En France comme à l’étranger, les chantres de l’anti-nucléaire ont de l’énergie à revendre. Et une obsession : l’abandon de l’atome au profit des énergies renouvelables. La cause est on ne peut plus noble, mais n’est pour autant pas adaptée à nos besoins croissants en électricité à la fois propre, constante et peu onéreuse.
Par Pierre Dacquin.
Sur le papier, l’intérêt de recourir aux énergies renouvelables est indiscutable. Qui, aujourd’hui, n’a pas conscience que la Terre possède des ressources limitées ? Pourtant, dans les faits, le nucléaire n’est pas si néfaste que les « écolos-bobos » veulent bien le prétendre. Au contraire, avec l’énergie hydraulique, c’est même la meilleure solution en termes de sécurité et d’efficience, d’après le Groupe intergouvernemental pour l’étude de l’évolution du climat (GIEC).
Si la France pollue beaucoup moins que ses voisins européens, c’est justement grâce au nucléaire, pilier de dizaines de millions de Français au quotidien, qui n’émet que très peu de gaz à effet de serre (GES). D’après le ministère de l’Environnement, l’énergie nucléaire constitue même « un atout évident » dans la construction d’une « économie décarbonée », qui doit permettre à la France d’atteindre ses objectifs de baisse d’émission de GES conformément aux engagements pris lors de la COP21.
Le coût largement sous-estimé d’une sortie du nucléaire
Moindre mal au niveau écologique, l’atome présente surtout d’énormes atouts économiques par rapport aux énergies renouvelables, encore en phase d’expérimentation. En attendant que la rentabilité de ces dernières soit précisément établie, le coût d’une hypothétique sortie du nucléaire augmente, lui, au fur et à mesure des rapports officiels. Devant tant d’incertitudes, le maintien de l’électronucléaire apporte la garantie de l’indépendance énergétique du pays, tout en assurant une stabilité économique plus que bienvenue dans la conjoncture actuelle.
Par la loi adoptée le 22 juillet 2015, le gouvernement français a cependant envoyé un signal fort en faveur de la transition énergétique, visant notamment à réduire la part du nucléaire à 50 % du mix énergétique d’ici 2025 (contre 70 à 80 % aujourd’hui). Pour y parvenir, François Hollande a annoncé vouloir doubler la puissance des éoliennes et tripler celle du photovoltaïque d’ici 2023.
Doyenne du parc nucléaire français, la centrale alsacienne de Fessenheim a été la première à faire les frais du nouveau texte, même si c’est pour l’État français que l’addition promet d’être salée. Fin 2016, le retrait de l’autorisation d’exploitation devrait ainsi être signé en vue de sa fermeture en 2018. Mais l’indemnisation proposée à EDF ‒ entre 80 et 110 millions d’euros selon les sources ‒ est jugée 20 à 50 fois trop faible par l’opérateur, qui se fonde sur un rapport parlementaire qui l’avait évaluée à 4 milliards d’euros.
Selon un rapport de la Cour des comptes publié en 2013, la production d’un MWh coûtait 49,5 euros grâce à l’énergie nucléaire en 2011 alors qu’elle fluctuait entre 43 et 689 euros avec les énergies renouvelables. Au regard de ces résultats, l’organisme financier a souligné le « coût élevé » des 14,3 milliards d’euros investis par l’État français dans les énergies propres entre 2005 et 2011, jugeant que « les retombées économiques rest(ai)ent insuffisantes ».
Disproportionné et largement sous-estimé, ce coût de la transition énergétique est en fin de compte supporté par les contribuables. En mettant la pression sur le gouvernement pour accélérer le processus, les anti-nucléaires ont-ils seulement conscience du fardeau économique qu’ils veulent faire porter à leurs concitoyens ?
L’Allemagne paie cher son virage énergétique
Pour s’en convaincre, il suffit de regarder outre-Rhin, où l’investissement dans le solaire et l’éolien a été massif ces dernières années. En septembre 2015, un audit a révélé qu’il manquerait 30 milliards d’euros aux grands groupes industriels chargés de financer la sortie du nucléaire d’ici 2030, par ailleurs estimée à 1 700 milliards d’euros par Siemens.
