bien entendu. Mais,éliminer les proxies qui ne vont pas dans le sens de la conclusion attendue (Mann) ou choisir délibérément des méthodes de retraitement des données brutes en privilégiant les moins bonnes mesures (thermomètres plongés dans un seau d’eau de mer) par rapport aux bonnes (bouées) (Karl et al.) c’est faire preuve de quoi ?

    • Cessez ce petit jeu consistant à nier qu’en fait on ne sait pas grand chose. Le climat de la Terre n’a jamais été stable, des périodes de refroidissement et de réchauffement se suivent depuis des milliards d’années. Le petit âge glaciaire est bien connu des climatologues, lisez l’histoire du climat de Leroy-Ladurie. Terminé depuis 1850, il est logique que la température revienne à la normale en montant. Inutile d’essayer de mettre cela sur le dos de l’homme, alors qu’on en sait rien! Une courbe de quelques années sur les 4,5 milliards d’années de la Terre ne peut être prise en considération car bien trop négligeable.

    • c’est un argument dangereux pour asseoir les mesures de températures…certaines dates relatives à la végétation son utiles…mais dans le meilleur des cas elles sont au mieux une méthode de vérification de faible niveau…
      pourquoi se crever le cul à analyser des millions de données météo si pépére qui inscrit une date sur le calendrier de la poste peut vailder /invalider…

      L’utilisation des données de cultures est une preuve de la pauvreté crasse de nos connaissance historique du climat à des échelles qui nous interesse…
      et ça incite ..au scepticisme. du moins ça m’incite moi.

      en France on a eu un saut de temperature dans les années 80 ça semble clair…. notez que ça ne colle pas avec ce que sortent les modèles ce qui prouve que certains aspects du climat sont mal compris….

      ce ne sont pas les sceptiques qui disent on a compris….ce n’est pas les sceptiques qui doivent subir la question.

  • Réchauffement climatique ou pas, ce qui est sûr, c’est que l’organisation de la COP21 à fait rejeter plus de CO2 qu’elle ne permettra dans « sauver » (déplacement massif de délégation officiel, officieuse et patati et patata).

    Le réchauffement climatique me semble être comme le dit h16, un prétexte à toujours plus d’interventionnisme!

    • @ kevin

      Reste une question « à qui profite le crime? ».

      J’ai compris l’avantage retiré par l’O.N.U.: toute réunion où des autorités nationales se parlent sans conflit est un facteur de paix, éventuellement de consensus (qui reste à prouver dans les faits!). Mais il y a sans doute d’autres intérêts à ce ‘Barnum » de COP21!

  • Ce n’est pas parce qu’il y a eu une pause entre 1998 et 2012 qu’il n’y a pas de réchauffement. D’abord, prendre comme bornes de l’échantillon 1998, une année à fort el nino (courant connu pour réchauffer fortement et transitoirement la planète) puis 2012, une année la nina, ce n’est pas correct d’un point de vue statistique. Si vous prenez comme limite deux années comparables, 1998 et 2016 par exemple, il y a bel et bien réchauffement.

    Ensuite, les climatosceptiques font toujours mine de croire que, parce qu’on observe de légères fluctuations décennales du climat, cela invalide la thèse d’un réchauffement de long terme par le CO2. Mais aucun scientifique ne nie que les courants marins, et les fluctuations solaires les plus spectaculaires (baisse de l’activité sur un siècle par exemple) ont un impact sur le climat. Seulement, ces impacts ne sont que provisoires, le CO2 agit lui sur le long terme.

    Les fluctuations récentes de l’activité solaire ne permettent pas d’expliquer pourquoi le climat de la planète est aujourd’hui plus chaud qu’il l’était dans les années 40, à une époque où pourtant le soleil était plus actif qu’aujourd’hui. Les variations des courants marins ne permettent pas d’expliquer pourquoi 2016 fut bien plus chaude que 1983 et 1998, autres années à fort el nino. Aucune de ces fluctuations ne permet d’expliquer pourquoi la planète est plus chaude qu’elle ne l’a été depuis des milliers d’années, y compris en Europe, alors que l’éclairement est en baisse dans l’hémisphère nord depuis 12000 ans du fait des modifications de l’inclinaison de l’axe de rotation terrestre.

    Car la planète ce réchauffe. On le sait de multiple manières, mais en voici deux particulièrement éclairantes:

    -C’est l’histoire d’une momie découverte en 1991 dans les Alpes autrichiennes, baptisée Ötzi. Cette momie, âgée de plus de 3000 ans, avait été conservée dans les glaces qui ont ensevelies l’individu peu de temps après sa mort. L’état de conservation exceptionnel du corps et de ses attributs laisse peu de place au doute: manifestement, le cadavre n’avait jamais été exposé à l’air libre depuis tout ce temps, sans quoi les rayons UV et les bactéries se fussent chargés de le dégrader. Mais en septembre 1991, à 3200 mètres d’altitude et suite à une série d’été chauds et d’un mois d’Août caniculaire sur l’Europe, les glaces ont suffisamment fondu, pour la première fois depuis des milliers d’années, pour libérer Ötzi. Et le corps fut découvert à la faveur de ce contexte. Depuis, le climat s’est encore réchauffé…

    -Les coraux tropicaux vont mal. En avril dernier, la Grande Barrière de corail, au large de l’Australie, a blanchi à 97%! C’est un évènement particulièrement significatif, car la croissance des coraux est très lente: environ 1 cm/an en moyenne, soit 1 mètre par siècle, 10 mètres en un millénaire et 100 mètres en dix-mille ans. Ce qui signifie que des systèmes coralliens d’une certaine taille étaient déjà présents sur place des milliers d’années auparavant. S’ils blanchissent puis meurent, c’est donc que les conditions physico-chimiques sont inédites sur place depuis des millénaires. Or, c’est ce qui est en train de se passer: sur de vastes zones équatoriales et tropicales, la température est inédite depuis au moins l’invention de l’écriture, et probablement plus.

    • « Ce n’est pas parce qu’il y a eu une pause entre 1998 et 2012 qu’il n’y a pas de réchauffement. »
      Merci de ce gros pâté hors-sujet, mais ce n’est pas le sujet de l’article qui est : il y a bien eu pause et cette dernière remet en cause 20 ans de discours alarmistes.

      • Et bien non, justement, car il n’y a aucune incompatibilité entre réchauffement de long terme dû au CO2 et pause transitoire due aux courants marins ou à l’activité du soleil. C’est justement ce que j’explique dans mon « gros pâté hors-sujet ».

        • toujours le même blabla, ras le bol

          vous faites appel à la variabilité naturelle quand cela vous arrange.
          mais comme vous seriez bien incapable de donner un chiffre, même un signe , à cette variabilité naturelle, tout le reste c’est de la daube

          au fait, si ça se trouve, on est en plein dans une période de fort refroidissement »naturel », et on échappe à une nouvelle glaciation grâce à nos activités?
          ou le contraire?
          allez savoir?

          sinon, une petite démonstration expérimentale de l’effet de serre, oups, ce truc que l’on appelle l’effet de serre, mais qui en fait n’est pas un effet de serre, tout en étant finalement un truc qui ressemble à un effet de serre…, ?
          cela devrait être évident non?

          une petite démonstration de l’effet de serre, oups, enfin le machin, sur l’océan?ça pourrait chauffer ou pas?
          car c’est tout de même 4/5 de la surface

          et finalement les nuages, ça réchauffe ou ça refroidit?
          ben ça dépend

          et c’est sur ce genre de sciences que vous voulez que je mette mon diesel à la casse?

          • Non, je ne fais pas appel à la variabilité naturelle quand ça m’arrange: je montre que le réchauffement actuel est tel qu’il sort de la variabilité naturelle caractéristique des derniers millénaires. J’ai énoncé de solides arguments pour avancer cela, et vous me répondez uniquement pas ironie et questions spéculatives. Je vous met au défis de faire mieux, si vous êtes à la recherche de la vérité.

            • Regardons-les, ces derniers millénaires de variations, et mettons-les en correlation aec le taux de CO2 dans l’atmosphère :
              http://4.bp.blogspot.com/-QWyrbZRXPTY/UPq0d6rLuXI/AAAAAAAABEY/U9UzjBiEZJo/s1600/CO2+Pal%C3%A9ozoic.gif
              http://4.bp.blogspot.com/-HEJgKVJJ7Ac/UPrC5UFsvnI/AAAAAAAABF4/hqis8B30e0w/s1600/little-ice-age.jpg

              La théorie réchauffiste ne colle pas aux observations. Mais ça, nous le répétons depuis tellement longtemps que si la réalité avait le pouvoir de vous faire changer d’avis, ça se saurait…

              • Bon:

                -pour le premier graphe, sachez d’abord que la puissance du soleil augmente de 7% par milliard d’années; le soleil était donc nettement plus faible il y a 600 Ma qu’aujourd’hui, ce qui explique qu’il fallait un effet de serre beaucoup plus important pour compenser cette faiblesse. Ensuite, vous admettrez que ce graphe n’est pas d’une précision à toute épreuve, puisque sur une échelle pourtant restreinte de 10°C, des évènements majeurs comme le réchauffement intensif du PETM il y a 55 Ma n’y sont pas représentés. Et mettre la température de la planète au Jurassique à seulement 22°C, c’est assez douteux, quand on sait qu’à cette époque, ainsi qu’au PETM, des espèces tropicales s’épanouissaient dans les eaux arctiques. Bref, on ne peut pas tirer grand chose de ce graphe.

                -le deuxième graphe est abondamment utilisé par les tenants d’une absence de réchauffement anthropique, pour montrer que le réchauffement actuel n’a rien d’extraordinaire, mais de nombreux scientifiques disent que les optimums médiéval et romain (qui, d’ailleurs, ne sont pas représentatifs de la planète mais de l’Europe et de l’Atlantique Nord) n’étaient pas aussi chauds que l’optimum actuel. Vu les indices dont j’ai déjà parlé, j’aurais tendance à les croire eux plutôt que ceux qui ont établi le graphe que vous me soumettez.

                • Tant que j’y suis, un mot sur la saturation de l’effet de serre dû au CO2: si le CO2 absorbe bien 100% du rayonnement tellurique entre 13 et 17 microns, l’histoire ne s’arrête pas là! L’atmosphère ne fait pas qu’absorber le rayonnement IR, elle réémet des radiations IR en partie vers la Terre, et en partie vers l’espace! Or, avec une augmentation de la pression partielle en CO2 en altitude, là ou ce gaz n’est pas encore assez concentré pour être saturé, ce rayonnement auparavant réémis vers l’espace se retrouve ré-absorbé à plus haute altitude dans l’atmosphère, avant d’être partiellement réémis vers la Terre… Bref, l’effet de serre augmente bel et bien, non en augmentant la quantité de rayonnement absorbée, mais en diminuant la quantité de rayonnement perdue dans l’espace.

                  • A ma connaissance, le CO2 a un pic d’absorption étroit à 15µm (et non entre 13 et 17µm) qui ne peut absorber q’une très faible partie du rayonnement infrarouge réémis par la terre. La majorité de la capture de l’infrarouge se fait par la bande d’absorption large de la vapeur d’eau. Quant à la réémission infrarouge, elle ne peut se faire qu’à des longueurs d’ondes plus grandes et donc à des énergies plus faibles que celles absorbées.

                    • L’eau a un spectre d’absorption dans l’infra-rouge très large, mais au-delà de 17 microns. Or, l’énergie d’une radiation étant inversement proportionnelle à sa longueur d’onde, l’eau absorbe moins d’énergie dans cette gamme que vers 6 microns, ou elle absorbe également. En plus, le rayonnement tellurique infra-rouge est maximal vers 10 microns, il baisse beaucoup au delà de 20 microns. Pour ces deux raisons, bien qu’elle ne soit pas négligeable, l’absorption par l’eau au delà de 17 microns ne joue pas un grand rôle dans l’effet de serre. Ce sont surtout les bandes de l’eau autour de 6 microns et du CO2 autour de 15 microns qui sont importantes.

                      Et non, le pic d’absorption par le CO2 n’est pas étroit à 15 microns: il est plus large que celui de l’eau à 6 microns et il se produit dans une gamme où le rayonnement tellurique est plus fort qu’à 6 microns.

                    • Jardinier @

                      «  » » »A ma connaissance, le CO2 a un pic d’absorption étroit à 15µm (et non entre 13 et 17µm) qui ne peut absorber q’une très faible partie du rayonnement infrarouge réémis par la terre. La majorité de la capture de l’infrarouge se fait par la bande d’absorption large de la vapeur d’eau. «  » » »

                      Vrai mais jusqu’à une certain altitude au dessus le CO2 devient prépondérant et plus on monte plus il l’est. A savoir que l’augmentation de l’effet de serre n’est efficace qu’au dessus d’une certaine altitude (augmentation de l’épaisseur optique)

                      «  » » »Quant à la réémission infrarouge, elle ne peut se faire qu’à des longueurs d’ondes plus grandes et donc à des énergies plus faibles que celles absorbées. » » » »

                      C’est inexact dans la grande majorité des cas l’émission se fait sur la même longueur d’onde (distance que parcourt le photon et ETL).

                    • @Robert
                      « Vrai mais jusqu’à une certain altitude au dessus le CO2 devient prépondérant et plus on monte plus il l’est.  »
                      La concentration moyenne en CO2 varie peu avec l’altitude et son spectre d’absorption des IR est invariable donc l’effet de serre potentiel du CO2 est le même quelle que soit l’altitude. J’emploie le terme « potentiel » volontairement en raison de l’action de la vapeur d’eau. Celle-ci est un GES beaucoup plus efficace que le CO2 avec un spectre d’absorption des IR beaucoup plus large et une concentration dans l’atmosphère jusqu’à 100 fois plus élevée que le CO2. Et la concentration de cette vapeur d’eau est maximale sur les premières centaines de mètres de l’atmosphère jouant ainsi le rôle de « tampon » en absorbant la plus grande partie des IR. Bref, pour le CO2 situé au-dessus, il ne reste plus beaucoup d’IR à absorber…
                      Mais une fois de plus, vous partez du postulat que le CO2 (0.04% de l’atmosphère dont 0.002% pour le CO2 d’origine anthropique) est LE gaz responsable de la plus grande partie de cet effet de serre (ou du forçage radiatif positif, terme plus global que vous semblez plus apprécier). Ce postulat n’est pas démontré.

                  • Certes le CO2 a un spectre d’absorption dans l’infrarouge moyen qui commence à devenir notable à partir de 13µm mais il reste assez peu marqué et limité à 40% sauf au pic de 15µm et au delà de 16,5µm où il atteint presque 60% (voir les spectres publiés par l’université de Lyon). Dans la même zone spectrale, l’absorption due à la vapeur d’eau est très supérieure à celle du CO2 en tout cas jusqu’à un peu plus de 14µm (les courbes expérimentales pour l’eau ne sont pas données au-delà).
                    Si vous avez des références plus complètes au delà de 17µm aussi bien pour l’eau que pour le CO2 je suis preneur.
                    Merci d’avance

                  • J’aurais effectivement du mettre que la réémission ne pouvait se faire qu’à des longueurs d’ondes plus grandes ou égales à la longueur d’onde absorbée (énergie plus faibles ou égales): désolé de ce raccourci.
                    Je suis par contre étonné que, d’après Robert, l’effet de serre du au CO2 devienne prépondérant à haute altitude. Le CO2 est un gaz plus lourd que l’air et aurait plutôt tendance à s’accumuler aux basses altitudes (en négligeant dans un premier temps les courants de convection ). Quelqu’un pourrait-il commenter ce point?

