Le jour du dépassement sous-estime l’ingéniosité humaine

Le monde a-t-il épuisé ses ressources pour cette année ?

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Le jour du dépassement sous-estime l’ingéniosité humaine

Publié le 26 août 2015
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Par Chelsea German.

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Apple Earth credits JD Hancock (CC BY 2.0)

 

Les médias, de Newsweek et Time jusqu’à National Geographic et même The Weather Channel, ont tous récemment publié des articles sur le soi-disant « jour du dépassement », qui est défini par son site officiel comme le jour de l’année :

« où la demande annuelle de l’humanité pour les biens et services que nos terres et mers peuvent fournir (fruits et légumes, viande, poisson, bois, coton pour l’habillement, et absorption du dioxyde de carbone) dépasse ce que l’écosystème terrestre peut renouveler en un an. »

Cette année, le monde a soi-disant atteint le jour du dépassement au 13 août. Les partisans du jour du dépassement prétendent que, ayant utilisé notre « budget » écologique de l’année et étant entrés dans un « déficit budgétaire », toute consommation après le 13 août n’est pas durable. Regardons les données concernant les ressources que, selon la définition du jour du dépassement, nous consommons de manière non-durable. (Nous mettrons de côté l’absorption du dioxyde de carbone, cette question étant plus complexe, et nous concentrerons sur toutes les autres ressources.)

Les fruits et légumes

Puisque des millions de personnes sont sorties de l’extrême pauvreté et de la famine lors des dernières décennies, le monde consomme plus de fruits et légumes qu’auparavant. Nous produisons aussi plus de fruits et légumes par personne qu’avant. Cela est en partie possible grâce à des rendements croissants, qui nous permettent de récolter plus de nourriture à partir d’une surface moindre.

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Viande et poisson

Alors que les habitants des pays en développement s’enrichissent, ils consomment plus de protéines, par exemple, via la viande. L’offre de viande et de poisson par personne s’accroît pour atteindre la demande croissante, tout comme avec les fruits et légumes. L’adéquation de l’approvisionnement alimentaire global est donc croissante.

Le bois

Il est vrai que le monde perd en surfaces forestières, mais il y a des raisons d’être optimistes. Les États-Unis ont plus de surface forestière aujourd’hui qu’ils n’en avaient en 1990. Comme Ronald Bailey le dit dans son nouveau livre, The End of Doom, « en fait, mis à part les cas de l’Inde et du Brésil, la surface des forêts mondiales a globalement augmenté d’environ 2% depuis 1990 ».  Tandis que les habitants de l’Inde et du Brésil s’enrichissent et alors que se développent de nouvelles technologies permettant d’épargner la forêt, ces pays vont probablement suivre la tendance générale. Pour citer Jesse H. Ausubel, directeur du Programme pour l’Environnement Humain à l’Université Rockefeller et membre du conseil consultatif de HumanProgress.org :

« Heureusement, le 20ème siècle a connu le début d’une « Grande Restauration » des forêts mondiales. Des fermiers et forestiers plus efficients apprennent à épargner les forêts en faisant pousser plus de nourriture et de fibres vestimentaires sur des surfaces toujours plus petites. Pendant ce temps, l’utilisation croissante de métal, de plastique et d’électricité a allégé la demande en bois. Et le recyclage a diminué la quantité de bois vierge transformée en papier. Bien que la taille et la richesse de la population humaine ait explosé, la surface agraire et forestière dédiée à nourrir, chauffer et loger cette population se réduit. Lentement, les arbres peuvent retourner sur cette terre ainsi libérée. »

Le coton

Les rendements cotonniers augmentent aussi, comme c’est le cas avec tant d’autres cultures. Cela ne signifie pas seulement que nous n’arriverons pas à une pénurie de coton, comme les partisans du jour du dépassement ont pu vous le faire croire, mais cela signifie aussi que les consommateurs peuvent acheter des vêtements meilleur marché. Ci-dessous vous trouverez un graphique montrant le rendement cotonnier croissant des États-Unis, ainsi que les prix décroissants de la matière.201508_blog_chelsea192.png

Alors qu’il est vrai que l’humanité consomme plus, les innovations comme les OGM et les fertilisants de synthèse permettent également de produire plus. Les prédictions d’une pénurie de ressources naturelles ne sont pas nouvelles. Confère le célèbre pari entre l’écologiste Paul Ehrlich et l’économiste Julian Simon : Ehrlich parie que le prix de cinq métaux essentiels monterait tandis que le métal se raréfierait, épuisé par les besoins d’une population croissante. Simon parie que l’ingéniosité humaine relèverait le défi d’une demande croissante, et que le prix des métaux baisserait sur la durée. Simon et l’ingéniosité humaine ont finalement gagné ; après cela, le prix de beaucoup de métaux et minéraux ont effectivement augmenté, tandis que les pays au développement rapide boostaient la demande, mais ces prix commencent à diminuer de nouveau. À cette date, l’humanité n’a jamais épuisé une seule ressource naturelle. Pour en savoir plus sur les raisons pour lesquelles les prédictions catastrophistes sont souvent exagérées, vous pouvez consulter le récent ouvrage publié par le Cato Institute, The End of Doom.


