Canada : creuser le déficit pour stimuler l’économie ?

La dépense publique ne stimule pas l’économie, bien au contraire.

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Justin Trudeau (Crédits : Alex Guibord, licence CC BY 2.0)

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Canada : creuser le déficit pour stimuler l’économie ?

Publié le 22 janvier 2016
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Par Mathieu Bédard.
Un article de l’Institut économique de Montréal

Justin Trudeau by Alex Guibord(CC BY-ND 2.0)
Justin Trudeau by Alex Guibord(CC BY-ND 2.0)

Plusieurs économistes et chroniqueurs appellent le gouvernement fédéral à faire des déficits plus grands que prévus. Il semblerait que plusieurs économistes croient toujours à la relance économique par la dépense de l’État, ce bon vieux mythe keynésien maintes fois discrédité.

Je regardais justement dernièrement Marie-Antoinette, le film de 2006 de Sofia Coppola. Force est de constater que Sofia Coppola, la réalisatrice de talent à qui on doit entre autres Lost in Translation, donne de meilleurs conseils budgétaires au gouvernement que les soi-disant experts. Il s’agit d’une version rose-bonbon de l’histoire de la reine de France, épouse de Louis XVI, jusqu’à la Révolution française. C’est une époque où les dépenses somptuaires de la royauté et des courtisanes étaient tenues responsables de la misère du peuple.

Le film a beau s’écarter assez largement de l’histoire de France, il rappelle une leçon économique importante. La dépense publique ne stimule pas l’économie, bien au contraire.

Si le keynésianisme avait raison à propos des déficits et de leur prétendu stimulus, qu’est-ce que ça signifierait pour cette tranche de l’histoire de France ? Joseph Schumpeter, l’économiste de renom, s’était prêté à l’exercice, ironisant au sujet des réputations dépensières de certaines maîtresses de Louis XV :

« Que celui qui accepte la théorie de Keynes réécrive l’histoire de l’ancien régime français dans les termes suivants : Louis XV était un monarque des plus éclairés. Sentant la nécessité de stimuler les dépenses publiques, il obtint les services des expertes en dépenses que sont Madame de Pompadour et Madame du Barry. Ces dernières ont travaillé avec une efficacité incomparable. Le plein emploi, la maximisation de la production nationale, et le bien-être général aurait dû en être la conséquence. À la place nous trouvons la misère, la honte et, à la fin de tout cela, un flot de sang. Quelle coïncidence bien fortuite. »

Il est hors de tout doute que les trente milliards de dépense publique que certains experts recommandent au gouvernement ne mèneront pas à une révolution. Cependant, cet épisode historique démontre le grotesque du culte que les analystes et commentateurs vouent au déficit public.

Dans un certain sens, il est difficile d’en vouloir aux politiciens pour les déficits. D’une part, l’intelligentsia économique leur livre un fondement théorique, aussi fragile soit-il, qui prétend que la dépense publique a des vertus médicinales pour l’économie. Cette même dépense publique qui est le moyen le plus facile de leur acheter des voix pour leur réélection. Ou en tout cas, beaucoup plus efficace que les selfies. Pourquoi s’en priveraient-ils dans ce contexte ?

Dans le monde réel, où l’attitude désinvolte de Marie-Antoinette lui a valu le surnom de « Madame déficit », les études universitaires menées de façon indépendantes et publiées dans les revues universitaires les plus prestigieuses confirment que c’est plutôt la réduction des dépenses publiques qui entraîne une augmentation de l’investissement privé.

À cela, les keynésiens répondent en chœur qu’il faut profiter des faibles taux d’intérêt actuels. Il s’agit là d’une grossière erreur : même à faible taux, les emprunts doivent un jour être remboursés avec des impôts. Les études récentes estiment que chaque dollar de taxe prélevé coûte à la société de 1,10 $ à 5,00 $. Les emprunts à taux faible coûtent donc bien cher à notre économie au final.

Mais même si on acceptait que la dépense publique relance l’économie, chose contredite dans les faits, les dépenses d’infrastructures sont bien peu susceptibles d’avoir cet effet. Le gouvernement libéral compte investir dans les infrastructures sociales, c’est-à-dire des logements sociaux et des garderies publiques.

Construire des garderies pour compenser la baisse de nos exportations due à la baisse de la demande chinoise pour nos exportations ? Je vous en prie, soyons un peu sérieux. Quels que soient les mérites ou démérites qui peuvent ou ne peuvent pas être attribués à ce type de dépenses, il est clair qu’elles ne génèrent pas d’effet de relance économique et encore moins d’effets susceptibles de contrer des phénomènes mondiaux.

Le Parti libéral du Canada s’est bâti, il n’y a pas si longtemps, une réputation internationale par les efforts de Jean Chrétien pour atteindre l’équilibre fiscal. Le gouvernement actuel et les gens qui le conseillent devraient s’en inspirer plutôt que de répéter les erreurs keynésiennes.

