Loi Travail : comment prendre l’Unef au sérieux ?

Les lycéens et les étudiants sont dans la rue contre la loi travail. Mais que représente le syndicalisme dont ils se réclament ?

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Manifestation de "syndicats" étudiants (Crédits : Rafael Lopez, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Loi Travail : comment prendre l’Unef au sérieux ?

Publié le 9 avril 2016
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Par Guillaume Nicoulaud.

Manifestation de "syndicats" étudiants (Crédits : Rafael Lopez, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.
Manifestation de « syndicats » étudiants (Crédits : Rafael Lopez, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

William Martinet est né le 6 septembre 1988. Il a donc 27 ans, 7 mois et 2 jours à l’heure où j’écris ces lignes. À 27 ans, 7 mois et 2 jours, William Martinet est tout juste titulaire d’une licence de biologie. Si j’en crois nos ministres et la presse française, il est le représentant de la jeunesse.

Moi aussi j’ai eu 27 ans, 7 mois et 2 jours. C’était le 31 décembre 2002. À ce moment-là, j’avais validé mon master 2 et cela faisait déjà trois ans que je travaillais et payais mes impôts, j’étais marié et papa d’une petite fille de presque deux ans.

Il faut dire qu’à l’âge du jeune Martinet, je ne faisais pas de politique. Mon objectif, la priorité de ma vie, c’était d’assurer l’avenir de ma petite famille.

 

Les comiques de l’Unef

Je les ai bien connus, les comiques de l’Unef. Quand j’étais étudiant, ils étaient encore séparés. Il y avait l’Unef-ID, les sbires du Parti socialiste qui entretenaient Dieu seul sait quelles sortes de relations incestueuses avec la MNEF, et il y avait l’Unef-SE, les communistes ; pardon, les trotskistes-lambertistes.

Mais je ne peux pas dire que je les ai bien connus. À vrai dire, ces gens-là, je ne les ai vus que deux ou trois fois : dans les une ou deux semaines qui précédaient les élections du CROUS d’Aix-Marseille, dont tout le monde se foutait éperdument. Ils étaient assez faciles à repérer : des nouvelles têtes qu’on n’avait jamais vues en amphi qui, déguisées en hippies, passaient leurs journées à distribuer des tracts et qui, comble de la rigolade, s’appelaient tous « camarade ».

Il y en a une, en particulier, qui m’a marqué. Elle s’appelait Fleur, elle était plutôt jolie, mais le truc le plus extraordinaire avec cette fille, c’est que quand vous passiez à moins de dix mètres d’elle, vous étiez toujours à deux doigts de vous faire mordre. Elle était d’une agressivité, mon Dieu…

Nous, on bossait nos partiels, on jouait aux cartes et, pour être honnête, on faisait pas mal la fête. Elle, elle faisait la Révolution, et quiconque ne suivait pas le mouvement était un social-traître, un sale bourgeois. Sans rire.

Bref, en cinq années d’études supérieures, j’ai dû voir ces jeunes six semaines au grand maximum, et j’en garde essentiellement un souvenir amusé.

Il faut dire que l’Unef, scindée en deux ou réunie, n’a jamais représenté rien ni personne. C’est un groupuscule, et ça l’a toujours été. Leurs adhérents, c’est moins de 1 % des étudiants, et encore, en comptant Martinet, et ils n’ont jamais dû leurs sièges aux élections des CROUS qu’à l’absence totale d’intérêt que portent 92 % des étudiants1 à ces élections.

Bref, William Martinet, 27 ans, 7 mois et 2 jours, est président d’une bande de fils et filles de colleurs d’affiches, de ratés du système scolaire qui essaient de préparer leur carrière politique en passant par « l’ENA buissonnière » 2. L’Unef, c’est un ramassis de paumés qui, à l’image de François Fillon qui couvrait les murs de sa chambre de photos du général à 14 ans (au secours !), n’ont jamais envisagé de faire autre chose de leur vie que de consacrer leur incompétence à la direction de la vie des autres.

 

Des partenaires sociaux

Seulement, en France, les syndicats étudiants sont des partenaires sociaux. Comme leurs aînés, ils ne représentent rien ni personne et sont même universellement détestés jusque dans les bastions les plus radicaux de La Poste3 mais ils ont un statut qui leur vaut d’être reçus à Matignon, et des financements publics qui leur permettent de faire croire en leur importance.

L’Unef, c’est cette micro-organisation dont vous n’aviez sans doute plus entendu parler depuis des décennies jusqu’à ce qu’elle se fasse instrumentaliser par l’aile gauche du PS, les « frondeurs », et récupérer par la gauche de l’aile gauche du PS.

