Vous avez dit « djihad » ? Le poids des mots et des maux

Les terroristes qui ont endeuillé la France sont des criminels souvent avec des parcours que l’Islam condamne fermement.

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Islam (Crédits : zbigphotpgraphy, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Vous avez dit « djihad » ? Le poids des mots et des maux

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 août 2016
- A +

Par Kamel Meziti.

2015 a été incontestablement l’Annus horribilis pour la France, qui a payé un lourd tribut au terrorisme avec les attentats parisiens de janvier et novembre : 148 morts et des centaines de blessés !

Le 22 mars 2016, c’est le cœur de l’Europe qui est frappé par l’horreur : la Belgique est secouée à son tour par plusieurs explosions à l’aéroport de Bruxelles et dans le métro, entraînant la mort de 28 personnes et plus de 300 blessés.

Le 13 juin 2016, l’assassinat d’un couple de policiers dans les Yvelines, suivi de celui du Père Hamel le 26 juillet, au cours d’une messe à Saint-Étienne-du-Rouvray vient allonger la liste sanglante…

La France et l’Europe ont découvert que la terreur transcendait les frontières, détruisant tout sur son passage tel un tsunami furieux, incontrôlable. Comme en Libye, en Irak, en Syrie, en Turquie, au Mali, au Liban… où chaque jour est synonyme de litanies macabres signées par les tueurs ou kamikazes sanguinaires dans des lieux publics, sur les marchés, jusque dans les mosquées, les églises…

Depuis les attentats rien n’est plus comme avant, la suspicion s’est installée et la stigmatisation des musulmans s’est installée. Ils sont sommés de dénoncer des crimes dont ils ne sont aucunement comptables. Ils ont beau crier à qui veut l’entendre « Pas en mon nom ! », le malaise est perceptible et les préjugés ont la dent dure.

Comme dans Le Loup et l’Agneau de Jean de La Fontaine, la présomption de culpabilité est bien là :

« Si ce n’est toi, c’est donc ton frère […] C’est donc quelqu’un des tiens ».

On connaît la triste fin de l’agneau.

 

Les musulmans premières victimes du terrorisme

Une banalité est à rappeler : les musulmans sont de loin les premières victimes de la barbarie terroriste de ces nébuleuses autoproclamées islamiques : Boko Haram, Daech, et autres mouvements qui ont prospéré sur le lit de l’oppression et des dictatures soutenues par nos démocraties occidentales ; qui ont fait leur nid sur le terrain du désarroi d’une jeunesse fauchée par la dèche économique et identitaire ; qui ont trouvé un écho favorable auprès des délinquants, des tueurs, lesquels habillent leurs crimes et délits d’une dimension pseudo religieuse trahissant les préceptes mêmes de l’islam qu’ils prétendent incarner.

Le terrorisme vole la vie de centaines de personnes chaque jour, partout aux quatre coins du monde dans la plus grande indifférence.

La veille des attentats parisiens de novembre, plus de 40 âmes étaient fauchées par une explosion à Beyrouth dans un silence médiatique quasi assourdissant.

Un mois plus tôt, le 9 octobre, un double attentat à Istanbul faisait plus de 100 morts et près de 200 blessés.

A près le carnage du Bardo en mars (21 morts) et celui de Sousse fin juin (38 morts) la Tunisie était frappée à nouveau le 24 novembre par la terreur mortifère dans une attaque contre un bus de la garde présidentielle causant la mort de 13 personnes.

Le 8 mars ce même pays payait encore un tribut à la barbarie dans la ville de Ben Guerdane où une attaque djihadiste faisait 55 morts.

Le 28 juin 2016, la Turquie était à nouveau la cible des terroristes à l’aéroport, causant la mort de 44 personnes et laissant plus de 200 blessés.

Le 4 juillet trois kamikazes font exploser leurs bombes près des mosquées dans trois villes d’Arabie saoudite, dont la ville sainte de Médine…

Preuve s’il en est que le fléau du terrorisme s’est globalisé et devient l’affaire de tous.