            • Maignial: Je vous met au défis de faire mieux

              On pourrait commencer en douceur avec le réseau de mesure USHCN dont un audit a confirmé que 64% avaient une précision >2°C , 21% > 1C° etc.
              http://www.surfacestations.org/

              Vous savez qu’en 2014 on nous a balancé sans rire un « record de température mondiale » à 0,04°C ?

              Maignial: J’ai énoncé de solides arguments

              Vos « solides arguments » démontrent que vous ne comprenez strictement rien à la science du climat. Les glaciers de montagne obéissent à des tas de facteurs locaux tels que pluviométrie, exposition, relief.

              Par exemple, le Glacier des Bossons était au même niveau en 2000 qu’en 1740 et 1876 (peintures, écrits). En 1818 et 1855 il était au maximum, et en 1920 il était au même niveau qu’en 1620.

              Pour les coraux, je pourrais arguer que la surpêche et les 20 milliards de tonnes de déchets qu’on déverse dans les mers chaque année ont aussi un impact, mais ce serait occulter le fait que personne ici ne nie un réchauffement depuis le début du siècle ou une variabilité du climat, mais qu’on réfute la responsabilité catastrophique de l’homme dans le changement actuel.

              Savoir de quoi on parle est un préalable indispensable quand même.

              Lui par contre sait de quoi il parle:

              Richard Dronskowski, professeur Lauréat du Prix Otto Hahn de l’Institut Max Planck, il est membre du Collegium de la Société de Recherche allemande, de la Société de Physique allemande et de l’American Chemical Society. Il a déclaré que « qu’il n’y a absolument aucun consensus, zéro consensus [au sujet du réchauffement climatique] » et qu’il connaît « des collègues qui financent des instituts entiers grâce au climat. Ils n’ont aucun moyen de faire machine arrière, car leurs instituts seraient ruinés »

            • Les fluctuations récentes de l’activité solaire ne permettent pas d’expliquer pourquoi le climat de la planète est aujourd’hui plus chaud qu’il l’était dans les années 40, à une époque où pourtant le soleil était plus actif qu’aujourd’hui.

              d’après le verset 12, le soleil n’a aucune influence sur le climat, c’est pas moi qui le dit hein

              alors vos tarabiscotages avec le soleil, poubelle

              Les variations des courants marins ne permettent pas d’expliquer pourquoi 2016 fut bien plus chaude que 1983 et 1998, autres années à fort el nino.

              parce que le CO2 permet d’expliquer les phénomènes El Nino, on a un futur prix Nobel dans la salleAucune de ces fluctuations ne permet d’expliquer pourquoi la planète est plus chaude qu’elle ne l’a été depuis des milliers d’années, y compris en Europe, alors que l’éclairement est en baisse dans l’hémisphère nord depuis 12000 ans du fait des modifications de l’inclinaison de l’axe de rotation terrestre.

              encore une fois, la contribution du soleil est tout à fait anecdotique d’après votre clergé

              concernant vos exemples, on a trouvé dernièrement des restes d’une foret dans le lit d’un glacier en récession, foret qui daterait de l’époque médiévale
              on a trouvé les restes d’un village viking dans le lit d’un glacier en récession,, faudra trouver autre chose que le soleil
              et les exemples sont innombrables dans le monde,

              quant au blanchiment des coraux, une autre légende urbaine, les club de plongée surf la grande barrière ont protesté, car ils prétendent que les coraux se portent bien, allez comprendre, et eux ils sont sur place

              Puisque l’on est en Australie, vous avez un avis sur le petit problème de thermomètres à Darwin?

              bref, je ne sais même pas pourquoi je vous réponds, puisque de toute façon votre religion est imparable.

              notre seul espoir, c’est que parmi la clique, il y aie des gens plus vénaux que croyants
              ,
              https://realclimatescience.com/2016/09/climate-fraud-whistleblower-rewards-program/

              2017 risque d’être une année intéressante

        • D’après la théorie du réchauffement anthropique telle qu’elle avait été établie, vous avez entièrement tort. Le principale facteur modulant

          • Oops fausse manœuvre…Le principal facteur influençant les températures était la concentration de CO2 dans l’atmosphère toujours d’après cette théorie. Cette théorie qui prévoyait un certain nombre d’effets observables aurait dû être jeté aux orties du justement à l’absence de ces effets observables; les point chauds troposphèriques en étaient un parmi tant d’autres. Alors qu’il était évident que d’autres phénomènes majeurs intervenait dans la modulation des températures, ce n’est que dans la seconde moitié des années 2000 que certains scientifiques dit réchauffistes ont commencé à reconnaître du bout des lèvres la possible influence des phénomènes comme l’ENSO ou l’AMO. On nous bassine avec l’année 2016 comme étant la plus chaude depuis x temps. Premièrement, d’un point de vue statistique c’est faux. Deuxièmement, 2016 fut une année d’un fort El Nino. La vérité c’est que les fameux modèles numériques qui avaîent été présentés comme étant fiables c’est-à-dire d’être capable de prévoir le future ont démontré leur totale incapacité à le faire. On sait que le profil des températures prévu par ces modèles ne sont plus superposables aux mesures meme en considérant les incertitudes. En corollaire, cela veut dire que la théorie qui sous-tend ces modèles est fausses.

            • Ce n’est pas parce que les modèles n’arrivent pas à prévoir les fluctuations des courants marins, que ça invalide le CO2 comme agent réchauffant. Seulement, la conséquence est qu’il y a des périodes où les modèles sous-estiment la température réelle, et d’autres où ils la sur-estiment, comme ce fut le cas dans les années 2000. Mais la tendance générale au réchauffement prévu par les modèles, elle, est vérifiée; c’est à dire que si vous tirez une droite qui moyenne les températures relevées, vous aboutissez à peu près au même résultat que les prévisions des modèles.

              Et encore une fois, ni les fluctuations décennales de l’activité solaire, ni les variations des courants marins, ne permettent de comprendre pourquoi la température est inédite depuis des milliers d’années.

              • Mais la tendance générale au réchauffement prévu par les modèles

                Vous racontez quoi ?
                La fourchette est tellement large que je peux aussi prédire les chiffres du prochain Loto à ce stade.

                Et encore une fois, ni les fluctuations décennales de l’activité solaire, ni les variations des courants marins, ne permettent de comprendre pourquoi la température est inédite depuis des milliers d’années.

                Donc on ne sait rien mais on est certain que l’homme est responsable « depuis des milliers d’année ».

              • Oh Boy…ça n’invalide pas le CO2 comme agent réchauffant, ça invalide l’importance primordiale qu’on lui attribue. En corollaire, si des variations internes du système sont suffisantes pour annuler l’effet du CO2 anthropique, cela veut dire que la théorie telle qu’elle est établie est fausse.
                Le pic de température n’est certainement pas inédit, pas plus que la vitesse de réchauffement d’ailleurs. Pour votre gouverne, sachez que la température aujourd’hui est inférieure à celle de l’optimum climatique médiéval qui elle-même était inférieure à l’optimum Romain et le minöen avant lui. On est de plus inférieur en température à l’optimum holocène avant 5000BC qui a vu un Sahara vert. Depuis 6000-5000 ans, on est sur un trend décroissant de température qui nous mènera jusqu’à la prochaine glaciation.

              • L’effet de serre du CO2 est peanuts par rapport à celle de la vapeur d’eau, cf mon post plus haut.
                De plus, avec un co2 d’origine humaine ne représentant que 5% de l’ensemble du CO2, comment pouvez-vous toujours soutenir l’influence prépondérante du CO2 antropique dans l’évolution des températures terrestres? Ce n’est plus de la science, c’est de la foi ou de l’idéologie.

              • Nous sommes certainement dans une période de réchauffement dont la moyenne statistique est semble t-il de l’ordre de 0,7°C par siècle avec des hauts et des bas. Je ne pense pas que les climato-sceptiques contestent ce fait; par contre ils contestent les explications proposées via les différents modèles proposés dont je rappelle que les fourchettes de variations atteignent près de 5°C, c’est à dire le même ordre de grandeur que la variable considérée. Il y a donc à l’évidence beaucoup d’inconnues pas ou mal prises en compte et avec cette approche de simulation imparfaite, on peut raconter à peu près tout ce que l’on veut.
                On peut simplement dire que les observations expérimentales situent l’élévation des températures moyennes dans la fourchette basse donnée par les modèles; ce qui est soigneusement occulté par la plupart des médias en particulier français.
                Par contre, je n’ai jamais lu que les modèles actuels expliquent de façon rationnelle le minimum de Maunder, l’optimum médiéval ou l’optimum romain: on peut certes discuter à l’infini sur les variations de températures réelles de ces époques mais les observations sur les cultures, les récoltes ne permettent pas de douter que le climat a subit des périodes de refroidissement et de réchauffement. Qu’est-ce qui explique ces variations?
                Il y a des corrélations entre températures terrestre et activité solaire: sont-elles scientifiquement expliquées? à ma connaissance non.
                L’expérience CLOUD devait apporter des réponses partielles! quelqu’un a t-il des informations à ce niveau?

      • et cette pause n’a été prévue par aucun des très nombreux modèles qui nous assurent du réchauffement à venir.

      • Bah on puisque la « pause » s’est arrêtée en 2006 et je vous mets au défi de me démonter le contraire

      •  » il y a bien eu pause et cette dernière remet en cause 20 ans de discours alarmistes. »
        Avant de savoir si il y a eu pose ou pas, il serait bien de donner une définition statistique d’une pause.
        Cela permettrait entre autre de voir quelles sont les echelles de temps en jeu etc…
        Une bonne définition mathématique, avec des indicateurs chiffrés pourrait permettre sur ce sujet d’avoir un peu de sérénité.
        Vous semblez reprocher à beaucoup de gens un manque de rigueur scientifique et vous employez des concepts non définis, à l’oeil , du « on voit bien » etc….
        Un peu de rigueur !

        • fred : Cela permettrait entre autre de voir quelles sont les echelles de temps en jeu

          La granulométrie minimum du GIEC pour qualifier une période comme significative était de 15 ans quand ça les arrangeait.
          Avec le problème de la pause, que le Dr Pachaury ex-président du GIEC avait admise on est curieusement passé à 30.

          fred : Un peu de rigueur !

          Allons donc, vous n’avancez jamais aucune donnée scientifique ou chiffrée dans vos commentaires. Que des déclarations à l’emporte-pièce.

          Voilà un peu de science pour que vous voyiez à quoi ça ressemble:

          Dans un article « Energy Budget Constraints on Climate Response » publié dans Nature le 19 mai 2013, 13 « coordonnative lead authors » ou « lead authors » du dernier rapport GIEC Groupe 1 ont recalculé la TCR et l’ECS en fonction des observations récentes de l’évolution du climat et le résultat est : pour un doublement de la concentration en CO2, la TCR est de 1,3° C, et l’ECS est de 2° C.

          En clair, même en suivant la théorie carbocentriste du GIEC, et même si on brûlait improbablement tout le fossile disponible, à la fin du siècle les conséquences seraient très, très loin de celles qu’avancent les prédicateurs de l’apocalypse.

          Harold Lewis ancien directeur du département de physique à l’Université de Californie, Santa Barbara. « le réchauffement climatique est la fraude pseudo-scientifique la plus grande et la plus réussie jamais vue de toute ma carrière de physicien »

    • @Maignal
      Ce que vous dites sur Otzi peut justement prouver le contraire : ses équipements on été retrouvés à proximité immediate du corp de la momie. Si son état de conservation prouve bien qu’il est mort les pieds dans la neige, la faible disperstion des objet prouve que l’épaisseur de neige était faible, proche de ce qu’il y avait dans les Alpes dans les années 1970. Ce qui prouve qu’il a 4500 ans, le climat dans les Alpes était proche de celui des années 1970. Et il y a 4500 ans, le CO2 anthropique avait un alibi en béton.

      • Je ne vois pas le lien entre la faible dispersion des équipements et l’épaisseur de neige à l’époque; mais si ce que vous dites est vrai, ça n’est pas incompatible avec ce que je disais plus haut: ça voudrait dire que le climat dans les Alpes des années 1980-début 1990 était semblable à celui d’il y a 4500 ans.

        Or, à l’époque, l’ensoleillement estival était supérieur dans l’hémisphère nord à ce qu’il est aujourd’hui, car l’axe de rotation de la Terre était plus incliné (donc: saisons plus marquées) et l’été boréal avait lieu au moment où la Terre était plus près du Soleil dans sa révolution (donc: étés plus chauds que dans l’hémisphère sud). De fait, ça fait 12000 ans que l’éclairement est en baisse dans l’hémisphère nord. On a donc retrouvé des conditions climatiques similaires à celles qui caractérisèrent une époque ou l’éclairement était plus fort qu’aujourd’hui, ce qui exclu que le soleil soit responsable de la récente envolée des températures. Reste le CO2, qui me paraît apporter une explication bien plus cohérente.

        • Maignial: ça voudrait dire que le climat dans les Alpes

          0.05% de la surface de la Terre comme « preuve » du climat mondial ? Vous plaisantez ?
          Les glaciers obéissent en plus à des tas de facteurs locaux, nébulosité, pluviométrie, vent, orientation, substrat rocheux, activité volcanique, sismique.

          Maignial: ce qui exclu que le soleil soit responsable de la récente envolée des températures

          C’est dans les feuilletons télé qu’on demande les températures du passé et qu’elles s’affichent avec un gros « bip » sur un écran.

          Vous seriez surpris de l’amateurisme ridicule de la majorité des mesures qui se transforment soudain en vérité absolue une fois mis en graphiques et « reconstruite » par des algorithmes. (Aucune donnée n’est utilisée « brute » et ce sont justement les algorithmes de « reconstruction » qui sont une partie du problème, beaucoup de catastrophistes ne le publiant pas. Par exemple l’algorithme de Mann (la crosse de hockey) montre une telle courbe même avec des données aléatoires. McIntyre, McKitrick, Wegman 2003)

          Par exemple la précision du réseau USHCN est à 61° plus grands que 2°C et vous voudriez nous faire croire qu’on a les températures au dixième pour les millénaires précédents avec une granulométrie décennale suffisante pour voir les changements brutaux en plus ?

          • Je n’ai pas dit qu’une petite portion de la planète était représentative du reste de la planète (même si de nombreux climatosceptiques, eux, ne se gênent pas pour le faire quand ils parlent de l’optimum médiéval), mais que ce n’est qu’un des nombreux éléments qui montrent que le climat est aujourd’hui plus chaud qu’il l’a été depuis des millénaires. J’ai aussi parlé des coraux… Pourquoi ais-je choisi ces deux exemples? Parce que quand on parle d’études plus poussées, qui arrivent aux mêmes conclusions en faisant intervenir les isotopes de l’oxygènes, la densité des stomates de feuilles fossilisées ou autres, les climato-sceptiques sont généralement très prompts à dire que ces myriade de chiffres ne sont que des manipulations de données payées par des lobbies réchauffistes ou, au mieux, que les données complexes sont à l’origine d’erreur d’interprétation. C’est d’ailleurs ce que vous faites vous même. Là, on a des éléments clairs et faciles à interpréter, même par monsieur/madame tout le monde.

