Front National : la peur au sommet

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Front National : la peur au sommet

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 octobre 2015
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Sur le papier, la chasse à l’électeur n’est pas encore officiellement ouverte, ce qui explique peut-être le braconnage virulent auquel on assiste actuellement : tout indique en effet que les régionales, si elles peinent à intéresser le Français, mobilisent en revanche toutes les attentions de la classe politique française, à commencer par son sommet.

Et c’est ainsi que François le pédalomane s’est exprimé récemment sur la question des prochaines élections régionales lors d’un passage, parfaitement neutre, au-dessus des partis et en tant que président de tous les Français, à RTL où, lors de l’entretien qu’il a accordé, il a déclaré dans son phrasé consternant avec sa dose habituelle d’hésitation, de « heu… » et de lourdes respirations :

« Quand des votes se font, ils ont toujours un impact en France et à l’étranger. Une région qui serait dirigée par le Front national, ça aurait des conséquences, y compris dans les décisions que ses élus auraient à prendre, avec des discriminations, l’abandon des politiques sociales ou de politiques à l’égard des familles en faisant des distinctions entre les familles. »

gifa woah no way surprise

Venant de sa part, et en première analyse, c’est bien évidemment une véritable tempête de lieux communs et de poncifs que le chef de l’État a enchaîné sans vergogne. Ainsi, on apprend coup sur coup que les votes ont un impact, bim !, qu’une région qui change d’exécutif, ça a des conséquences, bam !, qu’il y aurait des discriminations et des changements dans les politiques sociales, boum ! ce qui est un peu, il faut bien le dire, le but même d’une élection et d’un changement de tête.

En seconde analyse cependant, les politiciens avisés auront compris que Hollande, en petit tacticien sans scrupules, émet simplement un rappel avec une menace à peine voilée à l’attention des futurs dirigeants des régions : comme une partie des financements de celles-ci dépend directement de l’État, et donc, des choix qui seront impulsés par l’exécutif national, le président de la République rappelle qu’un vote frontiste pourrait signifier une baisse aussi inopinée que drastique des dotations et autres subventions. Le message, pour les votants comme pour les potentiels futurs élus, est limpide : dévier de la pensée correcte, du vote officiellement admis, c’est risquer l’assèchement des subventions, des dotations, et par conséquence, la fin de programmes sociaux généreux.

C’est, ni plus ni moins, une espèce de chantage qui ne surprendra que ceux qui ne voient obstinément qu’un bon gros nounours dans le personnage hollandiste là où se cache en réalité un arriviste prêt à absolument toutes les veuleries pour obtenir ou conserver le pouvoir. Et dans ce cadre, le Front National joue bien sûr un rôle majeur, dont le dosage est de plus en plus délicat.

Par exemple, le parti de Marine Le Pen pourra servir au président pour distribuer des paires de claques aux éventuels dissidents socialistes qui renâclaient encore à l’Assemblée ou dans les régions. C’est un excellent rappel à l’ordre derrière le chef, c’est aussi une menace crédible pour appeler à l’unité de la gauche. Dans cette stratégie, les gains du FN sont en réalité bénéfiques à Hollande.

Maintenant, on se demande jusqu’à quel point le gouvernement doit accumuler des boulettes consternantes pour tailler des boulevards au Front. Par exemple, est-il très malin de laisser les clandestins voyager gratuitement sur les lignes SNCF ? Par exemple, déplacer ces clandestins par avion privé est-il totalement judicieux ? Par exemple, est-il vraiment utile de laisser un Bruno Le Roux, pas réputé pour sa brillance intellectuelle, s’exprimer sur ce dernier sujet, surtout pour affirmer qu’il ne s’agit en rien d’un luxe ?

Implied Facepalm

De la même façon, quelle tactique puissamment pensée aura présidé au foirage assez magistral de l’émission Des Paroles Et Des Actes de France 2 qui devait voir s’exprimer Marine Le Pen ? On comprend l’ulcération d’un Cambadélis, lui-même encore moins brillant que le pauvre Le Roux, lorsqu’il a appris que la dirigeante du FN allait participer à l’émission en question, mais on comprend mal l’intérêt de Sarkozy de lui emboîter le pas pour qu’ils réclament l’un et l’autre au CSA d’intervenir au motif, parfaitement grotesque, d’équité de temps de parole alors que la campagne n’a pas encore officiellement commencé. La réaction de Marine Le Pen lorsqu’il lui fut imposé un traitement spécial est une magnifique illustration d’un retour de flamme parfaitement logique et prévisible : sans même avoir eu à débattre, elle a instantanément gagné des électeurs, témoins des manœuvres outrancières des deux chefs des principaux partis du pays.