 

Le risque de la fracture sociale

En France, le risque d’une fracture sociale est bien là.

Cette dernière se nourrit de la peur de l’autre, de l’ignorance, de la division orchestrée par les marchands de haine…

L’état d’urgence décrété avec ses perquisitions musclées, ses dissolutions d’associations cultuelles, ses assignations à résidence arbitraires, la multiplication des fameuses fiches S, ses projets de déchéance de nationalité… ont parfois laissé libre cours aux dérives liberticides. Tout cela a laissé un goût amer et fragilisé notre cohésion nationale : l’État de droit, la démocratie doivent protéger les citoyens, et la sécurité ne doit pas devenir un prétexte pour bâillonner les libertés fondamentales.

Les terroristes n’ont-ils pas déjà un peu gagné leur pari ?

« Vous voyez, nous avions raison, vous n’êtes pas considérés comme des citoyens à part entière. En fait, en tant que musulmans vous êtes entièrement à part. Et les beaux principes républicains, « Liberté, Égalité, Fraternité » c’est pour les autres. La preuve, l’islamophobie s’envole, on ferme des mosquées, on veut supprimer votre nationalité française ».

Les images de djihadistes menaçant la France, brûlant leur passeport français traduisent un discours simple, mais bien rodé sur le plan de la communication.

Les terroristes se sont mis au diapason et ont compris le bénéfice qu’ils pouvaient tirer de la toile, de facebook, twitter : le monde est devenu un village planétaire facile d’accès grâce à internet, le terrorisme s’est mondialisé. Ces mercenaires de la peur peuvent cracher leur venin, endoctriner, déconstruire puis reconstruire les cerveaux, récupérer, former des assassins, lancer leur guerre psychologique dans une stratégie qui ferait rougir Goebbels.

Exister, c’est exister médiatiquement, et dans ce cercle vicieux qui consiste à relayer frénétiquement les attentats, nos médias ne font-ils pas parfois la promotion de ces groupuscules et autres spécialistes en tuerie généralisée ? Ne sont-ils pas accessoirement les auxiliaires de la propagande terroriste à l’insu de leur plein gré ? Le devoir d’information a ses limites.

Si l’habit ne fait pas le moine, la djellaba, le kamis ou la barbe, tout autant, ne font pas le musulman ! Lieu commun, évidence qui n’en est pas une pour tout le monde ! Et surtout pas pour une opinion gavée par un matraquage cathodique obscène. Si la période de la Terreur est associée à la Révolution française de 1789, dans le monde post-11-septembre 2001, le terrorisme connote désormais les djihadistes.

Les terroristes qui ont endeuillé la France sont des criminels, souvent avec un parcours peu édifiant : proxénétisme, trafic d’armes et de drogue, braquage en tous genres, grande délinquance… Bref, tout ce qui est répréhensible sur le plan légal et éthique et ce que l’islam condamne fermement. Ces monstres ont-ils seulement lu le Coran qui proclame haut et fort ?

« Celui qui tue une âme innocente, c’est comme s’il avait tué l’humanité entière et celui qui sauve une âme, c’est comme s’il avait sauvé l’humanité entière. »

On serait passé d’une radicalisation de l’islam à une islamisation de la radicalité. En fait, nous assistons à une radicalisation de la monstruosité. Le profil de ces tueurs froids, déterminés, ne souffre aucune ambiguïté : jeunes sans perspectives, sans rêves, laissés pour compte de la société de consommation, sans formation théologique, ignorant l’islam, souvent sans aucune maîtrise de la langue arabe, ils ne fréquentent pas les mosquées… qui auraient pu dans certains cas leur expliquer avec pédagogie le vrai message de fraternité de l’islam, les socialiser, les humaniser, les mettre dans le droit chemin et les sortir du côté obscur dans lequel ils sont tombés.