            • mais que ce n’est qu’un des nombreux éléments qui montrent que le climat est aujourd’hui plus chaud qu’il l’a été depuis des millénaires.

              Non et vous enfoncez une porte ouverte.

              Les climato-sceptiques sont généralement très prompts à dire que ces myriade de chiffres ne sont que des manipulations de données payées par des lobbies

              Non plus. Vous n’écoutez pas.

            • « mais que ce n’est qu’un des nombreux éléments qui montrent que le climat est aujourd’hui plus chaud qu’il l’a été depuis des millénaires. »
              Non, on n’est même pas revenu aux températures de l’optimum du moyen-age.

              « Je n’ai pas dit qu’une petite portion de la planète était représentative du reste de la planète (même si de nombreux climatosceptiques, eux, ne se gênent pas pour le faire quand ils parlent de l’optimum médiéval), »
              Argument classique de nos réchauffistes qui, quand on leur montrait les discordances entre leur thèse et la température passée en Europe, arguaient de l’impossibilité d’étendre les résultats d’une région à l’ensemble du globe. Mais cet argument ne tient plus. On trouve maintenant des archéologues du climat dans toutes les régions du monde ou presque (car fonction du niveau de la recherche). Et les recherche effectuées en différents points du globe montre que les variations centenales de température constatées en Europe ont été retrouvées partout ailleurs, avec des amplitudes variables (en plus ou en moins) mais allant dans le même sens.

        • Si vous avez raison, alors vive le CO2 anthropique qui nous préserve d’un age glaciaire à venir !!!
          Je vous concéde que l’obliquité de la Terre a diminué en 4500 ans (0,2°) mais dans le même temps, la Terre s’est raprochée du soleil en été a cause de la baisse de son exentricité.
          Bien malin celui qui prétent en calculer les conséquences, car aujourd’hui, les modèles climatiques sont incapables de reconstituer les cycles des aires glaciaires sur 400 000 ans même en tenant compte des paramètres de Milakovic.

    • « Les fluctuations récentes de l’activité solaire ne permettent pas d’expliquer  »
      Bon j’ai pas tout compris … Robert nous explique que le Soleil est « atone » (drôle de qualificatif mais bon…) et vous nous semblez dire qu’il a une activité pas vraiment … atone !
      Pfff j’suis perdu !

  • Les données HADCRUT4 depuis 1900 :

    http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:1900

    Ca baisse entre 1940 et 1980 (disons), ça monte à partir de 1980 puis effectivement on voit un plateau à partir de 1995 disons. Et un gros pic pour 2016.

  • moins de politique inutile et un régalien assuré point barre

  • Cher Maignial,
    soyez rigoureux, par pitié, vous ecrivez:  » voici 2 paramètres…. » encore une fois, par pitié, très cher, d’abord, vous citez 2 exemples, qui ne sont donc pas des paramètres, mais 2 exemples, si tant est qu’ils soient exacts, ne sont pas une preuve!!
    La climatologie est une science jeune, faisant appel à un nombre considérable de disciplines, et essayer de fournir une preuve est très audacieux, voire aléatoire. Meme le bilan radiatatif de la terre est complexe.
    A propos de vos exemples, OTZI n’a pas 3000 ans mais 5000 ans.c’est la plus vielle momie connue.Je ne suis pas médecin pathologiste mais généraliste (j’ai quelques notions de biologie) mais je ne sais pas si OTZI n’a jamais été decouvert en 5000 ans. Ce que je sais, c’est qu’il n’avait pas un visage aussi frais que celui d’un bébé quand on l’a découvert et ce que je sais aussi, c’est en himalaya, on laisse souvent les nombreux alpinistes mort en altitude et qu’il n’y a pas de putrèfaction (on me rétorquera que ce n’est pas à la meme altitude… je répondrai que ce n’est pas non plus à la meme latitude) .

    Quant aux coraux, vous dites que 97% des coraux sont morts en Australie, je ne sais pas si c’est vrai mais ce dont je suis sur, c’est que les coraux (‘animaux vieux de plusieurs centaines de millions d’années) ont en vu d’autres, des réchauffements, et pas qu’un peu, et ils existent toujours. On a la preuve que l’océan arctique abritait des algues il y a 55 millions d’années, qui ne pouvait pas survivre dans une eau à moins de 20 à 23 degrés. On appelle cette époque le PETM.

    • Euh… Je n’ai pas écrit « deux paramètres » mais « en voici deux [manières de savoir] particulièrement éclairantes ». Je dirais bien « soyez rigoureux par pitié », mais ce serait petit et pas à la hauteur du débat présent.

      Un être mort ne peux évidemment pas avoir « une peau de bébé », puisque le sang ne circule plus, les échanges avec l’atmosphère ne se font plus, bref… C’est la mort. Ce n’est pas à un médecin que je vais apprendre ça. Mais ce qui est certain, c’est que les lésions et dégradation qu’on voit sur un corps qui a été exposé à la lumière du soleil ou a des températures positives ne se retrouvaient pas sur Ötzi. Des alpinistes morts en altitude sont rapidement recouverts par la neige, en quelques semaines ou quelques mois, et si cette neige est éternelle et qu’ils ne se trouvent plus en contact à l’air libre, et bien ils sont conservés. C’est ce qui s’est produit avec cette momie. C’est pourquoi on peut dire que les température dans la région sont inédites depuis la mort d’Ötzi.

      Je n’ai pas dit que 97% des coraux de la grande barrière sont morts, mais qu’ils ont blanchi, dont 30% sévèrement si ma mémoire est bonne. A ce stade, si les températures baissent, ils peuvent revenir à leur état normal en quelques années; mais si les épisodes chauds se poursuivent, ce n’est pas la même histoire. Et oui, il y a eu d’autres réchauffements dans l’Histoire de la Terre, mais la caractéristique de celui-ci est qu’il est BEAUCOUP plus rapide que les précédents. Pour donner une idée, le réchauffement du PETM dont vous parlez aurait été environ 30 fois moins rapide que celui que nous subissons aujourd’hui. Je garde le conditionnel, car il est difficile de reconstituer précisément la chronologie d’évènements aussi anciens. Par contre, on peut dire avec beaucoup plus de certitude qu’au cours de la dernière déglaciation, le réchauffement de +5°C et la hausse de la concentration atmosphérique en CO2 furent environ 100 fois plus lents que ce que nous observons aujourd’hui. C’est cette rapidité qui est problématique, car les espèces ont très peu de temps pour s’adapter. Quant aux coraux, il y a 55 millions d’années, ils ont pu fuir les mers tropicales trop chaudes et coloniser des zones aujourd’hui trop fraîches pour eux.

  • aaahhhh nostalgie

    on se croirait revenu à cette époque passionnante du match de hockey
    d’ailleurs Robert est de retour, si c’est pas une preuve que ça se réchauffe

    et toujours les mêmes méthodes, car figurez-vous, la clique de la poele à frire, les évidences,c’est pas leur truc
    eux, c’est purement politique, faudra encore combien d’années pour que le mur de la climastrologie soit démoli?

    en attendant, à vos poches, j’ai entendu que les candidats à la présidence avaient passé leur examens de verditude sous l’oeil vigilant du WWF, et autres zozos du genre?

    Oncle Donald au secours

  • DoM P

    «  » » »La physique dit qu’il est prouvé que le CO2 est un gaz à effet de serre à l’échelle de millions d’années. Son effet court terme n’a en revanche jamais été démontré. » » » »

    Vous en avez d’autres de cet acabit ? Celle là est collector, j’adore. Donc d’après vous les propriétés physiques du CO2 seraient à géométrie variable: un coup j’absorbe et un coup je n’absorbe pas.. Puis je vous suggérer de vous plonger dans un ouvrage de physique de niveau lycée ?

    • Il se trouve que, d’une part, l’effet de serre du CO2 ne suit pas une courbe régulière, mais subit des effets de saturation de bandes d’absorption (http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/gaz-effet-serre.xml) et que, d’autre part, pour chauffer l’atmosphère, il faut d’abord chauffer les immenses radiateurs que sont les océans. Et ça ne prend pas 10 ans, ça.
      A titre d’information, la masse des océans est d’environ 1,4×10 puissance 21 kg, tandis que celle de l’atmosphère est de 5,14×10 puissance 18 kg. C’est à dire environ 1000 fois moins. Ajoutez à cela que l’échange de température ne peut se faire qu’au niveau de la surface, et vous avez une bonne idée de pourquoi vous avez l’impression d’une géométrie variable.

      • DoM P

        Et alors en quoi ça nous exonère de notre responsabilité ? D’autre part sachez qu’il n’y a pas d’effet de saturation dû au CO2, il y a juste augmentation de l’épaisseur optique, vous mettez les pieds dans un domaine qui vous est totalement inconnu.

        • Robert: Et alors en quoi ça nous exonère de notre responsabilité ?

          Vous raisonnez à l’envers de manière biblique, votre conclusion étant déjà écrite avant la preuve, mais peu importe.

          D’abord un prix Nobel de physique dit que vous n’y avez rien compris alord que vous vous en servez comme preuve du RCA.

          Ensuite vous raisonnez comme s’il n’y avait que 3 éléments en jeu: la terre qui serait une boule inerte et neutre, sans océans, sans vie, le soleil qui chauffe le tout et une couche de Co2.

          Howard Hayden, professeur émérite de physique à l’Université du Connecticut explique votre démarche: « les activistes du réchauffement climatique, sont comme des fourmis qui considèrent que le monde est fait de rochers de 1 mm de diamètre, qui regardent les 3 derniers millionièmes de 1% de l’histoire de la Terre et qui font des conclusions extravagantes sur le climat».

          • llmryn @

            «  » » » votre conclusion étant déjà écrite avant la preuve, mais peu importe. » » » »

            Non brûler des fossiles augmente l’effet de serre et si vous augmentez l’effet de serre vous réchauffez (à activité solaire et volcanisme constant). Il n’y à pas de quoi se prendre la tête c’est trivial, le reste est une simple question de distribution de l’énergie gagnée par le système.

            Rassurez vous, nous n’en sommes qu’au début mais dans une dizaine d’années vous aurez beaucoup de mal à trouver quelque chose à redire.

            • Bonjour Robert

              « mais dans une dizaine d’années »

              Rendez-vous dans dix ans, on verra bien.
              Déjà des estimations du Giec en 1990 seront difficile à tenir (+2° en 2025).
              La force du GIEC c’est justement de faire des estimations dans 100 ans, où nous seront tous morts.
              Les précédentes prévisions alarmistes des écolo étaient trop courtes (plus de pétrole dans 20 ans depuis 1970).

              • Bonjour gillib

                «  » » »Les précédentes prévisions alarmistes des écolo étaient trop courtes (plus de pétrole dans 20 ans depuis 1970). » » »

                Je serai curieux de savoir d’où vous tenez ça. Quant aux estimations du GIEC, elles ont de grandes chances d’être en dessous de la vérité. J’irai même plus loin, l’objectif de 1.5° fixé à la COP21 est intenable cette température EST DEJA dans le système. C’est juste de la com politique.

                capture d’écran

                • Dans l’ipcc_90_92_assessments_far_overview_fr.pdf page 56.

                  On est à 0.8° 0.9° d’augmentation et il reste 8 ans ca va pas être easy :).

                  Pour le peak oil, je le vis depuis 1970 et le premier choc pétrolier. « On va tous mourir ».

                  • Ah le troisième rapport .. Vous n’avez rien de plus récent ? D’autre part il n’est pas si loin de la réalité, on est déjà à 1° soit plus sur les continents là où nous vivons..

                    Pour le peak oil je crois que vous n’avez pas compris de quoi il s’agit à savoir les réserves prouvées…. Ce qui n’empêchera pas une déplétion des fossiles d’ici 2 ou trois décénnies.

                    • Le GIEC s’est trompé, il va y avoir 1° et non 2°.
                      Je sais le déni est un mécanisme de défense psychologique classique devant les faits qui font mal.

                      « une déplétion des fossiles d’ici 2 ou trois décénnies. » Vous aussi vous êtes atteint de cette lubie, plus de pétrole dans 20 ans.

                • Quant aux estimations du GIEC, elles ont de grandes chances d’être en dessous de la vérité.

                  Oui voilà… « en dessous de LA vérité ». Vous êtes un croyant: l’homme malfaisant, le péché contre Gaïa-la-pure, l’apocalypse, le repentir, la pénitence…

                  Qu’importe les faits, qu’importe la science, vous avez envie d’y croire et c’est tout et quand la science ne va pas assez loin vous estimez, a la louche, a vus de nez, au doigt mouillé que c’est certainement pire que ce que des études (qui pataugent un peu dans les mêmes biais que vous) le relatent.

                  Mauvaise nouvelle, le prophète lui-même ne croit plus à l’apocalypse :

                  « nous ne savons pas ce que le climat fait. Nous pensions le savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des ouvrages alarmistes – y compris de ma plume – parce que cela semblait clair, mais cela ne s’est pas produit »
                  James LOVELOCK – Scientifique et père de la théorie Gaïa

            • dans une dizaine d’années vous aurez beaucoup de mal à trouver quelque chose à redire… un peu comme Al Gore.t et sa prophétie de l’arctique libre de glace?

            • Il n’y à pas de quoi se prendre la tête c’est trivial

              Tellement trivial que tous les modèles climatiques sont aux fraises et que des dizaines de milliers de chercheurs se cassent les dents sur cette complexité.
              Mais Robert, lui, depuis sa place au comptoir du café des gosier joyeux à tout résolu.

              Nous n’en sommes qu’au début

              Mémoire courte ou poussin de l’année ? Ça fait 50 ans qu’on nous la sort celle-là.

              • Les modèles climatiques sont ce qu’ils sont, et ce n’est pas parce qu’ils sont aux fraises qu’il faut balayer le débat d’un revers de la main.
                Les réchauffistes sont peut-être alarmistes, mais le camp d’en face a la tête dans le sable. Prétendre que l’action de l’être humain sur le climat est sans impact en attendant la preuve contraire revient un peu a affranchir l’industrie pharmaceutique de tests de validation, on attendra de voir s’il a des effets secondaires sur les clients après tout, ayons confiance…
                Fort heureusement, je suis assez vieux pour dire que je m’en fous, les éventuels effets néfastes ne me concerneront pas… donc a partir de maintenant, je vais écouter les apprentis sorciers et je fais comme Trump, je roule et me chauffe au mazout, je vide direct mes chiottes dans la rivière, et j’arrête le tri sélectif, c’est des conneries tout ca 🙂

                • Solaris: Je vais pouvoir ressortir ma vieille 404 diesel puisque tout est du bullshit…

                  Merci de confirmer que toute cette affaire n’a rien à voir avec la science, mais que c’est une question d »émotion, d’idéologie et de contrôle social.

                  Je ne sais par où commencer tellement vous m’avez donné d’éléments de réponse 🙂

                  1-Vos amis les écolos allemands, idéologues aussi « rationnels » que vous ont réussi l’exploit de rejeter deux fois plus de Co2 que les Français pour trois fois le prix. Être convaincu d’un problème et en faire autant pour l’accentuer et en rajouter d’autres, c’est collector !
                  2-Je défends la science avant tout ET il se trouve que je défends aussi la planète contre vos idées parce que votre pack « apocalypse » est livré avec toutes les pires croyances possible en matière de science, économie et technologie comme le démontrent les écolos.
                  3-Se focaliser uniquement sur le CO2 ça fait autant d’argent et d’énergie humaine en moins pour de véritables problèmes écologique.