Les gamins dans la rue ? Pour l’essentiel, ce sont des lycéens qui n’ont pas lu une ligne de cette loi travail, qui n’y comprennent de toute façon absolument rien mais qui ont, en revanche, parfaitement compris que l’interro de SVT était annulée pour cause de manif.

Non mais sérieusement, vous les avez vus leurs slogans #onvautmieuxqueça ?, « la nuit c’est pour baiser, pas pour travailler », « semaine de 20 heures », « ne perdons pas notre vie à la gagner », « loi El Khomri elle est pourrie », j’en passe.

Vous les avez vus ces gamins des beaux quartiers parisiens qui manifestent contre la précarité avec trois Smic sur le dos, et en prenant des selfies avec leur iPhone dernier cri ? Vous avez vu la tête des dix délégués de la CGT qui ont soudainement le sentiment de manifester au milieu d’une cour de récréation ?

 

Prendre ça au sérieux ?

Comment peut-on seulement prendre ça au sérieux ? Vous n’êtes pas allés manifester, vous, quand vous étiez lycéens, contre Devaquet en 1986 ? Contre Jospin en 1990 ? Contre la loi Falloux en 1994 ? Contre le plan Juppé l’année d’après ? Contre Fillon en 2005 ?

Allez-y, expliquez-moi à quel point vous étiez conscientisés quand vous chantiez « Devaquet, si tu savais… » sans même savoir qui était ce fameux Devaquet. À côté de chez moi, ils ont même ressorti des affiches de leurs grands-parents avec des caricatures du général de Gaulle ! Je rêve ! #deGaulleDémission !

Alors, que les petits-enfants des soixante-huitards remettent le couvert en se prenant plus ou moins au sérieux, passe encore. Après tout, c’est de leur âge ; le coup de l’adolescent qui se rebelle contre la société de ses parents, et réclame dans la foulée son argent de poche, c’est vieux comme le monde. Mais que des adultes, et en particulier nos dirigeants, prennent Martinet au sérieux et nous le présentent comme le « représentant de la jeunesse », non. Je veux bien que par facilité de langage ou par paresse intellectuelle on procède à des raccourcis hasardeux mais là, non, vraiment, c’est trop.

La jeunesse, je connais : j’en ai trois représentants à la maison, et pas loin d’une centaine en cours tous les ans. Elle n’a rien à voir avec Martinet, et elle a encore moins à voir avec Caroline De Haas sans parler de Mélenchon et d’Aubry. La jeunesse, la vraie, fait exactement ce qu’elle faisait déjà quand j’en faisais partie : elle bosse ses maths, révise ses partiels, cherche un stage, joue au foot, drague les filles et, de temps en temps, se remet de la cuite de la veille.

Alors, de grâce, mesdames et messieurs nos élus, cessez de vous cacher derrière vos partenaires sociaux. Vous ne trompez plus personne depuis longtemps, et si eux sont inamovibles pour le moment, ce n’est pas votre cas.

Sur le web

  1. Chiffre de 2014.
  2. Dixit Jean Baptiste Prévost, lui-même ancien président du bidule et donc prédécesseur de Martinet avant de rejoindre le cabinet de Geneviève Fioraso.
  3. Rappel : avec un taux de syndicalisation de 7,9 %, la France se classe bonne dernière de l’OCDE ; aux États-Unis c’est 10,8 %, en Espagne c’est 15,6 %, en Allemagne c’est 18 %, au Royaume-Uni, c’est 25,4 % et dans les pays scandinaves, on tourne autour de 70 %.
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  • « un ramassis de paumés qui n’ont jamais envisagé de faire autre chose de leur vie que de consacrer leur incompétence à la direction de la vie des autres. » -> Magnifique !

    • @ Nyamba
      Oui, c’est très bien vu et très bien décrit. Il est clair que ces mouvements socio-politiques rassemble des frustrés qui projette sur cette « société injuste » la responsabilité de leurs petits malheurs, de leurs manques, de leurs déceptions, de leurs frustrations.

      D’autre part, il est difficile de nier que la politique est devenu un « créneau » professionnel pas trop désagréable qui se traduit trop souvent par un goût du pouvoir en conservant l’impression d’être au-dessus des lois communes. Alors savoir faire un discours public qui rassemble une certaine foule pour manifester, c’est évidemment un chausse-pied vers la carrière et une façon de se faire connaitre!