 

Le vrai Djihad est spirituel

Dans le cas de ces meurtriers, comme celui des soldats du sinistre Ibn Sabah au XIIe siècle qui avait lancé « son » djihad en instituant le meurtre politique et en le rendant halal, c’est avant tout l’islam qui est pris en otage et qui sert de caution.

Un célèbre juge antiterroriste disait récemment que « la religion n’est pas le moteur du djihad » : et si le vrai djihad était le moteur d’une spiritualité intense, d’une éducation et d’une intégration identitaire épanouies, décomplexées, harmonieuses ? Et si le djihad authentique, (dévoyé les djihadistes), constituait une arme de construction massive du vivre-ensemble pour le plus grand bien de notre société, de notre l’humanité, de l’humanité dans toute sa diversité ?

À l’heure où les musulmans de France essuient les discours haineux de politiciens peu scrupuleux, davantage préoccupés par leurs plans de carrière que le respect des beaux principes républicains ; à l’heure où les musulmans de ce pays sont assimilés aux nazis par des prétendants à la fonction suprême ; à l’heure où ils sont invités à faire preuve de discrétion à défaut de se faire invisibles ; où la question de la réforme de l’islam est présentée comme la panacée ; où la tendance est à la corrélation entre islam et terrorisme, il serait de bon ton que la classe politico-médiatique française réhabilite elle-aussi une notion centrale massacrée à tout bout de champs sur les écrans cathodiques. Et revoit ses fiches sur l’islam.

  • Kamel Meziti est historien, auteur notamment de Mission Djihad, Les Points sur les I, juin 2016.

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  • Je ne partage pas du tout la vision Angelique de la manière dont l’islam est compris et vecu par une bonne partie de la jeunesse de culture musulmane.

    Contrairement à ce que dit un vieux monsieur sénile, je pense au contraire que l’Islam’de France doit sortir de l’apathie complaisante actuelle.

    – affirmer haut et fort que les lois de la république sont au dessus des préceptes religieux, ce qui est valable pour les musulmans les juifs, les chrétiens de la même manière.
    – affirmer haut et fort que l’islam de France laisse à l’histoire et au contexte de l’epoque la face chef de guerre du prophète aussi chef de son clan , pour privilégier la face philosophique et spirituelle de Mahomet chef religieux de son clan.
    – affirmer haut et fort que la femme est en droit l’égal de l’homme, qu’elle est libre d’aller et venir, de choisir son époux, de porter les vetements de son choix, y compris Le burkini ou la mini jupe tant que cela ne couvre pas le visage , sans être jugées sur autre chose que ses actes, sans Etre déconsidérée, sans être traitée de mauvaise musulmane, d’intégriste militante ou soumise…
    – affirmer haut et fort que le ramadan ou le voile ne concernent que les adultes…
    – affirmer haut et fort qu’il ne suffit pas d’attendre que dieu le veuille pour trouver du travail : il faut aller et travailler à l’école, se former professionnellement, travailler pour gagner son salaire… Le fatalisme musulman est incompatible avec la générosité d’une societe d’assistanat… Les musulmans en sont les premières victimes.
    – et puisque cela serait incompatible avec la religion musulmane, cesser d’offrir une quelconque cérémonie religieuse aux criminels , surtout à ceux qui associe l’islam a leurs crimes.

    Les politiques Francais ont perdu la raison. Ils tentent désespérément de courir derriere une societe francaise désorientée.

    L’issue positive de cette période de trouble ne peut venir que des musulmans.

    Chevenement a tort. Les musulmans doivent crier haut et fort leur foi… Et donner un sens à ce que les autres Francais ne comprennent que via le bruit de l’extrémisme.

  • peu de religions ont eu comme représentant sur terre un sanguinaire …bouddha , jésus christ étaient des gentils.., mahomet , pas trés joli le bonhomme!
    les chrétiens ont eu des saints comme ci comme ça , des papes pas très marrants mais ce n’était que des papes ,des rois , mais aussi mortels, quelques années a les supporter. et l’oubli .
    quand est il de l’islam ?

