Petit lexique politiquement correct

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Petit lexique politiquement correct

Publié le 20 août 2015
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Par Claude Robert.

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Nous vivons une époque formidable. Ce n’est d’ailleurs pas tant l’époque actuelle qui se distingue par ce que l’on pourrait qualifier de « l’épaisseur ». Ce serait plutôt le « politiquement correct » qui l’a infiltrée. C’est même plus que de l’épaisseur. On pourrait parler d’empâtement, voire de bouffissure. Mais pour ceux qui n’auraient pas la chance de se rendre compte de l’existence de cette infâme moraline glucosée, voici heureusement un petit lexique qui devrait très vite y remédier :

Austérité/Rigueur : ce concept est tellement fin qu’il est inconnu de la plupart des économistes. Et pourtant, on ne parle que de lui en ce moment. Pensez-vous, il fut un temps lointain pendant lequel on croyait bêtement que l’on ne pouvait dépenser que ce que l’on possédait. Et qu’en cas de ruine, il fallait faire disette. Qu’est-ce que c’était stupide. Heureusement, cette période idiote est révolue. De quel droit quelqu’un qui n’a plus d’argent devrait-il se serrer la ceinture par rapport à quelqu’un qui en est pourvu ? De quel droit un pays qui se serait ruiné devrait-il vivre moins bien qu’un pays qui se porte bien ? N’est-ce pas de la discrimination ? Voire même de la stigmatisation ? Et si jamais vous vous demandez « qui va payer ? » sachez que vous n’êtes qu’un pisse-vinaigre. Car rien ne doit s’opposer à la satisfaction immédiate et constante du désir mimétique si cher à R.Girard. Surtout, si quelqu’un vous dit qu’austérité et rigueur ne sont que de purs produits de la morale actuelle, des sortes d’hybrides issus du croisement du refus de stigmatiser et du rejet du monde de la finance, et qu’ils constituent de ce fait les virus les plus toxiques de la pensée actuelle, dites-vous bien que cette personne est forcément un économiste mal intentionné.

Bonne gestion : voir Impensé ou Tabou.

Chômage : mal endémique propre aux pays libéraux ou capitalistes anglo-saxons. Ne dites surtout pas qu’avec ses 10,3% la France est son royaume, car ce serait un sacrilège. Exercez plutôt votre haine sur les États-Unis (5,5%), l’Angleterre (5,4%) ou l’Allemagne (4,7%). Et si on insiste auprès de vous sur l’origine de telles différences, alors répliquez que c’est parce qu’elle mène une politique encore plus ultra-libérale que les autres que la France en est là.

Démocratie : système politique basé sur la possibilité laissée au peuple de valider lors des élections les promesses qui lui sont faites par la classe politique. Si quelqu’un avait tout de même la grossièreté de trouver des exemples récents de promesses mirobolantes qui auraient gravement induit le peuple en erreur, objectez qu’il est odieux de stigmatiser celui-ci. Si on vous répond que les hommes politiques sont des menteurs, et que ce n’est pas non plus le fonctionnement normal de la démocratie, rétorquez qu’il est tout aussi odieux de stigmatiser les dirigeants. Ils font ce qu’ils peuvent, avec le peuple qu’ils ont. Et si jamais votre contradicteur vous agace avec ses doutes quant à la véracité d’une démocratie basée sur la manipulation d’un peuple désinformé par une classe politique perfide et endogame, alors insultez-le en l’accusant de promouvoir le vote censitaire. Ainsi vous aurez le dernier mot.

Finance/Monde de la Finance : lubie toxique qui ne cesse de vouloir se rendre incontournable alors qu’elle n’est que la domination des plus pauvres par les plus riches, domination purement fortuite et virtuelle dont on peut se débarrasser très facilement. Il suffit tout simplement de le vouloir. Et si jamais quelqu’un vous glisse dans l’oreille que ce n’est pas faute d’avoir voulu ni même essayé que la Grèce s’est cassée les dents sur ce monde-là, répondez que ce pays n’a pas eu de chance. Ce n’était pas le bon moment, la météo n’était pas propice. La prochaine fois sera la bonne et la Finance sera définitivement clouée au pilori.

