Croissance zéro ? Non, baisse du PIB !

« La croissance, elle est pas là ! La baisse du PIB, elle est là, elle ! »

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Croissance zéro ? Non, baisse du PIB !

Publié le 18 août 2015
- A +

Par Jean-Pierre Chevallier.

François Hollande credits Parti socialiste (CC BY-NC-ND 2.0)
François Hollande credits Parti socialiste (CC BY-NC-ND 2.0)

Pour causer peuple (ou petit enfant primaire), comme François Hollande, la croissance, elle est pas là ! La baisse du PIB, elle est là, elle !

En effet, d’après les chiffres publiés par l’INSEE, le PIB du 2e trimestre a baissé de 100 millions d’euros par rapport au précédent, ce qui correspond à une baisse de… 0,10% en taux annualisé,

Document 1 :

Chevallier1

D’une année sur l’autre, la croissance est de 1,0% contre 2,3% aux États-Unis,

Document 2 :

Chevallier2

Sur la longue période, le socialisme croissant en France poursuit ses effets négatifs, essentiellement depuis le début des années 1980,

Document 3 :

Chevallier3

En effet, la croissance en France a été nettement supérieure à celle des États-Unis jusqu’en 1983, et inversement par la suite,

Document 4 :

Chevallier4

Depuis le début des années 1980 (1983), la création de richesse supplémentaire aux États-Unis a même été pratiquement le double de celle de la France, soit 147% contre 76%,

Document 5 :

Chevallier5

Pire : au 2e trimestre, la croissance du secteur privé a été… négative de – 0,5% et celle du secteur public positive de + 1,1% toujours d’après les chiffres de l’INSEE (par rapport au trimestre précédent en taux annualisé),

Document 6 :

Chevallier6

Depuis fin 2011, les dépenses des administrations publiques ont augmenté de 4%.

Document 7 :

Chevallier7

Aux États-Unis, les dépenses publiques continuent à baisser (par rapport au PIB) sur leur tendance de longue période pour atteindre un plus bas à 17% du PIB contre une stagnation à 28% de ces mêmes dépenses depuis plus de 50 ans en France !

Document 8 :

Chevallier8

Les Américains dépensent presque 70% de ce qu’ils produisent alors que les Français n’en ont que 53% parce qu’ils engraissent leur mammouth,

Document 9 :

chevallier9

L’INSEE a publié ces chiffres (en volume, à prix constants) le vendredi 14 août : tout va bien car tout le monde est en vacances.

croissance 0 rené le honzec

Tout est simple.

Sur le web

Voir les commentaires (91)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (91)
  • Comparer le service publique US et FR ce n’est pas très utile.

    C’est dommage que vous n’ayez pas mis un graphique sur le bonheur et la qualité des services publiques….

    Ca aurait été intéressant de comparer la france et la belgique par exemple qui ont des systèmes assez comparable et pourtant les résultats économique de la belgique sont bien meilleur que ceux de la france.

    • Pour le bonheur, vous avez le World Happiness Report : pour 2013/2014, les USA sont classés 15°, la France 29°.
      http://worldhappiness.report/wp-content/uploads/sites/2/2015/04/WHR15-Apr29-update.pdf

      Sinon, l’Indice de Développement Humain, qui prend en compte le niveau et l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le pouvoir d’achat : en 2013, USA 5°, France 20°.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_IDH

      Et une étude de l’OCDE sur la satisfaction des citoyens à l’égard de leurs services publics respectifs. Et là encore, les USA font mieux que la France…

    • « Bonheur et qualité des services publics » ? Vous croyez qu’aux US ils manquent d’infrastructures et que l’administration est moins véloce que chez nous ?

      • Non mais on ne paie pas des dizaines de milliers de $ pour aller à l’université, qui n’ont aussi pas des moyens aussi importants que leurs homologues américaines.

        Modèles complètement différents.

        • Ben si on paie des milliers de $ … En impôts.

          • Et donc salaire net moins élevé, reste à savoir … si on ne pourrait pas avoir de meilleurs services avec tous ces impôts …

            • Un système monopolistique a toujours une productivité inférieure à un système concurrentiel différencié après un certain temps, à cause de la concentration des risques.

              Quand une formation avance sous le feu de l’ennemi, elle ira plus loin si elle se déplace en tirailleur que si elle manœuvre en groupe compact au pas cadencé derrière un drapeau.

            • Pourrait-on apprendre à « Se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé » si on payait moins d’impôts pour financer l’Education Nationale ?

              Peut-être pas, mais je suis sur qu’on pourrait quand même apprendre à nager …

        • Comme dit le politique : « c’est gratuit, c’est l’état qui paye »
          CQFD

        • les investissements publics dans l’enseignement supérieur aux USA est bcp plus important aujourd’hui, en dollars corrigés de l’inflation, qu’ au cours du supposé âge d’or du financement public dans les années 1960. Ces dépenses ont augmenté à un rythme beaucoup plus rapide que les dépenses publiques en général. Par exemple, l’armée dispose d’un budget d’environ 1.8 fois plus élevée aujourd’hui qu’il y a en 1960, tandis que les crédits à l’enseignement supérieur sont 10 fois plus élevé. »

          En d’autres termes, loin d’être causée par lescoupures budgétaires, l’étonnante montée des frais de scolarité à la fac est en étroite corrélation avec une très forte augmentation des subventions publiques pour l’enseignement supérieur. Si, au cours de ces trois dernières décennies, les prix des voitures avaient augmenté aussi vite que les frais de scolarité, la moyenne nouvelle voiture moyenne couterait plus de 80, 000 dollars.
          http://www.nytimes.com/2015/04/05/opinion/sunday/the-real-reason-college-tuition-costs-so-much.html?_r=1

    • MERCI Vodnok de votre commentaire si rafraîchissant. Il est rare sur Contrepoints de voir des commentaires aussi peu pertinents.
      Je me demande même si vous vivez en France, tant votre conception visiblement idéaliste des services publics français est loin de la réalité des faits. Quant aux résultats économiques de la Belgique, je vous tire mon chapeau pour ce morceau de bravoure !
      Il vous reste beaucoup de travail à fournir.

      • Les dépenses des administrations publiques ont augmenté parce que la santé, l’éducation, l’aménagement, etc. sont des secteurs dont les besoins augmentent…autrement dit, ce sont des secteurs en pleine croissance !