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  • Complètement à l’opposé de ce que vous prétendez, la recherche universitaire montre plutôt une meilleure efficacité des hausses d’impôts plutôt que des baisses des dépenses, un effet multiplicateur plus élevé des dépenses en période de faible activité. On pourra lire http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2012/wp12190.pdf
    ,http://ideas.repec.org/p/nbr/nberwo/17447.html
    http://www.nber.org/papers/w16311
    http://artsci.wustl.edu/~gradconf/Papers%202010/Papers%202010/panovska.pdf
    http://www.newschool.edu/scepa/publications/workingpapers/2010/Semmler%20Mittnik%20WP%202010_8.pdf
    http://ideas.repec.org/p/zbw/bubdp1/201103.html
    http://ideas.repec.org/a/aea/aejmac/v4y2012i1p22-68.html
    http://ec.europa.eu/economy_finance/publications/european_economy/2012/pdf/ee-2012-4.pdf
    http://www.oecd.org/economy/economicoutlookanalysisandforecasts/42421337.pdf
    http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1475-5890.2010.00114.x/abstract
    http://ideas.repec.org/p/zbw/bubdp1/201103.html
    http://artsci.wustl.edu/~gradconf/Papers%202010/Papers%202010/panovska.pdf (ici la conclusion est que le multiplicateur associé aux dépenses est plus élevé que celui associé aux impôts uniquement en période de faible activité).

    Dans les études que vous citez en lien, notamment celle d’Alesina, il y a un biais méthodologique qui rend l’étude caduque. En effet, ils observent le ratio dépenses/pib. Or s’intéresser au ratio dépenses/pib n’a pas grand ses étant donné que celui-ci peut diminuer alors que les dépenses augmentent si la croissance est plus élevée. Ainsi, un pays peut augmenter ses dépenses publiques, si le PIB augmente plus vite (ce qui est le cas grâce au multiplicateur budgétaire), le ratio diminuera. Au contraire, un pays qui baisse ses dépenses et qui voit son PIB diminuer plus fortement que les dépenses publiques (toujours grâce au multiplicateur monétaire) verra son ratio augmenter. En tirer la conclusion que baisser les dépenses permet de relancer la croissance serait alors d’une totale absurdité et pourtant c’est ce que vous semblez faire. Un exemple flagrant est celui de la Grèce, les dépenses réelles (corrigées de l’inflationà ont bien diminué depuis 5 ans, et pourtant le ratio a augmenté ou est resté stable ! Pourquoi ? Tout simplement parce que cela a entraîné une récession. En fait, depuis 2009, nous pouvons observer en Europe de manière empirique l’échec de cette théorie selon laquelle baisser les dépenses favorise la croissance. Tout comme Alesina vous êtes victime de ce qu’on nomme le biais d’endogénéité de la mesure.

    • Il est vrai que les augmentations d’impôts sont un succès en France…
      La Grèce n’a appliqué qu’une partie des économies demandées et surtout sans réformer en profondeur le fonctionnement de l’Etat permettant de rendre celui-ci plus efficace. Ne soyons pas étonnés de l’absence de résultats rapides. Encore qu’avant l’arrivée de Siriza, la Grèce avait équilibré son bilan avant paiement des intérêts de sa dette (ce qui n’est pas le cas de la France!) ce qui est déjà positif. La venue de Siriza au pouvoir a tout effacé.
      Comment expliquez-vous les bons résultats des anglais qui ont justement baissé les dépenses publiques?

      • Merci de votre réponse.

        Concernant la France, lorsqu’on compare avec ce qui s’est produit dans les pays qui ont fortement coupé dans les dépenses publiques, on s’aperçoit que la situation est bien meilleure. D’autre part, augmenter les augmentations n’ont pas été compensées par des hausses de dépenses dans les mêmes proportions, mais a servi à réduire le déficit public. D’où une faible activité économique.

        Concernant la Grèce non seulement il y a absence de résultats mais la politique menées depuis 6ans a aggravé la situation économique du pays.

        Concernant le RU, la croissance se fait au prix d’une hausse de l’endettement privé qui inquiète les économistes outre-Channel craignant une nouvelle bulle. J’ajoute que si vous regardez le déficit public britannique, il est plus élevé qu’en France.

    • « Un exemple flagrant est celui de la Grèce, les dépenses réelles (corrigées de l’inflationà ont bien diminué depuis 5 ans, et pourtant le ratio a augmenté ou est resté stable  » vous « oubliez » de dire que la Grèce a connu une grande hausse d’impôts et de taxes.