Front de Gauche : réservoir potentiel pour le lieu géographique où s’exercent le Bien et la Finesse. Voir Parti Socialiste.

Front National : lieu géographique où s’exercent le Mal et la Vulgarité Sociale.

Impensé : voir Tabou.

Keynésianisme : LA solution à tout. Cette théorie de J.M.Keynes initialement dédiée au traitement des problèmes d’insuffisance de la demande est mise à toutes les sauces, y compris pour résoudre les problèmes d’insuffisance de l’offre. Pourquoi donc ? Mais bien évidemment parce qu’elle a fait la preuve de son efficacité. La France ferait-elle du keynésianisme depuis les années 1980 si ça ne marchait pas ? Voyons ! Bon, certains experts susurrent que redynamiser l’offre exige tellement plus d’efforts et de courage politique que cela a méchamment desservi cette solution. Mais ils ont parfaitement raison ! Pourquoi devrions-nous expérimenter des solutions qui ne sont efficaces qu’au prix d’un terrible inconfort ? N’y a-t-il pas suffisamment le choix parmi les solutions agréables ? Sinon, ne peut-on pas attendre encore une décennie ou deux ?

Libéralisme : la cause de tous les maux de la planète : pauvreté, pollution, violence, exclusion. Est confondu avec le capitalisme et souvent affublé du préfixe ultra pour le bien-être de tous. Surtout, n’écoutez pas les fredaines de la World Bank ou du FMI comme quoi le nombre de pauvres diminue et le nombre de riches augmente. Ces chiffres sont faux. Répondez que les humains vivaient bien évidemment beaucoup mieux au Moyen Âge ou pendant l’Antiquité. Et si par mégarde quelqu’un osait brandir l’argument du progrès technologique, faites-lui dire que vous vous en passeriez bien volontiers.

Parti Républicain : abus de langage consistant à s’approprier les valeurs de la République dans des buts bassement politicards.

Parti Socialiste : lieu géographique où s’exercent le Bien et la Finesse. Cet exercice peut se réaliser dans les faits, ou, le cas échéant, par le Verbe. Il EST par essence, et ceci définitivement. Ontologiquement, il ne peut donc être ni remis en cause ni même dépassé par mieux que lui. Et comme il EST le Bien, c’est au réel de s’adapter à lui et non pas l’inverse.

Politique de relance : voir Keynésianisme.

Réformes : au commencement, ce mot véhiculait des notions principalement positives de changement, d’évolution, d’espoir de se diriger vers des jours meilleurs. Actuellement, ce signifiant se charge de plus en plus de connotations puantes qui proviennent d’un paradigme infréquentable : celui des réformes libérales et de l’austérité. Gageons que ce mot aura donc perdu tout son potentiel de rêve d’ici quelques mois ou années. Au train où vont les choses, il rejoindra très vite la clique des gros mots. Puis il s’enfoncera lentement dans la trappe obscure des impensés.

Relance de la demande : voir Keynésianisme.

Relance de l’offre : inconnu. Voir Keynésianisme.

Responsable/Responsabilité : enfant pervers de la stigmatisation. Qui nomme un responsable le stigmatise ! Qu’on se le dise, il n’y a de responsabilités que collectives. Ainsi, c’est moins pénible à supporter puisque l’inconfort de la stigmatisation se dilue dans le nombre. Tout de même, si on vous chagrine en combinant ces notions avec le mot peuple, objectez qu’en linguistique politique, il existe des syntagmes impossibles. On ne peut pas stigmatiser un peuple. Le peuple a toujours raison. Il est souverain, même et surtout lorsqu’il n’a rien compris à ce qui lui arrive. Voir Démocratie.