        Les pouvoirs politiques ont choisi de les collectiviser en France parce qu’ils estiment que la logique capitaliste n’a pas vraiment de sens dans ces domaines non-marchands. A ce titre, il est tout à fait normal que l’INSEE incorpore les dépenses publiques dans le calcul du PIB puisqu’il s’agit bien de richesse créé par le travail des fonctionnaires.

        Je suppose que la comparaison du PIB de la France, ce vieux pays, avec celui des USA vise à nous faire croire au rêve américain…Certes, le gouvernement américain a colonisé notre culture mais à part Sarkozy, quel français voudrait vivre comme un américain ?

        • « la santé, l’éducation, l’aménagement, etc. sont des secteurs dont les besoins augmentent  »
          Vous confondez « besoins », souhaits, et demande (solvable !). Du coup tout votre discours devient absurde.

          J’ai besoin de manger. Pas de problème : je suis solvable, je peux faire une offre raisonnable à un producteur de nourriture.
          J’ai envie de transformer Paris en un grand jardin sans nuisances. Super, mais c’est trop cher pour moi, même en m’y mettant avec tous les parisiens. Il faudra faire un compromis et choisir entre vivre à Paris tel qu’il est, et vivre ailleurs où les désagréments parisiens n’existent pas, mais pas ses avantages non plus…
          Je souhaite pouvoir disposer d’un médecin compétent à la demande et sans effort et sans frais. C’est juste impossible. A moins de rétablir l’esclavage à mon profit, mais moralement je suis trop chochotte pour ça. Non, j’ai une meilleure idée : je vais demander à un gentil collectif, l’État, de me fournir ça, et je ferai semblant de ne pas voir que c’est uniquement par l’esclavagisme qu’il peut y arriver … Chic, me voilà de gauche, moralement droit dans mes chaussons molletonnés.

          • Vous dites que je confonds mais votre argumentation me semble plutôt confuse…le seul exemple en lien avec mon propos (santé) n’est pas très développé…

            • Vous n’arrivez même plus à voir les choses simples.
              Il n’y a pas un atome d’argumentation dans ma prose, c’est juste un rappel de définitions élémentaires : la différence entre un besoin (essentiel mais limité), un souhait (essentiel ou pas, mais sans limite), et une demande.
              Pour qu’un souhait d’un bien se transforme en demande, il faut que le consommateur accepte de céder une contrepartie que le producteur acceptera.

              • Votre cadre idéologique vous empeche de réfléchir en dehors de la consommation. Un citoyen n’est pas qu’un consommateur.

                • voyez, vous recommencez. Au contraire, mon cadre idéologique n’a aucun besoin du concept de consommation.
                  « Un citoyen n’est pas qu’un consommateur. » Peut-être, mais on s’en fout parce qu’en France il n’y a pas de citoyens. Juste des contribuables et des sujets. Et des consommateurs, aussi.

                  • Elargissez vos perspectives : il n’y a pas que le commerce, la comptabilité et la fiscalité pour faire société

                    • Pas de soucis Weby, je vous propose que l’on discute de toute cela et que l’on fasse société un de ces soirs chez vous au cours d’un repas. Qu’est-ce que vous allez nous faire de bon ? Prévoyez aussi qu’on puisse coucher sur place. A bientôt !

                    • Elargissez vos perspectives : penser que « il n’y a que le commerce, la comptabilité et la fiscalité pour faire société » c’est seulement VOTRE cadre mental étriqué, même si vous le projeter sur moi.
                      Accessoirement la fiscalité c’est plutôt la négation même de « faire société », alors c’est plutôt comique de vous voir l’évoquer …

                    • Pas de soucis sam player, demain on rase gratis. A demain !

                      P, la distinction entre des besoins, souhaits et demandes est bien commode pour ramener l’analyse au niveau de l’individu mais il s’agissait de dépenses des administrations publiques.

                • « Votre cadre idéologique vous empeche de réfléchir en dehors de la consommation. Un citoyen n’est pas qu’un consommateur » j’adore votre caricature du libéralisme. Je vous fais juste remarquer que c’est le keynésianisme qui fait de la consommation l’alpha et l’oméga. Le consumérisme s’est developpé en Occident comme par hasard à la même époque où s’est développé le keynésianisme.
                  Cela fait tjs marré les gauchistes dénoncant la société de consommation mais se revendiquant keynésiens (c’est un peu contradictoire).
                  Le développement du court termisme s’est développé avec le keynésianisme. La citation préférée de Keynes: A terme, on sera tous morts

        • Des secteurs non marchands qui produisent de la richesse …

          Santé, éducation, aménagement des secteurs non marchands …

          Les dépenses augmentent parce que le secteur est en croissance …

          Les dépenses augmentent parce que les besoins augmentent …

          De la richesse créée par des dépenses ….

          Joli florilège de sophismes : bravo !

          • Commentaire très profond….

            • En d’autres termes :

              – Creuser un trou et le reboucher produit de la richesse
              – La santé, l’éducation, l’aménagement : ça n’a pas de valeur
              – On plus vend, au plus on perd d’argent
              – Pour faire baisser les prix, il faut vendre moins
              – Bruler des billets enrichit

              Votre discours est basé sur des mensonges éhontés et des contresens économiques primaires. Il faudrait que vous adoptiez un minimum d’esprit critique avant d’assener des bêtises pareilles.

              Marx n’était pas un économiste : c’était un idéologue, un dangereux narcissique qui a monté toute une histoire pour se rendre intéressant.

              Le capital, comme la plus value, comme la valeur travail sont des aberrations, des mensonges éhontés qui ont mené le monde au bord de la ruine.

              L’économie est à peine en train de se remettre, regardez partout dans le monde … sauf en France où des Piketou et consorts continuent à sortir des âneries rabâchées mille fois.

              Quand au délire sur le 1%, si vous aviez un minimum de compréhension de la finance moderne, vous sauriez où est l’argent que vous cherchez avec autant de cupidité.

        • « Certes, le gouvernement américain a colonisé notre culture mais à part Sarkozy, quel français voudrait vivre comme un américain ? » vous voulez rire ?? regardez le nombre de francais qui partent aux USA (notamment en Floride). je ne connais pas bcp d’américains qui voudraient devenir francais.