      En Grèce, le problème de l’austérité s’est qu’elle a surtout consister en des augmentations d’impots et de taxes et non pas en une baisse des dépenses publiques, on a avant tout fait porté les efforts sur le secteur privé créateur de richesse et non pas sur le secteur public. Il y a trois lobbys super puissants en Grèce: celui de de la fonction publique, celui des agriculteurs et celui des armateurs (les deux dernières catégories ne payent pas d’impots).
      Quand à la baisse des dépenses publiques, elle a été faite de manière stupide. La troika aurait dû s’orienter en priorité sur un ciblage du secteur public, dans son ensemble, au niveau des missions (politiques publiques) et de son périmètre d’intervention, et non simplement en direction de la masse salariale, elle aurait dû faire un ajustement par les effectifs plutôt qu’un ajustement par les salaires, elle aurait dû faire une réforme des modes d’indemnisation préalable à la « mise à la retraite volontaire » pour les agents publics. Concernant la baisse du salaire des fonctionnaires, il faut savoir qu’il y a eu un refus des administrations elles-mêmes de mettre en place les coupes budgétaires (désobéissance civile), au sein de l’administration d’État, 66.000 agents qui ont été initialement assujettis aux coupes salariales, ont vu ces dernières « neutralisées », par des remboursements allant jusqu’à 1.000 euros/mois sous forme de primes individuelles différentielles (sont en jeux les effectifs des ministères des finances, de la culture et de plusieurs opérateurs de l’État) ,des promotions ont également été accordées, aboutissant à une augmentation artificielle du GVT positif (pour reprendre une expression française), aboutissant à accroître encore les différences entre agents publics. N’oublions pas que s’agissant des magistrats, des policiers, des militaires et des agents des services de secours, le Conseil d’État grec a jugé qu’il s’agissait de fonctionnaires disposant d’une protection spéciale due à leurs obligations particulières de services publics. Les coupes salariales de 10% dont ils étaient frappés ont donc été annulées, avec effet rétroactif en janvier 2014, impliquant une obligation de remboursement évaluée entre 500 et 650 millions d’euros.
      La Troïka a tenté de parer au plus pressé, mais se sont les rentes qui en sont sorties gagnantes et leur puissance financière renforcée
      Depuis 2011, la liberté économique ne cesse de reculer en Grèce.
      J’oublie de parler d’une fait qu’une bonne partie des réformes n’ont jamais été appliquées dans les faits en Grèce, ce n’est pas parce que loi est votée au parlement grec qu’elle est appliquée (un exemple: la loi qui déréglemente les professions réglementées). Sous la fin du gouvernement précédent, la situation commencait à s’améliorer (certes, elle restait mauvaise), les premiers résultats positifs commencait à arriver. L’arrivée de Syriza au pouvoir a détruit tout cela. Aujourd’hui, la situation s’est empirée.

      Je vous conseille de lire ceci: http://www.boeckler.de/pdf/p_imk_study_38_2015.pdf
      Cette étude montre les erreurs de la troika. Les auteurs n’y vont pas par quatre chemins et ne mâchent par leurs mots : en regardant les comptes nationaux et notamment les revenus des agents économiques entre 2008 et la période 2012-2013 (allant parfois jusqu’en 2014), ils mettent en exergue que la Troïka a trop souvent négocié des accords bancals avec les pouvoirs publics grecs, aboutissant à conforter ces derniers dans une démarche du « deux poids, deux mesures ». En clair, l’impossibilité d’ajuster correctement le périmètre du secteur public, a induit plusieurs effets pervers qui ont renforcé l’effondrement de l’économie grecque et ralenti son potentiel rebond.

      Ce qui est marrant c’est que les gens qui s’opposent à l’austérité ne proposent jamais de solutions alternatives. Moi, j’ai juste envie de leur demander quelles solutions il faut mettre en oeuvre ? parce que quand un état est surrendetté et qu’il n’a plus la capacité d’emprunter, il se retrouve un peu coincé, il est obligé de pratiquer une austérité (en augmentant les impots et les taxes et/ou baissant les dépenses publiques. quand à l’inflation, c’est un impot caché et en plus, il y a suffisamment d’exemples historiques prouvant son échec)

    • Des études ont montré qu’il n’y avait pas de corrélation positive entre investissement public et croissance: http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-le-grand-mythe-de-l-investissement-public.aspx?contributor=Alex+Korbel&article=5348667282H11690&redirect=False
      Il suffit de voir comment sont fait les investissements publics pour comprendre que c’est plus du gaspillage qu’autre chose

      Donc, l’argument avancé par le gouvernement canadien (promouvoir la croissance avec l’investissement public) me parait bidon

    • Sans être trop compétent en économie, je crois d’abord que la comparaison de la France de Louis XV diffère tout de même de du Canada d’aujourd’hui. Comparaison n’est pas raison!

      Oui, les états actuels (la France, en particulier) consacrent trop d’argent au « train de vie de l’état » (57% de PIB contre 45 en Allemagne qui exporte autrement plus!).

      En France, on ne sait que trop ben que bien des « comités / commissions / groupes d’études / conseils / etc… (dits « théodule ») n’ont, en fait, aucune raison d’être et devraient être, depuis longtemps, rayés d’un coup de plume.

      De plus en diminuant dans un un budget en équilibre (que la France ne peut d’ores et déjà atteindre que dans les années 202x, si elle en respecte le bien fondé, à +/- 0,5 à 1 %,) qu’il y ait un arbitrage entre dépenses courantes supportables pour l’état et investissements dans l’infrastructure et les « grands travaux », rentables à 5 ou 10 ans mais pour bien des années (comme le cas de désenclaver une zone de chômage « anormal » – le 08, par exemple – ), c’est évidemment intelligent, car les libéraux ont beau en rêver, le pouvoir politique ne renoncera pas demain à sa « Sécu », cet objet d’orgueil « national » proclamé si souvent « urbi et orbi »!

