Le mythe du Made In France (vidéo)

Attention aux sirènes du Made in France ! Le protectionnisme n’aide ni le consommateur, ni le travailleur. Une nouvelle vidéo de #HackLaPolitique

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Le mythe du Made In France (vidéo)

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 novembre 2016
- A +

Par Rafael Amselem.
Une vidéo de #HackLaPolitique

C’est officiel, le made in France sera la coqueluche des candidats à la présidence de la République, et en général, que ce soit à gauche ou à droite, les personnes qui veulent privilégier les entreprises françaises accompagnent tout cela d’une politique protectionniste.

Mais en politique comme en économie, ce ne sont pas les solutions en apparence les plus simples qui sont les meilleures réponses à nos problèmes, et le Made in France l’illustre très bien. Avant de commencer cette vidéo, je précise que je ne m’oppose pas au Made in France en tant que label, model business d’une entreprise, ou comme mode de consommation. Par contre, je vais m’attacher à vous expliquer pourquoi, selon moi, le Made In France en tant que protectionnisme est une grave erreur comme choix de politique commerciale, et même un danger pour les classes populaires. C’est parti !

Le protectionnisme : c’est quoi ?

protectionnisme-rene-le-honzecLe protectionnisme est une politique commerciale qui vise à lutter contre la concurrence internationale qui propose des produits à plus bas prix, et surtout qui vise à protéger les emplois nationaux.

Si l’intention concernant les emplois peut être louable, ce choix politique a un coût économique et social très lourd de conséquences, bien plus qu’on ne peut l’imaginer.

Le protectionnisme heurte les plus démunis

Lorsque le pouvoir politique exclut du marché la concurrence des produits moins chers, automatiquement les prix augmentent, puisque par définition, il y a moins de concurrence. Donc les premiers impactés par une politique protectionniste sont les plus pauvres, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer par la hausse des prix.

À titre d’exemple, un rapport du Think Tank Generation Libre a montré que la PAC, le programme de protectionnisme agricole européen, a fait augmenter les prix des aliments d’au moins 25%. Autre exemple en 2009, Barack Obama instaure un droit de douane sur les pneus chinois pour protéger l’industrie nationale, on estime que le coût pour le consommateur s’élève à 1 milliard de dollars, à cause de la hausse des prix.

Ainsi, en cassant la concurrence, l’État condamne les plus démunis à rester pauvres. Ce qui est assez injuste, mais apparemment pas suffisamment pour heurter la conscience de certains politiques, qui se présentent comme les défenseurs des classes populaires, n’est-ce pas, monsieur Philippot !

Le protectionnisme ne crée pas d’emplois

Si on applique une telle politique, à court terme, les emplois dans les entreprises protégées seront sauvés. Mais puisque les prix augmentent, le pouvoir d’achat diminue, et donc la consommation baisse dans d’autres entreprises ; ces autres secteurs qui verront donc leur carnet de commandes diminuer subiront des pertes d’emplois.

Reprenons l’exemple des pneus d’Obama évoqués précédemment : une étude a estimé que pour les 1200 emplois sauvés, 3000 ont été perdus dans d’autres entreprises (source : E. Combes sur XerfiTV).

Le protectionnisme coûte cher au contribuable

Faisons un rapide calcul : 1 milliard de dollars en moins en pouvoir d’achat, pour sauver 1200 emplois… Cela fait 900 000 dollars par emploi sauvé chaque année. Un peu cher pour le contribuable, n’est-il pas ?

La bonne question n’est pas de savoir si le protectionnisme sauve des emplois ? La réponse est en effet positive. La bonne question est de savoir à quel coût ces emplois sont-ils sauvés ?

Tous ces effets, la hausse des prix, les emplois détruits en parallèle… sont des effets de long terme, invisibles immédiatement ; ce qui explique qu’aujourd’hui le protectionnisme a un si bon écho.

Qui est le gagnant final du protectionnisme ? Il n’y en a qu’un, et pour citer Jean Jaurès, le protectionnisme ne sauve que les producteurs. Oui, le seul gagnant dans toute cette affaire sont les producteurs : leur entreprise est sauvée, ils peuvent même vendre leurs produits plus chers !