          Comme je suis sûr que vous allez me parler de la pauvreté aux usa. Lisez« The Haves and Have Nots » de Branko Milanovic qui compare la situation des plus pauvres dans chaque pays. il montre que les Américains les plus pauvres sont plus riches que 70% de la population mondiale. Dans les faits, qu’est-ce donc être pauvre aux États-Unis ? En se fondant sur diverses statistiques publiques, Robert Rector nous rappellait en 2007, dans un article publié par The Heritage Foundation, que parmi ceux que l’on désigne officiellement « pauvres » dans ce pays, 43% possèdaient leur propre maison, 80% l’air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 31% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD, 89% un four à micro-ondes, plus de 50% un équipement stéréo, plus d’un tiers un lave-vaisselle et 62% étaient connectés au câble de télédistribution ou avaient une antenne parabolique. Le « pauvre » des États-Unis moyen dispose également de plus d’espace – 134 m² – pour vivre qu’une famille normale de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d’autres villes européennes (120 m² en moyenne en Europe) : seuls 4% des foyers pauvres américains sont surpeuplés et plus des deux tiers offrent plus de deux pièces par personne.
          http://s3.amazonaws.com/thf_media/2007/pdf/bg2064.pdf
          les 10% les plus pauvres aux US gagnent 2 fois plus que les 10% les plus pauvres en « Europe du Nord »
          ce que veut dire pauvre aux usa: http://www.heritage.org/research/reports/2011/07/what-is-poverty http://acrithene.net/2012/11/29/pauvrete-et-comparaisons-grossieres-le-cas-france-etats-unis/ sans parler du fait qu’il y a une très grande mobilité des revenus aux États-Unis : 73% des Américains ont été pendant au moins un an dans le top 20% des revenus les plus élevés. lisez ceci sur la mobilité sociale aux usa: http://www.nytimes.com/2014/04/20/opinion/sunday/from-rags-to-riches-to-rags.html?smid=pl-share&_r=0

    • La qualité des services publiques pour moi est excellente en France. Quand je dois y aller, il y a 10 péquins qui se fabriquent de l’arthrose des pouces. Je fais l’intégralité des démarches et bien souvent je finis de leur expliquer ce qu’ils doivent faire…

    • « Ca aurait été intéressant de comparer la france et la belgique par exemple qui ont des systèmes assez comparable  » heu, la France est un état très unitaire tandis que la Belgique est un état fédéral où bcp de compétences importantes (emploi, économie,…) sont aux mains des Régions.
      En Belgique, il y a clairement des différences entre les différentes Régions: la Flandre étant plus riche et prospère que la Wallonie et Bruxelles. Il y a des différences entre les différents serivces publics. Prenez De Lijn (bus flamand) et comparez avec la tec (bus wallon) et vous verrez une différence. Les chauffeurs de la tec (surtout ceux de Charlerloi, bastion du PS) font grève pour tout et n’importe quoi. Il y a des différences entre hopitaux, je vous déconseille de mettre les peids dans un hopital de la Louvière

    • En Belgique du fait de la complexité du système fédéral (car le fédéralisme se fait sur deux niveaux: le niveau communautaire (enseignement, culture,..) et le niveau régionale (emploi, économie,…), vous avez besoin de bcp de fonctionnaires que dans un système normal (fédéral ou non). La complexité du système belge nuit gravement à l’économie belge.
      La Belgique est un pays du compromis ce qui fait qu’on fait des accords très complexes où on ne se soucie pas de faire les choses de manière efficace mais de faire plaisir à tout le monde.
      L’immense majorité des belges (y compris des gens éduqués) ne comprennent pas le système belge tellement les choses sont compliqués

  • Etant donne que la croissance du PIB est inferieure au deficit, la realite est que le peu de croissance que nous arrivons a simuler, nous l’empruntons. La croissance du PIB est negative depuis longtemps, une fois deduit le deficit.

  • Remarque de pure forme: il serait souhaitable de rajouter le libellé des ordonnées ainsi que des légendes. Les graphiques étant commentés on peut le déduire mais cela ne facilite pas la lecture à mon sens.
    Merci

  • Comme ce n’est sûrement pas la baisse de la fraction du PIB correspondant à la fonction publique qui a baissé, ce ne peut être que celle correspondant à la fraction privée. Ce n’est pas réjouissant puisque les pourcentages relatifs des deux dans la composition globale montre un épuisement des ressources réelles aggravées par le parasitisme de la FP en prolifération continue. D’ un autre côté, avec la croissance continuelle des faillites et le chômage qui s’ensuit, le contraire serait surprenant…

  • Je vous suggère de rappeler que non seulement c’est le secteur public qui porte la « croissance » alorw que le secteur privé est en decroissance, mais que de surcroît les dépenses publiques ne sont pas intégralement couvertes par les prélèvement sociaux puisque le déficit public tourne autour des 4% du PIB. Donc pseudo croissance payée par les générations futures….Adieu nos retraites !!

    • Effectivement si on avait encore un découpage en « PIB marchant » et « PIB du secteur public » (en fait entre création de richesses et dilapidation de richesses) on verrait plus nettement que la France est en récession constante depuis 2008 et n’a pas franchement connu de croissance réelle digne de ce nom depuis fort longtemps.
      Et ce maquillage par la dépense publique se fait avec des impôts et de la dette bien réels pour payer des fonctionnaires qui ne font rien d’utile et en plus le font mal.

      • La valeur ajoutée est surtout composée de salaires. Si le travail des salariés du privé est créateur de richesse alors celui des salariés du public l’est aussi. Cette reconnaissance a conduit l’INSEE a incorporé la richesse issue du travail des fonctionnaires dans le calcul du PIB, d’autant que ce dernier sert d’instrument de mesure international.

        La répartition du PIB français est souvent représentée en poids du secteur public (43%) et en poids du secteur privé (57%). Cette représentation masque l’enjeu de la répartition de la richesse et contribue à faire croire aux salariés du privé qu’ils auraient le monopole de la création de richesse et que les salariés du public seraient improductifs. Dans cette approche, le médecin d’un hôpital serait improductif alors que celui d’une clinique lui serait productif…un peu court, n’est-ce pas ?

        Une autre manière de représenter la répartition du PIB montre que 35% est ponctionné sous forme de profits par des propriétaires lucratifs (actionnaires ou prêteurs), le reste étant du salaire (23% public et 42% privé). Les propriétaires lucratifs n’affectent que 20% à l’investissement et les 15% restant vont aux dividendes et aux frais financiers qui comme chacun le sait parasitent la richesse au profit de quelques-uns. Bien sûr, la part du profit dans le PIB de la France a augmenté sur les 30 dernières années au détriment des salaires.