      Mais ce qu’a fait la France de Fr.Hollande, ce n’est pas ça! Il a « bêtement » augmenter le prélèvement fiscal et social pour le simple fonctionnement de l’état ou pour « distribuer » à d’autres dont il se dit irresponsable, des subsides avec un succès mitigé et un effet sur l’emploi insensible!

      C’est bien le paradoxe français actuel: la « Gauche » a fabriqué plus de pauvres que la « droite » (qui ne valait pas le déplacement), précédemment: c’est un comble!

      Et c’est d’autant moins admissible que cet équilibre budgétaire fut promis et confirmé à maintes reprises, sans jamais être atteint, ce qui fait de la France, non seulement « le mauvais élève » qu’aucune excuse exceptionnelle ne peut expliquer (mise à part, une gestion lamentable!), mais le vrai clown ridicule de l’Europe.

      Je sais que je ne me ferai pas encore aujourd’hui beaucoup d’amis mais j’invite tout le monde à relire les motivations des Français expatriés! C’est dans leurs idées plus que dans les habitudes de Louis XV que se trouve la solution!

    • La Grande Bretagne a pratiqué l’austérité. Ce pays s’en sort économiquement très bien. Il n’y a jamais eu autant d’emplois qu’aujourd’hui depuis la création des statistiques en 1971.
      La France n’a pas pratiqué d’austérité. Pourtant, ce pays va mal.

    • les grecs vivaient grâce à l’endettement sans rien produire. l’économie grecque était basé sur l’endettement. une fois qu’il n’a plus été possible à la grèce de s’endetter, elle n’a eu d’autre choix que réduire son train de vie (un train de vie qu’elle n’aurait jamais du avoir). les grecs paient aujourd’hui l’addition pour les décennies où ils ont vécu au dessus de leurs moyens. c’est peut être dur mais il n’y a rien d’injuste c’est juste logique. normal que l’économie grecque ait souffert de la réduction des dépenses publiques puisqu’elle n’était pas productif mais vivait grace à l’argent « gratuit » de l’état. à noter que le secteur privée grecque a plus souffert de l’augmentation des impots et des taxes que de la diminution des dépenses publiques.
      Aujourd’hui, l’économie grecque est étouffé par l’euro pourtant, les grecs s’accrochent à l’euro comme une femme battue s’accroche à son mari violent, le nouvel accord trouvé est une absurdité économique (on peut remercier la France et Hollande), cela ne résout rien au problème grec. Il est urgent de faire un Grexit.
      C’est triste à dire mais les Grecs n’auraient jamais dû avoir un niveau de vie aussi élevé pendant toutes ces années, aujourd’hui, ils payent l’addition.Quand l’on vit au dessus de ses moyens et que l’on est surendetté, on est obligé de diminuer son train de vie c’est de la simple logique.
      Si la Grèce sort de l’euro et fait un défaut de paiement, elle sera quand même obliger de diminuer ses dépenses publiques. L’austérité sera bcp plus violente en cas de défaut de paiement mais au moins, cela assure à la Grèce un avenir sur le long terme si elle fait les réformes nécessaires.
      Ce que je trouve stupide c’est le fait de vouloir augmenter les impots et les taxes, cela ne fera qu’augmenter l’économie souterraine (qui est énorme en Grèce et qui a explosé ces dernières années). L’urgence s’est de réformer le fisc et de permettre à la Grèce de collecter les recettes publiques de manière efficace. Il faudrait au contraire diminuer les impots et les taxes en Grèce (faire un nouveau code fiscal grec qui soit simple et qui soit efficace) pour permettre de relancer le secteur privé et pour mettre un terme à l’économie souterraine (qui existe en grèce car la situation de bcp de gens est intenables, ils sont assomés par les impots et les taxes)

    • le ratio de la dette grecque s’est accéléré ces dernières années non par l’augmentation de cette dette mais par le déclin violent du PIB du pays. En fait la dette grecque n’a crû que de manière marginale depuis 2009 ; elle est même la seule à avoir opéré un retrait depuis 2011
      http://blogs.ft.com/ftdata/2015/07/10/greek-debt-trends-in-absolute-terms/?Authorised=false

      Remarque importante concernant la Grèce: ce pays du fait de l’explosion des impôts et des taxes a connu une explosion du travail au noir. La récession connue en Grèce est dans la réalité moins importante car une partie de l’économie dû fait de l’explosion des impôts est passé dans l’économie souteraine qui a grandement augmenté ces dernières années. Evidemment, étant donné, l’inefficacité du fisc grec, il est dur de lutter contre l’économie souterraine. Il faut comprendre qu’en Grèce, le fisc est là pour servir le parti au pouvoir, pour lui amener son butin de guerre. Il n’est pas au service de l’intérêt général mais au service du parti remportant les élections.
      Le fisc grec sert d’exemple au FMI….pour montrer ce qu’il ne faut pas faire

      Le problème en Grèce c’est aussi la complexité du système fiscal. C’est tellement complexe que personne ne s’y retrouve. Il faut simplifier le système fiscal grec (d’ailleurs, c’est tout le système grec qu’il faut simplifier. Pour créer une entreprise en Grèce, il vous faut environ 120 permis. Dans ces conditions, on peut comprendre que les grecs ne respectent pas les lois. En Grèce, les lois ne sont jamais abrogés, on en crée des nouvelles mais on ne supprime pas les anciens ce qui complexifie tout le système. Aujourd’hui, la Grèce se trouve à la 130 place du classement des libertés économiques (c’est de loin le pays le moins libre de l’UE)).
      Une simplification administrative est vitale pour la Grèce

      • Merci de votre réponse.