Résumons : le protectionnisme n’aide ni les consommateurs, ni les travailleurs, et grâce à l’État l’argent de ces derniers va dans les poches du producteur qui se contente d’encaisser ce qui s’apparente à une forme de redistribution des richesses. Ou selon moi de dépouillement des plus pauvres.

Souvent dans ce type de débat, la Chine est citée à titre d’exemple en llustration de la concurrence déloyale contre laquelle il faudrait se protéger. Engager des mesures protectionnistes, c’est aussi ignorer que notre déficit commercial avec la Chine est inférieur à celui que nous avons avec l’Allemagne et la Belgique réunies, basé sur les chiffres de 2013. Contrairement à ce que beaucoup de politiques véhiculent, nous avons d’abord un retard de concurrence avec des pays européens, dont les salaires sont équivalents aux nôtres.

Félicitons donc tous les hommes politiques comme Mélenchon, Montebourg ou encore Philippot qui chaque jour assurent que le protectionnisme réglera la question du chômage. Non seulement ils proclament sans honte que le Made in France n’impactera pas les classes populaires, mais soutiennent que leur politique sera sans conséquences au plan international. Alors qu’il serait de leur responsabilité politique d’affirmer que nous avons, nous Français, un problème de compétitivité. Seuls les mauvais choix effectués par les gouvernements depuis plusieurs années nous ont amené à la désindustrialisation de notre pays.

La sidérurgie française est à ce titre un scandale : des années d’éloignement de la concurrence, et aujourd’hui un secteur en faillite.. Les solutions sont pourtant simples : la France ne peut pas être spécialisée dans tous les domaines. Oui, des pays font mieux que nous dans certains secteurs, ce n’est pas important, puisque nous avons aussi nos spécialités. L’essentiel est de le reconnaître et de laisser la liberté des échanges, la liberté aux entreprises de se faire concurrence, et la liberté aux consommateurs de choisir ; tout cela s’accompagnant d’un changement radical de notre politique fiscale.

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  • je ne suis pas contre ce que dit l’auteur ; mais je me permet de préciser que nombre de produits fabriqués en chine nottement , ne sont pas toujours de qualité voire dangeureux ; un produit qui ne dure pas , il faut donc le racheter ; et au final , ça revient cher ;
    j’en ai fait plusieurs fois la triste expèrience , du coup , je fais plus attention à mes achats ;

  • Théorie à confronter à la politique de la Chine qui, il me semble a su mettre ne place un protectionnisme intelligent face à notre ouverture sans réciprocité.

  • Juste quelques points de réflexion de ma part. Vous dites:
    1_ »Le protectionnisme heurte les plus démunis »: votre exemple celui du droit de douane américain pris par Obama, sur les pneus chinois pour protéger l’industrie nationale. Avez vous « roulé » avec des pneus chinois?. L’argument du prix est incontestable, sauf que leur performances techniques sont très souvent en dessous des normes européennes (voir les comparatifs de consommateurs) et que le bruit généré par l’usage autoroutier de ceux ci ne vous permet plus d’écouter votre autoradio de façon « normale » et que bien souvent, vous en venez à penser prendre des boules Quiès tant le bruit est « pénible ».
    2_ »Le protectionnisme ne crée pas d’emplois »: votre exemple : « les emplois dans les entreprises protégées seront sauvés ». Ce ne sont pas ceux là qu’ils faut défendre. Les emplois à protéger se trouvent dans les entreprises privées. J’ai bien dit « Privées ». Et le plus souvent ce sont des PME ou des PMI.
    3_ »Le protectionnisme coûte cher au contribuable »: votre argumentaire :La sidérurgie française est à ce titre un scandale : des années d’éloignement de la concurrence, et aujourd’hui un secteur en faillite.. Les solutions sont pourtant simples : la France ne peut pas être spécialisée dans tous les domaines ».
    Mon avis à moi personnel (qui n’y connait plus rien en « science de la métallurgie enseignée en 1970 dans les sections de Bac Technique de Lycée Technique), donc, plutôt que de faire des « voitures avec des tôles d’acier standard que pour vous Usinor ou Sacilor ne savent plus faire, pourquoi n’as-t’on pas fait des voitures avec des carrosseries en plastiques, on y aurait gagné en poids et en énergie consommée et à produire. Mystère et cela encore aujourd’hui. Sans doute parce que les lobbyies indien et chinois font bien leur boulot?.