Évidemment : tant qu’on singularise le FN, tant qu’on le considère à part dans les médias, tant qu’il bénéficie d’un traitement d’exception, les institutions publiques, les politiciens et les journalistes obtiendront exactement le contraire de ce qu’ils veulent, à savoir que le FN redevienne l’efficace repoussoir qu’il fut dans les années 1980. En refusant de le normaliser et donc de le ramener à la portion congrue qu’il occuperait normalement dans un débat démocratique ouvert, les différents partis l’ont bien singularisé et, conséquemment, lui ont donné une importance et une place qu’il n’aurait jamais pu espérer autrement.

well done old chap

Tout le problème, c’est que le Front National a évolué sans que les politiciens le comprennent. Notamment, beaucoup croient encore que Marine Le Pen a modifié le programme de son père pour attirer de nouveaux électeurs, alors qu’en réalité, elle s’est contenté d’adapter ce programme aux demandes explicites des nouveaux arrivants. Ce sont ceux-là qui ont poussé à refaçonner le programme : oui, ce sont les déçus du socialisme version PS qui ont amené le FN à leur fournir une réponse, pendant que la grille d’analyse des journalistes et des politiciens, elle, n’a pas varié d’un cachou. Grâce à l’attitude de ces derniers, là où le FN était avant un vote nationaliste et anti-immigrationniste, il est devenu un vote avant tout contestataire, ce qui est particulièrement efficace dans des périodes où les électeurs sont désemparés et les politiciens perdus.

En outre, ce que refusent de voir les socialistes (et ce qui fera, d’ailleurs, leur défaite ultime) c’est que la réussite du Front National n’est plus depuis au moins deux ans un échec de la droite, mais bien un échec de la gauche à émettre des idées et fournir une alternative crédible à celles de la droite. En déboulant en 2012, fleur au fusil, la gauche socialiste traditionnelle a cru remplacer la droite dans l’esprit des électeurs du centre, ceux qu’il faut capturer pour gagner une élection ; en réalité, en fournissant seulement un exutoire aux déçus du sarkozysme et à ceux qui ne pouvaient plus voir l’ex-président en peinture, la gauche n’a fait que repousser de quelques mois le constat qu’elle ne valait pas mieux que la droite qu’elle entendait remplacer.

Dans ce tableau, les autres partis — verts, communistes et autres radicaux plus ou moins crédibles — n’ont jamais été que des petits accessoires pratiques du socialisme officiel pour conserver le pouvoir, et aucun ne peut prétendre non plus succéder au socialisme officiel comme le fait le Front National. De ce point de vue, ce parti conserve son rôle de « voiture balai » de la politique française qu’il a toujours été, en ramassant les égarés des grands partis traditionnels.

Dans ce cadre, les menaces de Hollande illustrent bien le souci évident de toute la classe politique, ce qui la terrorise tant actuellement : jamais les égarés n’ont été si nombreux.

Tout ceci va très bien se terminer.

this will not end well - pony

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  • hollande ce triste sire , je me demande comment il fait pour se regarder dans la glace ; ce type , sans charisme , sans réelle volonté de changement , qui se laisse museler par les autres dirigeant , nous mène droit dans le mur ; il a peur du FN ? tant mieux , j’espère que ça l’empêche de dormir ;il va dans les banlieues accompagné de 18 ministres et d’une floppé de flics , dans le but d’acheter les voix avec l’argent des contribuables ……ça coute pas cher , c’est l’état qui paie……il nous ruine , et il voudrait qu’on l’aime…..faut il être aveugle et sourd pour ne pas comprendre que les français en ont marre de ce parti factice mais dangeureux ;

  • Le FN c’est de la politique de connivence : tu ne fait rien, l’Etat s’occupe de tout et tue empoche la rente.

  • Le responsable de la montée du FN ici est la droite, pourquoi ?
    Les sondages sont clairs : Les électeurs FN votent principalement pour stopper l’immigration car ces gens inquiets sur ce sujet n’ont aucun autre endroit où aller…que la gauche ne veuille pas réduire l’immigration est logique : C’est un réservoir grandissant de voix. Mais LR ? Pourquoi aucune réforme de l’immigration n’est elle proposée par la droite et le centre ? Pas besoin d’aller aussi loin que le FN mais proposer un projet proposant une immigration réduite et qualifiée avec un accès plus difficile à la citoyenneté et aides sociales suffirait certainement à détourner des électeurs du FN et à faire la différence. C’est bien dommage…

    Espérons que la droite va vite se reprendre, même si je ne les aime pas du tout je les préfère encore à une Le Pen ultra étatiste et aussi socialiste que Mélenchon.