        Mais bon, on va surement me répondre avec des arguments du genre « les ressources humaines sont mieux gérées dans le privé (emplois bidons, fonctionnaires improductifs, etc.) ». Là encore, nous pourrons en discuter.

        • « La valeur ajoutée est surtout composée de salaires. » Les salaires ne sont qu’une conséquence de la valeur ajoutée. Les salaires du public sont versés en prélevant une part de la valeur ajoutée effectivement créée ailleurs. C’est un déplacement de la richesse déjà créée qui ne correspond à aucune création de richesse supplémentaire.

          « le médecin d’un hôpital serait improductif alors que celui d’une clinique lui serait productif…un peu court, n’est-ce pas ? » Non justement, et il est fondamental de comprendre pourquoi. Le médecin de l’hôpital, quelles que soient ses compétences, est rémunéré suite à un échange contraint, le vol fiscal initial. L’échange contraint ne crée aucune richesse supplémentaire, il la déplace seulement. Le simple fait que le médecin de l’hôpital soit basculé dans le secteur privé concurrentiel le rendra immédiatement productif. Mais en attendant, puisqu’il est piégé dans une structure publique, le médecin reste globalement improductif car la richesse qu’il contribue indéniablement à créer en soignant ses patients a déjà été détruite ailleurs (ou le sera plus tard s’il est financé par la dette publique). Ce constat est valable pour n’importe quelle redistribution sociale.

          En l’absence d’échange volontaire, parce qu’elles sont fondées sur la contrainte, les dépenses publiques sont au mieux un jeu à somme nulle, strictement improductives, mais plus souvent un jeu négatif, destructeur de richesses, car elles financent au passage des circuits complexes de la bureaucratie des cohortes de parasites refusant de produire. Produire des richesses, c’est trop fatiguant, alors il est plus simple de la voler. Mais le vol n’a jamais créé la moindre richesse supplémentaire.

          • Dans votre représentation, le travail n’est productif que lorsqu’il crée de la plus-value pour le capital, donc tous les autres revenus qui sont versés sous forme monétaire sont tous des prélèvements sur la valeur ajoutée produite par la force de travail…Ce modèle définit l’idéal-type du capital, c’est le modèle abstrait le plus chimiquement pur du capital.

            Mais une société concrète, historique est toujours l’entrelacement de rapports sociaux complexes, de rapports de force. Les salaires sont la contrepartie du travail qui n’est pas uniquement validé par l’échange marchand. La valeur se définit comme une fraction du travail social. Les services non-marchands ne sont pas financés par un prélèvement sur la plus-value produite par les prolétaires. Le travail effectué dans les services non-marchands produit des valeurs d’usage et ce travail est producteur de valeur en tant que fraction du travail social même s’il ne produit pas de plus-value pour le capital.

            La part des services non-marchand a augmenté et la part de la production capitaliste, marchande a diminué dans le vingtième siècle. Un passage à la limite montre l’absurdité du raisonnement consistant à financer une portion qui tend vers la totalité par une portion qui tend vers zéro. C’est logiquement impossible.
            Par exemple, l’école n’est pas financé par la production automobile, etc. il y a un besoin collectif d’éducation, la collectivité décide d’investir et d’embaucher, ce travail va générer de la valeur, il y a nécessité d’un flux monétaire directement à destination de la société et pas pour des capitalistes privées. Ce flux monétaire va donc s’ajouter à la valeur ajoutée issue de l’activité capitaliste.

            Le vol n’est-il pas plutôt à observer dans le fait que 1% de la population prélève 15% du travail des 99% restants pour leur usage strictement personnel. Et que ces mêmes 1% décide des investissements productifs sur lesquels ils ne travailleront jamais ? Êtes-vous propriétaire lucratif (actionnaires, associés ou prêteurs) ou salarié (ouvriers, employés, fonctionnaires) ? Si vous faites parti du second cas alors vous n’avez pas vu l’éléphant dans votre salon. A mon avis, la ligne de combat ne se situe pas sur les notions public/privé.

            • vous vous relisez des fois ? c’est de la bouillie pour chat votre commentaire.

              « Par exemple, l’école n’est pas financé par la production automobile, etc. » Ben si. plus de la moitié du prix d’une automobile va dans les caisses de l’État au sens large, et une fraction va dans l’école.
              C’est bien le principal problème économique en France : il est impossible d’acheter simplement une auto, il faut obligatoirement acheter en même tant tout un tas de « biens » et « services » qui n’ont strictement aucun rapport (du cinéma à l’école en passant par Franc Sphincter, des subvention agricole, des panneaux solaires, des portiques écotaxe à démonter, deux navires Mistral, Tel-Aviv sur Seine, etc.)

              « Le vol n’est-il pas plutôt à observer dans le fait que 1% de la population prélève 15% du travail des 99% restants pour leur usage strictement personnel.  »
              vos chiffres sont faux. C’est 25% de la population (les fonctionnaires) qui prélèvent 57 % du travail visible des 75 % restant.
              « prélever », c’est du vocabulaire de bandit.
              Dans le secteur privé, personne ne « prélève » rien. On échange. Et si l’échange n’est pas ou plus équitable, on arrête d’échanger. Bill gates ou Mme Bettancours n’ont jamais rien « prélevé », ils ont fait des offres que tout le monde pouvait refuser, et que les clients redemandent (ils en sont donc contents). Font-ils un usage plus con et moins bon pour nous de LEUR argent que le président du NOTRE (officiellement, le nôtre ; en pratique c’est bien le leur) ? Question rhétorique …

              • « c’est de la bouillie pour chat votre commentaire » avez-vous lu le slogan du site ? parce que là, je me sens vraiment bien niveler par le haut ! Du reste, les ordres de grandeur de mes chiffres sont corrects.

                • « Du reste, les ordres de grandeur de mes chiffres sont corrects. »
                  Voyons voir … Hollande, Valls, 40 ministres, 1000 parlementaires et autant de hauts fonctionaires non élus (en plus de ceux qui sont élus, hein …)… ça fait très loin de 1%, ça.
                  Et 57 % du PÏB, ça fait nettement plus que « 15% du travail des 99% restants »
                  Reste « pour leur usage strictement personnel ». Ça, rien à dire, c’est correct.