    Soulignons l’une de vos conclusions: « Félicitons donc tous les hommes politiques comme Mélenchon, Montebourg ou encore Philippot qui chaque jour assurent que le protectionnisme réglera la question du chômage. Non seulement ils proclament sans honte que le Made in France n’impactera pas les classes populaires, mais soutiennent que leur politique sera sans conséquences au plan international. Alors qu’il serait de leur responsabilité politique d’affirmer que nous avons, nous Français, un problème de compétitivité. Seuls les mauvais choix effectués par les gouvernements depuis plusieurs années nous ont amené à la désindustrialisation de notre pays ».
    Et vous voudriez encore que l’on en reste à laisser « rentrer » tous les produits étrangers soi disant moins chers et ne pas prendre des mesures de sauvegarde empreints du bon sens paysan (et la mieux partagée suivant Descartes)
    Ma conclusion personnelle à votre article: Vous n’avez jamais « travaillé » dans les industries que vous citez, et de ce fait, vous écrivez pour les gogos comme d’autres « parlent pour s’écouter » à la radio.
    Donc il faut encore que le « gogo français garde toujours à l’esprit que « Le protectionnisme est une politique commerciale qui vise à lutter contre la concurrence internationale qui propose des produits à plus bas prix, et surtout qui vise à protéger les emplois nationaux ». C’est comme quand vous « êtes malade », et que vous ne vous enfermez pas chez vous pour suivre votre traitement et vous soigner, mais que vous préférez vaquer à vos occupations comme d’habitude et diffuser votre épidémie à vos entourages.
    Continuez à écrire des articles comme celui-ci et demain, nous seront non seulement plus pauvres que les « grecs » mais aussi « dépouillés » par nos envahisseurs industriels, et « religieux ».

  • Excellent article et vidéo.

    Cependant j’aurais rajouté quelques précisions et pour certaines choses pris moins de gants que l’auteur.

    D’abord, il faut le rappeler et le marteler : le protectionnisme est un crime pure et simple à l’encontre de la liberté de contracter. Ce faisant, l’état inverse la relation entre le client/consommateur et le producteur. Cela a pour conséquence de favoriser l’apathie des producteurs qui retiennent leurs clients et consommateurs captifs mais également d’affaiblir la concurrence interne. Car il ne faut pas l’oublier il n’y à pas que le consommateur qui bénéficie des prix bas mais également les petites entreprises. C’est au producteur de satisfaire son client, non l’inverse!

    En outre, ce qu’il faut favoriser c’est la capacité du pays non pas à « garder des emplois » mais à perpétuellement en créer. Donc suppression littérale des barrières à l’entrée dans la création d’emploi (IS, impôt sur le capital…etc). Et bien faire comprendre aux entrepreneurs que c’est à eux et eux seuls que revient la responsabilité de se constituer une clientèle et de valoriser leur société.

  • Monsieur Amselem, Vous ne pensez pas qu’il y a comme un défaut dans votre équation!
    Reprenons à la base:
    Pas de travail = pas de pouvoir d’achat! On est d’accord? C’est primaire, mais jamais faux!
    La priorité est donc vraiment à l’emploi = Mieux vaut un pauvre qui dépense qu’un chômeur qui vit au dépend de la collectivité
    Que vos pneus soient excellents ou pas, qu’ils soient chers ou bon marché, si le pouvoir d’achat n’est pas là, ça ne vous sert strictement à rien d’ouvrir des marchés.
    Le PAC aurait pu être un succès si la grande distribution avait joué le jeu; en tout cas il a sauvé pas mal d’agriculteurs.
    Ford l’avait compris, Goeudevert pour VW aussi en 1995, et les Suisses aussi! Les premiers clients sont les employés, quelque soient les produits.
    L’équation devient alors vivable, même si à très court terme, les prix augmentent et les pauvres en pâtissent !
    Mieux vaut donc des Français actifs et capables d’acheter, que des produits pas chers et pas d’acheteurs.
    On a tellement compliquer le système que la priorité est devenu la finance et non l’entreprise (sans opinion politique).
    Résultats, concentration d’une énorme masse financière fictive (et même mortelle), appauvrissement des consommateurs moyens et un PIB mondial qui fond comme une motte de beurre au soleil!