Traduction Contrepoints de « Overshoot Day Underestimates Human Ingenuity »

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  • Ou alors le génie libéral sur-estime ses capacités à forcer la nature et le réel.

    • euh non, c’est justement le réel qui vient tous les jours démontrer l’inanité des « prévisions » malthusiennes.

    • Il faut distinguer l’arrogant inconscient et irresponsable du chercheur confiant et factuel parmi ceux qui refusent de croire aux prévisions apocalyptiques.

      On peut être satisfait d’avoir détourné le lit d’une rivière pour amener l’eau au village sans devoir s’extasier d’avoir « forcé la nature ». Surtout qu’on en reparle lors du prochain orage desctructeur :3

    • J’aimerai surtout que les bobos conscientisés me disent ce que la biocapacité a encore à voir avec l’agriculture moderne…

      Lorsque les OGM seront généralisés, ce sera encore moins le cas. C’est peut-être pour ça que les zozos ne les aiment pas.

      La plus grande crainte des bobos écolos, c’est que l’homme arrive à s’émanciper de l’emprise de gaïa…

      • Effectivement le calcul du jour du dépassement est douteux, mais cela n’enleve rien au fait qu’il faut mesurer l’impact de l’homme sur la nature ett que c’est impact existe ! Il est important que l’exploitation de nos ressources soient faites de façon durable , ou qu’on ait la capacité de mesurer si cette exploitation est faite durablement.

    • @Loxosceles , le reel , ce sont les migrants qui fuient leurs civilisations archaiques inaptes à l’adaptation vers les civilisations occidentales qui n’ont jamais autant créé et inventé.
      Si notre avenir allait vers la décroissance et le retour à la nature , les gens se rueraient vers la Patagonie et le bush africain .

    • « Ou alors le génie libéral sur-estime ses capacités à forcer la nature et le réel. » n’importe quoi. Les libéraux sont des gens réalistes sur la nature de l’homme, ils n’idéalisent pas les hommes.
      Que vous le voulez ou non, les hommes ont une formidable capacité à s’adapter et sont dotés d’une capacité d’ingéniosité à inventer de nouvelles technologies.
      Le mode de calcul du «Jour du dépassement» est plus que contestable (et je suis gentil de dire cela).
      L’erreur des écologistes, des théoriciens de la décroissance,…..s’est qu’ils croient que le monde est statique, qu’il est figé alors que c’est complètement faux: le monde change, il est évolue. Il y a sans cesse de nouvelles technologies. Il suffit de regarder l’histoire: depuis des siècles, il y a des gens pour prédire que les ressources naturelles s »épuisent, toutes leurs prédictions se sont revélées fausses.