                  • La répartition du PIB peut se représenter comme suit :
                    35% pour les profits (dont 20% pour financer l’investissement et 15% de dividendes et de frais financiers)
                    42% pour les salaires du privé (marché de l’emploi)
                    23% pour les salaires du public (hors du marché de l’emploi)

                    • Ouais La répartition du PIB « peut » se représenter comme 35 % licorne 12 % maison et 112 % bleue aussi …. ça a autant de sens… peut être plus parce quil n’y aura pas vos oublis (impots…)
                      Je rappele une seconde fois que les salaires viennent en DEDUCTION dans le PIB.

                    • Le PIB c’est la richesse crée.
                      Ce qu’elle rémunère n’est pas la même chose que ce qui la produit.

                      Le travail ne produit pas de richesse (c’est une des erreurs cruciales du Marx… et d’Adam Smith, qui se comprend vite si vous vous mettez à vider la mer à la petite cuiller dans un trou de sable sur la plage. Beaucoup de travail et aucune richesse produite). Le capital non plus. Le travail « public » encore moins.

                      Ce qui produit de la richesse et c’est la mesure même de la valeur ajoutée qui donne ensuite le PIB (marchand) c’est l’écart en valeur entre ce qu’on vend et ce qu’on achète pour vendre. La phrase « valeur ajoutée » est assez claire, non ? La valeur est déterminée par ce que les clients sont prêts à verser, on pourrait parler de leur utilité agrégée. Et ensuite cette sur-valeur sert à rémunerer les facteurs utilisés pour arriver à la générer.

                      Dans le cas privé, on va d’abord rémunérer le travail, puis le capital installé (amortissements) puis l’environement (l’Etat, quoi) et enfin l’apport de capital. L’ordre est déterminé par le niveau de risque. Si à la fin on n’arrive pas a tout rémunérer correctement, la valeur ajoutée n’est pas suffisante pour couvrir le cout de génération de cette VA et la boite va soit fermer, soit licencier quelques personnes soit changer de métier, produits ou autre. Bref, cette situation pour le privé n’est possible qu’à très court terme et la VA est donc réellement une mesure pertinente de richesse produite.

                      Dans le cas public, rien de ce cela. Il y a peut-être une création de richesse, mais personne n’en n’a la moindre idée (et personne ne peut l’avoir, cette idée). Il faudrait qu’il y ait transaction marchande sur un marché libre et concurrentiel pour qu’on puisse mesurer de la valeur, et partant la valeur ajoutée. Ce qu’on ne peut pas. Et comme il n’y pas d’échange libre sur ce marché il n’y a pas de valeur réelle et certainement pas ajoutée. Et les salaire sont une approximation qui pourrait être pertinente si les fonctionnaires étaient « payés au mérite » et qu’il y avait une « loi anti-déficits » . En l’occurrence c’est une certitude : certains d’entre eux créent de la valeur mais c’est en cumulé bien moins que la somme de leurs salaires.

                      Si le service public créait réellement de la valeur ajouté en quantité alors il pourrait prospérer sur un marché concurrentiel, et on n’aurait pas besoin qu’il soit un « service public ». S’il nécessite d’être protégé par un monopole c’est qu’il détruit de la richesse. Ce qu’on voit un peu partout : un emploi de fonctionnaire supprimé c’est 2 ou 3 emplois privés créés.

                    • Il y a bien sûr d’autres représentations.

                      Par exemple, avec la consommation, l’investissement, les importations et les exportations mais « licorne, maison, bleue, DEDUCTION » ça relève plus de l’imagination…

                    • Les salariés ne sont pas non plus « payés au mérite ». Les grandes entreprises disposent aussi de bureaucraties où la valeur est gaspillée dans ces mêmes proportions. En définitive, vous revenez à l’argument final de mon premier post : « Mais bon, on va surement me répondre avec des arguments du genre « les ressources humaines sont mieux gérées dans le privé (emplois bidons, fonctionnaires improductifs, etc.) ».  »

                      A ce stade, il serait plus intéressant d’aborder la question de la qualification de la personne plutôt que celle du poste de travail…

                      La logique du service public est incompatible avec la logique marchande qui en dernière analyse est celle de la rentabilité actionnariale, du ROCE approprié au WACC. En d’autres termes, quelques intérêts privées ne peuvent dominés l’intérêt public. Certains sujets méritent d’être traités plutôt au niveau macro que micro.

            • « il y a un besoin collectif d’éducation ». NON. il y DES (pluriel !) souhaits (pas des « besoins ») individuels, et c’est tout. Ces desiderata sont littéralement infini (j’ai « besoin » d’une machine à éternelle jeunesse, j’ai « besoin » d’un jus de goyave bio sans sucre et d’un massage …), mais ça n’en fait pas une loi de les satisfaire.

              « la collectivité décide » NON. la collectivité est une abstraction incapable de la moindre décision. Ceux qui décident se sont des individus. Qui ne regardent, et c’est bien normal, que leur intérêt. Ce qui est anormal, c’est qu’ils décident avec l’argent, la sueur et le travail des autres.

              « ce travail va générer de la valeur ». peut-être, mais laquelle ? Quelle valeur avait le cours d’histoire-géo de 1985, qui vantait les mérites et le glorieux avenir de l’URSS et proclamait la chute prochaine des USA sous le poids des contradictions du capitalisme ?
              Officiellement, cette valeur est strictement égale au coût de production. C’est la convention qu’utilise l’INSEE en l’absence de marché (… même quand il y a en fait un marché : Il existe bien un marché de l’éducation, et l’offre privée est moins chère que l’offre publique — ça aussi c’est officiel : le public dépense moitié plus pour le même service rendu. Mais qu’on se rassure : le pognon n’est pas perdu pour tout le monde … ).
              Autrement dit, les deux situations I) pas d’éducation et pas de dépense éducative, et II) éducation avec les dépense engagées, sont économiquement équivalentes… Autre façon de dire qu’on peut supprimer le mammouth, la collectivité n’y perdra rien. Mais les socialistes s’en foutent, de la collectivité. Ce qui compte c’est leur clientèle électorale de profs. Alors ne touchons surtout pas au mammouth …

            • « le travail n’est productif que lorsqu’il crée de la plus-value pour le capital » : obnubilé par vos lubies, vous sombrez en plein délire psychotique.