Riches/Puissants : cas particulier, exception notable dans le lexique du Politiquement Correct. Et pour cause, les Riches et les Puissants sont les seuls que l’on puisse actuellement stigmatiser. Et si vous n’en êtes pas encore sûr, sachez que cette stigmatisation est même fortement recommandée. Au pinacle du hit parade des têtes de turcs et autres boucs émissaires du moment se trouvent le FMI, l’Euro-groupe et les Banques. Détestons-les ! Montrons-les du doigt !

Stigmatiser : le mal absolu. À éviter à tout prix sous peine de passer pour un facho sans cœur, un monstre de méchanceté, un beauf inculte. Bien évidemment, les psychologues diront que ne jamais stigmatiser peut finir par ouvrir la porte à tous les abus ; les juristes que cela préfigure la fin du droit ; les philosophes que c’est l’avènement du relativisme le plus tordu. Mais ils se trompent. Pourquoi leur point de vue serait-il meilleur ? Qu’est-ce qu’ils en savent ?

Tabou : voir Impensé

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  • J’attends déjà la nouvelle édition revue et augmentée de votre dictionnaire (les Verts, Sécurité Sociale, etc.)

  • Quel intérêt, encore une fois, de comparer le taux de chômage entre la France et les Etats-Unis, dont le calcul s’appui sur des éléments différents. Si on calculait le taux de chômage aux USA selon la méthode de calcul française, on trouverait surement un taux bien plus élevé … Manipulation intellectuelle ? Bêtise ? Ignorance ?
    (la même chose est valable pour le taux de pauvreté)

    • Pour comparer, il suffit de prendre un même mode de calcul : le taux de chômage au sens du BIT.
      Et là on peut encore une fois constater un écart énorme entre les taux de chômage français et américains.
      Déni de réalité ? Bêtise ? Mauvaise foi ?

      • Je ne suis pas un grand admirateur du calcul du chômage selon le BIT. Je trouve qu’il laisse « hors statistiques » un nombre assez important de gens qu’on pourrait qualifier de « chômeurs » (et sans doute dans une proportion différente selon les pays) . Mais je note, je note.

        • Ha ben oui. Au sens du BIT je ne suis pas chômeur. Alors qu’avec seulement 4000€ nets par mois je devrais y être.
          Le truc c’est que pour comparer il faut une mesure comparable, assez fortement corrélée avec ce qu’on veut mesurer. Et la définition du BIT pour idiote qu’elle soit (c’est pas faux, il y a pas mal à y redire) correspond bien à ça. Elle permet de comparer le taux de chômage (au sens du BIT). Et toute autre mesure permettrait de comparer le taux de chômage (au sens de l’autre mesure).

        • tous les économistes considèrent la méthode BIT comme le meilleur moyen de calculer le chomage . les autres méthodes sont considérés comme trop facilement manipulables. Il suffit aux politiciens d’arranger les chiffres dans le sens qu’ils souhaitent

        • maintenant, il est vrai qu’il n’existe aucune méthode qui soit parfaite. disons que la méthode BIT est la moins mauvaise de toutes

    • @ Equité (ils ont de ces pseudos les socialistes!)

      Il existe 6 taux de chômage aux USA : U1 à U6 (U3 étant le taux officiel) et ils sont tous visibles ici.

      http://www.bls.gov/news.release/empsit.t15.htm

      A noter que ces taux ne sont pas calculés à partir d’un pointage matériel (style Pole Emploi) mais par une enquête statistique à partir de déclarations orales des personnes.

      Comme noté dans le doc, le taux U6 inclut en plus des taux précédents (travailleurs découragés) des personnes qui ne cherchent pas de travail mais qui déclare oralement en avoir cherché au moins une fois (sometime) dans les 12 derniers mois.

      Donc oui je préfère cette statistique sur ce que des gens déclarent plutôt qu’à un système qui classe les gens dans des cases suivant l’évaluation subjective d’un « conseiller » qui comme on le voit avec les dernières déclarations de Rebsamen a tout intérêt à vous radier quitte à ne pas vous envoyer un rappel par SMS.