  • UNEF : l’école du parasitisme…
    Il serait intéressant d’effectuer des recherches et publier la liste de ces valeureux parasites quant à leur situation actuelle :
    – Bruno Juilliard à la ville de Paris… Planqué
    – Dray, cambadelis et les autres affublés d’un casier judiciaire chargé.
    Manipuler des gamins est vraiment irresponsable, mais au cas précis, que penser des parents complices, pour ceux qui savent.
    Quand à ce Martinet, il a du être fait avec du sperme éventé ….

    • Le problème est bien moins Martinet que ceux qui prêtent crédit à sa capacité de nuisance. De mon temps, mais je dois être trop vieux, il venait un jour où le jeune décidait de vivre sa vie et où la menace du martinet ne l’impressionnait plus. Ca ne se passait pas toujours sans turbulences, mais l’adulte ensuite était émancipé et responsable, capable de virer ou d’ignorer les trublions. Ni les hommes politiques ni les électeurs ne semblent avoir passé cette phase-là…

    • Mais la filière du parasitisme n’est-elle pas un peu saturée ?

      Pour quelques uns qui réussissent dans la politique (forcément en écrasant tous les concurrents), que deviennent les autres ? Comme dit ci-dessus, l’expression « ramassis de paumés qui n’ont jamais envisagé de faire autre chose de leur vie que de consacrer leur incompétence à la direction de la vie des autres » est particulièrement savoureuse. Mais il faudra m’expliquer comment un million de « conscientisés » mais aux idées divergentes peuvent espérer diriger quoi que ce soit. Pour être chef, la première condition est d’éliminer tous les autres – et Robespierre lui même s’est fait éliminer. Soit on est doué à ce jeu d’hyper-conscientisation (du peu de valeur des autres) et on a sa (petite) chance, soit il vaut mieux jouer au loto – ça coute pas cher et ça peut rapporter gros, comme chacun sait.

      • À votre avis à quoi servent les fonctionnariats, les Hautes Autorités, les Autorités Administratives Indépendantes, les EPCI, les syndicats, les EDF et autres sociétés publiques de droit ou de fait et les conseils d’administration des grands groupes français? (et j’en oublie)

  • En fait juste un peu plus représentatif qu’un parti politique… beaucoup plus d’adhérents et de votants en proportion du nombre d’électeurs …

  • Nicolas, je partage ton point de vue mais je ne vois pas ce que vient faire François Fillon dans cette affaire….

  • La solution est très simple: plus un sou d’argent public!

    • Mais qui a besoin de ces syndicats, croyez-vous? Les étudiants? Que je sache, chaque année, nous élisions un président aidé d’un ou deux autres étudiants qui représentait ses pairs auprès de la faculté et des professeurs, sans notion politique aucune.

      Ce sont bien les partis qui ont un intérêt à gagner à leur cause et à leur idéologie ces « syndicalistes » qui avaient souvent, parallèlement, un avenir dans la section « jeunes » qui existe dans chaque parti! Ce sont les premiers postes de leur C.V. politique. Et c’est probablement une des explications de l’âge de W.Martinet.

  • Caricature de société.
    L’idéologie des bobos revendiquée par des boloss de panurge.
    C’était pas les mêmes qui étaient descendus dans la rue pour la retraite à 60 ans lors du précédent quinquennat ?

  • « Soixante huitard », je connais et l’image de « grande révolution » véhiculée par des médias gauchistes depuis cette époque est totalement erronée. Pour beaucoup d’entre nous, gamins des campagnes (cul-terreux, n’est-ce pas ?), enfin ceux qui avaient « une tête », l’heure était aussi, à travailler pour réussir. Issu d’un milieu modeste je n’avais pas les moyens d’aller brailler des slogans creux dans les rues. De plus, dans les campagnes nos commencions à découvrir le confort matériel (wc à la maison, machine à laver, frigo…) et trouvions ça bien. Les enfants de bourgeois, déjà pervertis par la facilité ne comprenaient pas, il fallait déjà abattre ce sale système capitaliste.

    Oui, il fallait que les choses évoluent mais fallait-il tout casser ? Et aujourd’hui héritiers de ce passé, sommes nous plus avancés ? Les graines semées alors ont germé et fait des plantes quelque peu modifiées, style OGM !

    Ce n’est pas avec des slogans aussi débiles mais surtout révélateurs de l’état d’esprit de ces jeunes manipulés qu’on va faire un pays avancé. Triste sort ils se réservent ces jeunes écervelés ! Bonjour le niveau !

    • En 1968, c’était pour moi, non Français, l’équivalent du Bac: nous suivions bien l’actualité de Paris puis le Bo…el national qui s’en suivit.

