La France, seul pays dont la courbe du chômage ne s’inverse pas !

Contrairement aux déclarations du ministère du travail, la courbe du chômage ne s’inverse pas, et une simple comparaison internationale permet de le prouver.

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Myriam El Khomri credits Parti Socialiste via Flickr ( (CC BY-NC-ND 2.0)

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La France, seul pays dont la courbe du chômage ne s’inverse pas !

Publié le 6 janvier 2016
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Par Jean-Yves Naudet.
Un article de l’IREF-Europe

Myriam El Khomri credits Parti Socialiste via Flickr ( (CC BY-NC-ND 2.0)
Myriam El Khomri credits Parti Socialiste via Flickr ( (CC BY-NC-ND 2.0)

Myriam El Khomri, ministre du Travail, est satisfaite des résultats du chômage publiés le 24 décembre. Un cadeau de Noël en trompe l’œil. Une simple lecture du communiqué du ministère montre que la courbe ne s’inverse pas, et une comparaison internationale confirme que nous sommes le seul grand pays dans ce cas. Il est temps de réfléchir aux vraies raisons de cette spécificité française.

Les chiffres officiels contredisent le ministre

La lecture du communiqué officiel du ministère infirme ce bel optimisme. Certes, fin novembre 2015, en France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emplois sans aucune activité (catégorie A) diminue de 0,4% (soit -15 000 personnes). Il s’établit tout de même à 3 574 800. Mais il faut aller au-delà des variations mensuelles : le chômage a bien diminué en novembre, mais il avait augmenté en octobre, diminué en septembre, augmenté en août… Jamais depuis deux ans il n’y a eu deux mois de baisse consécutive ! Juger sur trois mois n’a pas plus de sens que sur un mois. Or, sur un an, le nombre de chômeurs de cette catégorie a augmenté de 2,5%. Il n’y a donc pas inversion de la courbe. Pourquoi s’en tenir à la catégorie A ? La catégorie B représente aussi des demandeurs d’emplois, ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois, et la catégorie C ceux qui ont travaillé plus de 78 heures : ils sont bien les uns et les autres demandeurs d’emplois à la fin du mois. Si l’on observe l’ensemble des trois catégories A, B et C, il n’y a plus baisse, mais hausse en novembre (+ 0,1%) et plus encore sur un an (+ 5,1%). On est donc encore plus loin de l’inversion promise. Le nombre de chômeurs s’établit alors à 5 442 500, pour la seule métropole, et, si on y ajoute les départements d’Outre-mer, nous en sommes à 5 743 600 : pas vraiment de quoi pavoiser. C’est d’ailleurs le chômage structurel, celui de longue durée, qui s’aggrave le plus ; et l’ancienneté moyenne des demandeurs d’emplois est de 570 jours.

Une comparaison internationale édifiante

On dira que c’est la crise qui explique ce phénomène et que partout celle-ci a entrainé une aggravation du chômage. C’est faux pour la période récente. Il suffit de regarder les taux de chômage pour les principaux pays en 2007, juste avant la crise, en 2011, à mi-chemin d’aujourd’hui, et les dernières statistiques internationales en octobre 2015 publiées par l’OCDE dans son communiqué de presse le plus récent, celui du 9 décembre.

naudet

En France, le chômage a continué à augmenter tout au long de la période, alors qu’il recule sensiblement dans la moyenne de l’OCDE. Hors d’Europe, la divergence est très sensible par rapport aux États-Unis, qui avaient le même taux de chômage qu’en France en 2011 et qui ont un taux deux fois plus faible aujourd’hui. Dans l’ensemble de l’Europe à 28, le recul est moins sensible, mais la situation s’est inversée : nous avions en 2011 moins de chômage que la moyenne, nous en avons, en 2015, 1,5 point de plus.

La France au-dessus de la moyenne de la zone euro

Dans la zone euro, nous nous situons pour la première fois légèrement au-dessus de la moyenne, alors qu’elle était encore en 2012 à 12,02% et nous à 10,28% : même dans la zone euro, la courbe s’est inversée, alors que la moyenne est plombée par les résultats catastrophiques de la Grèce et de l’Espagne. Et encore, pour l’Espagne, les réformes commencent à porter leurs fruits puisque le taux de chômage culminait à 26,1% en 2013 : 4,5 points de moins en deux ans. Il en va de même pour l’Italie, autre mauvais élève de l’Europe, puisque le chômage y était encore fin 2014 de 12,8% : 1,3 point de mieux en moins d’un an. Le contraste entre la France et ses voisins est encore plus marqué avec le Royaume-Uni, avec moitié moins de chômeurs que nous, et avec l’Allemagne. Ce dernier cas montre que le chômage avait déjà fortement reculé en 2011, en dépit de la crise, en raison des réformes structurelles du marché du travail.

