Par Florence Pichard du Page.
Un article des Enquêtes du contribuable

Le programme « Ville, Vie, Vacances » (VVV) mis en place en 1981 sous la dénomination « opérations anti-été chaud », permet à des jeunes de 11 à 18 ans qui ne partent pas en vacances d’accéder, gratuitement, à nombre d’activités de loisirs (sport, arts et culture, citoyenneté, sorties et séjours, projets de solidarité internationale…) organisées par leur ville ou encore par des associations.
400 000 jeunes, dont 75% issus de quartiers prioritaires de la politique de la ville, ont bénéficié du dispositif en 2015, à travers 3500 actions dans 93 départements pour un montant de 54 millions d’euros. Parmi les financeurs : les ministères (via notamment des subventions du fonds interministériel de prévention de la délinquance), les CAF, les collectivités locales ou encore l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSÉ).
Coût moyen de l’action par bénéficiaire en 2012 : 139 euros. La même année, ce sont plus de 10 000 salariés permanents, 9000 vacataires, et 8000 bénévoles qui furent mobilisés (le plus souvent à temps partiel), soit au total plus de 27 000 personnes…
À Paris, le programme des activités est conçu en collaboration avec le Service de prévention de la Préfecture de police (SPPAD). L’encadrement est assuré par des animateurs de l’Union des centres sportifs de plein air (UCPA) et des policiers volontaires avec l’objectif de renforcer le lien police-population en direction de la jeunesse.
« Cette opération est une très bonne chose car ça permet aux jeunes de ne pas traîner dans la rue et ça nous empêche de faire des bêtises », témoignait en 2009 Awa, une jeune de fille de 14 ans de la Seine-Saint-Denis. On aimerait bien la croire…!
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Quand commencera t’on à dire que ce genre d’opérations ou tout autre du même acabit sont financés par : “le ministère trucmuche, la CAF”.
Non, halte là ! Ces opérations sont financées par les con…tribuables…
Ras le bol de la désinformation !
Merci, je venais pour dire la même chose.
Exactement !
C’est insupportable de lire : travaux financés par le département pour la pose de petits pavés ou l’aménagement d’un rond point. Il m’est déjà arrivé de barrer département pour écrire nos impots. C’est peu de chose mais ça montre à quel point les fonctionnaires sont doctrinaires, imbus d’eux mêmes, de la fonction publique et vivent dans leur monde.
Il faudrait une évaluation de ce programme. Il semble bien que cela ne réduise en rien la délinquance et peut être même l’augmente . L’encadrement de ces jeunes ne fait qu’attiser la jalousie et la frustration. Cela légitime aussi que la société est responsable de leurs malheurs puisqu’elle chercher à dédommager ces zones ” prioritaires ” .La mentalité d’assistanat et de victime n’est pas la solution . il faudrait au contraire donner le goût de l’effort, de la responsabilisation, du travail , de la compétence etc…..
Oui. Mais là , vous êtes en France. Les gens ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre cette philosophie.
Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Les projets retenus sont examinés par un jury et les critères d’attributions sont entre autre l’implication des jeunes, la plus value éducative… Les activités de consommation ne sont pas financées. On voit par exemple de très beau projet de solidarité où les jeunes mettent la main à la pâte.