    • Sauf que non, le protectionnisme détruit plus d’emplois qu’il n’en « protège ». A cela s’ajoute la dégénérescence des entreprise protégées qui ne se sentent plus redevables de leur client.
      Quand à la PAC elle à eut pour conséquence de perdre les petit agriculteurs dans leur revenu qui ne sont plus constitués à 70 que d’aides. Il se retrouvent à ne plus pouvoir compter leurs sous et ne plus pouvoir négocier, sans parler des nombreuses normes et taxes qui continuent à leur tomber sur le coin de la figure. Quant à accuser les GMS de ne pas jouer le jeu là il y à de quoi rire, quant on sait que leur marges nettes sur les produit frais se situe entre le négatif (pour ce qui est des produits dit de marée) et a peine entre 2 et 3% pour le reste.

      Ce qui est un succès en matière de politique agricole c’est plutôt ce qu’a su faire la Nouvelle Zélande :

      http://www.contrepoints.org/2012/07/21/91117-en-nouvelle-zelande-les-agriculteurs-ne-veulent-pas-de-subventions

      • Sauf que, comme l’a dit Philippe Murray Rothbard, et comme je l’explique plus loin dans la vidéo, encore faudrait-il que le protectionnisme sauve les emplois. Ce qui n’est pas le cas.

        Et s’il fallait raisonner par la biais de l’emploi pour chaque décision économique, alors donnons une cuillère à tous les chômeurs, et demandons à ces nouveaux employés de creuser des trous, payons-les à ne faire que ça ! Vous aurez de l’emploi et du pouvoir d’achat… Dommage que personne n’y ait pensé avant. 😉

        • Petit étudiant , tout juste sorti de l’œuf , allez d’abord vous confronter au monde du travail , à la vie réel , celle où vous paierez des impôts et taxes diverses .
          Allez vous confronter au chômage , à la misère et non pas disserter dans un  » thinck tanks » de plus , allez voir le monde de l’entreprise  » en vrai  » pas celui fantasmé par vos profs .
          Et ce jour là , dans une bonne dizaine d’année , vous pourrez , peut être , donnez une leçon sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire , ce qui est vrai ou faux .
          Patou , lui a fait une démonstration tirée de réel , à mon avis .
          La votre n’est tiré que de quelques bouquins fumeux d’économistes au rabai , qui se trompent 9.5 fois sur 10 ……… comme pour l’élection de Clinton ! :d

          • Eh bien que de mépris mal avisé dans cette invective.

            Concernant le réel, je crois qu’il n’y à pas a tergiverser cinq minutes : le protectionnisme est un impôt servant à asservir le client ou le consommateur au producteur. Et non contrairement à ce que prétend Patou l’employé n’est pas forcément le client. Les résultats bien réelle eu aussi avec un chômage de masse en sont patents notamment en France.

            Que ça ne plaise pas à certains voleurs qui pensent qu’on à le droit de littéralement utiliser la force publique pour décider ce que les gens ont le droit de consommer ou pas ne m’émeut pas le moins du monde.

            • Aucun mépris dans mon texte , juste de l’ironie devant l’idéalisme d’un jeune homme , qu’on lui a injecté de force pendant ces études .
              C’était juste la remarque d’un chef d’entreprise du privé , de 50 ans , qui a vue au cours des 35 dernières années son pays tomber de plus en plus bas .

              Qui a vue toute les grandes nations industrielles de la planète faire du protectionnisme intelligent ….. sauf nous .

              Car donc suivant vos affirmations , on vivait moins bien avant , quand on était nous aussi protectionniste avec des droits de douanes ? .
              On été pauvres , malheureux , submergé par le chômage de masse ?
              Oui , désolé , le postulat qui dit que faire travailler les gens et donc les faire consommer des produits fabriqués par eux , est pour moi frappé au coin du bon sens .