      Les prévisions d’épuisement des ressources sont tout le temps exagérées car elles minimisent la capacité de l’esprit humain à toujours inventer de nouvelles solutions avec le progrès scientifique, à trouver de nouvelles énergies, à toujours découvrir. On en voit un exemple avec l’intensité énergétique des pays développés.
      Comme Karl Popper l’a montré, il faut laisser la place au débat, à un cheminement par tâtonnement, avec des erreurs nécessaires.
      Prenons l’exemple de Nicolas Hulot. Ce dernier entend imposer son idéologie comme une vérité supérieure, refuser toute possibilité de discussion, d’échange, de débat et il ouvrait ainsi son « pacte écologique » par ces mots inquiétants : « le temps de l’information, du débat, des controverses est révolu ». Non seulement il fait l’erreur d’embrigader la science et de faire de ses « vérités » des actes de foi, mais en outre il rend impossible tout progrès de la science, justement. Loin d’être la solution, un contrôle supérieur de l’écologiquement correct ne ferait qu’empirer les choses. Plutôt que ces mesures liberticides, c’est une plus grande liberté qu’il faut pour laisser émerger les idées les plus innovantes et efficaces.
      On peut également souligner que grâce au progrès, l’intensité énergétique des économies développées a fortement décru depuis plusieurs dizaines d’années. La courbe de Kuznets offre également un fondement scientifique à cette perspective. quel crédit apporter aux prévisions des théoriciens de la décroissance au vu de l’absence totale de fiabilité des prévisions passées ?
      Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari en donne de nombreux exemples dans son livre C’est trop tard pour la Terre : elle rappelle que, par exemple, dès 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation. Elle ajoute également, entre autres exemples, que le Rapport Meadows prévoyait en 1972 pour avant la fin du XXe siècle un épuisement de certaines ressources dont la substitution paraissait impossible. À chaque fois les erreurs n’ont pas été minimes mais énormes, toujours dans un excès d’alarmisme.
      De même, Daniel Yergin, spécialiste américain de l’énergie a montré que, grâce aux réserves et aux progrès de la technologie, « le monde n’est pas près de manquer de pétrole ». Les techniques nouvelles permettent d’extraire davantage de pétrole des nappes et de mettre en valeur de nouveaux gisements, de sables bitumineux par exemple.
      En outre, le recyclage des matières premières est une solution mise en place depuis longtemps avec succès : 50 % du fer utilisé est recyclé, 90 % du platine et 80 % de l’or[5]. Le géochimiste Claude Allègre appelle de ses vœux un développement de ces filières pour toutes les ressources terrestres : « À une économie unidirectionnelle à ressources infinies (on produit – on utilise – on jette) doit se substituer une économie cyclique à ressources finies. ».
      Dans les deux cas, c’est… le marché qui permet le développement de ces solutions, par le mécanisme des prix.
      Les « décroissants » croient que la croissance est toujours matérielle, et donc qu’elle s’autolimite. Ce sont des matérialistes qui s’ignorent. Mais toute nouvelle invention qui a du succès génère de la croissance et de la valeur, sans réclamer pour autant plus de ressources matérielles (au contraire elle permet souvent d’en économiser). Pour faire du papier, il faut abattre des arbres mais on plante d’autres arbres pour avoir les ressources nécessaires à la production de papier plus tard. Et depuis quelques années, on recycle le papier, ce qui permet une croissance de la production de papier sans augmenter la ressource arboricole ou bien permet de réduire la production arboricole pour la même quantité de papier produite.
      Les ressources minières (métaux, gaz, pétrole…) peuvent un jour devenir très rares mais là aussi, les métaux se recyclent et les sources actuelles d’énergies pourront être remplacées par d’autres. La simple application de E=mc² vous donnera une idée du potentiel d’énergie qu’on peut tirer d’un seul gramme de matière. Un jour, l’Homme sera capable de tirer beaucoup plus d’énergie de la matière qu’aujourd’hui et il est vraisemblable qu’il utilisera en premier les déchets.
      Ce qui freine la croissance, ce sont les contraintes étatiques, les conflits, les catastrophes.
      La décroissance est un mythe.
      http://www.libres.org/conjoncture/3249-les-moteurs-sont-ils-en-panne-.html

    • http://www.contrepoints.org/2013/07/03/129780-la-croissance-illimitee

      Affirmer que « la croissance illimitée est impossible » est essentielle aux collectivistes car elle légitime l’idée que la richesse serait un stock, un gâteau à partager selon un plan imposé par quelque tyran dominant la vulgaire masse humaine. C’est évidemment absurde puisque la richesse est un flux (d’échanges volontaires) indéfiniment renouvelé par le travail acharné de chacun. le génie humain n’a pas de fin c’est cela que vous ne comprennez pas. le génie humain est infini. quand à l’augmentation de la population, ce n’est pas un probleme grace à la science et aux innovations technologiques. selon l’ONU rien qu’avec l’agro-écologie, on pourrait doubler la production mondiale en moins de 10 ans ! Ceci dit, cela nécessiterait des investissements conséquents…
      Mais il y a aussi d’autres voies à explorer ! Comme l’augmentation des capacités naturelles des plantes par la science. Par exemple : améliorer la photosynthèse ou augmenter la fertilité des sols. bientot, il y aura des fermes verticales…

    • Comment mesurer l’épuisement des ressources naturelles ?? par le prix (qui est une information). Le prix dépent de l’offre et de la demande autrement dit si une ressource se raréfie, le prix augmentera. Aujourd’hui, si vous corrigez les prix des ressources naturelles à l’inflation, vous feriez que les prix n’augmentent pas, ils restent constant ou même diminuent. Il suffit de comparer les prix actuels des ressources naturelles avec ceux d’il y a plusieurs décennies (en corrigeant l’inflation). Cela invalide votre théorie. Aucun économiste sérieux ne croit au problème de la disparition des ressources naturelles. Il s’agit juste d’apôtres de l’apocalypse qui veulent faire peur aux gens. Il n’y a pas de bien de différences entre eux et entre tous les fanatiques religieux croyant que la fin du monde va bientôt arriver