        Justement augmenter les impôts tout en réduisant les dépenses, il n’y a rien de pire. Vous renforcez encore davantage la contraction de l’activité. Ceci dit, étant donné qu’il n’y a pas eu véritblement de grande réforme consistant à créer une véritable administration fiscale efficace, je ne suis pas certain que ces hausses d’impôts et ces nouvelles taxes (souvent absurdes) votées ont pu être entièrement appliquée.

        Voici différentes mesures qui ont été mises en place suite aux différents plans mis en place sur ordre de la commision européenne, la BCE et le FMI :
        gel des embauches dans la fonction publique
        gel total du salaire des fonctionnaires
        relèvement de l’âge de départ légal à la retraite
        augmentation des taxes sur les carburants
        gel des retraites
        augmentation des taxes (alcool, tabac, essence)
        suppression des 13e et 14e mois pour les salariés du public
        non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5
        augmentation de la TVA (de 19 à 23%)
        augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l’alcool
        âge de la retraite unifié à 65 ans ;
        augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans)
        durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage
        réduction des retraites complémentaires
        licenciement des salariés d’organismes publics ou fusionnés devient possible
        privatisations : ports, aéroport, poste, banque, etc.
        taxe spéciale sur la propriété immobilière

        On voit bien que l’effort porte au moins autant sur les dépenses que sur les impôts et taxes.

        Concernant la fonction publique, les effectifs ont diminué de 25 % alors que contrairement à une idée répandue, la fonction publique grecque n’était pas pléthorique (50 fonctionnaires pour 1000 habitants comme en Allemagne, moins qu’au RU), 8 % de l’emploi total contre 11 % en Allemagne !

        Les salaires des fonctionnaires grecs ont diminué d’au moins 15 %, peut-être que certains y ont échappé, je n’ai pas de données là-dessus mais je vous fais confiance.

        Contrairement à ce que vous prétendez, les solutions alternatives existait et existent toujours : d’abord il fallait un unique interlocuteur avec la Grèce et non pas 3, mettre en place un plan unique et non pas des plans successifs qui a chaque fois on entraîné des tensions intérieures et extérieures, permettre dès le départ à la Grèce de faire défaut, conditionner le plan d’aide à la création d’une administration fiscale digne d’un pays développé, à la création d’une agence de lutte contre la corruption (problème endémique dans ce pays qui ne risque pas de s’arranger car on voit rarement un pays qui s’appauvrit devenir moins corrompu), revenir sur le baisses d’impôts entre 2004 et 2008 (baisse des droits de succession, diminution du taux d’imposition sur le revenu), investissements européens pour améliorer les infrastructures du pays et l’aider à changer de modèle productif.

        Concernant l’étude citée dans le lien, en plus des critiques soulevées par l’auteur, cette étude tombe elle-aussi dans le biais d’endogénéité de la mesure. Réfléchissez, si une hausse des investissements publics (en monnaie) de 1 % engendre une hausse du PIB de 1 %, vous ne trouverez pas de corrélation statistique, puisque vous regardez le ratio dépenses/pib qui restera stable !

        La GB a un déficit public supérieur à la France, un nombre d’emplois précaires supérieur à la France, un endettement privé en augmentation qui fait craindre aux économistes outre-Chanel une bulle et une nouvelle crise dans les années qui viennent.

        La crise grecque ne vient pas d’une improbable « vie au-dessus de ses moyens » expression qui n’a pas grand sens d’autant plus lorsqu’on l’applique à un Etat. Lorsqu’on regarde le ratio dépenses/PIB entre 1990 et 2007, on s’aperçoit d’une relative constance. Une croissance moyenne de 2,5 % mais des taux d’intérêt réels complètement déconnectés de la réalité (moyenne de 7,5%). Mécaniquement, la dette a explosé. Pour bien comprendre, un taux d’intérêt de 3 % aurait permis d’avoir un ratio dette/PIB en 2007 de 64 % au lieu de 103 % !

      • Le fisc au service de l’intérêt général? c’est une blague? le fisc à toujours été la bras armée chargé d’alimenter la mafia au pouvoir. Moins le fisc est efficace mieux se porte les individus. le problème ne survient que lorsqu’un portion très importante de la population ne vis plus directement ou indirectement que d’aide publique. Bien sur, rendre les gens le plus possibles dépendant des subsides étatiques est un des meilleurs moyen pour nos gouvernants de conserver leurs pouvoirs exorbitants, les communistes en URSS l’avaient bien comprit et les mêmes méthodes sont appliqués en Europe.