    • Persister dans l’attente d’une réponse des politiques est une erreur. Ce n’est pas dans notre paysage politique qu’on trouvera un avenir meilleur. Et croire que le moins pire sera toujours mieux que rien ne fait que nous enfoncer un peu plus dans la vase des promesses faciles et des saignées douloureuses.

    • Vœu pieu. La droite est trop sourde, trop aveugle, trop corrompue, trop socialiste depuis le temps qu’elle partage le pouvoir avec la gauche main dans la main.
      Cambadelis et Sarkozy même combat.

      Donc pour les électeurs qui veulent du changement, the winner is …

    • Pourquoi aucune réforme ? Plus d’immigration : plus d’offre de main d’œuvre aux prétentions salariales réduites, plus de chomage… rien de quoi intéresser le patronat…

    • Un programme n’est qu’un programme mais celui-ci a le mérite d’être pensé sur l’ensemble des problèmes migratoires qui ne touchent pas que la France. On peut donc espérer que l’union de plusieurs pays en Europe fasse pencher la balance dans une renégociation de Schengen face à une crise qui n’était pas encore criante il y a peu.
      http://www.republicains.fr/arguflash_crise_migratoire_plan_sarkozy_20150911

    • C’est vous qui l’affirmez. Immigration, un sujet parmi d’autres.
      Injustice sociale, public privé pour commencer par les évidences.
      Le salarié privé français, le moins bien défendu par ses syndicats, le plus gros consommateur d’anti dépresseurs, le plus productif, le plus parano, et depuis peu, le plus réduit a un role de presse boutons.
      Le plus soumis a charges sociales, le moins bien servi, le plus terrorisé par l’état, le moins bien défendu par sa police et encore moins par sa justice.
      Celui qui a le moins a dire sur la façon dont son salaire de misère est dépensé.
      Celui la, le jour ou il aura conscience de l’immense mépris auquel il a droit depuis 40 ans, et son patron, c’est encore pire, ce jour la, l’immigration sera juste un sujet périphérique.
      Ceux qui financent cette épave de pays a bout de bras depuis 40 ans sont en colère. Cette colère est le fond de commerce de Marine. Les Arabes, c’était son papa. On se demandera sans doute dans 20 ans qui a envoyé la France par le fond, le Roy Fainéant ou Marine. Qu’importe. On y va tout droit, nul besoin d’étrangers, nous avons les « leaders » qu’il faut. Aucun ne préfère sa patrie a son parti et le mangeoire associé.
      Aucun.

  • Entre les étatistes FN, PS et LR on est mal barrés.

    Pendant ce temps les libéraux se bouffent le nez entre utopistes et pragmatiques…

    CPEF

  • Il a parfaitement raison pour une fois, nous voulons effectivement des changements, car jusqu’à présent les directions de régions, en majorité aux mains des socialistes, ont été lamentables, d’où les changements voulus par les électeurs ! Il parle pour ne rien dire, juste bon, et encore, pour les inaugurations, les célébrations, les repentances.

  • Oui, super brillant h16 !

  • Brillantissime H16, comme d’habitude

  • Valls vient d’annoncer des mesures autoritaires et fortement étatistes pour imposer une mixité sociale dont les Français ne veulent pas.
    De quel droit veut-on empêcher les Français de vivre dans un endroit qu’il ont choisi parce que l’environnement leur plait, que l’habitat leur convient ?
    De quel droit l’Etat entend empêcher les gens de fuir un environnement pourri parce que l’habitat y a été conçu par des fonctionnaires planificateurs et qu’il est pourri ?
    Laissons l’immobilier se réguler par le marché.
    Empêchons les politocards de s’en mêler et d’y mettre leurs gros doigts sales.

    • Ca s’appelle le vivre-ensemble, un concept bien socialiste qu’il faut imposer aux autres en se gardant bien de se l’appliquer à soi-même. Encore une de ces fausses idées qui ont décidément la vie dure en France.

    • Ce vendredi 30 octobre à ce soir ou jamais sur France 2.
      http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais

      Tout un plateau de fans de la mixité sociale. Si les sociologues ont rappelé que les classes moyennes fuyaient une mixité sociale imposée, aucun partisan de la liberté n’a rappelé que le droit des fuyards était qu’on leur fiche la paix dans leur nouvelle municipalité !

      (j’aimais bien ce soir ou jamais sous Sarko, car c’était alors un lieu de dissidence. aujourd’hui cette émission est plutôt du coté du manche.)