    • La pensée malthusienne part toujours du principe qu’il n’existe qu’une quantité limitée de quelque chose (travail, ressources naturelles…) et que, face à une augmentation continue de la population qui consomme cette ressource, une « pénurie inévitable » s’ensuivra. Les tenants de ce credo réclament ensuite des mesures drastiques à prendre au plus vite pour enrayer la trajectoire. Simple, séduisant, et faux.
      L’erreur est dans le postulat de base, l’idée que les ressources soient en quantité limitée. Entre les approvisionnements alternatifs, les progrès technologiques diminuant la consommation, le recyclage ou bien d’autres solutions sorties de l’inventivité humaine, cela ne s’est jamais vérifié, même pour des ressources prétendument rares comme le pétrole. De plus, les êtres humains ne sont pas des robots et face à la rareté, ils adaptent leur comportement en conséquence. le génie humain est infini.

    • « Ou alors le génie libéral sur-estime ses capacités à forcer la nature et le réel. »

      Pas du tout, puisqu’il arrive à nous nourrir avec de la nourriture non-produite depuis le jour du basculement. Si c’est pas du génie ça !

      Sinon, le génie libéral consiste à ne rien planifier (du moins à trop long terme) et ne compte donc pas sur « ses capacités » mais sur la « dynamique » qui a permis le développement de l’humanité (et a probablement imposé notre espèce par rapport à toutes les variantes d’humanoïdes) : ne jamais se satisfaire de ce qu’on a et toujours chercher plus et mieux.

      On est même parvenu à être en surproduction pétrolière, à des cours qui chutent au point qu’on ne sait plus quoi faire des ressources connues. Tout ça sans le vouloir parce que des idiots ont trouvé moyen d’exploiter l’huile de schistes. Damned ! Encore manqué pour le Malthusianisme !

      • Oui mais ils expliquent que c’est une ressource « NON conventionnelle » donc pouf ça compte paf ils avaient donc raison depuis le début.

        Ils avaient raison sur une question dont tout le monde se contrefout éperdument (est-ce qu’il y aura encore des ressources fossiles « CONVENTIONNELLES » dans quelques années/décennies), mais ils avaient raison!

  • l’inanité de la pensée ultra libérale en économie de ces mêmes ultra libéraux nous fait perdre un temps précieux dans le changement de paradigme quant à la gestion de notre Terre. Bien entendu, pour eux, la technoscience résoudra tous les problèmes, car fi des équilibres biologiques et de la surpopulation.

  • Lavoisier, au secours!

    • Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
      Ainsi parlait Lavoisier. Mais il sous-estimait l’ingéniosité humaine capable de créer ex-nihilo les ressources nécessaires. J’ai bon ?

  • Le vrai et seul problème est la bombe H que représente l’accroissement de la population mondiale, comparable à celui des lemmings.
    La population mondiale est passée de 1,550 milliard en 1900 à 2,5 milliards en 1950 pour atteindre le chiffre de 7,349 milliards aujourd’hui.
    L’humanité pèse aujourd’hui 280 millions de tonnes

    Cela a forcément des répercutions sur l’ensemble de l’écosystème. Dans le règne animal, l’homme est une grosse bête qui a donc des besoins alimentaires en proportion.

    • « L’humanité pèse aujourd’hui 280 millions de tonnes »

      Et du coup les continents s’enfoncent sous le poids.

      C’est de là que viens l’idée de que la mer monte à cause de la fonte des glaciers, mais c’est juste le poids des gens!

    • « Cela a forcément des répercutions sur l’ensemble de l’écosystème. »

      L’écosystème n’a jamais été figé ! Même s’il change plus rapidement, rien ne prouve que cela pose un problème. La population diminuera si sa richesse augmente. (Et l’humanité ira au mur si la richesse stagne). Quand un bateau est pris dans un courant, la seule chose qui compte est que le moteur soit plus puissant que le courant.

      Il est possible que l’humanité « rate une marche » et se casse la figure. Mais elle se relèvera. En attendant les chausses-trappes sont trop nombreux et leurs emplacements trop imprévisibles pour faire des prédictions.

      • Les écologistes sont comme le pilote d’hélicoptère qui s’est écrasé (histoire belge) et qui déclare : « je ne comprends pas ! Je trouvais qu’il y avait trop de bruit alors j’ai coupé le ventilateur la-haut ».

  • Commentaire de Douar sur le même sujet, il y a 2 ans :
    Ces sont deux hommes de la préhistoire discutant, revenant de la chasse au mammouth :
    – Le sorcier dit que dans vingt-cinq siècles nous serons plus de 6 milliards d’hommes sur terre
    – 6 milliards ! mais y’aura jamais assez de mammouths pour tous !
    😀

  • Ce genre de concept très médiatique a des fondations scientifiques vaseuses.

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