        • Je vous invite à lire l’étude e T. Brand et André Barilari montrant une corrélation positive entre niveau d’impôt et niveau de liberté. Cela confirme une intuition qu’avait eu Montesquieu : « on peut lever des tributs plus forts, à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer, à mesure que la servitude augmente »

          • Quelle merveilleuse liberté que celle qui fait que ce sont nos gouvernants qui dépenses notre argent à notre place! Libérons nous complétement! Que l’état impose les gens à 100% et redistribue l’argent en fonction des besoins ( comme en URSS). cette étude doit être du même tonneau de celle qui indique que plus on fait de déficite mieux le pays se port, dans ce cas pourquoi ne pas muliplier à 10, 100 le déficit? la France deviendra donc aussitôt un pays de cocagne…

            • Vous ne me semblez pas très familier avec la notion de corrélation statistique. Lisez l’étude avant de la critiquer. Votre raisonnement est complètement grotesque, on peut conclure tout l’inverse si on regarde l’Afghanistan pays qui a le ratio le plus faible ! D’où l’intérêt de la corrélation statistique…

    • L’austérité n’est que la CONSEQUENCE de politiques antérieures qui se sont révélés désastreuses. Ce sont les politiques de surrendettement menés depuis plusieurs décennies qui ont mis ces pays en difficulté les obligeant à pratiquer une austérité.
      C’est triste à dire mais un pays comme la Grèce(comme d’autres pays en Europe plus particulièrement le sud de l’europe) avait un niveau de vie bcp trop élevé. Ils financaient ce niveau de vie trop élevé en s’endettant. Puis est arrivé le moment où cela n’a plus été possible. Ils n’auraient jamais dû avoir un tel niveau de vie.
      Pq les politiciens pratiquent t ils l’austérité alors que c’est impopulaire ? Peut être parce qu’ils n’ont pas d’autres choix.
      Les économistes préconisant l’austérité disent pas que c’est une mauvaise chose à COURT TERME mais c’est une bonne chose à LONG TERME.
      Ce que confirment différentes études.
      Lisez cette étude: http://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/scpops/ecbop162.en.pdf
      Elle conclut que :
      L’austérité fait initialement baisser le PIB, mais a des impacts positifs à plus long terme car les multiples fiscaux sont suffisamment bas pour éviter le « cercle vicieux » auto-destructeur.
      Plus l’austérité est menée rapidement, moins longtemps elle sera nécessaire.
      La quantité totale d’austérité sera moindre si celle-ci est mise en place rapidement.
      L’austérité est plus efficace si elle consiste en une diminution des dépenses non-productives du gouvernement plutôt qu’en une hausse des taxes ou une coupe des transferts.

      Si vous ne voulez pas avoir de l’austérité, il suffit de ne pas se surendetter et de maitriser les déficits publics.

      En France, il n’y jamais eu d’austérité. Pourtant, il y a la hausse du chômage, de la pauvreté,…tout ce que vous décrivez. Comparez ce pays à la Grande Bretagne qui elle a appliqué l’austérité. la GB se porte bcp mieux que la France.

      Je vous conseille de lire ceci: https://minarchiste.wordpress.com/2014/01/23/les-mythes-relies-a-lausterite-europeenne/
      https://minarchiste.wordpress.com/2012/07/18/quelques-reflections-economiques-estivales/ (la seconde partie de cet article)
      Le cas des USA: http://macromarketmusings.blogspot.ca/2013/02/the-train-has-already-left-station-paul.html

      Une étude réalisée en 2001 dans les pays développés ont constaté que la croissance du gouvernement conduit à un ralentissement de la croissance de l’économie. (Cette conclusions s’applique aussi en utilisant les données américaines. Une régression de la croissance annuelle du PIB réel et le total des dépenses publiques de 1950 à 2012 montre la même tendance).
      https://www.ifw-members.ifw-kiel.de/publications/the-scope-of-government-and-its-impact-on-economic-growth-in-oecd-countries/kap1034.pdf
      Pour les USA: https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpt1/v/t1.0-9/12107845_417422788443722_607912635622111395_n.png?oh=266828650b6205ebee407e684f59a432&oe=568840E1

    • l’austérité marche à condition que l’on pratique la bonne austérité (autrement dit que l’on ne fasse pas comme les pays d’europe du sud qui constitue en une augmentation massive des impôts). au contraire, il faut baisser les impots et les dépenses publiques. il existe suffisamment d’exemples historiques (usa dans les années, Harding a coupé les dépenses de plus de 80 % ce qui a permis d’éviter une grande dépression, Pays Bas dans les anées 80, Canada dans les années 90, Suède, Pays baltes,……). de toute facon, quand l’on vit au dessus de ses moyens et que l’on est surendetté, on est obligé de diminuer son train de vie c’est de la simple logique.
      La récession n’est pas provoquée par l’austérité mais par ce qui a déclenché le besoin d’un plan d’austérité, c’est à dire l’atteinte des limites de l’endettement, qu’il soit public ou privé, tolérable par le système. La récession n’est qu’un réajustement désagréable mais nécessaire des économies pour purger de trop grandes erreurs commises par le passé. Lorsque une nation s’est trop endettée, tôt ou tard, elle doit purger son surendettement. Le plan d’austérité n’est pas la cause du recul de la croissance qui s’ensuit mais la condition absolument nécessaire du redémarrage ultérieur.