La France est donc le seul pays dans lequel la courbe de chômage ne s’est pas inversée, alors que telle était la priorité du Président de la République. En effet, le taux de chômage n’obéit pas aux injonctions ministérielles, mais aux réformes : l’IREF a maintes fois rappelé l’importance des réformes Hartz, prises par le chancelier Schröder, pourtant social-démocrate, comme notre gouvernement prétend l’être : pas seulement une réforme du marché du travail, avec une plus grande flexibilité et moins d’aides aux chômeurs, pour les inciter à retrouver un emploi, mais aussi des mesures plus générales telles que la baisse des taux d’imposition, moins progressifs, et la baisse des charges sociales.

Le chômage dépend des réformes, pas des incantations 

L’exemple allemand, comme la situation des États-Unis ou du Royaume-Uni, avec un marché du travail plus flexible que le nôtre, un Code du travail sans comparaison, des prélèvements obligatoires plus faibles et moins progressifs, des réglementations plus légères, montrent qu’il n’y a pas de miracle en économie, mais seulement un effet des réformes ou des non-réformes. Même les pays les plus gravement atteints, comme l’Espagne, ont entrepris des réformes qui portent leurs fruits. En France, nous avons le marché du travail et le Code du travail les plus rigides du monde ; sans évoquer le SMIC dont l’IREF dénonçait il y a deux semaines les effets pervers. Mais nous avons aussi refusé de toucher à nos dépenses publiques, et nous voilà vice-champions du monde ! et à nos prélèvements obligatoires, plus de dix points au-dessus de la moyenne de l’OCDE (45,2% contre 34,4%). Faut-il s’étonner dans ces conditions que nous soyons les seuls dont la courbe du chômage ne se soit pas inversée ? Nous avons en réalité fait le choix du chômage, gaspillant notre capital humain et décourageant les plus jeunes, comme les plus entreprenants. En effet, le chômage n’obéit pas aux incantations magiques, mais aux réformes structurelles.

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Retrouvez sur Contrepoints notre rubrique sur le chômage

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  • pas de problêmes , not bon gouvernement va la faire s’inverser à la vitesse grand V , cette courbe du chomage ; envoyer 500 000 chomeurs en formation , en radier quelques millier d’autres , un trucage par ci , un trucage par là….hé oui , 2017 approche à grand pas , mensonges et vantardises vont innonder les infos …..

    • Ils s’évertuent probablement déjà à trafiquer les chiffres depuis 10 ans, et malgré ça… C’est ça qui est inquiétant.

    • 500000 chomeurs en moins, cela fait environ un point de diminution. Cela ne compense même pas l’augmentation depuis l’élection de FH…

  • Radieuse la ministre! ya pas a dire c’est bon de trouver un bon job!…

  • Le pire, c’est que derrière les chiffres officiels, on ignore le nombre réel de personnes sans emploi: les indépendants et commerçants qui cessent leur activité, n’ayant droit à aucune indemnisation, ne s’inscrivent généralement pas à Pôle Emploi.
    Depuis la fin de l’été, le nombre moyen de radiations a augmenté. L’explication est simple: la durée moyenne de chômage étant maintenant de 567 jours, des chômeurs plus nombreux arrivent en fin de droits et donc ne se réactualisent pas. Certains sont âgés et auront prochainement une retraite, mais les autres?…
    L’INSEE qui s’y connaît en statistiques, avait fait remarquer en 2015 que l’augmentation de la durée du chômage était la seule chance d’inverser la courbe des demandeurs d’emploi.
    La République des cyniques…

    • @ Dominogris :

      On peut calculer assez facilement le nombre de chomeur en France, il suffit de prendre en compte le nombre de personnes travaillant dans le total de la population française en age de travailler (environ 35 millions de personnes).

      Depuis 40 ans, le taux de la france plafonne entre 62 et 64 %, pour un taux moyen « normal de 75 à 77 % pour les autres pays de l’OCDE (USA, GB, Allemagne) et le record en la matière pour le pays le plus libéral du monde la Suisse, avec 81 %.