              « l’entrelacement de rapports sociaux complexes, de rapports de force » : rahhh, le fameux rapport de force, la lutte sociale (-iste). Il y avait longtemps qu’on n’avait plus entendu ces fadaises pour faible d’esprit. L’ennemi du travailleur, ce n’est pas le capitaliste, car les deux partagent les mêmes intérêts, mais l’Etat obèse collectiviste qui ne vit que de la spoliation de tous.

              « Ce flux monétaire va donc s’ajouter à la valeur ajoutée issue de l’activité capitaliste » : après avoir détruit (spolié) un autre flux. Aucune création de richesse, aucune valeur ajoutée là-dedans. D’ailleurs, si on ne mesure pas la valeur ajoutée du public, ce n’est ni un malheureux hasard, ni une volonté de nuire. C’est la description précise de la réalité.

              • Sans oublier que l’investisseur (le capitaliste de votre terminologie barbare) est un producteur comme un autre, comme les entrepreneurs et les salariés du privé, chacun méritant sa rémunération (dividende et/ou salaire) dès lors que les échanges sont volontaires et la concurrence active sur les marchés libres. Les seuls parasites dans l’affaire, ce sont les Etats obèses et leurs clientèles d’affidés impatient de voler les richesses produites par les autres, parce qu’ils refusent de produire eux-mêmes.

                • Dans la terminologie, il s’agit plutôt de propriétaires lucratifs et de salariés. De quel côté êtes-vous Messieurs ?

                  • quelle terminologie ??? Un salarié est un « propriétaire lucratif » ni plus ni moins que son employeur. La seule différence, c’est qu’il a des droits en plus.

                    • En règle générale, les salariés ne sont pas propriétaires des moyens de production. La sueur de leur travail est captée par les détenteurs de capitaux.
                      Cette terminologie est plus robuste parce qu’elle renvoie à des notions juridiques alors que les figures de l’investisseur et de l’entrepreneur sont des concepts économiques.

                    • « En règle générale, les salariés ne sont pas propriétaires des moyens de production. »
                      Ah bon ? il ne sont pas propriétaires de leurs bras ? de leurs cerveaux ? ou bien les bras et cerveaux ne sont pas des moyens de productions ?
                       » La sueur de leur travail est captée par les détenteurs de capitaux. »
                      Ca veut dire quoi, « capté » ? C’est un mot sorti de la mentalité esclavagiste des communistes sur une réalité qui n’a rien à voir avec une quelconque « captation ». Un communiste capte, oui. Par la force. Un propriétaire ne capte rien du tout, il fait une offre que le salarié peut tout à fait refuser, et qu’il n’accepte que parce qu’elle est avantageuse pour lui. être salarié est plus avantageux qu’indépendant, mais indépendant reste possible à tout moment.

                      « Cette terminologie est plus robuste parce qu’elle renvoie à des notions juridiques alors que les figures de l’investisseur et de l’entrepreneur sont des concepts économiques. »
                      Ah. Je ne savait pas que  » La sueur de leur travail est captée par les détenteurs de capitaux. » était une notion juridique… mais ça explique mieux les problèmes actuels que pose le code du travail , si c’est le cas…

                  • « De quel côté êtes-vous Messieurs ? » Du côté de tous les producteurs de richesses qui se font spolier sans merci par l’Obèse collectiviste socialoïde, sans faire de différence entre les victimes, investisseurs, entrepreneurs ou salariés du privé.

              • « obnubilé par vos lubies, sombrez en plein délire psychotique, fadaises pour faible d’esprit, l’ennemi du travailleur, l’État obèse, spoliation de tous » mais qui croyez-vous être pour votre autoriser à juger ainsi ?

                Le concept de valeur ajoutée est propre au secteur marchand. N’en déplaise à tous les mercantilistes, il n’y a pas lieu de le transposer parce que tout n’est pas marchandisable. En revanche, il est logique d’incorporer le travail salarié hors-emploi (public) dans le PIB puisque cet indicateur tente de mesurer la richesse en comptabilisant les coûts du travail…

                • « Le concept de valeur ajoutée est propre au secteur marchand.  »
                  Que nenni. C’est un concept comptable. Et … fiscal ! Et quoi de moins marchand que le fiscal ?
                  Mais vous ne faites semble-t-il pas la différence entre la comptabilité, la finance, et le marché…

                  « N’en déplaise à tous les mercantilistes ».
                  Serait-ce que vous ne faites pas non plus la différence entre un libéral et un mercantiliste, alors que les premiers vomissent les seconds, qui ne se recrutent que chez les socialistes ?

                  « il n’y a pas lieu de le transposer parce que tout n’est pas marchandisable.  » Si seulement c’était vrai… Alors le secteur non-marchand n’aurait pas besoin de pomper des … marchandises, il n’y aura pas besoin d’impôts, et tout le monde serait content. Je me demande où ça cloche … Ah. Laisser moi devinez…

                  « En revanche, il est logique d’incorporer le travail salarié hors-emploi (public) dans le PIB puisque cet indicateur tente de mesurer la richesse en comptabilisant les coûts du travail… »
                  Avez vous bien compris ce qu’est le PIB ? J’ai un doute … alors au cas où, un petit rappel :
                  Le PIB est la différence entre la valeur de la production et celle des biens qui ont été consommé pour la production. Pour une production brute donnée (une maison par exemple), la contribution au PIB est plus grande si vous utilisez peu de matériau pas chers et peu de temps de travail, que si vous trimez longtemps en usant une grande quantité de matériaux chers. Au pire, si vous travaillez trop en usant de ressource rare pour produire une masure dont personne ne veut, vous avez détruit plus que produit.
                  Ce qui veut dire que le travail, salarié ou pas, vient en DÉDUCTION dans le calcul du PIB. (*)
                  le PIB qui, accessoirement, ne mesure pas la richesse, mais la … production (étonnant, non, pour un truc qui s’appelle « production » ? )

                  (*) ce qui rend particulièrement absurde, et injurieuse pour les fonctionnaires, la convention de l ‘INSEE qui veut que la production publique soit égale à ses couts de productions…

                  • Il est souhaitable que vous relisiez tranquillement les commentaires.
                    – L’opposition se situe entre propriétaires lucratifs / salariés
                    – La force de travail n’est pas un moyen de production (les bras et la sueur sont la propriété du salarié et non celle du propriétaire lucratif)
                    – Les dividendes et frais financiers vont dans les poches des actionnaires et prêteurs (captation)
                    – La valeur ajoutée est un concept comptable, fiscal et uniquement propre au secteur marchand
                    – Le PIB est la somme du travail et des profits

                    • Il est souhaitable que vous lisiez les commentaires des autres. Et relisiez les vôtres avant de les poster : ce post en particulier ne contient rien de juste, seulement des absurdités qu’un enfant de primaire peut voir.
                      J’ai un scoop pour vous : l’état existe et il capte (là oui, on peut utiliser ce verbe). Beaucoup. Et il produit des marchandises (trop peu trop cher pour ce qu’il prends …). Tout représentation qui l’oublie, comme la vôtre, est grossièrement fausse.