                  Au final on déverse 20 milliards de tonnes de déchets par an dans les mers et encore plus sur terre, mais vous êtes tellement obnubilés par votre CO2 que quasi personne ne parle plus des problèmes d’écologie de proximité, recyclage, déchets et autres. La COP 21 a devisé le coût de votre idée fixe à 90 000 milliards d’euros soit 478 fois le coût de la totalité du programme nucléaire français depuis 1945 ou encore de quoi acheter 7,5 milliards de voitures électriques.

                  Delgado Domingos, professeur en science environnementale avec plus de 150 publications à son actif : « créer une idéologie à partir du dioxyde de carbone est un non-sens dangereux… L’alarmisme actuel sur le changement climatique est un instrument de contrôle social, un prétexte pour des batailles politiques et économiques. Cela devient une idéologie préoccupante »

                  • Bel autogoal du sieur Ilmryn grace à la référence Delgado Domingos, plutot anti-nucléaire (bon, OK, c’est plutôt pour le soutient a Michel Triste) 🙂

                • Solaris: Les modèles climatiques sont ce qu’ils sont, et ce n’est pas parce qu’ils sont aux fraises qu’il faut balayer le débat d’un revers de la main.

                  C’est l’inverse, on demande justement un débat. Le dernier journaliste qui a osé exprimer un avis qui n’était pas dans le dogme c’est fait virer de France Télévision. Les « sceptiques » se font pourchasser, couper les financements,certains politiques demandent même à ce qu’on les criminalise, d’autres veulent un gouvernement mondial avec planification étroite des économies.

                  Après 25 ans de recul, les modèles aux fraises et des estimations qui diminuent d’année en année il serait grand temps d’avoir ce débat justement avant d’engager 90 000 milliards d’euros de dépenses comme devisé durant la COP21.

                  Solaris: Prétendre que l’action de l’être humain sur le climat est sans impact en attendant la preuve contraire

                  90 000 milliards d’euros pour lutter contre UN SEUL des composants minoritaire de l’impact humain qui se trouve être aussi un gaz essentiel pour les plantes, la nature et le tout sans aucune preuve ?

                  On pourrait remplir des livres avec des apocalypses possibles pour lesquels nous n’avons pas de preuves. Faut-il lutter contre ceux-là aussi ?

                  Solaris: donc a partir de maintenant, je vais écouter les apprentis sorciers et je fais comme Trump, je roule et me chauffe au mazout, je vide direct mes chiottes dans la rivière, et j’arrête le tri sélectif, c’est des conneries tout ca

                  -D’une part, les écolos RAJOUTENT encore plus de CO2 (entre autres polluants) avec leurs solutions qui ne marchent pas, dans la série « apprenti sorcier » on ne fait pas mieux. Ensuite le catastrophisme, c’est le chantage émotionnel, la mort de l’intelligence comme vous le démontrez si bien avec votre chantage émotionnel puéril.
                  -D’autre part cette idée monomaniaque flingue complètement l’écologie, la vraie. Recherches, financements, attention des médias, des gens tout est totalement détourné vers ce seul et infime gaz qu’on injecte pourtant jusqu’à 4 fois la valeur de l’air dans les serres pour avoir de belles plantes foisonnantes. Il faudrait brûler HUIT fois toutes les réserves mondiales de toutes les énergies fossiles pour avoir cette concentration dans l’air.

                  Et je vous signale en passant qu’en France le tri sélectif et le recyclage sont de vaste blague et qu’on se chauffe encore majoritairement aux fossiles. Ce n’est pas prêt de changer puisque « L’Écologie » avec une majuscule c’est UNIQUEMENT le CO2 selon vous et vos amis.

        • Ok Robert, admettons que « nous sommes responsables ». Les études alarmistes indiquent clairement que le mécanisme physico-chimique engagé n’est pas réversible, et que même si nous cessions immédiatement toute émission de CO2 le climat continuerait à chauffer, en raison par exemple des rétroactions positives bien connues.
          Admettons.
          Et alors ?
          Avez-vous remarqué qu’aucun de nos chers gouvernement ne se préoccupe réellement des conséquences ?
          Prenez le cas des séismes. Le consensus permet de « savoir qu’il y a des zones à risque. La science dit qu’on ne peut pas les empêcher. Alors on investit pour s’en protéger.
          Pourquoi rien de tel n’est-il fait à votre avis à propos des hausses de température ?
          Je vous donne quelques indices :
          – aucune hausse du niveau des mers anormale mesurée par aucun des organismes en charge de ces études : marégraphes, bouées, etc. Les australiens, qui surveillent très précisément tous les principaux archipels du Pacifique publient chaque année les donnes à ce sujet. Rien, nada, aucune hausse observée. Donc, aucune mesure de prévention à prendre… et aucun réfugié climatique à craindre de ce côté.
          – hausse des événements météorologiques majeurs (cyclones, tornades, inondations) : la aussi les données publiques sont têtues. Aucune augmentation du nombre, des fréquences, des puissances constatées depuis que les mesures et observations existent. Tout au plus des indemnisations supérieures faites par les assureurs (meilleure source d’information économique sur le sujet) dans certaines régions qui sont plus urbanisées de nos jours. Et donc ici aussi, rien, nada, pas de prévention supplémentaire à financer…
          – disparition des espèces emblématiques ? Les polpualtions d’ours polaire ne se sont jamais aussi bien portées depuis qu’elles sont dénombrées sérieusement, donc depuis une cinquantaine d’années. Nada, rien, aucune disparition en perspective. Rien à financer…

          Mais en revanche, affirmer que « nous » les hommes sommes responsables de la hausse des températures (GIEC, AR5 : environ 0,1°C par décennie) permet de faire une chose unique dans l’histoire de l’humanité : créer une matière première virtuelle (le droit à émettre du CO2), en faire un vrai marché lucratif, et établir des bases solides à une taxation considérable sur une prétendue pollution.
          En gros, un truc qui permet d’enrichir certains (les promoteurs d’énergie verte, les fabricants de routes solaire, etc) et de financer des États toujours plus dépensiers.
          Donc, je persiste : discussion stérile. Que vous ayez raison ou tort n’est pas important. Palabrer sur le CO2 et la reponsabilite de l’homme dans le r chauffèrent nous éloigne des vrais sujets de réflexion : l’asservissement, la perte de nos libertés, etc.

      • « d’autre part, pour chauffer l’atmosphère, il faut d’abord chauffer les immenses radiateurs que sont les océans. »
        il est extrêmement simpliste de croire que les transferts thermiques au sein de l’océan sont simples.
        Dans un grand nombre de cas les échanges thermiques verticaux sont faibles a cause de la stratification,

  • DoM P @

    «  » » »Et c’est là que votre physique chérie peut être appelée à la rescousse : à votre avis, que se passe-t-il quand on chauffe un liquide comme en sont composés les océans ? Laissez-moi vous répondre : il DÉGAZE ! » » » »

    Exact mais il est démontré et mesuré que les océans sont un puits net de carbone (ce qui entraîne une « acidification » (chère à claude Allègre) des océans) cad qu’ils absorbent plus qu’ils n’émettent et heureusement car sinon le taux de CO2 atmosphérique serait encore plus important qu’il ne l’est.

    • Ce que vous dites est imprécis. En fait, les océans émettent ET stockent du CO2, dans des proportions variables qui dépendent fortement de la température. Plus la température monte, plus ils émettent. Et inversement. Le rapport émission/stockage actuel n’est pas pertinent si l’on veut étudier les variations du taux de CO2 dans l’atmosphère sur de très longues périodes. Au contraire, il faut étudier l’évolution dudit rapport dans le temps, et le comparer à l’évolution des températures.
      J’ai donné plus haut des liens vers des graphiques instructifs, en réponse à Maignial, mais mon commentaire est encore en cours de modération.

    • Robert: ce qui entraîne une « acidification »

      L’acidification des océans est le nouveau Graal des catastrophistes qui paniquaient un peu de toute cette chaleur théorique qui avait disparu.

      Et c’est d’autant plus amusant qu’il y a un prix d’un million de dollars à qui trouverait un « instrument capable de mesurer le PH des océans de manière fiable sans imprécision et sans instabilité »
      http://oceanhealth.xprize.org/about/overview

      Mais alors qu’en 2017 on a toujours des problèmes pour cette mesure, les catastrophistes prétendent qu’en 1751, sous Louis XV, on avait déjà la mesure du PH des océans mondiaux avec deux décimales, cent quarante-deux ans avant que la notion de PH fût inventée par Sørensen.

      Voyez-vous mon Petit Robert, rien qu’avec votre physique « qui démontre la culpabilité de l’homme dans le réchauffement » on était fixé: vous ne comprenez strictement rien à la science et la plupart des catastrophistes non plus, c’est une question de dogme quasi religieux.

      À ce propos LUI touche sa bille en physique contrairement à vous:

      Ivar Giaever Prix Nobel de physique s’oppose tout particulièrement aux dévoiements de l’écologie à des fins politiques qu’organisent des individus comme Al Gore, Phil Jones ou James Hansen et des organismes comme le GIEC. Il a ainsi déclaré : « le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion »

      • llmryn, @

        Vous savez ce que dit untel ou untel fut-ce Jouzel, je m’en tape; pour moi seuls comptent les faits et votre prix Nobel (sur l’effet tunnel dans les supraconducteurs) n’a aucune publi en climatologie domaine, dans lequel il est incompétent (un orthopédiste ne fait pas de greffe cardiaque il est pourtant chirurgien).

        Encore une fois fournissez moi UN SEUL argument construit et scientifiquement recevable.

        • Tient, un fait par exemple…
          dans le monde virtuel climatique à base de petit « si », si la calotte glaciaire du groenland fondait, blabla bla, le niveau des mers blabla bla et donc NY sous les eaux blabla bla…

          Sauf que le groenland, n’est pas franchement en train de fondre on dirait (référez vous au graphique actualisé de manière quasi journalière, pas au texte qui date de 2014)… http://beta.dmi.dk/en/groenland/maalinger/greenland-ice-sheet-surface-mass-budget

          Oui me direz vous mais l’antarctique lui, l’antarctique voyons! bla bla bla… Ben oui justement l’antarctique lui gagne de la glace depuis 25 ans… https://www.nasa.gov/feature/goddard/nasa-study-mass-gains-of-antarctic-ice-sheet-greater-than-losses/

        • Encore une fois fournissez moi UN SEUL argument construit et scientifiquement recevable.

          Je vous en ai donné, vous ne les avez même pas reconnus.
          La précision et la pertinence des instruments de mesure sont à l’extrême base d’une théorie scientifique.
          Quand on vous démontre qu’elle est médiocre, vous vous en moquez et continuez avec vos petits slogans.

          Robert: pour moi seuls comptent les faits

          Non.
          Vous n’avez aucune connaissance scientifique, vous n’avez rien à répondre aux objections scientifiques.

          Fred Singer, physicien et climatologue américano-autrichien, professeur émérite à l’Université de Virginie. « les preuves d’un réchauffement planétaire dû à l’activité humaine reposent sur du sable ».

          • «  » » »Je vous en ai donné, vous ne les avez même pas reconnus. » » » »

            Rien vu de scientifiquement pertinent. Cessez donc de me citer des scientifiques, expliquez moi avec la physique adéquate pourquoi Singer aurait raison.

            • Robert: Rien vu de scientifiquement pertinent.

              C’est exactement ce que je vous dis, pour une fois on est d’accord.
              La rigueur de la méthode scientifique, l’expérience, l’observation, les mesures quantitatives et qualitatives, les marges d’erreur tout ça vous passe des kilomètres au-dessus de la tête.

            • Robert, expliquez nous pourquoi nous devrions vous exposer des preuves de quoi que ce soit.
              Qu’est-ce qui vous qualifie pour distinguer ce qu’est une preuve ou un fait et ce qui n’est pas.
              Déclinez d’abord vos qualités, vos références, votre QI pour que nous puissions valider que vous comprenez quoi que ce soit au sujet qui nous intéresse.
              Les climatologues qui semblent être pour vous l’alpha et l’oméga de la réalité, peuvent être comparés aux docteurs généralistes de la médecine. Parfait pour diagnostiquer les rhumes et la grippe, mais dès que ça se complique, ils vous adressent aux spécialistes.
              Vu le nombre de spécialités que requiert la compréhension du climat, j’affirme que les climatologues sont médiocres dans pratiquement toutes les disciplines qui sont exigées pour étudier le climat. D’ailleurs de nombreux spécialistes critiquent des aspects de la climatologie des climatologues pour leurs incompréhensions, leurs erreurs factuelles, leurs approximations, etc. Notamment en matière de physique, de statistiques, de géographie, etc.
              La science, c’est des opinions personnelles corroborées ou non par d’autres opinions personnelle et rien de plus et cela est un fait qui ne peut être remis en cause par personne.

            • Inversion de la charge de la preuve une fois encore.
              C’est à vous (et vos coréligionnaires) de prouver que le réchauffement climatique va atteindre des niveaux catastrophiques et qu’il est d’origine anthropique.

        • « Encore une fois fournissez moi UN SEUL argument construit et scientifiquement recevable. »
          Euh, pour l’instant les arguments et contre arguments des uns et des autres en en appelant à la physique ne m’ont guère prouvé qu’une chose : on ne sait rien ! point barre. Donc vous pouvez réciter comme un mantra cette phrase comme le « camp » opposé peut la réciter à votre endroit.

          La seule chose sensée qui a été dite est celle-ci :
          « Donc, je persiste : discussion stérile. Que vous ayez raison ou tort n’est pas important. Palabrer sur le CO2 et la reponsabilite de l’homme dans le r chauffèrent nous éloigne des vrais sujets de réflexion : l’asservissement, la perte de nos libertés, etc. »

          Autre chose : l’histoire des sciences montre que la Science n’a JAMAIS avancé avec les consensus. Un exemple : la théorie des humeurs et la circulation sanguine d’Harvey (pour éviter de parler de Galilé). Les consensus sont simplement de résumés de connaissances temporaires qui peuvent parfois être pratiques comme être délétères.

          PS : éviter svp les « mon petit » c’est insultant et inutile, surtout lorsqu’on s’adresse poliment à vous.

      • llmryn @

        Vous aimez vous tirer des obus dans le pied on dirait; tiré de votre lien :

        «  » » »Our ocean is currently in the midst of a silent crisis. Rising levels of atmospheric carbon are resulting in higher levels of acidity. The potential biological, ecological, biogeochemical and societal implications are staggering. The absorption of human CO2 emissions is already having a profound impact on ocean chemistry, impacting the health of shellfish, fisheries, coral reefs, other ecosystems and our very survival. » » »

        C’est clair net et précis.

        ps capture d’écran car la censure sévit (ce qui est un comble sur un site « libéral ».

        • Vous êtes amusant mon Petit Robert….

          Bien avant le Co2, qui acidifie les océans d’un pouillème, je vous signal qu’on déverse 20 milliards de tonnes de déchets par an dans les mers et qu’on y pêche 154 millions de tonnes de poissons.