              Même la Chine s’en aperçoit et essaye d’enrichir ces concitoyens en haussant les salaires pour développer leur marché intérieur .
              Plus grivoisement , quand on a plus de thunes , on a plus de thunes , ni pour acheter français ni pour acheter chinois !
              Quand on a du fric , peu importe le prix , si on a les moyens de se payer la chose , on achètera se qui nous parait de meilleur qualité

              Sauf bien sur a devenir un assisté de la force publique , comme vous dites , et donc vivre de l’argent des autres comme …… un esclave de l’état en fait !

              Demandez donc a un pauvre d’Afrique si il aime mieux acheter Africain ou chinois , ça serait ridicule non ?
              Et bien vouloir démontrer que  » non, acheter Français , heurte les plus démunis et appauvri  » l’est tout autant .

              • Le « protectionnisme intelligent », c’est pas un peu comme le communisme « bien applique »? On pense que ca sera super mais, pas de chance, ca tourne toujours mal. Mais on ne remet pas la theorie en cause, non, surtout pas: c’est son application qui n’etait pas parfaite…

                L’auteur de l’article ne veut pas demontrer qu’acheter francais va heurter les plus pauvres.
                Il dit que l’obligation d’acheter francais heurtera les plus pauvres.
                Si le consommateur prend la decision d’acheter francais pour quelque raison que ce soit, c’est sa liberte.

              • A moins que l’éducation nationale ne se soit débarrassée de son prurit Marxisant c’est plutôt bel et les propos que vous tenez qu’il à du subir.

                Pour ce qui était « mieux avant » – ce qui n’était pas nécessairement vrai dans l’absolu – c’est surtout que le capital et le travail n’étaient pas autant taxé et que les rapport n’étaient pas autant judiciarisés qu’aujourd’hui avec tout le boursoufflement législatif et la rage taxatoire qui s’est abattue depuis les années 70, sans parler des dépenses publiques mirobolantes enfantées par l’horrible programme du CNR.

                Nos grand parents et dans une moindre mesure nos parents avaient le luxe de pouvoir trouver et changer d’emploi facilement. Car créer un emploi était bien moins couteux à l’époque.

                Maintenant avec cette génération qui veut le beurre et l’argent du beurre, se permet de mépriser quiconque irait prendre un petit boulot payé moins que le SMIC et croit que l’on puisse bâtir une société et économie saine avec de l’endettement , de la consommation, et que l’on puisse assoir une hausse des salaire là dessus et non pas par l’épargne, l’investissement et le gain de productivité (ce qui à été d’ailleurs le moteur de la hausse des salaire en Chine contrairement à ce que vous semblez prétendre).

                Résultat des courses , on se retrouve avec un pays qui n’a pas su renouveler son tissu économique, où ou des rentiers et fonctionnaires bouffis de leur importance croient qu’ils comptent encore dans le monde actuel.

                • Etant un technicien , dans mon domaine , quand une démonstration n’est valable que dans un cas particulier , c’st direct poubelle , donc je vais essayer de pousser la votre le plus loin possible :

                  Donc supposons qu’un petit malin trouve , sur une planète extérieur, des entités capable de produire tout ce dont on a besoin sur Terre en biens de consommation a prix dérisoire et de très bonne qualité
                  Ils importent tous cela sur Terre , s’enrichi à outrance , mais , car il y a un mais , dans ce cas là , toutes les industries , productions de la planète s’effondrent et font faillites , car ne trouvent plus de clients voulant payer plus cher des choses qu’on leur proposent à très bas prix
                  Toutes les entreprises ferment et des milliards de personnes se retrouvent au chômage et bientôt toutes ces personnes sont mêmes incapables de payer pour leur propres nourriture .
                  Les E.T. eux même, sont touchés par ce chômage massif car ayant diriger leur production et leur économie vers ce merveilleux marché juteux qu’est la Terre leurs entreprises n’ont pas anticiper cette catastrophe sur celle ci .
                  Le petit malin lui même se retrouve ruiné .
                  A la fin , pour subvenir à leur subsistance , les pauvres terriens devront s’adapter et cultiver LEUR PETIT JARDIN pour pouvoir bouffer et donc la boucle sera bouclée , nous reviendront à la proximité par force , qu’on le veuille ou non

                  C’est vous le bisounours a vouloir prétendre à un mondialisme quand le marché et le commerce est faussé par des différences de charges , de salaires , de taxes , d’impôts , de culture entre tous les pays , même à l’échelle européenne , donc à un niveau moindre que la Terre , ça ne marche pas .