D’après Dominique Minière, directeur exécutif d’EDF en charge du parc nucléaire et thermique, le parc allemand serait 50 % plus puissant que le parc nucléaire français mais produirait pourtant trois à quatre fois moins d’électricité, obligeant l’Allemagne à accroître la production de ses 130 centrales fonctionnant au gaz et au charbon. « En 2010, EDF émettait 10 fois moins de CO2 que l’Allemagne, désormais c’est 30 fois moins », assure l’intéressé. Même écho en Belgique, où l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a demandé au gouvernement de reporter sa sortie du nucléaire prévue en 2025 en raison des dangers pour la sécurité d’approvisionnement du pays.
Avec un prix inférieur de 25 à 30 % à la moyenne européenne, l’électricité française reste beaucoup moins chère à produire via l’énergie nucléaire et apporte aux caisses nationales un excédent de 2 milliards d’euros annuels grâce à l’export. T
Tandis que les énergies vertes doivent encore faire leurs preuves, la supériorité de l’atome en termes de sécurité et de rentabilité est une réalité qu’il convient de prendre en compte dans la réflexion sur la stratégie énergétique de notre pays. L’inversion du mix énergétique en faveur des énergies vertes, s’il constitue un objectif majeur à terme, devra raisonnablement attendre quelques années.
les énergies renouvelables sont indispensables….pourquoi aujourd’hui alors que le non renouvelable à encore des milliers d’années de réserves et que dans moins de 100 ans , la fusion sera en exploitation ?
La fusion c’est toujours pour dans 20 ans 😀
@ Bobjack
Et 2 ingénieurs (dont 1 « électricien ») m’en ont parlé il y a plus de 45 an!!!
Sur le plan mondial, le renouvelable produit, en tout cas, déjà plus de 20% (chiffre 2012) de l’électricité: à rapprocher d’une diminution de la production du nucléaire sur la période 2002 – 2012.
Ces chiffres sont bien sûr maintenant dépassés mais viennent de l’édition très complète du « quinzième inventaire » sur « la production d’électricité d’origine renouvelable dans le monde renouvelables » publié par le ministère de l’environnement français.
http://www.energies-renouvelables.org/observ-er/html/inventaire/Fr/sommaire.asp#chapitre3
Ça remet les idées en place., après cet article (pour une fois pas signé par Michel GAY) et les commentaires!
Comme d’habitude les pro-renouvelables, qui en même temps détestent l’hydraulique ne perdent pourtant pas une occasion de jouer à la gonflette en l’incluant dans les chiffres. Retirez l’hydraulique et ça descend énormément.
Le problème de l’hydraulique, c’est que dans les pays développé la ressource est déjà utilisé au maximum. Et même dans les autres, l’utiliser fait fortement polémique, que ce soit les 3 gorges en Chine il y a quelques années, ou au brésil aujourd’hui pour le barrage de Belo Monte.
Donc il faudrait en fait ne prendre les chiffres que des nouveaux renouvelables, éolien, solaire puisque que ce sont ceux-là que les écologistes poussent et pas l’hydraulique. Or c’est tout de suite beaucoup plus modeste, et ça augmente moins vite en fait que la capacité fossile n’augmente chaque année.
Vous nous parlez des chiffres du nucléaire sur 2002-2012, soit juste après la surréaction due à Fukushima. Vous n’avez pas ceux plus nouveau ou bien plutôt pas envie d’en parler ? Puisqu’ils montrent que ça remonte de nouveau grâce à l’engagement de la Chine qui a déterminé qu’en plus des renouvelables, elle avait aussi besoin du nucléaire et a démarré 8 réacteurs l’an dernier.
En proposant une sortie de Fessenheim à 100 millions d’euros, la ministre de l’environnement a implicitement reconnu que les cours bas du marché de gros vont perdurer.
Cette situation, paradoxalement, plombe et les cours d’EDF et le pouvoir d’achat des consommateurs.
