Par Alain Goetzmann.

Personne n’aime échouer. Mais, soyons honnêtes, l’échec fait partie de la vie. Les grands inventeurs, Thomas Edison le premier, ont vécu leur lot d’échecs avant de trouver le succès. Même les meilleurs footballeurs ratent plus de buts qu’ils n’en rentrent.
Chaque individu commet des fautes et prend de mauvaises décisions au fil de son parcours vers son objectif. Le secret de la réussite est donc de s’y préparer afin de savoir en tirer les leçons et de s’en faire un nouveau tremplin, pour rebondir. C’est ainsi qu’on transforme ses échecs en réussite. Comment ?
1. Par l’optimisme
La philosophie de Thomas Edison reposait sur l’expérimentation tout en admettant que : « cela ne marchera pas 10.000 fois ». Mais en cherchant, à chaque échec, son pourquoi, il finit par trouver la réussite. L’optimisme n‘est pas le trait de caractère de quelques « happy few » c’est un choix ! Même si le choix ne garantit pas de résultats positifs immédiats, il est le signe d’une motivation sans faille et d’un caractère fort.
2. Par la responsabilité
Lorsque nous échouons, c’est toujours la faute de quelqu’un ou de quelque chose ; les personnes ou les circonstances. Mais l’échec étant une source d’apprentissage incomparable, si j’en rends autrui responsable, je me prive d’une leçon édifiante. Assumer sa responsabilité est donc bien plus important que de vouloir sauver sa réputation. Cette attitude est, de plus, gratifiante, car elle conduit à cette maturité qui permet d‘apprendre de ses échecs et de continuer à tout essayer.
3. Par la résilience
En disant « au-revoir » à hier, nous nous donnons une nouvelle occasion de réussir de grandes choses. Votre mental ne peut se concentrer profondément que sur quelques points. Oublier ses erreurs et se concentrer sur de nouveaux défis est un moyen particulièrement efficace de rebondir. Prenez cette habitude de ne jamais vous retourner. Le passé, quel qu’il soit, était bien ; le meilleur est à venir.
4. Par l’initiative
Après un échec, au moment de rebondir, il y a souvent la peur de ne pas y arriver, la peur de l’inconnu. Mais la peur n’a jamais permis à quiconque d’atteindre ses objectifs. C’est l’analyse de notre échec qui va nous permettre de rebondir. En découvrant les raisons qui l’ont provoqué et en apprenant ainsi de nos erreurs, nous nous donnons les moyens de progresser.
Un échec fructueux est un échec auquel nous apportons une réponse positive. Churchill ne disait-il pas : « La réussite, c’est aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme » ?
La conclusion effrayante de cette approche, c’est que Hollande va réussir…
🙂 🙂
Pas certain que Churchill ait dit ça, et donc que l’on puisse accorder foi à cette pression :
https://richardlangworth.com/success
Tout au plus pourrait-on dire qu’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme “peut” conduire au succès. C’est bien la clé de tout apprentissage : ne pas s’arrêter sur ses échecs. Mais il est aussi permis d’aller de réussite en réussite. Le risque étant alors de n’avoir jamais été préparé à l’échec. Comme le découvrent les élèves de prépa ou de PCEM1…
Churchill ou encore Enzo Ferrari qui disait : “l’expérience, c’est la somme de nos erreurs … à condition de ne pas les renouveler !