      Le discours y est souvent odieux, avec les apprentis sorciers de l’anti-racisme officiel (clones de Taubira). Vaut le détour la démonstration de la non-pertinence d’un racisme anti-blanc par le Sieur Guénolé ! D’après ce sociologue le pouvoir étant détenue par les blancs, seul le racisme venant d’eux mérite considération !

      Personne pour lui porter une contradiction pourtant basique « qui détient le pouvoir en banlieue, en l’absence de la police ? »

      Il me semble que la réponse est fortement corrélée avec la prégnance de la mixité sociale forcée. Raison de plus pour résister.

      J’ai appris lors de cette émission, que certaines municipalité (réactionnaire) subventionnaient des associations locales pour engager des procédures judiciaires, à l’encontre des politiques publiques de mixité sociale forcée. Nos élus locaux se réveillent, et semble-t-il se mettent à l’école de l’activisme procédurier de l’ultra-gauche>.

      Au delà de la défense de la liberté du logement face aux constructivismes de mixité sociale obligatoire, il serait intéressant de trouver des études qui invalident l’utilité publique de ce concept.

  • Le problème est la République et toutes ses declinaisons juridiques et institutionnelles.
    Nous elisons des élus qui servent la République.

  • Biographie de F. Hollande :
    Considéré comme l’un des hommes les plus beaux du monde , son charisme n’a d »égal que sa profondeur d’esprit . Son physique très athlétique en impose à tous les dirigeants mondiaux, il fait d’ailleurs régulièrement la une des couvertures de magazine de bodybuilding . Européen convaincu, il milite pour y intégrer la lune et la planète Mars . Il remporta toutes ses élections avant sa naissance et après sa mort . Défenseur du pouvoir d’achat , il ne réussira qu’à augmenter le sien . Il est aussi connu pour dormir avec le portrait du grand humaniste Jojo Staline accroché au-dessus de son lit . Grand amoureux des libertés individuelles , comme tout bon socialiste , il n’aura de cesse de rendre TOUT obligatoire et de TOUT interdire à la fois .

  • C’est à Hollande qu’il faudrait couper les subsides, et de toute urgence, car la situation presse!

    D’ailleurs, il faudrait couper les subsides à tout ce beau monde qui se fiche bien de nous: partis politiques, syndicats, associations, collectivités territoriales, immigrés, médias, hommes politiques de tous poils… ça commence à en faire, dites-donc. Selon vous combien d’économies de faites arrivés là?

  • Le vivre ensemble me rappelle le massacre des chouans à qui on a imposé la république, de force et dans la terreur.

    Tu ne veux pas de barre d’immeuble avec des petits Ouech Ouech en scotter à 2 heures du matin dans ta rue ? La république va se charger de te ramener dans le droit chemin citoyen.

  • La vraie différence est entre les mondialistes de l’UMPS ( on est les caniches des USA) et les souverainistes ( FN et debout la France). Il n’est pas raisonnable de penser que le modèle mondialiste est dans l’intérêt de ceux qui vivent en France ( tous les indicateurs sont au rouge). Si on croit à la démocratie il faut bien se tourner vers le FN ou vers Debout la France.

    • Le programme collectiviste du FN suffit à le décrédibiliser totalement. Quant à DLF, aucune volonté d’en finir avec l’Etat socialiste ni avec les corporatismes qui détruisent notre nation.

      Et NDA, pas plus que MLP n’ont de vision gaullienne de la France. Ils sont là pour leur siège ou lorsqu’il y a des élections, comme les autres.

    • Correction : « Si on croit au national-socialisme il faut bien se tourner vers le FN ou vers Debout la France. »

    • La grosse blague ! Caniche des USA? Et alors? Être l’allié d’un pays avec qui nous avons des intérêts très proches et avec qui nous n’avons jamais été en guerre est logique et une très bonne chose. De plus le mondialisme serait une excellente chose pour la France si elle décidait justement d’en faire partie et de l’exploiter plutôt que rester sur la défensive et ne pas en profiter. Vous êtes totalement à côté de la plaque, la France est responsable de ses mots, elle qui a refusé le libéralisme et la libéralisation, il est temps d’embrasser la mondialisation et de lutter avec optimisme et ambition afin de pouvoir enfin être prospères !

  • Quand des votes se font ….. » il parle bien le français non ? , de plus
    il confond voter et mandater hé oui on vote les lois ou à un référendum ou comme à Beauvais autoriser ou non le port d’ arme des policiers munic pour ce qui est des politiciens ou autres comme les délégués syndicaux on les mandate comme Mr Hollande Président mais ça c’ est difficile à admettre ou à comprendre ?

  • Lucide analyse, hélas …

  • Les commentaires sont fermés.

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