      Donc, en France, actuellement, il y a environ 12 à 15 % de la population en age de travailler au chomage de plus que les chiffres officiels (les chomeurs sont officiellement intégrés dans les 62 à 64 % de participant au marché du travail).

      Cad environ 5 millions de chomeur, non officiels de plus, soit autour de 11.5 millions de chomeurs parfaitement réels, soit, avec 66 millions de français, un vrai taux de chomage de 17.5 %.

  • Compte tenu de la manipulation, des chiffes ou et pas seulement en France du chômage, il serait intéressant de s’intéresser au pourcentage du chiffre des actifs du secteur privé qui doit supporter le coût de chômeurs, des faux chomeurs en formation, des fonctionnaires et des inactifs…

    • Vous avez raison: on ne connaitra pas le nombre des « sans emploi qui voudraient / ont besoin d’ en avoir un ». Les politiciens, partout, tripotent les critères pour changer le résultat.

      Donc non, des chiffres plus intéressants sont le nombre de « pauvres officiels » (revenu < à 50 % du revenu moyen), variation du PIB / habitant, ou du PIB national, taux de croissance ( en-dessous d' 1,5 %, il n'est quasi pas possible de "créer" de l'emploi, d'une année sur l'autre ).

      Il n'est pas douteux qu'en France, actuellement, la différence 2015 / 2014, doit être "négligeable"
      Le marché automobile a une belle croissance: conséquences sur l'emploi, en France?

      On sait que c'est la construction, donc le logement, qui crée rapidement de l'emploi (et des stages accessibles aux apprentis sans diplôme, avec un vrai espoir d'avoir un travail, et pour les "convertis", un métier avec de l'avenir).

      Mas le gouvernement n'a plus un kopeck à mettre dans une politique énergique.

  • Oui Monsieur miracle n’a rien fait il a berné plus de 51% des français qui ont voté pour lui. Ce n’est que justice pour l’ex secrétaire du PS qui toute sa vie n’a fait que tergiverser sans jamais prendre de décision, comme l’ont fait tous les autres pays européens
    Attention le risque est toujours présent avec, le Portugal, Podemos en Espagne sans oublier les grecs, le marxisme et son inconsistance peut apporter encore beaucoup de malheur

    • Il faudrait déjà que 51% des gens aient voté pour lui…en tenant compte du vote blanc, la majorité du corps électoral français n’a pas voté pour lui…donc dire que 51% des français ont voté pour lui…c’est lui faire un honneur qu’il ne mérite pas 😉

      • Moi, dans mon entourage, pas une seule personne m’avoue avoir voté pour lui.
        Et pourtant, il n’a pas pris le pouvoir tout seul.
        Quel bel exemple de courage !

      • Oui, j’estime que N.Sarkozy comme Fr.Hollande n’ont été élu, au maximum, par 25 à 30%.

        Mais si on tient compte des « primaires » socialistes ou de celui qui s’est imposé autoritairement, à droite, de combien de Français étaient-ils le candidat préféré??? Démocratie?

      • N’oubliez pas qu’en France, on vote avant tout contre quelqu’un… Éventuellement pour le moins pire….

        Il a surtout été élu contre ce qu’est Sarkozy… Obnubilé par les média … Et le fameux principe de base : une émotion = une loi…

        Le scandale, pour moi qui ait voté pour Hollande. C’est que jamais autant de loi aussi liberticides que totalement inefficientes n’ont été votés, grâce à une amplification volontaire des drames traversés par notre pays.
        Sous Valls et Hollande, c’est désormais : une émotion = j’en rajoute une couche de dramatisation + une loi

        Sur chomage, la seule solution pour creer des emplois, c’est de libérer la création d’entreprise… Mais cela, les patrons, les administrations, les salariés qui disposent d’un emploi pour la plupart protégés par tout un tas de regles corporatistes, personne n’en veut.
        Plus de flexibilité dans le travail, est pour l’emploi aussi stupide et inutile que peut l’être le PNR ou la surveillance généralisée du web…

  • Madame El Khomri ministre du Travail (en concurrence directe avec sa collègue de l’Education pour la taille du sourire) va réfléchir sur un revenu universel en France…
    Déjà, l’article ci-joint ne précise pas que ce revenu hypothétique remplacerait toute autre forme d’aide ce qui laisse craindre le pire.
    Par ailleurs, vivre décemment en France avec 600 euros/mois relève d’une aimable plaisanterie.
    Cette idée devrait faire parler dans les chaumières d’autant que le « citoyen’ bénéficiaire reste bien flou…
    En attendant, que devient donc la courbe du chômage si chère à notre Président…?