                  La croissance mondiale baisse , la consommation électrique aussi , le fret maritime s’effondre , des compagnies de transports parmi les plus grosses du monde font faillite , mais vous continuer a regarder la mondialisation et son modèle erroné avec les yeux de Chimène .

                  L’économie , en tant que « pseudo science  » est bien une escroquerie , du charlatanisme qui regarde , telle des Chamans , les « signes » venus de la bourse , des tendances , des statistiques , des courbes , du CAC , etc et se plante lamentablement depuis toujours , ne prévoyant strictement rien , n’anticipant rien , car leurs fameux  » modèles  » ne tiennent jamais compte du peuple . croyant que les humains sont des moutons et réagissent toujours de manières linéaire , résultat , toutes les crises sont arrivés sans qu’aucune n’est été anticipée par ces fameux  » experts » .

                  Me faire traiter de Marxiste , c’est bien la première fois , j’ai plus l’habitude de me faire traiter de Facho , raciste , islamophobe , suppôt du grand capital ! 🙂

                  • « Donc supposons qu’un petit malin trouve , sur une planète extérieur, des entités capable de produire tout ce dont on a besoin sur Terre en biens de consommation a prix dérisoire et de très bonne qualité
                    Ils importent tous cela sur Terre , s’enrichi à outrance , mais , car il y a un mais , dans ce cas là , toutes les industries , productions de la planète s’effondrent et font faillites , car ne trouvent plus de clients voulant payer plus cher des choses qu’on leur proposent à très bas prix »

                    Supposition parfaitement stupide. L’être humain ne raisonne pas par besoins mais par désir , qui sont par définition insondables (lire Ludwig Von Mises pour ça). Ensuite les bas pris permettent à celui qui importe de produire plus de produits , eh oui l’importateur ce n’est pas forcément un « consommateur » c’est aussi un investisseur ou un entrepreneur. Des importation à bas pris lui permettent de faire baisser ses coût à l’entrée sur le marché. lui aussi est enrichi par l’importation.

                    Pour votre gouverne :

                    http://bastiat.org/fr/petition.html

              • Plus grivoisement , quand on a plus de thunes , on a plus de thunes , ni pour acheter français ni pour acheter chinois !

                Ben pourquoi du protectionnisme s’il n’y a plus de pognon dans les poches des gens qui travaillent.
                Une piste pour les rigolos dans votre genre : transformer l’Euro en PQ, cela reviendra à la même chose que le protectionnisme.
                Ces personnes ne pourront plus rien acheter de ce qui est produit à l’extérieur de l’UE.

                • Et on produira donc nous même . donc la valeur des autres monnaies nous sera d’importance moindre ……. comme on a toujours fait au cours des siècles précédents .
                  Le protectionnisme , c’est prévoir avant que la catastrophe arrive , pas après .

                  Le libéralisme , miroir du communisme ! 🙂

                  Deux mondes de Bisounours .
                  Dans le premier , les mignons humains pas avides du tout , pas mégalo ou égocentrique , pas hypocrite pour un sou réguleront tout d’eux même sans aucun problème , on vous le dit , c’est écrit , il suffit de nous faire confiance , etc ( voir Google , Microsoft , coca , et titti frutti ), pas besoin de règles étatique quelconque , c’est open bar , on est tous bien évidement honnêtes et intègres , on sera tous libre !
                  Sauf que pour paraphraser l’humoriste  » certains seront plus libre que d’autres  »

                  Dans le deuxième , les mignons humains , tous égaux bien sur , partage tout sans aucun problème dans un monde parfait , donc pas besoin non plus de hiérarchie pour asservir , non , non , on est tous égaux dans le goulag , on vous dit .
                  Sauf que ,comme disait un humoriste,  » y en a qui sont plus égaux que d’autres  »

                  Ah zut , l’humain faisant parti du règne animal à un cerveau … reptilien en plus !
                  Programmé pour son instinct de survie aux détriments de ces congénères , c’est ballot ça pour un monde parfait libéral ou communiste .