      • (J’ai au moins évité, pour l’instant, l’épithète de léniniste ou autre qualificatif fleuri. Je peux être satisfait)

        Que pensez-vous de cet article qu’on m’avait envoyé, outre le fait qu’il soit sans doute écrit par un infâme « socialiste » : http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2015/05/20/un-taux-de-chomage-plus-eleve-aux-etats-unis-qu%E2%80%99en-france/

        Merci pour cet indicateur effectivement intéressant que je connaissais pas.

        • Si vous lisez « alternatives économique » j’ai un remède pour vous. Arrêtez. Tout de suite. Lisez autres choses, des vrais articles d’économistes dans des revues académiques, des livres, même les nouvelles sur google news ou yahoo! news…
          Honnêtement c’est le degré -50 de l’économie. Des profs de lycée mal formés et pas très doués mais idéologisés à mort et qui pontifient « doctement » !

          • Sinon ya pif gadget, communiste mais rigolo…

          • Ah ah
            C’est gentil pour eux. Mais j’apprécie lire de tout et sur tous les supports (sauf 20minutes peut être) et niveau presse magazine il n’y a pas grand chose en face.

            Mais du coup, sur l’article proprement dit, êtes vous en désaccord avec ce professeur d’université mal formé et pas très doué mais idéologisé et qui pontifie doctement ?

    • @Équité

      Désolé, vous ne figurez pas dans le lexique. Un oubli impardonnable qui sera bien sur corrigé dans la prochaine édition.

    • « la même chose est valable pour le taux de pauvreté »

      Après avoir lu ça, si vous n’en concluez pas qu’il faut mieux être pauvre aux USA, c’est que vous êtes définitivement qu’un bobo empêcheur de tourner en rond qui ne voit des pauvres que sur son écran plat « sans minéraux de guerre »:

      http://www.heritage.org/research/reports/2011/07/what-is-poverty

      Quand je pense que je crève de chaud et que je suis locataire, donc je ne peux pas installer de clim même si je le voulais… Le pauvre américain doit vraiment se bien se marrer foutre de ma normalité française…

  • Dictionnaire Libéral :

    Athée : étatiste.
    Anti-raciste : étatiste.
    Anti-sexiste : étatiste
    Anti-homophobe : étatiste.
    Anti-puritain hypocrite : étatiste.
    Bobo : étatiste.
    Féministe : étatiste.
    Multiculturalisme : étatisme.
    Progressisme : étatisme.
    Etc… etc…
    Libéralisme : philosophie politique injustement boudée par les 3/4 de la population.

    • n’importe quoi. Il y a des libéraux athées. L’athéisme n’a rien à voir avec le libéralisme.
      Quand au reste, ce n’est pas tant que de l’étatisme que du gauchisme. Ce sont des variantes de la pensée politiquement correcte imposée par la gauche.
      Il y a aussi des étatistes de droite qui sont conservateurs (ou d’extrême droite).

      • « ce n’est pas tant que de l’étatisme que du gauchisme »

        Le problème c’est que si ces différentes idées ne sont pas intrinsèquement étatistes l’énorme majorité de leurs implémentations le sont… Cela permet quand même de définir un certain pattern…

        • le gauchisme est de l’étatisme mais l’étatisme n’est pas forcément du gauchisme.
          L’étatisme est en général une forme de paternalisme que ce soit de l’étatisme gauchiste ou de l’étatisme conservateur.
          Des gens (politiciens ou intellectuels) se croient meilleurs que les autres, se croient plus aptes à diriger la vie des gens que les gens eux même. C’est de là que vient l’étatisme. Les étatistes se croient supérieurs aux autres, ils sont en général assez arrogeants

    • Toutes ces catégories demande à l’état d’imposer leurs idées comme seuls idées légales. Comment, dès lors, ne pas les qualifier d’étatiste?