      • Merci de votre réponse

        les réformes menées au Canada ou en Suède ont été faites dans un contexte particulier (forte croissance mondiale et européenne). J’ajoute qu’elles sont loin d’être aussi efficace qu’on le dit : l’endettement privé a explosé, en Suède le niveau scolaire a baissé.

        La crise grecque ne vient pas d’une improbable « vie au-dessus de ses moyens » expression qui n’a pas grand sens d’autant plus lorsqu’on l’applique à un Etat. Lorsqu’on regarde le ratio dépenses/PIB entre 1990 et 2007, on s’aperçoit d’une relative constance. Une croissance moyenne de 2,5 % mais des taux d’intérêt réels complètement déconnectés de la réalité (moyenne de 7,5%). Mécaniquement, la dette a explosé. Pour bien comprendre, un taux d’intérêt de 3 % aurait permis d’avoir un ratio dette/PIB en 2007 de 64 % au lieu de 103 % !

        • Lorsque l’on sait que le PIB inclue les dépenses publique ont comprend tout de suite que c’est une pure outil de propagande étatique.
          Vous avez raison, les taux d’intérêt sont complètement déconnecté de la réalité et depuis longtemps et la Grèce a bénéficié de taux d’intérêt bien trop faible bien trop longtemps au vue de ses « performances » tout comme la France. mais comme chacun sait (ou devrait le savoir) des taux d’intérêt artificiellement bas sont un cadeau empoisonné qui conduit inévitablement à des dépenses inconsidérés et à des mal investissement qu’il faut un jours ou l’autre détruire donc à la récession. Rien de bien mystérieux la dedans mais nos politiciens font semblant de redécouvrir la lune lorsque l’orage arrive criant au grand dieu qu’ils n’y sont pour rien que ces avènements étaient imprévisibles. Ils n’étaient imprévisibles que pour les sots (le peuple complaisant et irresponsable) et les escrocs (le reste).

          • Un petit test pour voir si vous savez de quoi vous parlez (cela m’évitera de perdre mon temps) : le PIB tient-il compte de toutes les dépenses publiques ou seulement de certaines ?

            Des taux d’intérêt à 7,5% avec une croissance à 2,5% c’est aberrant. Ne faites pas le perroquet en répétant les âneries que vous pouvez entendre sur certains plateaux médiatiques munis d' »experts ».

            • Les dépenses publiques sont une charge pour la société. Nos gouvernants ont réussi le lavage de cerveau parfait en faisant admettre que tout ou partie était en fait de la création de valeur. Toutes les mafias au pouvoir ou non ont toujours voulues persuader le pékin moyen qu’elles étaient en fait utile à la société. Bien joué mais Faux!
              Ces deux chiffre ne signifie rien, si votre dette augmente continuellement, peut importe votre croissance on finit par s’apercevoir que vous ne pourrez jamais la rembourser et alors personne ne veut plus vous prêter de l’argent ou a des taux exorbitants et c’est normal les taux d’intérêt ne sont après tout qu’un reflet de la confiance qu’on apporte à un projet (ou cela devrait l’être si nos escrocs au pouvoir n’avaient pas pipés les dès en verrouillant le système par la force)

              • Les pays du monde qui ont le niveau de dépenses publiques les plus élevées sont les pays développés et réciproquement. Hasard ? Les dépenses publiques permettent de créer des infrastructures qui servent à la production marchande privée (routes, réseaux, gares, ports aéroports, etc), elles permettent aux entreprises d’avoir une main d’oeuvre formée et qualifiée, elles permettent d’assurer la sécurité nécessaire à un climat économique serein pour faire du business, elles permettent d’avoir une main d’oeuvre en bonne santé ce qui est plutôt une bonne chose pour produire des richesses. Vous êtes tellement intoxiqué par l’idéologie que vous ne prenez pas le temps de réfléchir deux minutes et de regarder la réalité en face.

                Il est certain que lorsque vous prêtez à des taux usuriers sans connexion avec la réalité économique, vous allez faire gonfler la dette qui ne pourra pas être remboursée. C’est ce qu’on appelle une phénomène auto-réalisateur très commun en économie et en finance.

                • Les dépenses publiques sont pour beaucoup des dépenses sociales, engendrées en grande partie par la faiblesse de l’économie due elle-méme à des décisions politiques inadaptées (35h, réglelentations diverses, charges excessives…)
                  De plus les déoenses publiques d’investissement sont assez mal contrôlées (c’est peu dire…)
                  Gaspillage à tous les niveaux

                  • En effet, une grande partie des dépenses publiques sont des dépenses sociales (santé, chomage, retraites). mais la redistribution est efficace économiquement notamment car la part des importations dans la consommation des individus est d’autant plus faibles qu’ils sont moins aisés.

                    Concernant les 35h, elles ont au contraire permis une baisse du chômage comme jamais auparavant, et permis une plus grande flexibilité via l’annualisation par exemple.