    http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/01/06/09005-20160106ARTFIG00088-bientot-un-revenu-universel-en-france.php

  • Mon inquiétude est que des pans entiers de l’économie aborde maintenant le crise ( conséquence sur l’emploi ) c’est le cas de l’hôtellerie de luxe , de la gastronomie et de nombreuses enseignes du luxe .
    Les taux de remplissage actuel ,15%. dans plusieurs palaces à Paris , sont des indicateurs avancés de la dégradation de ce secteur structurellement en recherche d’emplois .
    Janvier se traduit par des plans drastiques de réduction d’effectifs dans la restauration gastronomique idem en hôtellerie 5 étoiles . Il ne s’agit pas d’une crise de consommation mais du black listage de la France par de nombreux pays pour des considérations de sécurité exemple le Japon qui décourage ses résidents à se rendre en France idem la presse qui est invitée à ne pas trop parler de la France pour ne pas donner envie aux japonais de venir . La Chine est sur la même tendance sans parler des USA …..
    Dans un contexte où l’on mesure déjà de manière objective à Roissy l’annulation de nombreux vols et une baisse d’activité international de 50% il est évident que le gouvernement n’à pas mesurer les conséquences des événements de janvier et novembre 2015 sur l’activité avancée de ces secteurs et donc l’emploi .
    Structurellement des pans entiers de l’activité vont entrer dans la spirale des réductions d’effectifs or ils étaient recruteurs !
    Si l’on rajoute que le tertiaire Banque et assurance vont accélérer les fermetures de sites et réduction d’effectifs en 2016 , il n’y a pas lieu d’être optimiste et le discours incantatoire de cette navrante et inappropriée ministre du travail n’y pourra pas grand chose .

    • La responsabililté des banques dans la difficulté d’entreprendre est majeure, en particulier sur les refus de prêter de l’argent et sur les taux digne des usuriers concernant les trésoreries ( reduire les délais de paiement à 10 jours serait à ce titre une décision intelligente d’un gouvernement)

      Et il faut bien dire que plus personne ne met les pieds dans une agence bancaire aujourd’hui… Alors, oui, les sureffectifs dans la banque condamnent des dizaines de milliers de salariés au chômage à très courts termes

  • Ce n’est pas très précis, de dire « […] montre que la courbe ne s’inverse pas, et une comparaison internationale confirme que nous sommes le seul grand pays dans ce cas ». Il faudrait déjà définir grand pays, parce qu’ensuite on a droit à un tableau reprenant plusieurs pays, dont par exemple l’Italie, qui (en nombre d’habitants) n’est pas très loin de la France, et dont « la courbe ne s’inverse pas » non plus. D’ailleurs, dans ce même tableau, il y a un pays plus grand (en nombre d’habitants) dont la courbe ne s’inverse pas, l’Allemagne. (ben oui, ça descend sur les trois points, donc pas d’inversion)

    N’est-il pas possible de décrire la situation déplorable de la France sans mentir à coté ? (je pense plus à l’Italie, l’Espagne qu’à l’Allemagne, évidemment) Dire que c’est pire que certains pays, dire que c’est pire que la moyenne de l’OCDE, de l’UE, oui, d’accord. Dire que c’est le « seul grand pays », quand on publie en même temps un tableau qui contredit cette affirmation, est-ce honnête ?

  • On pourrait penser que ces calculs au sujet de la courbe du chômage sont dû à une version d’Exel vendue par les capitalistes américains, donc corrompue.
    A quand une version d’Exel socialiste permettant enfin de dessiner des graphes dans le bon sens, cad montrant enfin une baisse du chômage.

    • Pas besoin d’un logiciel!: sortir des chômeurs des statistiques peut se faire d’un trait de plume en changeant les critères pour améliorer les résultats. Ce n’est pas une prédiction mais presque!

  • Paroles paroles que des paroles,rien que des mots la suite vous la connaissez ,après la formation pas de boulot Mme la ministre c’est les chiffres qui intéresse notre cher président une formation 1an voir plus toute est calculé avec les élections présidentielles ,le gouvernement va nous soûler que la courbe chômage s’inverse

  • Commentaire modéré : orthographe

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