    • Bonjour
      Je vous invite à lire La Bible, la Baghavad Gita base des textes de tout l’orient pour l’Hindouisme et le Bouddhisme ensuite, si Bouddha était pacifique aprés les indiens comme Jésus aprés la Bible ou l’ancien testament, c’est idem pour le Coran qui reprend des faits de guerres ou de conflits défensifs. Le Coran regroupe des faits sociaux, politiques et militaires mais pas que cela. Pourquoi ne pas citer tous les autres passages qui dénoncent justement ces choses négatives ? Ceci concerne toutes les approches religieuses ensuite jusqu’à nos jours. Pour votre recherche sachez que les saints en Islam ne manquent pas depuis 14 siècles, des sages hommes qui font que sur les 1.6 milliards de Musulmans en ce monde en 2016 ils sont pacifiques face à quelques milliers d’extrémistes créés par la géopolitique actuelle depuis quelques décennies, occidentale s’il fallait encore le préciser.
      Bien à vous.

      • @Philippe alors à moi de vous inviter à retourner en fac de théologie car je pense que vous n avez pas tout saisi . Là bible est un assemblage de textes contant l histoire de la religion , ce n est ni de l histoire et encore moins des préceptes politiques . Elle a été ecrite par les hommes au fil du temps. Le coran est considéré comme parole de dieu lui même , il a vocation politique et est par définition indiscutable et intemporel. Il y a donc un vrai problème avec certaines sourates.
        Maintenant une fois dit ça il y a bien sûr des « saints » ds toutes les religions . Je discute ici des dogmes pas des personnes.

    • « quand est il de l’islam ? »

      Ne vous fatiguez pas, l’islam est entièrement négatif, c’est le mal absolue. D’ailleurs avant l’arrivé de l’islam il y a 1 400 ans le monde vivait en paix et en harmonie. CQFD.

  • On n’entend pas beaucoup les musulmans dans leur ensemble… Peut-être ont-ils peur, mais c’est ainsi.
    Et que penser de cette enquête qui affirme que chez les 18-34 ans, un tiers a des sympathies pour l’EI? Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient prêts à passer à l’acte, mais tout de même. Beaucoup de salariées dans les entreprises vivent au quotidien des comportements à leur encontre de type islamiste.
    Par ailleurs, l’excuse de la fracture sociale a bon dos. Je trouve que c’est une insulte aux jeunes défavorisés qui se sont battus pour progresser et s’intégrer dans la société, et ils sont nombreux (pas d’amalgame!!!)
    De plus, la plupart des terroristes ayant commis des attentats avaient un métier.

    • « On n’entend pas beaucoup les musulmans dans leur ensemble… Peut-être ont-ils peur, mais c’est ainsi. »

      FAUX sur toute la ligne comme ces idées preconcues.

      Si on entend peu les « musulmans », c est parce qu ils sont en large majorité intégrés a la République et que se faisant ils se considèrent comme membre a part entière de la communauté républicaine française bien avant une hypothétique communauté musulmane.

  • « Celui qui tue une âme innocente, c’est comme s’il avait tué l’humanité entière et celui qui sauve une âme, c’est comme s’il avait sauvé l’humanité entière. »

    Verset cité de manière incomplète:

    sourate 5 verset 32. C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre .

    Le verset est un rappel de commandement donné « aux enfants d’israël ».

    Le verset suivant :

    33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment,

    • @bini

      C’est très difficile de comprendre certains versets sans les remettre dans leur contexte (au moins), surtout ceux qui ont attrait à la violence.

      « Le verset est un rappel de commandement donné « aux enfants d’israël »
      Oui il y a beaucoup de rappel dans le Coran de la Bible et/ou la Torah, l’islam croit d’ailleurs aux 3 livres et à tous leurs prophètes :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Foi_musulmane

      Le verset 33 parle de punitions qui étaient courantes à l’époque, en Arabie comme dans l’empire Romain.

      « ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager » doit être compris comme les clans mecquois qui ont forcé Muhammad à partir de la Mecque. Muhammad menaçait leur intérêt économique en prêchant un monothéisme (pour faire simple) et ils ont voulu l’assassiner. Suite à son départ sur Médine plusieurs guerres ont suivi, les mecquois voulait toujours le tuer lui et la communauté musulmane naissante.

      Toutefois le verset suivant (34) stipule :
      « excepté ceux qui se sont repentis avant de tomber en votre pouvoir: sachez qu´alors, Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »

      On voit maintenant une nouveauté par rapport à ce qui se pratiquait à l’époque, une possibilité de pardon et de miséricorde. Pardon et miséricorde que l’on retrouve souvent dans le Coran, notamment suite à des mises en garde, des interdictions ou encore des recommandations.

      On pourrait aussi dire que c’est une incitation au prosélytisme, l’islam ne serait pas la première religion à en user, ni même des idéologies.

      Toutefois comme le stipule le verset précédent ce « prosélytisme » s’applique à ceux qui sont sciemment rentré en guerre contre la communauté musulmane, ici les clans Mécquois qui étaient polythéistes. Muhammad a fait un pacte à Médine avec des communautés juives, chrétiennes et païennes sans chercher à les convertir. Son but était de convertir les polythéistes de la Mecque, en fait de changer les mœurs de l’époque pour tendre vers moins de barbarie.

      Un bref aperçu de la difficulté à interpréter le Coran.

  • Je ne pense pas que l’excuse de sous défavorisé soit valable …Les poseurs de bombe dans le metro de Londres étaient intellectuellement charpentés et avaient un bon métier ..Cessons de leur chercher continuellement des excuses et de dire « l’islam ,c’est pas ça »..
    Justement ,si,l’islam c’est aussi ça..Il n’y a qu’à lire le Coran et de lire les versets qui font appel au meurtre..Aucune ambiguïté n’est possible a ce sujet ..Ceux qui prétendent le contraire sont de mauvaise foi ou ne savent pas lire..Les musulmans qui sont compatibles avec la république sont ceux qui font l’impasse sur ces versets et se contentent de la culture de leurs parents en toute sérénité. ils ne vont pas chercher plus loin …La charia nest pas virtuelle ,mais bien tiré de cet écrit obscurantiste qui prône la lapidation,la permission de battre sa femme,la polygamie et autres joyeusetés…
    Ce soi disant prophète auto proclamé étai plein de vices et de violence…le Coran en est le reflet .Et je pense que c’est plutôt un message qui vient de l’ennemi de Dieu …le diable en personne

  • J’ai bien peur que les musulmans français paient durement aujourd’hui leur silence assourdissant d’hier (sur le port du voile à l’école, sur Israel, sur l’après 11/09…)
    « Qui ne dit mot consent » , c’est sur ce silence plein d’ambiguïté ou de complaisance (ou ressenti comme tel) qu’a prospéré la radicalisation de beaucoup en commençant par les délinquants et en gangrenant les autres. Je crains aussi qu’ils se soient laissés intimider par certaines de leurs « brebis galeuses » qui les ont culpabilisées de ne pas ou ne plus être de « bons » musulmans dans les quartiers difficiles ou quelques salons et mosquées plus feutrés.
    Le politiquement correct, l’antiracisme dévoyé à des fins politiques électoralistes a fini de les faire tomber dans une impasse dont ils peinent à sortir clairement et efficacement encore aujourd’hui.

  • A Bini..Allez donc sur le blog de Waleed Al-Husseini qui en connaît un rayon sur l’islam et le coran.Il eu la pratique de l’un et l’analyse lucide de l’autre ..C’est un intellectuel plein de bon sens et d’humanité.

  • Ces monstres ont-ils seulement lu le Coran qui proclame haut et fort ?