      J’ai connu une « réplique » (comme on dit pour un tremblement de terre) dans mon pays, sans autant d’excès.

      Ce « printemps ’68, emmené par « Dany-le-Rouge » (D.Cohn Bendit) n’a pas commencé comme un phénomène politique partisan: c’était un « ras-le-bol » étudiant devant la sclérose universitaire (et sociétal) dans un climat autoritaire de Ch.De Gaulle avec des velléités anarcho-libertaires dans les suites de la guerre d’Algérie (pardon! Les « événements »). La récupération gauchiste ne s’est pas faite attendre puis les syndicats de salariés ont embrayés le mouvement.

      Il est bien compréhensible que les jeunes, un jour ou l’autre, « râlent » contre le mode de vie dans lequel il vont commencer leur vie d’adulte et qui montre alors toutes ses failles, ce qui ne leur convient pas du tout! Mais chaque jeune a sa personnalité et ses déceptions personnelles. Ce qui fait que l’ensemble est sans doute insatisfait pour mille raisons, mais la volonté de changement est commune.

      À noter que l’UNEF fut divisée et assez minable en ’68 et déjà, très peu représentative.

  • Le titre donne la reponse: Pour ,,ma part cela fait presque -60 ans que je les connais ce sont de sombres fumistes qui avec le temps ont séduit plus d’estudiants qu’à mon Epoque
    Je ,me souviens pour une gréve d’un amphi de200 personnes s’etaitent levées deux petasses: A cette Epoque on considerait que l’université était faite pour étudier en toute tranquillité et non pour chahuter.
    Ne parlons pas des lyceeens qui ont encore la goutte de lait au bout du nez

  • Vous êtes bien sévères avec ces pauvres gosses. On leur a donné le bac alors qu’ils n’avaient pas le niveau pour faire des études universitaires, depuis, ils font ce qu’ils peuvent en fac, c’est à dire pas grand chose, alors ,il faut bien qu’ils se trouvent un rôle social. En attendant, ils ne font pas partie des statistiques de chômage, ce qui arrange bien ceux qui ont créé cette classe, et qui se réjouissent d’ailleurs des désordres qu’ils causent.

  • Je ne suis peut-être pas très réaliste, mais il faudrait que nos politiques aient le courage de remettre cette association d’usagers d’un service public à sa place. Car l’UNEF n’est rien d’autre qu’une association d’usagers. Quelle autre association d’usagers a un tel poids dans les affaires publiques ?

  • Votre question: »Mais que représente le syndicalisme dont ils se réclament » . Rien. mais ceci est vrai aussi pour les autre syndicats. Il faut remettre tout ce monde à leur place, mais les incompétents qui nous gouvernent n’osent pas.

  • Entièrement d’accord avec ces propos

  • « Les lycéens et les étudiants sont dans la rue contre la loi travail. »

    Non. « Des lycéens et des étudiants sont dans la rue. »

    • J’ai toujours pensé que ces jeunes étaient contre le travail. Comment en serait-il autrement ? Ils suivent les traces de nombre de leurs aînés qui sont sans arrêt en train de râler. Qui plus est nous en avons désormais l’illustration : demander la semaine de 20 heures corrobore tout à fait le sentiment que j’en ai.

      Triste pays, la ruine n’est pas loin…

      • Surtout ils n’ont jamais travaillé (en général… et en particulier ceux qu’on trouve dans la rue). L’école ne demande plus de travailler, le bac est distribué fort libéralement, de même que les mentions, l’entrée en fac est automatique… Et bientôt le passage en master et master 2.
        Pour eux le travail c’est un truc de leur parents. Donc c’est pas bien. Pareil d’ailleurs que l’argent. Ainsi ils sont naturellement marxistes : ils rêvent du grand soir (s’émanciper de leurs parents), pensent que le travail c’est aliénant (puisque leurs parents travaillent et eux ne l’ont jamais fait) et que l’argent c’est mal (ils n’ont jamais du en gagner, et donc n’en savent pas la valeur).

        Après, si on ne leur donnait la parole qu’après le premier chèque au trésor public, ça serait surement une autre histoire. Et si on donnait le droit de vote uniquement à ceux qui payent l’impôt sur le revenu, de façon générale, on aurait sans doute (une peu) moins de gabegie.

  • wouha…je naurai, même en rêve, pas imaginé. u. seul instant écrire mieux.
    Je n’ai qu’un seul mot, allez, trois :
    Magnifique, grandiose, si véritable !

    merci.

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