          De plus vous ne comprenez évidemment pas en quoi la précision lamentable des ph-mètre rend ce genre de catastrophisme fragile. Si vous en trouvez un qui marche, vous êtes millionnaire:
          http://oceanhealth.xprize.org/about/overview

          Un delta basé sur des mesures de 1751 alors qu’on ne sait même pas mesurer le ph précisément actuellement fallait oser. 🙂

    • Les « energies fossiles » (charbon, pétrole, bitumes …) sont d’après les estimations inférieures à 0,004 % de la masse de carbone qui a été sédimentée par la planète au fil du temps dont la majeure partie (les 99,9996% restant) est du calcaire sédimenté dans les océans.

      Dire que la sédimentation du carbone dans les océans acidifie ceux-ci est juste ridicule, si cela était vrai, l’océan serait un lac d’acide pur, vu la quantité de carbone qui a été absorbée au fil du temps.

      De plus, dire que la libération dans l’atmosphère d’une infime partie des 0,004% du carbone de la planète, modifie le climat de façon durable, alors que la planète « stocke » du carbone sous forme calcaire depuis des millénaires est tout aussi ridicule.

      Pire, la masse de carbone stockée dans le calcaire provient de la planète elle-même, dégazé en grande partie par les éruptions volcaniques et cette alimentation en carbone est de toute évidence sans influence majeure sur la vie qui existe sans discontinuer depuis des millions d’années. Il semble inconcevable de penser que les éruptions ont émis de façon continue et discrete le carbone sédimenté, vu qu’une éruption est par nature un événement très court dans le temps et on sait que les chaines montagneuses ont déclenchées des phénomènes éruptifs très rapprochés.

      Tout laisse à croire que la planète autorégule sa teneur en carbone libre, par un phénomène tampon du principalement à la vie dans les océans.

  • super, on va donc pouvoir fermer les centrales nucléaires existantes, arrêter celles en construction et construire des centrales au gaz (ou au soleil ou au vent) parce ça coûte moins cher.

  • Perso; je date le début de l’hystérie du réchauffement aux alentours de janvier 2000.

    Ah on me dit dans l’oreillette que cela correspond à la sortie de « No Logo » et du grand recyclage des idées communistes pour la décroissance.

    • En réalité l’hystérie autour du réchauffement date d’un peu avant…quand il a bien fallu se rendre compte que l’URSS ne tenait plus debout et qu’il a fallu que nos amis rouge se trouvent un nouvelle habit plus verdoyant, les faisant ainsi ressembler à des pastèques : vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur 😉

      • Le Giec a été crée en 1988 , suite à un G7 , sur pression de Thatcher et Reagan…

        • Finissez vos phrases messire Volna:

          « …afin d’empêcher une agence de l’ONU, soupçonnée de militantisme écologique, de mettre la main sur l’expertise climatique »

          Ce n’est pas une réussite parce que c’est exactement ce qui s’est passé, la littérature « grise » des militants infestent littéralement les rapports du GIEC, ce qui a fait l’objet de plusieurs scandales.

    • Je crois que cette théorie s’est développée à l’époque de Marguaret Thatcher qui voulait promouvoir l’énergie nucléaire en Grande Bretagne. Cette théorie a ensuite trouvé des motivations politiques très diverses et des alliances parfois curieuses: écologistes purs et durs et fortement anti-nuclaires se trouvant objectivement dans le même camp ‘réchauffistes’ que certains partisans du nucléaire. Par la suite, d’autres groupes de pressions ont vu dans le réchauffement anthropique une bénédiction pour leurs affaires (industriel de l’éolien, du solaire…) suivi par la plupart des acteurs de la classe politique pour lesquels les 1 ou 2% des votes verts ne sont pas à négliger.
      Bref on a assister à des alliances diverses et variées et parfois contre nature. Dans ce contexte certains scientifiques ne doivent leur renommée qu’à leur prise de position pour le réchauffement anthropique et il leur est difficile de se renier.
      Mais dans tout cela la science n’est que la dernière roue du carrosse et vu la complexité de la science climatique qui doit faire appel à de nombreuses disciplines de la physique à la chimie en passant par la biologie, on peut comprendre que chacun puisse trouver midi à sa porte.

  • Tout ça n’ est pas cool pour les moutons, plus besoin de pullover moins de tonte, moins de tonte et plus de suée. Mais si besoin de plus de pullover plus de tonte, et plus de tonte ils se les pêêêêêlent.

  • Je ne comprends rien à ces affaires.
    Pour essayer d’y voir plus clair, je propose un match entre L16 et Stéphane Foucart du Monde, notre grand média de référence. Il est tellement savant ce Stéphane qu’il devrait gagner largement. D’abord Le Monde ne se trompe jamais.
    Plus sérieusement, personne ne semble troublé par le fait qu’il y avait environ 2 milliards d’humains en 1930 et que 80 ans plus tard il y en a 7 milliards.
    Si le réchauffement est d’origine anthropique (un beau mot n’est-ce pas), attendons nous au pire. Une partie notable de ces 7 milliards consomme assez peu jusqu’à présent et rejette peu de CO2, mais c’est en train de changer très rapidement. Les milliards de chinois, d’africains, du sud-est de l’Asie…. veulent consommer, rouler, avoir beaucoup d’électricité. Ainsi la Chine met en service des centrales à charbon à un rythme échevelé.
    Je ne suis pas bien malin, mais quelques bons maîtres m’ont appris, il y a bien longtemps, ce que sont les ordres de grandeur.

    Autrement dit l’occident au prix de gênes et de privations dont on ne mesure pas encore l’impact va réduire les émissions de gaz avec à effets de serre d’une façon sans commune mesure avec l’augmentation inéluctable dans les pays émergents. On est littéralement en train de vouloir vider la mer avec une petite cuiller.
    Alors souhaitons nous, pays occidentaux d’être riches, prospères, de produire beaucoup de richesse et souhaitons nous aussi d’être très généreux pour aider les pays émergents à limiter les naissances. Apportons leur de bonnes technologies et dans le même temps, ayons le souci de développer des technologies moins agressives, de recycler tout ce qui peut l’être, d’économiser les ressources. Essayons d’appréhender toute la réalité et d’agir globalement.

    Vivre comme les écolos voudraient que je vive, je ne sais pas moi : décroissance, éoliennes dans mon jardin, nourriture végétarienne ou végétalienne ou pire encore, manque d’hygiène pour économiser l’eau, interdiction progressive des voitures… Moi je ne veux pas de cette vie là. je n’appartiens à aucune secte et ne comprends rien à leur motivations.

    En plus ça ne sert à rien. Il faut élargir la réflexion et le débat.

    • Plus sérieusement, personne ne semble troublé par le fait qu’il y avait environ 2 milliards d’humains

      Les pays libre, capitaliste et fortement mondialisé ont une natalité stagnante, voire décroissante. La population de l’Allemagne ou du Japon pourrait ainsi diminuer par deux d’ici 2100.

      L’Afrique , très peu libre, très peu mondialisée, très peu capitaliste va voir sa population quintupler dans la même période. En fait c’est quasi ce seul continent qui va alimenter la croissance de la population jusqu’à 12 milliards ou plus. C’est une véritable bombe écologique qui se prépare.

      Or sur ce graphique co2 vs Natalité, ci-dessous, la Guinée équatoriale a un bilan carbone aussi « mauvais » que celui de l’Allemagne, mais ce n’est pas pour maintenir un haut niveau de vie qui rend la population décroissante, mais parce qu’ils arrachent leurs forêts tellement ils sont pauvres et leur natalité est une des plus élevées au monde.
      http://tinyurl.com/statistics-co2-natalite

      Vivre comme les écolos voudraient que je vive, je ne sais pas moi : décroissance, éoliennes dans mon jardin, nourriture végétarienne ou végétalienne ou pire encore, manque d’hygiène pour économiser l’eau, interdiction progressive des voitures… Moi je ne veux pas de cette vie-là. je n’appartiens à aucune secte et ne comprends rien à leurs motivations.

      Cette culture de la privation est une véritable religion, on y retrouve les principaux éléments tel que pêché de l’homme, apocalypse, rédemption par l’ascèse et même achat d’indulgence via les taxes « écologiques ». Ça ne ferait qu’empirer la situation évidemment, si ce mode de vie était imposé à tous et c’est ce qu’ils demandent.

      Il y a moyen de sortir du problème au contraire par le « haut », il faut que la liberté, le droit se répandent rapidement parce que les peuples riches sont naturellement décroissants.

  • Un document intéressant de la Société de Calcul Mathématique : http://www.mediafire.com/view/m0zkwpg77gvl4j5/SCM_RC_2015_08.pdf

  • « » » »Lui est bien plus qualifié que vous : » » » »
    Qu’en savez vous ? Rien

    Parce que vous avez l’air de sortir du bistrot avec vos objections mais si vous n’aimez pas j’en ai plein d’autres.

  • on a des nouvelles de ces 2 brises glace russes bloqués dans la banquise virtuelle(tout le monde sait que ça fond à toute berzingue là haut)?
    ils espèrent les récupérer en avril il paraît?
    en tout cas les russes ont en chantier 2 mega brises glace , abus de vodka sans doute?
    hein, les ricains aussi? sont fous ceux là d’ailleurs ils ont voté Trump
    quoi, les canadiens en construisent aussi?

    on se fouterait pas un peu de notre g… là?

    déjà que la neige est un souvenir du passé,

    mais quelle bande de ruineux charlots

    • oups

      c’est pas 2 mais 14 en construction pour les russes, font pas confiance à la sciences de notre roro les ruskofs

      ah oui, les chinois aussi, peuvent pas s’emp^cher de copier ceux là

      https://notalotofpeopleknowthat.wordpress.com/2017/01/25/who-needs-icebreakers/

      je lis des trucs vraiment rigolos
      les allemands ont brulé un max de charbon ce mois de janvier, on peut pas dire que l’on aie profité de la backradiation pour les t°, par contre pour les particules et tout ça pour 300 milliards cramés dans les idioties vertes.

  • Pause ou arret ..?
    Une pause est préjudiciable aux sceptiques , elle renforce les rechaufagistes parcequ’apres une pause ça repart vers le rechauffement.
    En realite nous sommes a une etape d’incertitude, on ne sait pas ce qui suivra la pause, vaut mieux ne plus en parler.sauf a jouer les diseurs de bonne aventure….et si cela’se refroidit peut etre aura t on droit a une campagne pour consommer du fossile 🙂

  • Dans le dernier million d’années passées, le Groenland a été découvert de glaces pendant un quart du temps…

  • Quoi qu’il en en soit, il est difficile d’expliquer une suite de trois records mondiaux de températures globales alors même que l’activité solaire est exceptionnellement basse depuis une douzaine d’années.

    • record de + 0.004°c, avec des mesures fiables à 1 voir 2° c! des génies!

      • Tyrionhttps://www.franceinter.fr/emissions/planete-environnement/planete-environnement-05-janvier-2017

        En sciences, vous faites confiance à des députés ou à des scientifiques ?

        • On mesure les mers avec une bouée GHCN tous les 32 millions de km2 comme dans les mers australes ce qui revient à mesure la température entière de l’Europe avec un seul thermomètre à Stuttgart par exemple. On appréciera le « sérieux » de la mesure et le chiffre ridicule de 0,04°C en sortie.
          https://i.imgur.com/oJ8YZ9n.jpg

          L’article dit que les « scientifiques » de cette étude ont révisé 6 ans plus tard les algorithmes pour que le résultat colle avec ceux de leurs collègues manipulateurs de la NOAA qui avaient eux-mêmes tripoté les données en fonction de ce qu’ils avaient envie de trouver. Ce n’est qu’une péripétie de plus dans la longue liste de ce genre de pratiques que de plus en plus de scientifiques critiquent.

          Quant à dire comme le fait l’écolo politisée Nathalie Fontrel qu’après cette énième manipulation « science is settled » on appréciera.

          BigBug: En sciences, vous faites confiance à des députés ou à des scientifiques ?

          Vous mentez, ceux qui avaient trouvé une pause étaient des scientifiques, la controverse sur les mesures de la NOAA est d’abord le fait d’autres scientifiques et pour finir quand les données brutes sont aussi ridicules et que des types les tripotent pour les faire coller à leur dogme, toutes les conditions de violation de la méthode scientifique sont réunies pour avoir une grosse louche de pseudoscience.

          Un scientifique retraité de la NOAA accuse ses anciens collègues de manipuler les données:
          https://science.house.gov/news/press-releases/former-noaa-scientist-confirms-colleagues-manipulated-climate-records

          La NOAA refuse de fournir les documents au comité scientifique de l’administration Obama:
          http://www.techtimes.com/articles/101035/20151030/noaa-scientists-refuse-to-comply-with-house-science-committee-subpoena.htm

          BigBug: En sciences, vous faites confiance à des députés ou à des scientifiques ?

          Terrain miné pour vous, les politiques et les militants sont majoritairement dans la danse réchauffiste depuis longtemps et ils ne se privent pas de raconter n’importe quoi. Le documentaire d’Al Gore a été condamné en 2010 au Royaume uni pour mensonges et propagande grossières et interdit de visionnage dans les écoles sans avertissement:

    • « il est difficile d’expliquer une suite de trois records mondiaux de températures globales  »
      Pas si vous remarquez que ces records surviennent précisément après des « ajustements » de températures vers le haut pour le moins contestables. Je constate, pour ma part, que la plupart des commentateurs réchauffistes n’observent pas ces anomalies flagrantes.

      • Ce qui a surtout été flagrant c’est la fonte des glaces en Artique et Antartique…

        • Non…
          L’antarctique gagne dans les 80 milliards de tonnes de glace par an.
          Revenez quand vous aurez compris le principe de se renseigner plutôt que de raconter n’importe quoi.

          • Révisez vos infos…

          • Non… Cette croyance était due au fait que l’on pensait jusqu’à il y a quelques mois, mesures altimétriques à l’appui, que la calotte antarctique gagnait plus de masse par les précipitations qu’elle n’en perdait par la fonte. Mais voilà, ce n’était qu’une croyance. On sait aujourd’hui que la calotte a commencé à fondre par en dessous; en effet, son poids est tel que le socle rocheux de l’Antarctique est par endroit plusieurs centaines de mètres sous le niveau des mers, notamment sur la partie ouest du continent et sous le gigantesque glacier Totten, à l’est. Or, l’eau des océans s’étant réchauffée s’infiltre à présent sous la base du glacier jusque loin dans l’intérieur des terres, et la fonte est initiée au coeur même de la calotte.

            • Certains ont une recherche et une mémoire bien sélective… L’Antartique est bien en train de fondre…

            • Maignial:  » On sait aujourd’hui que la calotte a commencé à fondre par en dessous; en effet »

              Amusant mais qui est ce « on » selon quelles études de quelles chiffres ont parle et avec qu’elles preuves ?

              Moi j’ai une étude de la NASA 2015:
              https://www.nasa.gov/feature/goddard/nasa-study-mass-gains-of-antarctic-ice-sheet-greater-than-losses

              • Voilà un premier lien montrant comment de grands bouleversements peuvent se produire à la base du glacier, alors que les changements en surface sont beaucoup plus faibles: http://earthobservatory.nasa.gov/IOTD/view.php?id=89016

                Et un autre lien, de la NASA cette fois, traitant de l’évolution de la masse de la calotte Antarctique non par altimétrie (qui donne des résultats trompeurs comme on le sait désormais) mais par gravimétrie: http://climate.nasa.gov/news/242/is-antarctica-melting/. Key point: Antarctica has been losing ice mass since at least 2002.