En effet EDF vend sa production à des cours moindre que leurs coûts de revient et le manque à gagner d’EDF est répercuté sur la hausse à venir du kWh, avec effet rétroactif pour 2014 et 2015 suite à la décision,d’hier, du conseil d’Etat.
Ce même consommateur a en plus a acquitter la CSPE ( contribution au service public de l’électricité), cet impôt finançant les EnR est appelé à augmenter ( du seul fait de la baisse des cours de gros , baisse de 30 % au premier trimestre 2016 par rapport à 2015 ! ) à cela il faudra ajouter la hausse à venir lorsque les 10 000 MW de puissance à installer dans l’éolien seront en place.
Au final, nous ferons le triste bilan que nous aurons à subir les coupures programmées ou non d’électricité lors des pointes de consommation, des coupures gérées par un compteur « Linky » financé par nos kWh consommés malgré tout en décalé…
Combien faudra-t’il encore de hausse et de précarité pour que l’on s’aperçoive que la route des énergies aléatoires est barrée d’embûches !?
Même les plus puissants financiers de ce monde et encore plus les politiques ne peuvent imposer au vent et au soleil de produire à la demande…
tout faux!
100 millions c’est une façon de dire.. on n’arrête pas sans le dire.
le nucléaire est une énergie de fond elle se fout des renouvelables qui sont en concurrence avec le charbon ou le gaz…
et la CSPE… finit où ? mystère mais surement dans la bonne poche qui n’est le petit gars avec ses 2kw solaire
« En proposant une sortie de Fessenheim à 100 millions d’euros, la ministre de l’environnement a implicitement reconnu que les cours bas du marché de gros vont perdurer. » En réalité, vous pouvez vous rassurer, elle n’en sait strictement rien mais un micro passait par là ….
D’abord une petite remarque sur le début de l’article, le CO2 est un GES (quoi que cela veuille réellement dire !) mais pas un « polluant », ou alors presque tout produit « chimique », y compris naturel est un polluant, comme l’eau.
Ensuite, quand on parle de sécurité, c’est la sécurité d’approvisionnement. La sécurité d des déchets n’est pas du tout évoquée, même si la filière de retraitement fait l’objet de nombreuses mesures de précaution.
Enfin, le chiffre donné par Siemens pour le démantèlement des centrales est à prendre avec des pencettes : c’est un grand classique du lobbying que d’exagérer les chiffres sur la base de « rapport » pas toujours très fondés..
En revanche, et suite à l’inénarrable intervention de notre chère, très chère Ségolène (ce matin sur Europe 1), EDF a de bonnes raisons de craindre (d’accélérer ?) sa faillite à venir. Fut un temps où l’énergie n’était pas assez chère pour les écolos. maintenant notre Marie Ségolène nationalement Royale s’érige en défenderesse des consommateurs, qu’on se le dise bonnes gens.
Les « justifications » fournies pour la fermeture de Fessenheim (« J’ai dit qu’elle doit fermer qui c’est la maitresse d’école, non mais »), à savoir « C’est la plus vieille, elle a (plus de?) 40 ans » (et les travaux récents de mise en conformité sûreté ? et les centrales américaines prolongées à 60 ans ? et c’est quoi cet antinucléarisme primaire contre les « vieux » ?. Deuxième argument « Elle est construite dans une zone sismique » : Admettons, mais quelle sismicité sur une période historique ? Madame la Ministre craint-elle un tsunami (que son ex ci-devant François II a jadis attribué à l’action de l’Homme)? Et la centrale de Blaye (et d’autres, selon la classification de la sismicité ? Et j’ai oublié le troisième argument, mais ça devait être : « Et les Suisses et les Allemands, par ailleurs actionnaires de la Fessenheim (?) souhaitent sa fermeture ».
