Par Guillaume Périgois.

Date et heure
Mardi 15 novembre 2016, de 8h00 à 9h30
Lieu
Rue d’Idalie 11, 1050 Ixelles (Bruxelles), Belgique
À propos de l’événement
De la menace terroriste aux conflits de grande envergure aux frontières de l’Europe en passant par la cyberguerre, l’environnement de la sécurité de l’Union Européenne (UE) a considérablement évolué au cours de la dernière décennie. Une prise de conscience accrue de l’absence de capacités militaires a conduit des institutions européennes à réfléchir à une politique de sécurité et de défense commune (PSDC) plus efficace.
Le moment d’une Europe de la défense est-il arrivé ? Comment une coopération permanente entre les États membres peut-elle fonctionner ? Est-ce que «plus d’Europe» en matière de défense fait sens dans le contexte actuel de crise institutionnelle ? De quelle manière ces politiques peuvent-elles exister en parallèle des engagements de l’UE au sein de l’OTAN ?
Nous vous invitons à vous joindre à des orateurs distingués pour un aperçu général du rapport parlementaire sur l’Union européenne de défense et ses implications futures.
Programme
Accueil
Hans van Baalen, député européen Président du Parti Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE)
Orateur
Urmas Paet, rapporteur sur le sujet (ADLE)
Inscription
Veuillez vous inscrire à cet événement au plus tard le 13 novembre 2016 en envoyant un courriel à register.brussels@fnst.org.
Des photos seront prises à cette occasion pour une utilisation sur les sites Internet gérés par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté. En y participant, vous consentez à ce que la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté vous photographie et utilise votre image.
Je suppose qu’on évitera le sujet des H225M Caracal que la Pologne devait acheter… Bel esprit européen de la part de ces menteurs (il n’y a pas d’autre terme pour désigner la réaction du gouvernement Polonais).
Bonjour,
Dans l’absolu vous avez raison mais les polonais défendent leur intérêts, pas le France. Il ne fallait pas céder au chantage. Un contrat est un contrat et il fallait le respecter vis à vis de la Russie, même si on nous dit que les “Mistral” ont été payés par l’Égypte. De plus l’embargo voulu par l4europe à été un fiasco pour l’économie française, agricole en particulier. S’aligner sur les US n’est pas toujours une bonne chose et écouter les polonais non plus.
L’appel d’offre avait été REMPORTE, répondant à l’ensemble du cahier des charges fixés par l’armée Polonaise, avec de larges concession en faveur de la Pologne (assemblage en partie des appareils sur le sol Polonais et pas uniquement en France).
Balancer l’affaire des Mistrals est totalement hors sujet… Et je ne vois même pas ou est la ressemblance avec le cas Russe.? La Pologne fait partie de l’Union, de l’OTAN, et est très grassement subventionnée par l’U.E. C’est inique et scandaleux, qu’ils se démerdent avec les Russes s’ils veulent tant que ça se frotter à l’Ours.
Et encas “d’Europe de défense”, qui appuierait sur le bouton nucléaire de la force stratégique française et anglaise ? Quel général en chef ? La langue parlée, l’espéranto ? Ça ne marchera jamais parce qui décidera d’intervenir en extérieur ? Qui enverra-ton, les français, comme d’habitude, les britanniques……
Bien, les critiques, mais les propositions ?
L’Otan a un mode de fonctionnement on peut s’en inspirer dans un esprit “à prendre ou à laisser”
C’est simple: l’Europe de la défense ça n’existe pas et c’est infaisable. Les armées européennes ont toutes des pensées stratégiques nationales et indépendantes. La France la première a une pensée et doctrine stratégique complètement indépendante, tournée autour de sa dissuasion nucléaire et de ses capacités de déploiements opex. Nous sommes les seuls avec les Anglais à avoir cette expérience et cette pensée stratégique. Le fonctionnement à la mode OTAN (commandement opérationnel unifié) est le maximum que l’on puisse faire en matière d’Europe de la Défense: les USA amènent soit le gros de la troupe ou le gros de la logistique, les Européens bouchent les trous, puisqu’ils ne savent que se battre en fonction de leurs doctrines nationales.
Le revirement possible des USA vis à vis de l’OTAN avec l’arrivée de Trump est peut-être une opportunité, mais… non, c’est infaisable à cause de la France, l’arme nucléaire est la prérogative du Président et du peuple Français, elle ne peut être partagée sinon elle ne vaut plus rien. Nous n’avons en moyenne qu’1 seul SNLE en patrouille permanente, 3 en même temps au maximum de notre capacité en cas de menace sérieuse.
Et il suffit de voir la réaction des autres pays européens dans les affaires Maliennes et en Centre Afrique: si Oncle Sam n’y va pas, nous non plus. Allez-y les frenchie, on vous prêtera 2 ou 3 C-130 pour la logistique…
L’Europe de la défense, c’est chacun sa gueule, surtout les Français (comprendre: bah on a qu’a laisser les français y aller, ils le font gratuitement)
Vu les couinements de pays européens quant à l’élection de Trump, qui avait dit qu’il allait falloir banquer pour se faire protéger, c’est pas gagné. Maintenant, le mieux qu’il puisse se passer est que l’OTAN explose en vol, que ce soit par décision de recentrage américain, de gros pépin avec la Turquie (article 5) ou de retour trop massif à l’après WW2 (bases militaires US, bombinettes nucléaires…). Et si les british finissent pas vraiment exercer leur brexit (pas gagné non plus) ou, du moins, ne pas obtenir d’avoir un droit de regard sur une politique de défense européenne. Après, comme cela n’a pas été fait pour la devise Euro, commencer par les pays ayant déjà une ossature militaire significative, demander à ce qu’un pourcentage fixe de budget soit sanctuarisé (type 2% du PIB) pour ces pays, sortir celui-ci de la dette et obliger, au travers d’appels d’offre européens fermés (non CETA, TTIP, TPP…) les pays à s’équiper européen. Sans bien sûr payer en dollars pour éviter les poursuites devant un tribunal de New-York…