    « Celui qui tue une âme innocente, c’est comme s’il avait tué l’humanité entière et celui qui sauve une âme, c’est comme s’il avait sauvé l’humanité entière. »

    Qui est celui? Qui est l’âme?Qui est l’humanité? En somme, cette phrase comprend-elle les incroyants ?

    Plutôt que les « fiches », j’ai fait quelques recherches sur internet, et franchement, j’ai des doutes.

    J’ai cherché à savoir comment Kamel Meziti pourrait s’adresser à ceux qu’il qualifie de « monstres » et de « criminels ». Visiblement, leurs sorts ne l’intéresse pas.
    Pourtant, le pardon existe bien et c’est même recommandé si on est un vrai croyant…

    Le gros problème, est qu’il aura du mal avec le premier conseil que j’ai relevé :
    « – Premièrement : La sincérité envers Allah, c’est-à-dire qu’il est dirigé exclusivement vers Allah, afin d’obtenir Sa récompense et d’échapper à Son châtiment. »

    Si l’un est prêt à mourir pour prouver sa sincérité…

  • Un étonnement, d’abord : les victimes de l’attentat de Nice (85) ne sont pas citées. Certes, l’horreur n’est pas une question de nombres, mais c’est l’auteur de l’article lui-même qui esquisse une comptabilité. Serait-ce parce que le conducteur est un « fou » ? Oui, il l’était, en même temps que djihadiste ; mais alors il faut se poser la question de la responsabilité d’une vision du monde, puisque c’est cela une religion, qui plaît autant aux déséquilibrés et leur sert aussi souvent de caution.
    La doxa « les musulmans sont les premières victimes du terrorisme » mérite une analyse un peu plus fine que la pure addition (sinon, les civils Japonais seraient les premières victimes de Pearl Harbour) : Ces morts sont victimes d’une guerre menée par une partie de l’Islam sunnite contre trois cibles : les Chiites, l’Occident dans son ensemble, (ce qui s’étend aux pays à majorité musulmane lorsqu’ils sont alliés de l’occident, ou ont adopté un système politique inspiré de lui, Tunisie, Nigéria par exemple), et les Juifs, comme toujours. Que cette guerre fasse des victimes collatérales sunnites est parfaitement assumé par les djihadistes ; mais ce n’est pas leur objectif. Au surplus, depuis Janvier 2015, il y a deux fois plus de morts en France (233) du fait du terrorisme islamiquement revendiqué qu’en Somalie (115) : de quoi tempérer les affirmations victimaires truquées.

    « Le vrai Djihad est spirituel ». Oui, pour le djihad « idéal ». Mais ce n’est pas vrai du « Djihad concret », aujourd’hui comme depuis des siècles, et ce n’est même pas vrai du Djihad « théorique » : les faits sont têtus, une étude des Hadiths (Bukhari) montre que 97 % des occurrences du terme Djihad l’associent à la guerre, et 3 % au spirituel. La phrase « le vrai djihad est spirituel » n’est pas totalement fausse ; elle a 3 % de vrai.

    Mais terminons sur une note d’espoir, en reprenant une question de l’auteur :
    « Et si le djihad authentique (…) constituait une arme de construction massive du vivre-ensemble pour le plus grand bien de notre société, de notre l’humanité, de l’Humanité dans toute sa diversité ? »
    Alors le monde serait parsemé de missionnaires musulmans, non-violents, sachant qu’un dieu s’occupe lui-même de ses « ennemis » (si tant est qu’un dieu puisse en avoir) et qu’il n’appartient pas aux hommes de se substituer à lui. De missionnaires acceptant sans colère les rebuffades lorsqu’ils en rencontreraient, bref de témoins au sens évangélique du terme, comptant sur le seul exemple de leur sainteté pour convaincre, et n’exigeant aucune modification des lois civiles pour protéger leur dogme de toute critique ou caricature.
    On en rêve avec l’auteur. Mais on en est loin.