Le nucléaire pose évidement d’autres problèmes. Il faudrait faire le bilan carbone global et pas seulement l’émission de GES pour la production d’électricité, ainsi que le bilan énergétique global. D’autre part, il y a la question des déchets radioactifs non résolue actuellement, de la déconstruction et bien sur des accidents sur les centrales en activité … Comme énergie sûre et non polluante, il y a encore un peu de marge …De plus, aujourd’hui les centrales dites de 2ème génération fonctionnent grâce à l’uranium. Au rythme actuel, les réserves sont estimées à une centaine d’années, si on augment le nombre de centrales, les réserves s’épuiseront plus vite. Enfin, on ne maitrise pas totalement la surgénération et cela prendra de toute évidence beaucoup de temps. L’investissement dans les énergies renouvelables et dans la réduction de la consommation est sans doute un investissement plus « rentable » pour nous et les générations futures !
comme quoi la propagande écolo à fait des ravages même chez les ‘libéraux’.
le bilan carbone..mais on s’en fout , la pénurie d’uranium…au prix du kg , ce n’est pas demain ni aprés demain…les déchets..un faux problème….reduire la consommation…ha ha ha va réduire la consommation des indiens et des chinois et si on commençait par les américains ?
En tout cas ceux qui vont arrêter le nucléaire s’obligent à subventionner le charbon dans le secret espoir de vendre leur technologie de co-génération aux pays en voie de développement, riches en énergies fossiles, histoire de polluer plus blanc que blanc…
@LD « Il faudrait faire le bilan carbone global et pas seulement l’émission de GES pour la production d’électricité, ainsi que le bilan énergétique global »
Vrai également pour les énergies dites renouvelables….
@LD
La déconstruction?
L’exemple de Brennilis est édifiant: Le coût de la déconstruction est impacté par les innombrables recours émis par les associations écolos. Recours qui ralentissent les travaux.
Ces mêmes associations qui vont brandir le surcoût du démantèlement auquel ils auront participé avec entrain…
Pourquoi diable une centrale nucléaire devrait être dangereuse après 40 ans d’existence?
Regardez ce qu’ont fait les américains.
Le nucléaire civil dans le cadre de la production d’électricité a plusieurs défauts ; la question du stockage des déchets, les réchauffement des rivières via son système de refroidissement, et le risque d’accident.
Pour autant, le stockage est un problème qui peut être résolu si on y met les moyens, idem pour le réchauffement, et le risque est maîtrisé depuis des décennies, sachant que la pollution crée par les énergies fossiles a, depuis plus d’un siècle, des conséquences graves sur la santé humaine.
Le problème réel est la lenteur de la transition énergétique qui trouve sa source dans le poids considérables des intérêts de l’économie pétrolière, source de grands profits, y compris pour les états, en matière fiscale.
La question du stockage des énergies de sources alternatives n’est pas résolue à cause de ces intérêts. En effet, comment se fait-il que la technologie des batteries, essentielle notamment pour l’énergie éolienne et la faisabilité des voitures électriques, ne soit toujours pas aujourd’hui maîtrisée?
Sans parler de l’exploitation de l’oxygène comme source d’énergie.
Ce sont, de mon point de vue, les vraies questions.
Et où prend-on les matières premières pour réaliser les batteries nécessaires pour fournir un véhicule à tout un chacun ?
http://www.comedieplus.fr/pid5744-videos.html?vid=1383642
Croyez-vous que si c’était simple de stocker de grandes quantités d’électricité, on avait besoin de lobbies pour l’empêcher?
En théorie c’est facile… à 0°K…
ben si vous avez une centrale thermique vous avez besoin de refroidissement…donc ce n’est pas un problème propre au nucleaire, je ne vois pas où se situe vraiment le problème en ce qui concerne le stockage des déchets, le risque d’accident …ben il y a toujours un risque d’accident , vous voulez sans doute dire les zones contaminées qui sont « perdues  » problème spécifique des centrales nucleaires…
pour le reste… ça me semble assez flou, oui l’économie est dépendante des ressources fossiles, oui il y a beaucoup d’argent et non ce ne doit pas une raison d’entraver une éventuelle source de profit supplémentaire…
il y a bien un « lobby » qui s’oppose à un abandon soudain des énergies fossiles, mais il y a de grandes chances que vous y participiez en faisant le plein de votre voiture, chauffant votre maison achetant des produits agricoles etc etc…eh oui….
je présue que la seule proposistion concrète que vous pourriez proposer serait l’instauration d’une taxe carbone? me trompe je?
– Chaque centrale est un investissement fort coûteux, rarement bouclé dans le temps imparti impliquant des frais supplémentaires dont les totaux ne sont jamais réellement publiés (intérêts de retard, dédommagements, dette supplémentaire…).
– Malgré les informations fort contradictoires quant aux coûts et financements de leur « déconstruction », ceux-ci sont en général soit sous-estimés gravement, soit tout simplement omis. En conséquence, le prix de cette électricité, au final, est fictivement basse (du moins dans une fourchette comparable aux autres sources) et ne peut qu’augmenter exponentiellement pour sauver les opérateurs.
– Chaque centrale, passée ou de « nouveau » modèle, est un monstre de technologie, rarement de grande série, impliquant de multiples problèmes de fabrication (cf les cuves en acier spécial, les générateurs de vapeur…), d’entretien en milieu hautement toxique et dégradation exponentielle que personne ne maîtrise car non simulable en atelier. Impliquant forcément un certain nombre de falsifications, classement en secret défense ou négation pure.
– Au même titre que nous n’avons pas de pétrole ou de gaz (sauf à exploiter notre ZEE, mais comme personne ne s’en soucie…), nous n’avons pas non plus de source propre d’approvisionnement en minerais pour centrales. Ce qui en cas de désordre international n’est pas un gage de continuité d’activité. Et les bricolages de création de combustible par mixage de déchets est quand même un pur délire de techno.
– On passe rapidement sur l’aspect pollution très très longue durée, que ce soit pour le retraitement des déchets ou en cas de problème échappant au contrôle humain. Les exemples récents de Tchernobyl et Fukushima suffisent. Se dire qu’avec une seule tranche de réacteur de notre gros parc de centrales qui se mette à fuir ou exploser et rendrait un bon quart de notre pays invivable est déjà une belle angoisse.
– On se préoccupe assez peu de l’avis de nos voisins géographiques. C’est assez moyen comme comportement de « vie en commun » type UE ou Europe élargie. Vu notre niveau de dettes et la décroissance de notre crédibilité politique à l’international on devrait se méfier des futures admonestations à précaution des proches de Gravelines, Bugey, Fessenheim…
– Et dans les situations actuelles de guerres asymétriques, on ne peut pas dire qu’une centrale n’est pas une bonne cible. Nos instances ont beau nous dire qu’elles sont prévues pour résister à plein de mauvais karma, quelques images d’avion s’encastrant dans une tour ou de missile longue portée s’égarant suite à délire d’un quelconque parano ne rassure vraiment pas.
Bref, je crois fortement que l’on devrait sérieusement s’arrêter là dans le nucléaire, l’arrêt programmé et le reconditionnement des sites étant déjà un sujet très déprimant sans s’en rajouter une couche.
« – On se préoccupe assez peu de l’avis de nos voisins géographiques. C’est assez moyen comme comportement de « vie en commun » type UE ou Europe élargie. Vu notre niveau de dettes et la décroissance de notre crédibilité politique à l’international on devrait se méfier des futures admonestations à précaution des proches de Gravelines, Bugey, Fessenheim… »
La réciproque est vrai pour l’électricité carbonée, comme en Allemagne et ce malgré une capacité installée en EnR supérieure à celle de nos centrales …
http://www.bilan.ch/economie/10-milliards-deuros-de-subventions-charbon-lunion-europeenne
« Rien qu’en Allemagne, la production et l’exploitation du charbon reçoivent 3,7 mrd EUR d’argent public par an, selon l' »atlas du charbon » compilé par la fondation Heinrich-Böll et l’ONG Friends of the Earth, qui doit être présenté la semaine prochaine à Bruxelles et dont l’AFP a obtenu des extraits. »
http://www.sortirdupetrole.com/toutes-les-actualites/170-charbon-plus-de-22-000-deces-prematures-en-europe
« Charbon: plus de 22 000 décès prématurés chaque année en Europe »