                  Que l’on me cite une seule espèce animale ( dont on fait parti ) qui vit en clan , tribu , meute , et qui n’a pas de chef ,reine , dominant , mâle alpha , etc et donc pas de hiérarchie et aucune règle , et là , je croirais à vos délires pseudo intello économico philosophique .

                  • @Regis33 : excellent !

                    Will Hunting :
                    « Pourquoi je travaillerai pas pour la NSA ? Ça c’est une colle ! Je vais essayer d’y répondre.
                    Disons que je travaille à la NSA et qu’on dépose un code sur mon bureau, un code réputé inviolable, mettons que je tente ma chance, mettons que j’le déchiffre, là j’suis très content de moi parce que j’ai bien fait mon boulot, mais c’était peut-être le code de l’emplacement d’une armée rebelle en moyen orient ou en Afrique du nord, et une fois qu’on a repéré le lieu, on bombarde le village où les rebelles se cachent, et quinze cents personnes que j’ai jamais vu, qui ne m’ont jamais rien fait, sont tuées.
                    Et les politiciens, ils disent : « envoyez les marines assurer la sécurité », parce qu’ils en ont rein à foutre, c’est pas leurs gosses qu’ils envoient se faire descendre, comme eux ils sont jamais allés au feu, parce qu’ils étaient tous planqués dans la garde nationale ; c’est un pauvre môme de Boston sud qui se prend un shrapnel dans les fesses, et il revient pour apprendre que l’usine où il travaillait s’est exportée dans le pays d’où il vient d’arriver et le mec qui lui a filé le shrapnel dans le cul c’est lui qui a son job, parce qu’il bosse pour 15 cents par jour sans pose pipi ; et maintenant il comprend que la seule raison qu’il y avait de l’envoyer là-bas, c’était de mettre en place un gouvernement qui nous vendrait le pétrole pour pas cher, et bien sûr les compagnies pétrolières exploitent le conflit qu’il y a eu pour faire monter les prix, et se faire du même coup un beau p’tit bénef, mais ça aide pas mon pote qui travaille pour des clous.
                    Il se traîne un max à livrer le pétrole bien sûr, peut-être qu’ils vont employer un alcoolique comme capitaine, un buveur de martini, qui s’amuse à faire du slalom entre les icebergs, jusqu’au jour où il en frappe un. Le pétrole se déverse et ça tue toute vie dans l’Atlantique nord.
                    Alors là, mon pote est chômeur, il peut pas se payer de voiture et c’est à pied qu’il se cherche des jobs, ce qui est pas marrant parce que le shrapnel qu’il a eu dans le cul, lui a filé des hémorroïdes, et puis en plus il crève de faim parce qu’à la soupe populaire on lui propose comme plat du jour, de la morue de l’Atlantique nord avec de l’huile de moteur.
                    Alors qu’est-ce que j’en pense ? J’vais attendre une offre meilleure. J’me dis, putain je ferai peut-être aussi bien de descendre mon pote, prendre son job, le filer à son pire ennemi, faire monter les prix, bombarder, tuer des bébés phoques, fumer de l’herbe, m’engager dans la garde nationale. Et puis j’serai peut-être élu Président ? »

                  • Ah la litanie des méchant google , Microsoft , Coca, qui bizarrement ne nous imposent absolument rien du tout. Contrairement au gentil Régis et ses fonctionnaires intègres, orné eux d’un pouvoir du coup bien réel qui voudraient appeler les flics et nous taxer si l’on à l’outrecuidance de contracter avec les méchants étrangers (qui nous piquent notre travail).

                    Non seulement vous versez dans la pseudo-science malthusienne mais vous essayez cillement de prendre vos interlocuteur pour des jambons.

                    • PhilippeMurrayRothbard : procédez à une mise à jour, votre version est obsolète. C’est vous qui opposez l’état et le privé, c’est vous qui voyez le mal dans l’état, c’est encore vous qui persistez à ne pas voir dans les multinationales que vous citez le totalitarisme qui émanent d’elles.

                      Dites donc pour un libéral vous déniez aux autres le droit de choisir ce à quoi ils aspirent, hein ?

                      Allez y, décrivez moi votre monde, celui qui vous parait idéal, celui supposé, et vous verrez que nous serons des milliards à approuver ce que vous aurez à dire, mais, le monde n’est pas, n’a jamais été, ne sera jamais tel que vous le rêvez.
                      La réalité est plus brutale, l’homme n’a pas pour but un monde équilibré, ni juste, ni libre. Une fois que vous aurez accepté ça, une fois sorti de la matrice, vous pourrez enfin débattre autrement qu’avec vos concepts pseudos libéraux éculés.

                      Le libéralisme est le miroir du communisme, il chante les louanges d’un monde hypothétique, d’un avenir radieux, l’humain libre et libéré, affranchi, mais de quoi au juste ?
                      Ceux qui en font la promotion, particulièrement quelques commentateurs sur ce site, mais pas que, s’estiment faire partie d’une caste, ils ont compris, mais disent qu’ils ne veulent rien imposer, tout en étant critique de tout ce qui ne leur ressemble, rejetant au passage toutes constations et faits qui leurs sont opposés.

                      Votre langage est orwellien.

                      Le libéralisme devrait donc s’imposer par imprégnation, comme une évidence, un inéluctable mouvement darwinien, le monde ne peut être que libéral.

                      Las… nous vivons dans le présent qui n’est que le passé agrémenté de gadgets numériques, moi ou vous, ne sommes que des humains, ce qu’à votre corps défendant vous ne semblez pas accepter.

                      Je suis libéral, certainement bien avant que votre mère vous file un biberon, et vous me voyez fort contrit de constater votre posture idéologique, vous servez mal une idée, vous la faite basculer avec vos propos dans l’abîme totalitaire.

                      C’est vous qui voyez.

                    • Merci Philippe Asp , enfin un qui a compris entre les lignes ce que je voulais dire .

                      Et vous PhilippeMurrayRothbard , vouloir noyer le poisson en citant les fonctionnaires et Malthus a un entrepreneur du privé , on voit bien que vous pédaler un peu pour justifier votre discours creux qui tourne en rond , vous tordez le réel , mais lui vous rappellera à l’ordre dans toute sa sauvagerie , car la nature ( dont nous faisons partis ) ignore superbement vos notions de mal et de bien .
                      Les plus forts gagnent , les autres disparaissent , c’est ainsi , notre jungle est peut être faite de grattes ciel , mais elle n’en reste pas moins la jungle pour cela .
                      Et contrairement a vous , je ne prétends nullement avoir la solution miracle sorti de bouquins plus ou moins fumeux d’économistes vivants entre 4 murs , curieusement assez riches et présentant leurs travaux de manières péremptoires devant leurs fans enamourés .

                      Vous , comme les communistes , socialistes , fachistes et autres bidules en « istes » êtes l’esclave de votre idéologie , on pourrait presque parler de religion dans votre cas .

                      Alors où est la solution ?
                      Sans prétendre , comme vous à guider le monde de ma parole divine , je dirais , un savant mélange et équilibre entre étatisme , libéralisme , capitalisme , et protectionnisme 🙂 ( car dans ce mot il y a la racine protection c’est pas mal ça non , vouloir protéger ? )
                      Tout est dans le dosage !

  • Ok. Le protectionisme à l’importation c’est mal.
    Par contre peut-on envisager de rééquilibrer le poids fiscal en augmentant fortement la TVA et diminuant d’autant les charges sur le travail?

  • Un peu de protectionnisme ou d’interdictions réglementaires anticoncurrentielles quelconque crée des rentes de situation, ce n’est pas mauvais pour tout le monde…pas forcement en valeur absolue d’ailleurs mais en richesse relative, façon je préfère être un peu moins riche mais plus riche que les autres que un peu plus riche et moins riches que les autres…occuper une position sociale élevée a des avantages .

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