                    • « mais la redistribution est efficace économiquement notamment car la part des importations dans la consommation des individus est d’autant plus faibles qu’ils sont moins aisés.  »

                      ?? Donc si je vous suis bien, moins l’individu est pauvre, plus il consomme des produits importés, donc étrangers? C’est absurde, ou alors je n’ai pas compris votre phrase, qui appelle, si je continue de vous suivre, à augmenter les importations (ce qui est débile). Quoi qu’il en soit, c’est faux. La redistribution est une vaste blague socialiste destinée, sous couvert du combat contre les inégalités, à tout niveler vers le bas.

                      « Concernant les 35h, elles ont au contraire permis une baisse du chômage comme jamais auparavant, et permis une plus grande flexibilité via l’annualisation par exemple. »

                      Les statistiques officielles, vous savez… Même à l’époque, chaque ministre du gouvernement Jospin sortait un chiffre différent, c’est pour dire… Payer 39 heures des gens travaillant 35 heures, je doute pour ma part que ce soit une bonne chose pour les entreprises, vu l’augmentation du coût du travail et l’arnaque que ça représente.

                    • En effet, plus un individu est pauvre plus la part de produit importés dans ce qu’il consomme est faible. C’est dans le rapport au sénat http://www.senat.fr/rap/r08-169/r08-169_mono.html je vous invite à lire la partie II

                      Regardez la courbe du chômage. Regardez les travaux faits sur les 35h. Même les économistes les moins compétents (c’est à dire néoclassique qui croient que c’est ne baissant les salaires qu’on baisse le chômage) sont obligés de le reconnaître !

                    • Donc vous voulez augmenter les importations? C’est débile, vous connaissez le déficit commercial de la France?

                      « Regardez la courbe du chômage. »

                      Le gouvernement Jospin a conduit le pays pensant une période de croissance mondiale (2-3% par an en France), croissance portée par les innovations, dans le domaine de l’informatique notamment. Une période de croissance signifie mécaniquement une augmentation de la production et des investissements, donc une baisse du chômage. Rien à voir avec les 35 heures, qui aujourd’hui nous pénalisent fortement par la hausse du coût du travail qu’elles représentent.

    • Bravo! vous avez découvert d’eau chaude! En effet quand votre banquier vous refuse un prêt votre « pouvoir d’achat » diminue. ce n’est pas parce que le gouvernement a diminué ses déficits que la Grèce est entrée en récession, c’est le contraire. c’est parce que la Grèce était en récession que le gouvernement à du réduire ses dépenses. la Grèce est entrée en récession parce que depuis des années elle dépensait plus que ce qu’elle produisait et qu’il a bien fallu un jour ou l’autre siffler la fin de la fête du slip et commencer à éponger toutes les stupidité que l’argent « gratuit » avaient engendré. La dépense publique ne produit rien, au mieux (et par pure hasard) elle est neutre et au pire (le plus souvent) elle induit des méfaits qui vont bien au delà du simple gâchis de ressources. pour finir les économistes sont pour l’économie ce que sont les astrologues pour l’avenir, des escrocs. C’est pour cela que Mises et la plupart des « économistes » autrichiens on toujours pris soins de travailler sur l’action humaine et non pas sur la macro économie qui est une des plus grande escroquerie de tous les temps et qui n’est en définitive qu’un moyen supplémentaire pour de nos gouvernants de venir justifier leur mainmise que la société. d’ailleurs aujourd’hui l’écrasante majorité des économistes vivent des prébendes étatiques ou para étatiques et sont les plus bruyant quémandeurs de « l’argent des autres », pas étonnant donc que l’on trouve autant d’étude « démontrant » les bienfaits de la dépenses publique…

      • jamais autant de bêtises dans si peu de lignes ! Bien entendu que la Grèce est entrée en récession en coupant dans les dépenses (et en augmentant en même temps impôts et taxes). C’est le cas de tous les pays européens qui ont pratiqué cette politique. Les études universitaires citées dans mon premier commentaire le confirment.

        • La Grèce était déjà en récession, l’illusion n’était maintenu que par le recours à la dette. la France est exactement dans le même cas, nous sommes en recension depuis des années, les apparences sont maintenu grâce au déficits et à la dette.

          • Visiblement vous ne savez pas ce qu’est une récession. Vous semblez être effrayé par le fait d’emprunter. Mais l’emprunt est nécessaire à la croissance, les entreprises pour se développer empruntent elles-aussi. Emprunter n’est pas néfaste comme vous semblez le croire.

            • Emprunter oui, quand c’est un investisselent calculé. Pas pour les dépenses de fonctionnement.

              • la distinction dépenses de fonctionnement et investissement est souvent une vue de l’esprit et purement arbitraire : par exemple payer un enseignant qui va former des élèves (et donc augmenter le « capital humain », est-ce une dépense d’investissement ou de fonctionnement ?

  • les hommes politiques sont dans le temps court (très court pour notre monarque normal 1er: tout est joué en 2017), alors tant pis pour les conséquences tardives( normal 1er ne sera plus là pour être décapité)

  • La dépense publique peut avoir des effets positifs si c’est de l’investissement créant de la valeur sur le long terme: infrastructures, recherche et développement, énergies… Dans ces cas, l’emprunt se justifie. L’emprunt est par contre négatif s’il est fait pour les intérêts des dettes antérieures, pour une fonction publique plétorique ou pour un Etat-providence inefficace.

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