                • « tente de mesurer la richesse en comptabilisant les coûts du travail » : falsification comptable qui démontre à l’envi que la valeur ajoutée n’existe pas dans le secteur public. Sinon, pourquoi commettre ce mensonge comptable ? Encore une fois, le constat de l’inexistence de la valeur ajoutée du secteur public non régalien n’est ni de la méchanceté, ni de l’idéologie, mais l’exposé fidèle de la réalité, la conséquence d’une loi économique aussi intangible que la gravité en physique. En dehors des fonctions régaliennes, le secteur public ne produit aucune richesse supplémentaire. Il se contente de déplacer la richesse existante.

            • Mouhaaaaaaaaaaaaaa, un fonctionnaire salarié ❗

              Vous êtes professeur à l’ENA, je parie…

        • « La valeur ajoutée est surtout composée de salaires. » … J’adore cet argument marxiste débile qui dit en gros que les Resto du Cœur, Rubens, Vuitton, la pub télé, l’électricité, Facebook ou les clubs de foot n’existent pas économiquement …

          Eh oh : on n’est plus en 1850

        • Si le travail des salariés du privé est créateur de richesse alors celui des salariés du public l’est aussi.

          Assertion erronée. À remplacer par

          Le travail des salariés du privé est créateur de richesse tandis que celui des salariés du public est la plupart du temps destructeur de richesses.

        • Cette reconnaissance a conduit l’INSEE a incorporé la richesse issue du travail des fonctionnaires dans le calcul du PIB, d’autant que ce dernier sert d’instrument de mesure international.

          Faute de grive, on mange du merle…

  • Sacré François ! Il attend la « vague » de la reprise. On dirait un remake de Brice de Nice (les indicateurs en France ne lui permettent pas de surfer sur une reprise / fait à des blagues dont il est le seul à comprendre le sens etc. …). Il n’est pas dans la même dimension que les travailleurs. D’ailleurs il me semble qu’il n’a jamais travaillé (au sens propre du terme). On n’est pas dans la m…. .

  • Récession payée par l’énorme emprunt, qui ne cesse de gonfler, auquel on a pieusement retiré l’endettement des entreprises publiques, semi-publiques, des départements, Métropoles, Mairies, Régions, DOM-TOM,…
    Mais comme aiment le dire les Frondeurs, il faut profiter pour emprunter car le taux est très bas, pour financer ces nouveaux projets…bla, bla..
    Oubliants qu’un emprunt ce n’est pas que des intérêts, mais aussi le capital. On est bien gérés !

  • Dans certains domaines la situation en France est quand même meilleure qu’aux USA où les dépenses de santé représentent presque moitié plus qu’en France, en part de PIB. Malgré cela les Américains ne semblent pas mieux soignés que les Français, si on compare leur espérance de vie, ils meurent plusieurs années plus tôt que les Français.
    La concurrence dans le domaine de la santé aux USA entraîne des dépenses gigantesques pour rémunérer des intermédiaires (marketing, guerre pour attirer les clients, administration), qui sont plus réduits en France puisque il y a moins de concurrence. Ainsi dans la réalité, quand le consommateur est obligé de passer par eux (sous peine de mourir par exemple), un monopole peut être plus efficace qu’un système concurrentiel gangréné de frais et personnels intermédiaires.
    Malheureusement en France le système est en train de mal tourner
    – avec l’obligation nouvelle de prendre une assurance santé complémentaire, dont le coût profitera aux intermédiaires et aux frais de concurrence inutiles, avec une diminution de la qualité des soins à coût égal,
    comme aux USA. C’est la simili concurrence imposée entre des rackets vivant aux dépens des subventions et cotisations de santé.
    -avec la quasi obligation (imposée par le système) de remplacer des médicaments innovants par des médicaments génériques, souvent de moins en moins efficaces suite à l’évolution des agents infectieux. Les médicaments innovants coûtent de plus en plus chers à mettre au point et risquent de ne plus avoir le temps d’être amortis vues leur faible durée d’exclusivité et les copies clandestines. Copier légalement (générique) ou illégalement, permet de mieux et plus vite rémunérer les financiers, c’est la concurrence libre et faussée par des similis laboratoires. Le nivellement de plus en plus bas du service rendu par les médicaments aux malades.