  • Bonjour
    Un bon article en son fondement que l’on peut reconnaître avec objectivité.
    Une invitation aussi à relir ou du moins à lire déja le Coran afin de s’en faire un repère dans tout ce qui circule sur ces sujets.
    La notion de Djihad est à méditer au sens spirituel tel le terme d’Islam qui en rien n’est à prendre au sens premier d’un texte qui est aussi historique partiellement au même titre que la Bible. On ne cite malheureusement que des versets sortis du contexte de l’ensemble des sourates et du livre, ce qaui n’a aucun sens sauf celui des extrèmes, pour ou contre.

    Les Musulmans connaissent la différence entre le Djihad le petit, combat de défense imposé par d’autres, et le grand Djihad qui concerne le combat spirituel en soi-même.

    Livre 7 LE DJIHAD OU LE COMBAT D’ARJUNA
    Le combat spirituel intérieur
    Le sain combat ou la guerre sainte

    https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/776432/s/le-djihad-ou-le-combat-d-arjuna-le-lustre-tome-7-philippus/

    Il n’y a qu’une seule et unique guerre qui ne réclame pas le sang des hommes mais leurs esprits pour sauver leurs âmes. C’est le Djihad.

  • Et alors ça change quoi d être mutilé ou tue par un arabe croyant ou non croyant ….c est une victime d allogènes qui seraient bien mieux dans leurs pays…non. ??

  • @ Pruvost Merci pour le conseil de visiter le blog de Waleed Al-Husseini. Les propos qui y figurent sont très édifiants, mais je crains qu’ils ne soient lus que par peu de musulmans croyants. Enfin, beaucoup de petits ruisseaux finissent par former de grandes rivières.

    https://la-voie-de-la-raison.blogspot.com/

  • Lorsque vous citez ce haddith prônant la paix vous le citez partiellement. La suite réserve explicitement
    ces paroles de paix aux musulmans pratiquants. La suite prescrit très explicitement les punitions réservées aux ‘autres’. La mort pour les non croyants, l’extermination pour les juifs, la confiscation des biens des chrétiens et leur conversion obligatoire, le meurtre des homosexuels et bien d’autres choses du même acabit .
    Pour rappel le mot islam se traduit par soumets toi. C’est la première et plus importante prescription de la religion musulmane. Obliger les gens à se soumettre ce n’est pas pacifique!
    Ensuite, les différentes factions musulmanes, sunnites, shiites, et bien d’autres se revendiquent chacune du vrai islam et en excluent les autres. Ce qui a créé un historique de plus de 1400 ans de guerres. Entre bons et mauvais musulmans. Contre les infidèles. La plus longue et plus meurtrière guerre de l’histoire de l’humanité.
    Rien que la guerre Iran, Irak, conflit entre sunnites et shiites à fait plus de dix millions de morts. Et ce n’est que le sommet de l’iceberg.
    Dire que l’Islam est une religion de paix relève d’une profondeur méconnaissance de ses textes fondateurs.Textes fondateurs que le coran interdit de modifier car il est la parole de dieu.
    Je vous invite donc, avant d’écrire encore des contre vérité sur l’Islam, à lire le coran et ses haddiths. Ils sont telechargeable gratuitement sur internet. Vous n’aurez plus l’excuse de l’ignorance.

    • « Dire que l’Islam est une religion de paix relève d’une profondeur méconnaissance de ses textes fondateurs.Textes fondateurs que le coran interdit de modifier car il est la parole de dieu. »

      A moins que la méconnaissance des contextes sociologiques, historiques, … empêche de comprendre les textes. Inutile donc de les modifier, cela demande juste une remise en perspective pour comprendre pourquoi le Coran est une religion de paix. Comme le dit d’ailleurs le pape François qui doit avoir un autre niveau théologique que la plupart de ceux qui prétendre être capables de comprendre le Coran.

