Ce mal qui a détruit notre constitution

L’État ne fait plus son métier. La sécurité et la défense de la sécurité ne sont plus assurées.

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Léviathan (image libre de droits)

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Ce mal qui a détruit notre constitution

Publié le 13 février 2016
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Par Jacques Ernewein.

Léviathan (image libre de droits)
Léviathan (image libre de droits)

Voilà le mal étatiste qui reprend en France.

Au fil des dernières années, nous avons abandonné la plupart de nos prérogatives de souveraineté au prétexte que l’Europe s’en occuperait bien mieux que nous et pour un coût moindre. C’est bien entendu l’inverse qui se produit. Non seulement nos droits de peuple sont érodés, mais le coût devient exorbitant. Nous ne le payons même pas pleinement, laissant ce soin, comme des lâches à nos enfants et petits-enfants.

Mais pour cela notre classe politique nous félicite et nous engage à faire toujours plus. Accueillir toujours un plus grand nombre d’étrangers qui ne veulent même pas devenir comme nous, c’est-à-dire s’assimiler, mais exigent de vivre comme ils l’entendent et pour que l’harmonie puisse être espérée, il ne nous reste plus, comme le préconise l’infâme maire de Cologne à nous tenir un peu éloignés des nouveaux habitants.

Aujourd’hui l’enfumage continue à l’Assemblée nationale avec le ridicule épisode de la modification de la Constitution. N’est-ce pas déjà le devoir de l’État Français de protéger le peuple de France dans son intégrité physique et dans ses propriétés ?

Mais l’État ne fait plus son métier. Depuis trop longtemps, il veut inculquer sa morale perverse et abandonne de larges parties du territoire à la voyoucratie.

Nous avons oublié cette maxime de Frédéric Bastiat, l’un de nos plus grands libéraux français : « N’attendre de l’État que deux choses : liberté et sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. » Nous faisons comme si l’État pouvait gérer et régler tous les soucis, alors que tout simplement il les multiplie en nous laissant au surplus la note à payer.

Demandons donc aux habitants des zones de non droit dans la périphérie des grandes villes ou dans la proximité de Calais ce qu’ils pensent de la protection que leur doit l’État. C’est à cette aune que l’on doit mesurer le bien fondé du travail que nous disent réaliser nos élus.

Lire sur Contrepoints notre dossier spécial Constitution

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