    • Il semble Commando que vous n’ayez pas compris que nous affublons de ce nom « étatiste » quelqu’un qui en appelle à l’état pour régler des problèmes qui pourraient être plus efficacement être traité en privé par les personnes concernées.
      Aucun élément de votre liste ne concerne les domaines régaliens mais l’interventionnisme illégitime de l’état dans les domaines des libertés de penser et de s’exprimer, de s’associer et de la vie privée.
      Plus l’état s’occupe de ces domaines, moins il fait son boulot de base.

      • En effet.
        Le problème n’est pas d’être féministe (par exemple) mais de vouloir légiférer sur cette base. Là on est étatiste.

        Par contre la liste compte un bon nombre de socialistes/collectivistes… des gens qui ne considèrent les autres qu’en tant que membres d’un groupe social et qui « héritent » leurs caractéristiques de ce groupe au lieu de l’inverse…

        • Et j’oubliais également que la plupart de ces gens sont surtout des « constructivistes » qui rêvent de construire un nouvel homme, une nouvelle société. Les « constructivistes » sont, d’après Hayek (mais c’est évident pour qui y réfléchit deux secondes), les ennemis principaux de la liberté et du libéralisme.

    • Il faudrait mieux lire les commentaires des lecteurs qui se disent libéraux : la plupart sont anti-racistes, anti-homophobes, anti-puritains et plutôt anti-sexistes et progressistes. Le féminisme et le multiculturalisme ne sont pas rejetés tant qu’ils ne deviennent pas pathogènes.

      Reste l’athéisme qui est une question personnelle que ne peut remettre en cause ou promouvoir un vrai libéral. Et le bobo-isme qui n’est que l’expression d’une vision limitée et d’un discours contradictoire.

      • il faut définir au préalable ce qu’on entend par être anti ceci ou cela.
        ça veut dore quoi être antiraciste? anti sexiste? anti progressiste? On fait quoi quand on est anti machin?
        on pense quoi?

        doit je haÏr tous les racistes homophobes sexistes? les pendre? les incarcérer ? les taxer?

        Il me semble que pour des raison d’évolution des mœurs, ça peut poser problème dans les familles…

        En pratique…bien souvent quand une personne s’affiche anti machin elle est en quête d’identité et, selon moi d’une façon stérile, en voulant faire reposer son idée du bien et du mal sur le fait que ce ne sont pas les actes qui comptent pour les définir mais quelque opinion de la personne même ; je suis anti FN donc je suis un type bien, les types de droites sont des salauds, etc……ô si les choses étaient aussi simples que cela dans la vie!

        On ne devient pas bon en prenant sa carte à EELV… enfin bref…amusez vous…manifestez contre le racisme…le racisme n’a jamais tué personne. Ce sont des gens, des individus qui commettent les crimes comme les actes de bonté.

    • il y a une liste d’élément qu’on peut qualifier d’idéologique…je ne me définis pas comme libéral, mais j’ai tendance à penser que le libéralisme devrait être le point par rapport auquel on peut le cas échéant, à force d’argument, évoluer en établissant des restrictions de liberté.
      je n’ai pas à interdire à une personne à être raciste…je peux débattre avec lui…je me battrai volontier contre des lois racistes et protesterait contre des lois anti raciste, être raciste reste pour moi une opinion. m^me si .le racisme reste une idéologie. Alors que ça gêne vos convictin peu imorte les antiracistes me gênent

    • @commando : A titre personnel, je suis pour le féminisme, mais je suis contre le fait que l’état impose des quotas ou toutes lois dans ce sens. A titre personnel, je trouve que le multiculturalisme est plutôt une bonne chose, mais suis contre le fait que cela devienne un projet de société imposé par des lois. Je suis pour la liberté d’expression, mais Toutes les expressions, y compris celles qui ne me plaisent pas ou que je trouve puante, et en aucun cas je veux que l’état dise, ça c’est bien, tu peux le dire, ça c’est pas bien, tu n’as pas le droit.
      Concernant alternative économique, la méthode de diffusion de ce magazine d’extrême gauche par des profs qui demandent à des élèves innocents de s’abonner a pourri des générations d’élèves et sa lecture est à éviter

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