                • Le premier lien c’est trois glaciers qui couvrent seulement une toute petite partie de l’Antarctique.
                  Le deuxième une étude de 2010 invalidée par celle de la NASA de 2015.

                  Fail.

                  • Non, cette étude n’a pas été invalidée par la NASA: les techniques employées ne sont pas les mêmes, l’altimétrie, technique employée dans « votre » article, ne prenant pas en compte la fonte basale. Mais il semble que vous n’ayez pas envie de le comprendre…

                    Si vous voulez des études plus récentes, pas de problème:
                    -https://www.princeton.edu/main/news/archive/S43/04/11E77/index.xml?section=topstories
                    -http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2015JF003550/pdf

                    • Maignial: echnique employée dans « votre » article, ne prenant pas en compte la fonte basale

                      …De trois glaciers.
                      L’art de tout mélanger pour raconter n’importe quoi.

              • llmryn @

                Mon petit, si vous aviez un tant soit peu de logique scientifique vous auriez mis une dose de scepticisme sur cette étude et vérifié si par hasard il n’y avait pas soit une réfutation soit un commentaire.
                Ce travail, je l’ai fait et voici le résultat :

                https://www.cambridge.org/core/journals/journal-of-glaciology/article/div-classtitlecomment-on-mass-gains-of-the-antarctic-ice-sheet-exceed-losses-by-h-j-zwally-and-othersdiv/AF22559B8C8B096CE28CC3E1983BBBCB

                Vous êtes à des années lumières de la science ce qui fait que votre niveau de crédibilité = 0

                Bien le bonjour chez vous.

                capture d’écran

                • Robert: si vous aviez un tant soit peu de logique scientifique vous auriez mis une dose de scepticisme sur cette étude

                  Superbe autogoal ! 🙂

                  Comme tout le monde peut le constater, études et contre études se contredisent depuis 20 ans, il n’y a absolument aucune certitude comme je ne cesse de le dire mais tu es absolument certain de la conclusion biblique.

                  Et quand tu auras fini de trier tes gommettes : CryoSat-2 a une incertitude plus élevée que la valeur qu’on recherche et le commentaire montre justement toute la difficulté d’avoir des résultats fiables et ça ne se limite pas à la quantité de glace, ce sont tous les domaines de la mesure et de la collecte de donnée qui pataugent dans les marges d’erreur et la grosse louche.

                  Mais Robert, lui a jeté toute prudence, doute et scepticisme scientifique. Il a la foi !

                  • llmryn @

                    Mon petit, vos gesticulations (ridicules) n’empêcheront jamais ce fait : niveau science vous êtes totalement à la rue.

                    J’ai fini de perdre du temps avec vous vous n’êtes décidément pas à la hauteur.

                    Fermez le ban.

                    capture d’écran

                    • Amusant Robert! A chaque fois que vous ne savez plus quoi argumenter, vous accusez les autres d’incompétence et vous claquez la porte. J’espère que vous n’êtes pas chargé d’enseignement sinon malheur à vos élèves ou étudiants qui ne pensent pas comme vous et essaient de démontrer ou d’étudier des choses contraires à vos dogmes.

                    • Le réseau USHCN est lamentablement imprécis, il y a un thermomètre GHSN pour 36 millions de km2 en mer, les GES sont mesurés en gigatonnes +-20%, les échanges évalués au doigt mouillé puisqu’on ne connaît pas exactement les quantités, on n’a toujours pas trouvé un pH-mètre fiable en 2017 et les modèles CMIP sont à la rue.

                      Après beaucoup de manipulations de ces « données » qu’on qualifiera de fragmentaires pour être gentil, des gens payés pour calculer les conséquences d’une catastrophe qui était déjà « certaine » avant même les études sortent une « température de la planète » au centième, un pH des océans au dixième,même sous Louis XV (rire) et des prévisions climatiques au siècle alors que les modèles basés sur l’hypothèse carbocentriste ce sont tous plantés en seulement 15 ans.

                      Mais Robert, lui, en bon croyant est aussi certain de l’apocalypse climatique provoquée par l’homme que l’homme d’église du péché originel. Il est tellement convaincu qu’il invalide même les recherches du GIEC, car depuis son bistrot il pense que cette apocalypse climatique « sera bien pire que le disent les recherches ».

                      Harold Lewis, ancien directeur du département de physique à l’Université de Californie, Santa Barbara. « le réchauffement climatique est la fraude pseudo-scientifique la plus grande et la plus réussie jamais vue de toute ma carrière de physicien »

    • Vous avez raison il est difficile d’expliquer ses records par la seule augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère vu que nous sommes sur un plateau de température depuis 20 ans et que les écarts à la moyenne de ses records sont dans la marge d’erreur des mesures (en science quand on fait une mesure il faut toujours donner une marge d’erreur si on veut être pris au sérieux), et qu’au cours de ses 20 dernières années la concentration en CO2 dans l’atmosphère a dans le même temps augmenté de 10%.

      Tous les modèles climatiques reposent sur le même principe qui veut que l’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère n’est pas responsable directement du réchauffement climatique mais que cela engendre tout une série de rétroactions positives qui n’ont visiblement pas lieu ou pas avec l’ampleur qui leur ait prêtée par les modèles et donc la théorie du RCA.

      En science quand un modèle qui soutient une théorie est incapable de modéliser la réalité, ne signifie que la théorie est forcément entièrement fausse mais qu’elle a de nombreuses lacunes et qu’il est urgent de trouver les raisons pour lesquelles nous sommes depuis 20 ans sur un plateau que d’aucun n’avait prévu.

      Aujourd’hui nous avons suffisamment de recul et de données pour dire que la théorie du RCA telle qu’exprimée par les différents modèles climatiques est invalidée.

  • L’évolution du climat passionne.

    Elle illustre comment, autour d’un sujet global, l’humanité s’organise.

    Les historiens diront demain quelle influence a eu la pensée majoritaire sur l’interprétation de faits.

    Je conseille de lire « La mal mesure de l’Homme » de Stephen Jay GOULD.

    Ce livre parle de l’influence de la pensée dominante d’un temps sur l’interprétation scientifique de faits élémentaires (les caractéristiques dimensionnelles de crânes humains).

    Même donnés, deux interprétations.

    La première interprétation hiérarchise et caractérise des faits. Des conclusions découlent de cette interprétation.
    Interprétation qui passe, à l’époque pour neutre, impartiale, rigoureuse, consensuelle, scientifique, adoptée, vraie.
    Cette interprétation est conforme à la pensée dominante des lieux et de l’époque.

    Plus tard, les mêmes les caractéristiques dimensionnelles de crânes humains sont examinées avec des moyens techniques plus précis, plus rigoureux, dans un contexte culturel différent, purgé des préjugés anciens, et de ce second constat il découle une interprétation différente.

    Demain des historiens prendront les affirmations climatographiques, parce que d’implication globale, comme témoignage de l’état d’esprit moyen général

  • Pour une compréhension beaucoup plus objective et scientifique de cette arnaque monumentale qu’est le réchauffement climatique, voir jusqu’au bout la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=pVwMWOMpHZg. Ensuite, faites appel à votre intime conviction … ou votre intime doute … au choix.

  • J’ai bien du mal à me faire une idée concernant ce supposé réchauffement. J’en suis resté au tout début: où se trouve donc le trou du fondement de la planète où on met le thermomètre ? Amateur de bord de mer je n’ai pas encore non plus observé la montée des eaux ? La science politique a ses raisons que la raison ne connaît pas ? Ce qui est certain, c’est que plutôt que crier après l’utilisation des ressources fossiles est une immense ânerie car c’est la voie à la désertification… Il serait plus sage de distribuer gratuitement du gaz dans toutes les régions en voie de désertification pour éviter la corvée de bois et la disparition des dernières pousses végétales. Le gaz permet aussi de refroidir comme dans le frigo des campingcaristes…

    • Sur la montée du niveau des mers : La grotte Cosquer, accessible en qq clics.

      • Depuis les vues satellitaires, tout ce qu’on voit, ce sont les mouvements côtiers (dépôts d’alluvion ou érosion des cotés…) ou des aménagements portuaires ou aéroportuaires dans les iles à bobo (Maldives).
        Les continents ne sont pas non plus parfaitement stables : le niveau mer-terre va dans les 2 sens.
        Enfin, n’oubliez pas que des mouvements importants de masse d’eaux peuvent faire croire à une montée sur quelques mois alors que la croissance générale depuis la dernière glaciation très stable.

        • N’importe quoi ! Renseignez-vous !

          • @BigBug: Mais je me renseigne ! Google a sorti un site permettant de visualiser tout endroit sur Terre sur un laps de temps. Devinez quoi ? Je n’ai pas encore trouvé une seule ile engloutie !
            Ne me dites pas ce que vous appelez « se renseigner » est de lire les grands média ?

            • Amike vous ête sérieux ? Je vous imagine en train de scruter avec google hearth toutes les iles de la planète… avec les marées ça doit bien compliquer les choses ?
              L’intention est bonne, mais pour info la montée des eaux est de l’ordre de 3mm/an alors un conseil, arrêtez de vous éclater les yeux sur votre écran

          • BigBug: N’importe quoi ! Renseignez-vous !

            Pitié quoi !
            Les observations d’amike sont pertinentes et scientifiques. Vous réfutez au moins une vingtaine de sciences différente depuis la géologie en passant par la sédimentologique, la géotechnique, la sismologie, la tectonique etc. etc.

            Vous êtes gravement atteint pas le syndrome Dunning-Kruger:
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger

          • Ce ne sont pas avec des vues satellitaire qu’on observe la montée des océans… Vous connaissez le principe du radar ? He ben c’est tout bonnement comme cela que les relevés sont faits. Et cela depuis près de 20 ans…

            • Écoute, tu es gentil, mais la science ce n’est pas un feuilleton télé ou la hauteur précise de toutes les mers est retracée par radar avec un gros BIP.

              Pour extraire uniquement ce qui relève du RC de toutes les variations eustatiques et locales qui constituent un énorme bruit, les données sont donc extraites, reconstruites et extrapolées par des algorithmes.

              Or, comme on n’a pas de « Terre témoin », d’isolation de facteur ou de reproductibilité possible, une partie des algorithmes font appel au doigt mouillé : le jugement du scientifique. C’est pour ça que les mesures ne cessent de varier d’une étude à l’autre. Le danger, c’est qu’il y a justement plus de reconstruction que de donnée réellement fiable et le résultat fait largement appel à ce qu’un scientifique estime être un résultat correct.

              Il y a largement assez de données qui indiquent un réchauffement et en théorie ça doit monter, mais pour le détail précis, et pour distinguer ce qui relève du RCA du RC, c’est quasi impossible.

              La précision de TOPEX, P-1, ERS1 et 2 est de l’ordre de 4cm à 10cm, les satellites ne sont déjà pas d’accord entre eux sur la mesure (1,5cm d’écart), on mesure des mers qui peuvent varier jusqu’à 6m et les perturbateurs locaux et eustatiques sont innombrables y compris d’une année sur l’autre (El Niño c’est probablement +20mm).

              Et on cherche la hauteur au mm d’une année sur l’autre…

  • « pour aboutir à la conclusion que le réchauffement climatique semblait malencontreusement en pause depuis 16 ans. À l’époque, c’était le Meteorological Office du Royaume-Uni qui parvenait le premier à ce résultat »

    C’est curieux en allant justement sur le site du MET, on tombe sur les conclusions opposées…
    http://www.metoffice.gov.uk/news/releases/2017/2016-record-breaking-year-for-global-temperature

  • Le Giec a été obligé de le reconnaitre, car il imposait un délai de 16 ans, en effet. Ce qui fut fait…par le président d’alors Rajendra Kumar Pachauri (ingénieur des chemins de fers) avec beaucoup de regrets des « escrologistes ». Et notre favori des mégalos climato français Jean Jouzel qui n’est pas climatologue mais glaciologue comme le répétait notre meilleur spécialiste Marcel Leroux (paléo-climatologue), n’a jamais évoqué cela. Ou pas très fort. Vu qu’il se pavane en permanence sur les ondes….en répétant ses idioties. Mais nous sommes en France et les pravdas sont la manœuvre.

  • L’affaire est qu’un chercheur en accuse d’autres d’avoir fait de la merde. On ne peut conclure, sur la seule base des accusations portées, qu’elles sont correctes. Sinon il faudrait aussi dire, dès qu’un mec d’un autre camp balance des accusations, qu’elles sont correctes. Bref, ça sent le https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation

    Plus ennuyeux encore, à supposer que les accusations en question soient parfaitement valides et que le papier en cause soit largement bidon, il ne s’ensuit évidemment pas que « Bref, la pause a bel et bien eu lieu. » https://en.wikipedia.org/wiki/Argument_from_fallacy

  • @Xavier: Non, il ne s’agit pas d’un « chercheur [qui] en accuse d’autres ». C’est une sorte de procédurier ; il était un (haut) responsable de l’archivage des données et procédures utilisées dans les publications de la NOAA.
    Une démarche scientifique implique qu’un affirmation puisse être critiquée ou pouvoir être reproduite. Ici, on est dans la dénonciation du http://www.toupie.org/Biais/Biais_autorite.htm dont certains ont voulu abuser avant la COP 21.

    Certes, la justesse de ses accusations n’implique pas la fausseté des publications. Mais il y a véritablement l’équivalent d’un https://fr.wikipedia.org/wiki/Vice_de_forme.

    • Merci mais je suis au courant de ce qu’est la démarche scientifique. Et ce que vous dites ne contredit en rien ce que je dis. Evidemment que c’est un chercheur et il conteste la qualité et la bonne foi du travail d’autres chercheurs. Mais vous faites comme h16: vous prenez pour argent comptant ce que dit ce monsieur. Mais si vous passiez du temps ailleurs que sur des blogs « sceptiques », vous verriez que ce genre d’accusations est fait de part et d’autre. On ne peut pas trancher qui a raison juste en regardant ce que dit quelqu’un dont les conclusions nous plaisent.

      L’existence de l’affaire devrait être pris comme une invitation à creuser, pas à conclure sans en savoir plus.

      Et si ces accusations sont correctes, qu’il y ait « vice de forme » ou autre chose, cela implique la fausseté de la publication à chaque étape défectueuse, si bien que les conclusions ne seraient pas correctement établies. Il ne s’ensuit en tout cas pas que « donc la pause a eu lieu ». Raisonner comme ça c’est se situer à des années lumière d’une démarche scientifique, et des règles de base de la logique à respecter pour s’engager sur ce terrain. C’est particulièrement grossier lorsqu’il s’agit de se prendre à la qualité du travail scientifique d’autrui.

      •  » Il ne s’ensuit en tout cas pas que « donc la pause a eu lieu » »

        Si, au contraire : Si la publication s’avère fausse, on revient à la situation ante publication : la pause a bien lieu.

        « Pause » ou « hiatus » (encore désolé de ces évidences) signifie que la température globale ne correspond pas aux modèles.
        Scientifiquement, on peut soit discuter des plus de 60 motifs trouvés pour justifier ce constat en attendant la catastrophe (!), soit discuter de la pertinence de la sensibilité au CO2.
        Par contre, économiquement, il est urgent de sursoir la politique de transition énergétique et les milliards foutus en l’air à produire une dispendieuse EnR parfaitement inutile ou pire. Parce qu’on navigue sans savoir, et d’autres dangers bien plus évidents eux existent : pollutions, faims, catastrophes naturelles, eau, maladie…

        « Raisonner comme ça c’est se situer à des années lumière d’une démarche scientifique »:
        Bates, à l’origine de l’affaire, est un spécialiste de la démarche scientifique. Je vous conseille de relire ses propos. Il voulais simplement que les chercheurs respectent justement les procédures recommandées par la NOAA.

        • Non, c’est une question basique de logique. Si j’avance un argumentaire bidon pour prouver que le libre-échange favorise l’enrichissement de la plupart des gens, le fait qu’on démontre que mon argumentaire est bidon ne prouve évidemment pas que la thèse soit fausse, seulement que mon argumentaire ne tient pas la route. C’est pourtant ce qu’argue h16 à propos de l’absence d’une « pause » sur la seule base du fait qu’un papier « anti-pause » serait de faible qualité, thèse que par dessus le marché il tient pour acquise sans plus l’examiner.

          Et ma remarque sur la façon de raisonner ici concerne le « raisonnement » de h16, pas celui de Bates. Arrêtez de tout mélanger. Ce n’est pas Bates qui conclut qu’il n’y a pas eu de pause parce que le papier de l’autre est bidon. En tant que scientifique, il doit bien savoir que le simple fait de montrer qu’un argumentaire est mal fondé n’établit pas que qu’une conclusion opposée à celle défendue dans ledit argumentaire est valide.

          On ne peut pas faire de science, quel que soit le domaine, sans commencer par prendre la logique au sérieux.

          • Certes, démonter un argument ne prouve pas l’argument contraire.
            Cependant, quand on veut démontrer la poursuite d’un réchauffement climatique mondial non retrouvé de manière nette dans les relevés sur le terrain, c’est à vous qu’importe la charge de la preuve. Ce que pour l’instant nos rechauffistes n’arrivent pas à démontrer. Et ne parlons pas de la supposée origine anthropique de ce réchauffement stable depuis 20 ans mais qui a débuté vers le milieu du XIXè siecle, période ou la méchante industrialisation cracheuse de C02 n’existait pas…
            Une des méthodes classiques de nos escrolo est d’inverser la charge de la preuve vers les climatosceptiques: à ces derniers de prouver que le réchauffement 1/ ne va pas être catastrophique 2/ n’est pas d’origine humaine. Cela revient insidieusement à faire croire de facto qu’ils sont dans le vrai et que les climato-réalistes sont dans le faux. Classique.

            • Je ne veux pas démontrer la non-pause, aussi je n’ai pas de preuve à avancer là-dessus. La seule chose que j’ai avancée est que la façon de s’y prendre ici pour démontrer l’inverse n’est pas sérieuse. Et j’en ai avancé la preuve. Quant à la question de la preuve d’une pause ou de son absence, contrairement à beaucoup ici et ailleurs apparemment, je ne suis pas intéresser à « démontrer » une conclusion choisie à l’avance. C’est la vérité sur la question qui m’intéresse, quelle qu’elle soit. Et contrairement aussi à beaucoup ici et ailleurs, je ne fais pas semblant d’être spécialiste du sujet, raison pour laquelle je n’assène pas de grandes « vérités » établies.

              Quant aux « escrolos », il est évident qu’en particulier au niveau médiatique, ça relève souvent du militantisme de prenant pas la démarche scientifique au sérieux. Le sens de mon propos est que ce n’est pas exclusif à un type de conclusion. C’est le travers classique des militants, quel que soit leurs bords, y compris « climatosceptique ».

              • Xavier: On ne peut pas faire de science, sans commencer par prendre la logique au sérieux.

                Je suis entièrement d’accord. À ce propos, en mer il n’y a qu’une balise GHCN pour 32 millions de km2 ce qui fait un thermomètre pour trois fois la surface de l’Europe. Du coup avec ces données qui ne veulent rien dire on « reconstruit » avec l’aide « d’algorithmes » une température globale « de la planète » précise au centième.

                C’est comme si on vous disait sans rire que la « température moyenne de l’Europe a été de 16.38C° l’année passée et 16.34C° l’année d’avant » en se basant sur un seul thermomètre à Stuttgart et en estimant au doigt mouillé les températures du reste.

                Que vous dit la logique, là-dessus ? Science, pseudoscience ?

                Fred Singer, physicien et climatologue américano-autrichien « les preuves d’un réchauffement planétaire dû à l’activité humaine reposent sur du sable ».

  • Dans l’article que vous évoquez pour dire que le consensus n’a jamais existé (lien hypertexte sur « qui n’a jamais existé ») vous trouveriez, peut-être à votre grande surprise, plusieurs références d’articles justifiant ce consensus. En effet, les auteurs s’attaquent au chiffre de 97% produit par Cook et al. 2013, mais ils évoquent les autres recherches traitant de ce « consensus ».
    – « For example, Doran and Zimmerman (2009) sent a 2-min online survey to 10,257 Earth scientists at universities and government research agencies. Of the 3,146 respondents (a 31 % return rate), only 5 % identified themselves as climate scientists and only a mere 79 (2.5 %) listed ‘climate science’ as their area of expertise, having published more than half their recent peer-reviewed papers on climate change. Of these 79 respondents, 98 % believed human activity was a significant contributing factor in changing mean global temperatures. »
    – « Anderegg et al. (2010) selected 908 of 1,372 climate researchers, defined as scientists who had published at least twenty climate papers and had either signed petitions opposing or supporting the IPCC’s positions or had co-authored IPCC reports. Of these, 97–98 % endorsed the standard definition that ‘‘anthropogenic greenhouse gases have been responsible for ‘most’ of the ‘unequivocal’ warming of the Earth’s average global temperature over the second half of the twentieth century’’
    – Si vous regardez la « table 1 » de ce même article vous verrez que 11944 articles ont été étudiés par Cook et al. et commentés par Legates et al. (l’article évoqué dans votre lien, donc). Sur ces 11944 articles, 2 tiers ne se positionnent pas quant à l’origine du réchauffement climatique, 1% rejettent l’origine humaine, et les autres (un tiers, donc) endossent plus ou moins fortement le « consensus » (3 degrés : 3 – humans are causing global warming, 2 – human activity is very likely causing most of the current warming , 1 – our enhancement of the greenhouse effect will be dangerous enough to be ‘catastrophic). 97% des scientifiques qui se positionnent rentrent dans une de ces 3 catégories. Il se trouve que Legates et al. considèrent que ce qu’on appelle le consensus ne devrait être que la catégorie la plus extrême, où ils comptent 41 articles, soit 41/11944 = 0,3% du total des articles identifiés par Cook et al. Bref, il reste quand même 4000 articles qui appartiennent à un de ces 3 degrés de consensus.
    Enfin, petite réaction qu’on peut trouver sur internet https://i1.wp.com/scienceblogs.com/gregladen/wp-content/blogs.dir/472/files/2012/04/i-cc0d39158c503422a3075c8aa6cd41f9-SkepticsvRealists_500.gif (article de Greg Laden, « William M. Briggs has misunderstood a high-school level data graph »)

    • « Dans l’article que vous évoquez pour dire que le consensus n’a jamais existé (lien hypertexte sur « qui n’a jamais existé ») vous trouveriez, peut-être à votre grande surprise, plusieurs références d’articles justifiant ce consensus. »

      So what? Quand on produit un article pour critiquer une thèse, on référence les articles qu’on critique. Du moins dans les publications au format universitaire. Par ailleurs, ce n’est pas forcément pour les critiquer ici, ça dépend de quel « consensus » on parle. Ce qui est notamment reproché à celui sur les 97% justement, c’est justement l’équivoque sur le terme, lorsqu’il laisse entendre que le consensus est sur une thèse bien plus forte que celle dont il s’agit avec le fameux nombre, selon laquelle l’activité humaine a un impact, thèse qui n’est pratiquement l’objet d’aucun débat (les « sceptiques » dans les débats faisant typiquement partie des 97% puisqu’ils pensent comme les autres qu’elle a un impact, aussi faible soit il).

      • Oui, vous avez raison. J’introduisais justement une partie de cette référence des différents points de vue, notamment parce que l’auteur est intervenu dans les commentaires pour demander des preuves de l’influence de l’homme sur le climat. J’ignore si un des 4000 articles contient ces preuves, mais je pense que c’est par là qu’il faudrait chercher ;). Je ne voulais pas remettre en cause l’équivoque sur le consensus, je considère effectivement que 97%, c’est une présentation trompeuse.

  • Maignial, vos commentaires sont bien argumentés, voilà qui nous change des discours alarmistes si courants chez les carbocentristes.
    Il est pourtant fondamentalement vicié dans son raisonnement car reposant sur le postulat : on ne connaît pas la cause du réchauffement donc c’est la faute au CO2.
    Vous me répondrez peut-être que c’est un raisonnement par l’absurde, j’ai éliminé toutes les autres causes donc il reste le seul coupable, le CO2.
    C’est supposé que la machine climatique n’a plus de secret, quelle suffisance ce serait !

  • Dans les années 60, on nous parlait du refroidissement de l’atmosphère, dû au méchant capitalisme entraînant la société de consommation: il fallait arrêter de consommer pour sauver la planète.

    • Quelque soit le problème, c’est toujours le méchant capitalisme qui est la cause de tout. Heureusement pour tous nos prosélytes de la décroissance que la majeure partie de la population a la mémoire courte.

  • @Cyde : Si l’on suit le premier lien que vous mettez, et que l’on va voir la première liste d’articles proposés (mécanismes naturels de changement climatique) et qu’on observe les articles présentant l’influence du soleil sur le climat terrestre (ce que personne ne nie … je ne vois pas en quoi cela fournirait une preuve contre l’influence de l’homme sur le climat), l’on observe au sein des articles scientifiques plusieurs références explicites à l’influence de l’homme sur le climat, contrairement à ce que vous prétendez (« les arguments scientifiques, on vous les a fourni »). Bref, personne n’a démontré l’absence d’influence de l’homme sur le climat – cela n’aurait aucun sens (Je cite l’exemple que j’évoque « [T]he recent anthropogenic contribution is found to be less than the contribution of solar activity. »).
    Je rappelle qu’1/3 seulement des publications sur le climat évoque l’influence de l’homme, et que parmi celles-ci, 97% la considèrent comme démontrée (ou en tout cas en font une hypothèse de travail non rejetée) et 3% la tiennent pour erronnée (macro-analyse sur la base de 12000 articles publiés dans des revues à comité de lecture … voir mon commentaire précédent juste un peu plus haut).
    Le 3ème lien de H16 reconnaît également l’influence de l’homme sur le climat mais semble plutôt nuancer les prédictions climatiques communément admises (réchauffement ? acidification des océans ?).
    Enfin, concernant le deuxième lien, qui étudie l’article d’un chercheur de l’université de copenhague, je cite ce chercheur « That is why it is even more important that we have a good grip on which processes caused the climate of the past to change, because the same processes may operate in addition to the anthropogenic changes we see today. In this way the climate of the past helps us to understand how the various parts of the climate systems interact and what we can expect in the future ». Il reconnaît lui même un « anthropogenic change ».
    Si un article remet en cause l’influence du CO2 (ou son rôle), ou qu’il évoque des mécanismes complexes de changements climatiques (différenciés par région, avec hausse à un endroit en même temps qu’une baisse dans l’autre, alternance de phases contradictoires courtes mais illustrant une tendance générale…), cela ne veut pas dire qu’il remet en cause le rôle de l’homme dans l’évolution du climat. Les modèles actuels sont imparfaits, des erreurs existent (volontaires ou non). Robert me semble donc raisonnable lorsqu’il dit qu’il y a de nombreuses preuves de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, et les pseudo-preuves du contraire que vous recitez ici vont (et c’est étonnant) plutôt dans son sens. Quant à dire que la science est actuellement en mesure de prévoir la macro-évolution climatique, il semblerait que ce ne soit pas le cas.

    • commentaire: Robert me semble donc raisonnable lorsqu’il dit qu’il y a de nombreuses preuves de la responsabilité de l’homme

      Tous les input ont des marges d’incertitudes énormes (ex: comment calculer au milliard de tonnes prêt le dégagement de Co2 respectivement de la nature et de l’homme ?), on mesure les températures avec un thermomètre pour plusieurs millions de km2 et on applique à ces « données » absolument pas significatives des « algorithmes », ou plutôt des estimations faites à la grosse louche par des gens déjà convaincus du résultat a obtenir.

      La terre est énorme, les quantités en jeu sont gigantesques et on essaie de mesurer tout ça avec deux bouts de ficelles auquel on applique largement le doigt mouillé.

      commentaire: Je rappelle qu’1/3 seulement des publications sur le climat évoque l’influence de l’homme, et que parmi celles-ci, 97%

      La science ne marche certainement pas au pourcentage de papier, dont le contenu a d’ailleurs été arbitrairement classé en « pour » et « contre » et c’est un argument d’autant plus lamentable que les financements affluent pour les chercheurs déjà convaincus et son coupé dès qu’ils s’éloignent de la doxa. Autant dire que 97% des prêtres payés par l’église sont convaincu de l’existence de Dieu.

      Richard Dronskowski, professeur lauréat du Prix Otto Hahn de l’Institut Max Planck, membre du Collegium de la Société de Recherche allemande, etc. a déclaré « il n’y a absolument aucun consensus et je connais des collègues qui financent des instituts entiers grâce au climat. Ils n’ont aucun moyen de faire machine arrière, car leurs instituts seraient ruinés »

      Hans Jelbring, climatologue suédois, de l’Unité Paléogéophysique et de Géodynamique de l’Université de Stockholm. « La science est trop importante pour nos sociétés pour être pervertie comme elle l’a été par la communauté des sciences du climat. L’establishment du changement climatique a activement supprimé les résultats de chercheurs qui ne se plient pas au dogme du GIEC ».

      commentaire: il y a de nombreuses preuves de la responsabilité de l’homme

      Non, il n’y a absolument aucune certitude, ni sur les données en input ni sur les processus en jeu. Les 102 modèles CMIP qui ont simulé le carbocentrisme sont complètement aux fraises, on prétend mesurer des surfaces grandes comme un continent avec un seul thermomètre et malgré cela on nous sort des « records » annuels précis au centième et des estimations du climat sur un siècle malgré l’échec des modèles sur 15 ans.

      C’est beaucoup trop tôt, la science climatique est très jeune, nous n’avons aucun recul et aucune certitude, dire le contraire c’est de la pseudoscience

      « nous ne savons pas ce que le climat fait. Nous pensions le savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des ouvrages alarmistes – y compris de ma plume – parce que cela semblait clair, mais cela ne s’est pas produit » James LOVELOCK – Scientifique et Père de la théorie Gaïa.

    • [quote], et que parmi celles-ci, 97% la considèrent comme démontrée (ou en tout cas en font une hypothèse de travail non rejetée) [/quote]

    • Bonjour commentaire,

      « Robert me semble donc raisonnable  »

      Je pense que Robert n’a pas de position raisonnable, il est pour une position catastrophique (« Quant aux estimations du GIEC, elles ont de grandes chances d’être en dessous de la vérité. »).
      Tous les données recueillies depuis plus de 30 ans sont rassurantes, on va vers 1.5°.

      Ps Je ne fais pas de capture d’écran :).

  • Toute la science climatique repose sur les soi-disantes températures calculées dans le meilleur des cas sur la période du 20e siècle (1900 -2000) soit dans le pire des cas sur le millénaire (1000-2000).
    a) Evidemment, il n’existe aucune donnée utilisable de température entre l’an 1000 et 1850.
    b) pour le 20e siècle 1900-2000 :
    . pas de série complète de températures utilisable (sans années qui manquent) en Afrique
    . Moins de 10 séries complètes pour l’Amérique du Sud
    . Moins de 20 séries complètes pour l’Asie (hors Japon)
    . Pas de série complète pour l’Arctique et l’Antarctique

    Des mesures de températures en Europe, aux USA et c’est tout. On parle là des terres qui représentent 30% de la surface du globe. Sur les 70% restant : il n’y a rien d’exploitable scientifiquement parlant pour faire des statistiques.

    Conclusion : Personne ne peut affirmer qu’il y a eu une augmentation ou une diminution des températures entre 1900 et 2000 en l’absence de données sérieuses dans la première moitié du 20e siècle. Que l’on se renseigne et que l’on me réponde avec des séries de données complètes pour TOUS LES CONTINENTS et TOUTES LES MERS ET OCEANS.
    Merci.

  • Bonjour Cyde,

    En réponse à votre commentaire émis le 13 février 2017 à 2 h 48 min. Je suis désolé mais je me dois de vous dire que vous ne comprenez rien au fonctionnement de l’effet de serre alors regardez ce cours (c’est niveau 3ème année de licence j’espère que vous pourrrez l’appréhender):

    http://gershwin.ens.fr/legras/Cours/L3-meteo/radiatifNN.pdf

    Capture d’écran

    • Si la physique de l’effet de serre est établie sur le papier, son effet réel sur le climat reste une inconnue. C’est pourtant l’essentiel.
      Depuis les débuts de la littérature du GIEC, la connaissance de la sensibilité climatique n’a pas progressé. Au contraire.
      Tous ces milliers de milliards de $ pour une simple théorie papier invalidée par les faits puisque, réchauffement ou pas, les modèles retenus par le GIEC et qui implémentent cet effet de serre théorique se plantent !

      • Christial @

        «  » » »son effet réel sur le climat reste une inconnue. C’est pourtant l’essentiel. » » »

        Pour vous ? sans doute, mais pas pour les gens compétents en la matière, ce qui fait débat c’est l’importance des rétroactions associées. Et les dernières nouvelles ne sont pas bonnes la sensibilité du système semble largement sous-estimée. Comme vous intervenez sur ce sujet je suppose que vous avez fait la bibliographie nécessaire (ce qui exclue bien entendu la blogosphère climatonégatrice)

        capture d’écran.

        • « vous avez fait la bibliographie nécessaire (ce qui exclue bien entendu la blogosphère climatonégatrice) ».
          C’est sûr, ne consulter que les références réchauffistes permet d’avoir un aperçu impartial et réaliste du sujet. A vous entendre,les gens compétents sont obligatoirement ceux qui pensent comme vous…

        • Je parlais bien du GIEC, incapable de préciser la sensibilité de la température au taux de CO2 donc l’effet réel du CO2. Il suffit pour s’en convaincre de lire ou relire les résumés successifs pour les décideurs depuis leur début.
          On peut discuter à l’infini de la physique de l’effet de serre, je défie le plus compétent en la matière d’en déduire l’effet réel sur le climat.
          Les prévisions ou projections relèvent en fait des modèles informatiques qui intègrent cette physique de l’effet de serre mais ont la mauvaise idée (pour les réchauffistes) d’être à la fois incapable de reconstruire la hausse des températures de 1910 à 1945 et d’avoir prévus les températures actuelles observées, hausse ou plateau.

    • Cyde,

      Je n’ai jamais nié le rôle de la vapeur d’eau je dis (tout comme Legras) que la vapeur d’eau ne peut pas initier un réchauffement, elle ne peut agir que comme rétroaction.

      En ce qui concerne ce cours, je suis désolé mais vous n’avez rien compris de ce que vous avez lu et le fait de me signaler Duran le prouve car c’est totalement hors sujet. Duran tente de nous enfumer en prétendant que le CO2 suit l’augmentation de la température ce qui n’est possible qu’avec un forçage solaire. C’est en effet ce qui se passe lors des épisodes de déglaciation, le soleil chauffe l’océan antarctique ce qui provoque un dégazage de CO2 et cette augmentation de CO2 va provoquer le réchauffement du reste de la planète (Caillon et al 2003), le problème c’est l’échelle de temps (plus de 5000 ans). Aujourd’hui la situation n’est pas du tout la même ce n’est pas le soleil qui est à l’origine du forçage ce sont les activités humaines à cause de la combustion des fossiles et l’échelle de temps n’est plus du tout la même on est sur quelques décennies.

      Ne parlez pas de modèles vous ne savez pas ce que c’est.

      J’ai une question pour vous, que devient le CO2 issu de la combustion des fossiles et pourquoi ne serait il pas responsable du réchauffement actuellement constaté ? reponse avec la physique adéquate bien évidemment.

      capture d’écran

      • Robert,
        Vous inversez la charge de la preuve une fois de plus. Vous soutenez la réalité d’un processus au prétexte que des modèles et calculs le « prouvent » mais ces modèles climatiques sont infirmés par les faits. A vous de prouver que vous avez raison.
        Le CO2 anthropique représente 5% du C02 total (évalué grâce à l’isotope 13C du carbone,isotope stable). Le »turnover time » (cad le temps de présence d’une molécule de CO2 dans l’atmosphère) du CO2 dans l’atmosphère est de 4 à 5 ans (délais retenu par le GIEC lui-même). Donc malgré 70 à 80 ans de production industrielle intensive,on en reste à 5% de CO2 antropique. C’est à vous de prouver que ces 5% sont responsables de tout.
        Vous me répondrez sans doute qu’il faut tenir compte du temps d’ajustement du carbone (« adjustment time », délai nécessaire à une disparition totale d’une molécule de CO2 de l’atmosphère) qui fait qu’une partie de ce CO2 est relâché dans l’atmosphère à partir de réservoirs de stockage temporaire.Ce temps d’ajustement est évalué à 100 ans par le GIEC. Cependant c’est une chose si difficile à évaluer que le GIEC lui-même a préféré en faire l’impasse sur son dernier rapport AR5. De plus, la détermination du CO2 anthropique faisant appel à un isotope stable, celui-ci se retrouverait identique dans l’atmosphère en cas de relargage à partir d’une réservoir…
        Donc retour à la question initiale,comment 5% de CO2 anthropique peuvent être responsables d’autant d’effets négatifs?

        • Cyde

          «  » » » Vous inversez la charge de la preuve une fois de plus. » » » »

          Non les preuves se trouvent dans les rapports du GIEC qui synthétisent la littérature scientifique sur le sujet. C’est vous qui refusez de voir les choses telles qu’elles sont car ça ne vous arrange pas (peu importe votre réelle motivation).

          «  » » »Donc malgré 70 à 80 ans de production industrielle intensive,on en reste à 5% de CO2 antropique. » » » »

          Encore un beau collector Le CO2 atmosphèrique est passé de 280 à 400ppm ça fait un peu plus de 5% . En fait je me rends compte que vous êtes totalement ignorant en la matière et je ne vois pas comment vous pouvez vous permettre de réfuter le travail de milliers de spécialistes de la question.

          Vous êtes dans la rhétorique à 2 balles je suis dans la démarche scientifique c’est la différence entre vous et moi.

          On reprendra cette discussion quand vous aurez quelque chose de solide à présenter.

          capture d’écran.

        • Cyde,

          Vous ne répondez pas à la question (et pour cause). Je n’inverse pas la charge de la preuve elles sont dans les rapports du GIEC que vous contestez, c’est donc à vous de justifier scientifiquement parlant cette contestation.

          «  » » »Le CO2 anthropique représente 5% du C02 total (évalué grâce à l’isotope 13C du carbone,isotope stable). Le »turnover time » (cad le temps de présence d’une molécule de CO2 dans l’atmosphère) du CO2 dans l’atmosphère est de 4 à 5 ans (délais retenu par le GIEC lui-même). Donc malgré 70 à 80 ans de production industrielle intensive,on en reste à 5% de CO2 antropique » » » »

          Encore une preuve de votre méconnaissance du sujet, vous ignorez tout des cycles du carbone. On est passé de 280 à 400 ppm, ça fait un peu plus de 5% d’augmentation et ces 120 ppm sont d’origine anthropique (j’ai expliqué plus haut comment on le sait).

          Ce qui m’étonne c’est que vous vous permettiez de mettre en question le travail de milliers de spécialistes de la question alors que vous n’avez pas loin s’en faut les capacités pour le faire.

          capture d’écran.

          • @Robert
            Les rapports du GIEC et ses modèles sont infirmés par les faits. C’est donc à ceux qui soutiennent que le GIEC a quand même raison de le prouver. Quand une théorie ou des prévisions ne sont pas confirmées par l’expérimentation ou les mesures relevées, c’est la théorie qu’il faut revoir. C’est cela la méthodologie scientifique. C’est évidemment très différent de la méthodologie idéologique…

            Je ne vous parle pas de 5% d’augmentation du CO2 (pb de lecture?).
            Le CO2 d’origine anthropique représente 5% du CO2 TOTAL (chiffre reconnu par le GIEC). Donc l’augmentation du taux du CO2 dans l’atmosphère est très majoritairement d’origine non anthropique.
            Quant au millier de chercheurs… Il y en a tout autant et de plus en plus qui remettent en question les travaux du GIEC, certains quittant même le GIEC en raison de son parti-pris.

        • Cyde

          Lisez les rapports du GIEC toutes les preuves dont vous avez besoin s’y trouvent.

          Je sais maintenant que vous n’avez aucune connaissance en la matière (vos 5% en sont une preuve supplémentaire) je ne vais donc plus perdre de temps avec vous, c’est discuter avec un mur.

          Bonne journée.

          • Il n’y a aucune « preuve » dans les rapports du GIEC. Sinon des prévisions, modèles et prédictions… Bref, un travail d’évaluation de données climatiques. Si preuve il y avait, les modèles et prévisions du GIEC seraient confirmés par les observations sur le terrain. On en est très loin.
            Ah oui, j’oubliais : »Je sais maintenant que vous n’avez aucune connaissance en la matière ». Certainement vrai puisque je me permets de critiquer ce que prenez pour le nec plus ultra de la climatologie et de vous faire observer l’inadéquation entre les modèles du GIEC et les relevés réels des températures…
            Ne perdez donc pas de temps et partez vers des forums moins critiques.
            Bonne soirée

    • Cyde

      Comme je sais que vous n’avez pas accès à l’étude que j’ai citée (Caillon et al 2003) je vous mets l’extrait important (dont Duran n’a soufflé mot) :

      «  » » »This confirms that CO2 is not the forcing that initially drives the climatic system during a deglaciation. Rather, deglaciation is probably initiated by some insolation forcing (1, 31, 32), which influences first the temperature change in Antarctica (and possibly in part of the Southern Hemisphere) and then the CO2. This sequence of events is still in full agreement with the idea that CO2 plays, through its greenhouse effect, a key role in amplifying the initial orbital forcing. First, the 800-year time lag is short in comparison with the total duration of the temperature and CO2 increases (5000 years). Second, the CO2 increase clearly precedes the Northern Hemisphere deglaciation (Fig. 3). » » » »

      Voili voilou

      Capture d’écran

      • Robert

        J’ai accès à cet article comme n’importe qui (avis aux amateurs, tapez N.Caillon 2003 sur google et vous trouvez l’abstract. ensuite demandez l’article, l’inscription est gratuite).
        Vous nous avez mis l’extrait qui vous intéresse sorti du contexte. Bel exemple de cherry-picking. Cependant, votre choix est un peu étonnant mais je pense que vous avez surtout pris pour la dernière phrase de l’extrait… Vous auriez pu rajouter ceci:
        « . Although there is not yet clear support for this assertion (through models, for example), a delay of about 800 years seems to be a reasonable time period to transform an initial Antarctic temperature increase into a CO2 atmospheric increase through oceanic processes. »
        Ou encore ceci:
        « , it naturally takes, at Termination III, some time for CO2 to outgas from the ocean once it starts to react to a climate change that is first felt in the atmosphere. »
        Et encore ceci:
         » The radiative forcing due to CO2 may serve as an amplifier of initial orbital forcing, which is then further amplified by fast atmospheric feedbacks (39) that are also at work for the presentday and future climate. » qui est la phrase de conclusion.

        Selon l’auteur, l’analyse des carottes de glace antarctique montrent que la fin de la période glaciaire Termination III (il y a 240000 ans) a commencé dans l’hémisphère sud avec une modification de l’insolation entraînant un début d’augmentation des températures. ENSUITE, cette première élévation des températures a provoqué, avec un décalage d’environ 800 ans, une augmentation du relargage de CO2 par les océans de l’hémisphère sud. Cette élévation progressive de la température s’est majorée progressivement par un retrofeedback positif provoqué par l’effet de serre du CO2 ainsi relargué. La déglaciation de l’hémisphère nord a ensuite suivi.
        L’augmentation du CO2 a donc SUIVI l’augmentation de la température de la fin de la période glaciaire. VoiliVoilou comme vous dites. L’augmentation du CO2 n’est pas le déclencheur de la fin de la période glacière. Comme l’indiquait le lien que je vous avais envoyé, les variations des taux CO2 ne sont que la conséquence des modifications de température. Le CO2 y participe en amplifiant certaines phases mais il n’est pas l’initiateur des changements climatiques.
        Dites Robert, vous l’avez vraiment lu cet article?
        Et vous n’avez toujours pas répondu à cette question: comment les 5% de CO2 d’origine anthropique sur la quantité totale de CO2 pourrait être à l’origine de toutes ces catastrophes climatiques annoncées?

        • Cyde @

          «  » » »Et vous n’avez toujours pas répondu à cette question: comment les 5% de CO2 d’origine anthropique sur la quantité totale de CO2 pourrait être à l’origine de toutes ces catastrophes climatiques annoncées? » » » »

          Prenez des cours de physique de l’atmosphère et vous aurez votre réponse.

          Bonne journée

          • @Robert
            Facile. A chaque fois qu’on vous dit quelque chose à laquelle vous ne savez pas ou ne souhaitez pas répondre, vous nous sortez:
            . ce n’est pas un argument scientifique
            . vous n’y connaissez rien ou vous n’y comprenez rien
            . prenez des cours
            …etc
            Ou vous inversez la charge de preuve.
            Le tout teinté d’une petite dose de condescendance sans doute pour énerver l’interlocuteur.

            Bref, bien pratique pour éviter les choses qui fâchent. Techniques classiques d’évitement quand on est a court d’argument ou que, soit-même, on ne maitrise pas grand’chose. Bref, un troll. Plus élaboré que les trolls habituels mais un troll néanmoins.

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