      Donc en plus de télécharger le Coran et les hadiths, il faudrait aussi s’intéresser au contexte sociologique de l’époque, les évènements historiques lié à la période de la révélation et les biographies des principaux intervenants (au moins). Sans cela il y a le risque de devenir un « savant » ignorant.

      La violence des texte n’est pas non plus l’apanage de l’islam. La Bible aussi en contient et il convient une fois de plus de savoir interpréter, comme le fait cette bibliste :
      http://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Ancien-Testament/Dieu-est-il-violent

      • « Vous faites fausse route, dans les textes canoniques juifs et chrétiens, contrairement à l Islam, jamais dieu n’ordonne de tuer. »

        Je me rappel lors de la lecture de l’ancien testament beaucoup de violence. Le lien que j’ai posté précédemment parle du prophète Elie qui tue 400 (faux) prophètes de Baal (un prophète agissant normalement au nom de Dieu). On pourrait aussi parler de la loi du talion (il me semble qu’elle permet implicitement de tuer en cas de meurtre). Lisez toujours les explications du pourquoi de cette violence et n’oubliez pas que la Bible regroupe nouveau et ancien testament. Dans tous les cas cela n’a pas empêché le monde juif ou chrétien de faire des guerres, mais peu importe, je ne connais pas assez la Bible pour nuancer.

        Pour ce qui est de l’ordre explicite de tuer au sein de l’islam c’est vrai. Toutefois ces ordres visent à se défendre et ciblent principalement ceux qui à l’époque voulaient tuer le prophète et la communauté musulmane. Donc cela ne me choque pas dans le sens où si Dieu a bien interdit de tuer, comme le rappel le Coran, il ne voulait pas voir la communauté musulmane se faire tuer sans broncher. Donc permission de tuer pour se défendre dans des cas bien précis. Juste le concept de légitime défense que l’on retrouve dans les lois de notre République. On voit une fois de plus qu’à force de se concentrer sur nos différences on en oublie nos points communs.

        Si l’on veut aller plus loin, ces ordres sont même accompagnés d’une façon de tuer dans le but de faire souffrir le moins possible son adversaire (donc en tranchant la carotide, une blessure au ventre mettant plus de temps à faire son effet, à l’époque on utilise l’épée). Quitte à faire la guerre (qui n’est pas une invention de l’islam vous en conviendrez) autant la faire proprement. L’islam parle donc de ce qui peut arriver aux hommes et tente là aussi de limiter la barbarie au sein de la barbarie, rien de choquant. Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours et l’islam parle de cette réalité, pourquoi le lui reprocher ?

        Je contrebalance ce concept de légitime défense avec un verset qui parle de répondre au mal par le bien (28:54). La légitime défense semble donc devoir s’exécuter dans des cas bien extrêmes, la mise en danger de notre vie l’étant (comme dans nos lois).

        Ensuite je ne comprend pas l’opposition que vous faites entre le Coran parole de Dieu ou non. Dans tous les cas cela n’enlève en rien la mise en perspective sociologique (ni celle vu plus haut).

        Si l’on prend l’exemple de la répartition de l’héritage entre homme et femme où la femme touche moitié moins que l’homme. D’un point de vue historique la femme d’Arabie pré islamique ne touchait rien. Pour faire avancer les chose ont peut supposer qu’il était plus facile de faire accepter une moitié d’héritage qu’une totalité (trop grand changement), c’est toujours mieux que rien et représente un progrès. Dieu sachant très bien comment fonctionne les hommes il peut sembler normal qu’il ordonne à l’époque un telle règle dans le but qu’elle soit plus facilement acceptée, ou encore de faciliter la mission civilisatrice de son prophète.

        Donc dans un cas comme dans l’autre je ne vois pas le problème, ou alors soyez plus précis. Le voyage nocturne n’apporte rien en ce sens (à moins que je n’ai pas compris où vous vouliez en venir). Mais la question mérite en effet d’être posée et ne devrait pas empêcher le débat.

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