    • Les États-Unis ont probablement le pire système de santé qui soit parmi les pays développés. le budget de santé total est à 17% du PIB pour les USA . l’État américain a dépensé en 2009 en moyenne 3700$ par habitant. ce système de santé en plus ce système coute très cher et c’est en grande partie à cause des avocats. faire un procès pour pomper de l’argent à son médecin est un sport national. cette petite étude de 96 dont les résultats sont là http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8678157 explique le problème. SUr trois ans d’étude sur un seul campus medical du Michigan de 92 à 94, entre 28% et 35% du Chiffre d’affaire a été payé en dommages et intérêts. Pour comprendre le pillage des avocats, seul 12% de ces sommes là ont été versés aux plaignants …
      Ces chiffres sont vieux et aujourd’hui encore le pillage organisé par les Avocats sur la médecine mais aussi et surtout toute l’économie US s’est encore accéléré. EN ce qui concerne la médecine. A ce surcout énorme, il y a une pratique qui s’est développée qui s’appelle la « defensive medecine ». C’est à dire que pour limiter la ruine que les avocats font peser sur la tête des médecins, ceux ci multiplient les actes inutiles et donc fait exploser le coût pour le client final. Ce que Bastiat dans la vitre cassée disait « ce qui ne se voit pas ».
      Pour faire simple. EN france vous allez voir le médecin car vous avez mal à la tête. Il va vous renvoyer chez vous avec de l’aspirine et si ça ne passe pas, on fera des études supplémentaires … Dans 99% des cas, ça s’arrête la. Aux Etats Unis, si par malheur vous faites partie du 1% des cas, le médecin sera ruiné. DOnc il va vous prescrire pour 5000 dollars d’études diverses et variées à titre préventif. Bien entendu, c’est aussi son intérêt puisqu’au final il aura gagné plus d’argent sur votre dos dans 99% des cas !!!
      J’étais tombé sur une étude de al Duke University qui affirmait que le système légale américain coutait au pays en moyenne 1,8% du PIB chaque année … Voilà la taille de la fraude. Il faut comprendre qu’en France les technocrates sont les fonctionnaires, ils tiennent l’état et l’assemblée ils font les lois et pillent le pays. AUx Etats Unis, ce sont les avocats. Ils possèdent l’état, le parlement et le système judiciaire. Ils votent donc les lois pour leur enrichissement personnel. Là ou en France le pillage passe par l’état (ce sont des fonctionnaires), aux Etats Unis, cela passe par le privé et le vote systématiques de lois qui permettent aux avocats de se saisir de tout. Par bien des aspects le système légal américain est une poubelle. Par exemple il n’existe aucun système de responsabilité. Par exemple, vous attaquez n’importe qui pour n’importe quoi et même si vous perdez, il n’y a pas de dommages et intérêts sauf si dans un deuxième temps on vous attaque pour cela. C’est assez pratique pour permettre aux avocats de développer leur business en toute impunité.
      Nous vivons une époque ou les technocrates irresponsables se sont saisis des leviers de l’état t partout ils utilisent la loi pour piller les pays à leurs intérêts exclusifs. Les Etats Unis sont un système qui est je pense à bien des égards n’a rien à envier au pillage des énarques français.
      La loi et son usage est au coeur du problème partout.
      une autre explication du coût du système de santé américain est le mode de vie des américains (malbouffe,…) qui favorise les maladies. le pire est sans doute le mode de vie des minorités: 13% de la population américaine est noire et a une alimentation (malsaine) qui lui est propre, ainsi que des environnements contribuant à une vie courte (guns/HIV/meurtres/etc), 16% est latino dont la cuisine n’est pas beaucoup mieux, ils ont une forte tendance à l’obésité ainsi que des maladies génétiques. Je passerai sous silence les indiens.

    • les fractions du PIB consacrées à la santé et sous contrôle public, car remboursées par lui, sont pratiquement identiques entre USA et France ; 8,46% du PIB aux USA en 2011, 8,9% en France.

    • En 2009 aux usa, 49% des dépenses de santé étaient couvertes par l’État et 34% par les assurances privées. la santé américaine ne ressemble pas vraiment à un marché de concurrence pure et parfaite, mais plutôt à une jungle de conflits d’intérêts et de monopoles privés. Les régulations en vigueur sont titanesques et font tout pour bloquer la concurrence plus que pour l’aider.

    • Contrairement à ce que vous dites, le problème du système de santé américain ce n’est pas la concurrence au contraire c’est l’interventionnisme
      Il y a des règlementations coûteuses sur les assurances ou l’exercice de la médecine, des montants délirants accordés en dommages-intérêts pour les patients (donc des assurances responsabilité civile faramineuses pour les médecins et hôpitaux), des pratiques inefficientes (telles que la césarienne systématique pour les accouchements…).

    • Le fait que le problème vient de l’interventionnisme est montré par le spécialiste du système de santé américain John C.

    • vu l’interventionnisme étatique aux usa dans le domaine de santé, je ne suis même pas sûr que l’on peut parler de concurrence.

      Il me semble qu’il n’existe pas de différences de qualités entre un médicament générique ou non. Il s’agit d’une croyance venant de campagne de désinformation organisé par les firmes pharmaceutiques dans le but que l’on achète leurs médicaments plus chers.

  • Aux USA il y a le MEDICARE : dès que vous êtes retraité, vous avez droit aux meilleurs Hôpitaux et soins des USA. (ne pas confondre avec MEDICAIRE d’OBAMA : Internet étant bien confus sur les deux–)
    Ce n’est pas vraiment pareil.
    MEDICARE implique : Plus un seul Kopek à verser à quelque assurance. Ni MUTUELLE.. ni CSG, ni RSDS
    soit plus de 1600Euros par mois d’un équivalent retraité de notre magnifique pays.
    Un retraité américain sauve 20 000Euros par an de dépenses de santé. Et l’énergie à bas prix est un droit inscrit dans sa constitution.
    Bon ce pays de Satan a bien des lacunes et si les Américains meurent plus Jeunes, c’est plus d’excès de drogues, de malbouffe…que de mauvais soins.
    Une assurance privée US, demandera à débrancher un jeune qui est en coma depuis 3 ans. Le MEDICARE ne le demandera jamais pour un vieillard..
    On est confondu par les séries américaines..

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Depuis que l'on sait que la puissance publique française, toujours en tête du palmarès mondial pour ses dépenses et ses prélèvements obligatoires, va finir l'année 2024 sur un déficit et une dette de 6,2 % et 113 % du PIB respectivement (soit environ 3 300 milliards d'euros pour cette dernière) sans qu'aucune crise particulière ne vienne justifier un tel dérapage, les analyses vont bon train. À écouter Bruno Le Maire, ministre de l'Économie de 2017 jusqu'à très récemment, on croyait que les comptes du pays étaient tenus et que Bercy avait sau... Poursuivre la lecture

La députée de Paris Sandrine Rousseau (NFP - EELV) possède à l'évidence un talent tout particulier pour combiner à l'infini ses éléments de langage favoris dans ses tweets, quel que soit l'événement soumis à sa verve politicienne. Nouvel exemple fascinant avec la victoire du républicain et ancien président Donald Trump face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris dans la course à la Maison Blanche de ce 5 novembre 2024. À croire que tout ce qui fonde la "convergence des luttes" chère à la gauche s'est donné rendez-vous dans sa prose :Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

La tâche la plus difficile pour notre nouveau Premier ministre  va être de déterminer où  faire des  économies, et il va falloir qu’il en décide dans des délais extrêmement brefs. Certes, il ne va pas manquer de céder à la tentation d’augmenter certains impôts, et il le fera dans « un esprit de justice fiscale » ; mais il faudra bien qu’il procède à de sérieuses économies car nous sommes le dos au mur. On nous annonce que notre déficit en 2024 sera encore plus élevé que prévu : il faut donc que nous baissions nos dépenses pour cesser de nous ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles