Quand la science s’égare (fin)

Fin de notre série sur la remise en perspective des progrès scientifiques : le réchauffement climatique.

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Réchauffement climatique (public domain)

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Quand la science s’égare (fin)

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 août 2015
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Par le Minarchiste, depuis Montréal, Québec.

Réchauffement climatique (public domain)

 

La science a été au cours de l’histoire une source incroyable de découvertes fascinantes et d’inventions stupéfiantes. Il arrive cependant que la science s’égare dans un labyrinthe où elle est déroutée par des considérations politiques, des égos trop imposants et des personnalités trop influentes. Quand on place quelques exemples de ces errances en perspective, on se rend compte qu’il est malsain de faire aveuglément confiance en la science et d’adopter les politiques qu’elle nous suggère sans poser de questions.

Le réchauffement climatique

Peut-on comparer les climato-sceptiques d’aujourd’hui à ceux qui défendaient que le tabagisme ne causait pas le cancer du poumon dans les années 1950 ? À l’époque, un dénommé Austin Bradford Hill, qui a joué un rôle clé dans la découverte que le tabagisme cause le cancer, a établi une liste de 9 critères qui permettent d’évaluer s’il existe une relation de cause à effet entre deux choses (ici).

1. Force (une relation plus forte renforce la causalité).

  • L’incidence de cancer était de 5 à 10 fois plus élevée chez les fumeurs.
  • La force de la relation entre le CO2 et son impact sur le climat (tel que modélisé par les scientifiques) semble faible.

2. Constance (une relation observées sur des échantillons différents sera plus solide)

  • Le lien entre cigarette et cancer était valide pour différentes populations et dans différents contextes.
  • Le réchauffement climatique semble inégal et variable, par exemple si on considère différentes régions du globe, différents océans, différents pôles, etc.

3. Spécificité (une relation spécifique n’est pas influencée par beaucoup d’autres facteurs que les deux variables étudiées).

  • Le cancer du poumon survient à un endroit où la fumée entre en contact avec l’intérieur du corps.
  • Le lien entre climat et CO2 n’est pas spécifique car une très grande quantité de variables influencent le climat (comme l’activité solaire et volcanique) et ces variables sont elles-mêmes volatiles, les rendant difficiles à modéliser.

4. Temporalité (l’effet survient après la cause, dans un délai plausible).

  • Plus une personne fume pendant longtemps, plus son risque de cancer sera élevé.
  • L’augmentation du CO2 ne semble pas nécessairement mener à l’augmentation subséquente du réchauffement.

5. Gradient (une plus grande exposition mène à un effet plus grand)

  • Plus une personne fume de cigarettes par jour ou par semaine, plus son incidence de cancer sera élevée.
  • On observe que pour certaines périodes, une augmentation du CO2 dans l’atmosphère ne cause pas d’accélération du réchauffement.

6. Plausibilité (un mécanisme permet d’expliquer la nature de la relation de cause à effet).

  • L’inhalation d’une substance carcinogène semble une cause plausible de l’apparition d’un cancer, en endommageant les cellules et en les amenant à se reproduire de manière incontrôlée.
  • Il est plausible que le CO2 émis par les humains augmente l’effet de serre, faisant réchauffer le climat davantage. Il est aussi plausible que le réchauffement engendre une hausse du niveau des océans et une augmentation du nombre de catastrophes naturelles.

7. Cohérence (est-ce que la relation est cohérente avec d’autres faits scientifiquement établis).

  • La relation entre cigarette n’était incohérente avec aucune connaissance scientifique établie, mais contredisait l’hypothèse voulant que le cancer était causé par des virus ou qu’il était d’origine génétique (en quelque sorte, ces trois hypothèses sont véridiques).
  • Je ne suis pas au courant d’une quelconque théorie scientifique établie qui aurait été invalidée par les modèles du GIEC.

8. Expérimentation (est-ce que l’expérimentation valide la relation).

  • Des études épidémiologiques et des expériences sur des souris corroboraient l’hypothèse.
  • Aucune expérimentation viable ne peut démontrer que le CO2 humain est responsable du réchauffement climatique.

9. Analogie (est-ce que l’effet est observé dans des situations analogues).

  • La cigarette était aussi associée au cancer des lèvres, de la gorge, de la langue et de l’oesophage.
  • L’effet de serre est un phénomène connu dans des situations analogues.

 

Il ne faut pas que tous les 9 critères soient respectés pour que la relation de cause à effet soit considérée valide. Il faut juste un nombre suffisamment grand, ce qui est passablement arbitraire.

Néanmoins, quand on observe l’exactitude des prévisions faites par les scientifiques impliqués dans le GIEC, on peut douter sérieusement de la relation cause/effet qu’ils tentent de nous démontrer. On tente de nous faire croire que l’on a correctement modélisé le climat, mais il semble que le calibrage de ces modèles soit nettement déficient et surestime grandement l’impact du CO2. On constate aussi que la qualité des données utilisées est questionnable.

L’échantillon de température le plus cité est le Goddard Institute for Space Studies de la Nasa (le GISS). Un dénommé Paul Homewood s’est intéressé à un sous-échantillon démontrant l’une des plus grandes augmentations de température au monde, une région située entre le Brésil et le Paraguay. Entre 1950 et 2014, les trois stations étudiées ont montré une augmentation de 1.5°C selon les données « ajustées », soit nettement plus que la moyenne globale. Cependant, quand Homewood a obtenu l’échantillon brut, il réalisa que les températures avaient plutôt diminué de 1°C.

La NASA n’offre aucune explication plausible pour cet « ajustement » à la hausse. Ces stations sont en milieu rural, donc le « urban island effect » ne peut se manifester, et cet effet résulte normalement en un ajustement à la baisse, pas à la hausse. Les stations n’ont pas été déplacées et la méthodologie de collecte des données n’a pas changé (par exemple le matin plutôt que l’après-midi). Et cet exemple est loin d’être isolé… (Pour plus de détails, ici, ici et ici)

 

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On nous dit aussi que 2014 serait l’année la plus chaude jamais enregistrée. Vraiment ? Ce qu’on ne dit pas est que, selon les données de la NASA, le record n’a été battu que de 0,04°C, ce qui n’est pas une différence statistiquement significative par rapport aux précédentes années chaudes. Le graphique ci-dessous présente les températures avec la marge d’erreur. On constate que 2014 pourrait très bien avoir été plus froide que 2010, 2005 ou 1998. On constate par ailleurs, que les données satellitaires montrent qu’il n’y a toujours pas de réchauffement anormal à signaler depuis 18 ans et 3 mois (219 mois), et que l’écart avec les prévisions des modèles du GIEC continuent de s’accentuer. (voir ceci)

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Malheureusement, comme le dit si bien Pierre-Guy Veer : « le débat scientifique est monopolisé par des pseudo-scientifiques politisés : un bachelier1 en politique et en théologie, un politicien dont le film a été débusqué, un zoologiste qui n’est pas foutu de savoir de quoi il parle, un écofasciste sans compétences apparentes en science qui minimise les dons qu’il reçoit de « grosses compagnies » et un bédéiste australien qui a créé le consensus de 97% de toutes pièces – plusieurs scientifiques ont dénoncé sa malhonnêteté. »

Pour constater à quel point les scientifiques peuvent se tromper en ce qui concerne la climatologie, vous n’avez qu’à consulter la section « Une Autre Erreur des Réchauffistes » sur le site Antagoniste.net (ici), vous y trouverez des choses vraiment incroyables !

Conclusion

réchauffement climatique rené le honzec (2)Mon argument ici n’est pas dire que la science s’étant trompée sur certaines choses dans le passé, elle se trompe forcément sur le climat ou autre. Mon point de vue est plutôt que la science s’étant souvent trompée dans le passé, il faut être exigeant envers elle lorsqu’elle nous présente quelque chose comme étant une vérité démontrée.

Entretenir des doutes face au consensus scientifique est loin d’être une attitude réactionnaire ou obscurantiste. Au contraire, c’est une attitude saine à avoir, car c’est par la contestation et le renversement du consensus établi que la science a progressé au cours de l’histoire. Comme le dit Siddhartha Mukherjee dans son livre sur le cancer :

« When truly radical discoveries appear, their impact is often not incremental but cataclysmic and paradigm-shifting. Technology dissolves its own past. »

Par ailleurs, cela implique qu’il ne faille pas accepter le consensus scientifique comme une vérité absolue. Car la science est loin d’être parfaite. Elle est menée par des humains faillibles et corruptibles, ainsi que par des carriéristes dont l’influence peut être écrasante. Ces humains oeuvrent souvent au sein d’institutions hyper-politisées au sein desquelles la vérité n’est pas toujours bonne à dire et où la critique est rarement bienvenue. Ajoutons à cela le sensationnalisme médiatique et le corporatisme et nous avons tous les ingrédients pour que la science fasse souvent fausse route et s’égare dans un nuage d’éther…

Sur le web

  1.  Au Québec, le baccalauréat est un diplôme universitaire de premier cycle, correspondant au niveau licence de l’enseignement supérieur français.
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  • je tique malgré tout, dire le tabac cause le cancer est trop lapidaire, fumer les tabacs usuels augmente le risque de développer un cancer chez les sous groupes populations étudiés me semble plus correct . Pour faire un pas de plus et prétendre avoir établi une causalité pour tous les individus, il faudrait avoir disséquer le mécanisme entier du développement des cancers en regard des caractéristiques génétique, historiques etc de tous les individus.
    Il y a des limites à ce que mettre en évidence les statistiques, la détermination de la causalité me semble faire partie de l’inaccessible.

    Et tout le monde ayant connu un fumeur mort de n’importe quoi d’autre du cancer peut vous affirmer que fumer n’a pas causé chez lui un cancer. C ‘est ballot mais clair et net…
    Au mieux vous devenez parler de la probabilité de développer un cancer….

    Imaginez un peu qu’on veuille quantifier le risque pour les individus et qu’on ne se contente pas de quantifier pour des sous groupes arbitraires …le tabac est un cocktail chimique, ce qui a pour conséquence que les consommateur du tabac A n’a pas le même risque que le tabac B, tout le monde n’inhale pas la fumée de la m^me façon , risque différent, et la variété des individus et leur histoire immunitaire est variée, risque différent…
    Dans le pire des cas , Il faut évaluer le risque pour toutes les combinaisons…trop compliqué , on a avantage a rester humble et utiliser son bon sens…le tabagisme ( qui est différent du fait de fumer une cigarette dans sa vie!) ça a pas l’air bon.
    Alors il ne s’agit pas de pouvoir imaginer des mécanismes mais de les connaitre tous pour être absolument et universellement affirmatif.. A l’opposé…les gens étant ce qu’ils sont, si vous avez vu trois personnes mourir brusquement en mangeant des fraises, ayant passé tous les tests sanitaires possiblse dans une assiette, ben vous jetez les fraises en général.

    au delà de ce pinaillage dites au moins augmente le risque de cancer et non cause le cancer…ce serait déjà cela.

    • « dire le tabac cause le cancer est trop lapidaire, fumer les tabacs usuels augmente le risque de développer un cancer chez les sous groupes populations étudiés me semble plus correct  »

      Si l’échantillon étudié est suffisemment large pour être réprésentatif, on a pourtant de bonnes raisons de le dire.

      « Il y a des limites à ce que mettre en évidence les statistiques, la détermination de la causalité »

      C’est pour ça que pour valider définitivement (j’insiste) une causalité identifiée par des moyens statistiques, on attend la plupart du temps d’avoir un mécanisme biologique (ou autre, suivant le domaine) pour l’expliquer.

      • « on attend la plupart du temps d’avoir un mécanisme biologique »

        Pourquoi la plupart? Quelles sont les exceptions?

        Est-ce que vous comprenez comment les statines ont un (minuscule) effet bénéfique?

    • Le tabac n’est pas indispensable pour un individu et encore moins pour l’humanité. De sorte que le jugement sur sa nocivité peut se contenter d’un classement bon/mauvais et la prise en compte du résultat est une question personnelle.

      Maintenant, si vous faites une étude sur : « le travail est-il dangereux pour la santé », c’est une autre histoire. Vous avez de fortes chances d’établir que c’est le cas, mais il est impossible d’envisager globalement d’abolir le travail. Ce genre d’étude n’a donc aucun intérêt. On a besoin de données plus précise sur le type de travail, les conséquences et les conséquences d’une limitation des métiers concernés.

      Les consensus à x % de scientifiques sur la validité de modèles dont la moyenne des extrapolations indiquerait une augmentation d’un paramètre, sans qu’on sache réellement qu’elles en seront les conséquences est d’un intérêt limité. On sait très bien qu’on ne peut limiter les émissions de CO2 sans conséquences vraisemblablement bien plus néfastes.

      Toute cette « science climatique » est donc aussi (in)utile que de savoir si les dinosaures avaient des écailles rouges, bleues ou vertes à pois jaunes.

      • « x % de scientifiques »

        Vous avez oublié un truc :

        Des scientifiques … publiants!

        La recherche est réduite à une course à celui qui aura la plus longue.

    • Sur le tabac il existe beaucoup de données disponibles. Voir notamment ce tableau tout à fait accablant extrait de la p38 du rapport 2013 de l’Institut Gustave Roussy :

      -Fraction de la mortalité attribuable aux facteurs de risques identifiées :
      http://www.cjoint.com/c/EHgswqH2y1Y

      La lecture du document PPT de l’Institut Gustave Roussy est extrêmement intéressante :
      http://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/epidemiologie_du_cancer_france_2014.ppt

      Portail épidémiologie et prévention de l’Institut Gustave Roussy :
      http://gustaveroussy.fr/fr/content/epid%C3%A9miologie-et-pr%C3%A9vention-1

  • Et bien voilà, nous y sommes arrivés…
    Le 13/07 j’écrivais : « J’attends avec impatience le second volet de cet article. Va-t-on y parler de climatologie ? Suspense… ».
    Il a fallu patienter jusqu’au quatrième épisode. Un peu longuette et cousue de fil blanc cette introduction.

    • -On parle réchauffement climatique, pas climatologie. Si vous ne savez pas faire la différence…
      -Comme vous le remarquez, il s’agit du 4e volet, pas du 2e.
      -Pourquoi devrait-on épargner le RC de critiques ?

  • « Le débat scientifique est monopolisé par des pseudo-scientifiques politisés », comme pour la répression routière sans réelle sécurité, monopolisée par la voix unique du CNRS dans le CNSR.

  • A la place de l’auteur, je n’aurais pas adopté un tel angle d’attaque tellement il est aisé d’établir un parallèle entre les positions des multinationales du tabac et celles des énergies fossiles.

  • Il n’est pas certain qu’une analogie épidémiologique vaille la peine d’être posée pour le climat.

    Il y a des millions de fumeurs, de patients fumeurs et de patients non fumeurs mais pour le climat on ne dispose que d’une seule expérience dans un seul laboratoire (la terre, évolution en cours) avec des observations historiques limitées en quantité et qualité.
    Toute recherche de corrélation entre CO2 émis et réchauffement s’avère infructueuse : aucune relation statistiquement significative n’est démontrable.

    Le climat a changé plus fortement alors que le CO2 ne bougeait pas, et inversement la « pause » actuelle se passe alors que l’on continue à émettre massivement du CO2. Dire qu’il y a des délais est bien gentil mais ne peut pas non plus être prouvé à l’aide des données dont on dispose. Et le répéter n’en fait pas une vérité.

    Il ne reste alors qu’à établir des données virtuelles à l’aide de modèles.
    Plausible, le phénomène de forçage radiatif causé l’absorption du rayonnement électromagnétique par les composants de l’atmosphère (eau, CO2, méthane, etc) est difficile à contester, ceux qui s’y essaient n’y arrivent pas.

    Ce qui est par contre critique est d’attribuer l’entier du réchauffement aux émissions de gaz à effet dit de serre, en grande majorité le CO2, alors qu’un simple bilan thermique ne permet pas de le montrer.
    En utilisant les mêmes paramètres que le GIEC on trouve que seulement 25-30% peuvent y être attribués, voire moins selon le coefficient d’absorption que l’on adopte.
    On ajoute donc des facteurs amplificateurs aux modèles alors même que, par ailleurs, le GIEC conclut à une somme de rétroactions négatives, c’est à dire qui réduisent l’effet de forçage radiatif primaire.

    Résultat : l’immense majorité des simulations faites avec ces modèle exagèrent, parfois très largement, les températures effectivement observées. Mais malgré tout on en fait des projections à 2050, 2100 ou plus tard pour nous annoncer une catastrophe.

    Ce sont des oracles, sans science, ascientifiques.

    C’est très incohérent et ne se base que sur le choix de paramètres.

    C’est là que l’on tombe dans l’arbitraire dogmatique qui pollue le raisonnement scientifique.

  • L’exemple du tabac n’est vraiment pas à prendre, vu la montage de pseudo-science, de fraudes scientifiques et de collusion politique utilisées pour la propagande du tabagisme ***passif*** cause de cancer, une spéculation épidémiologique grotesque mainte fois réfutée mais que le lobby escrolo a pu faire passer comme certitude, avec toutes les réglementations liberticides qui s’en suivent.

    Le tabagisme passif, comme le cholestérol, le DDT, le sel, les particules fines, l’ozone, la radioactivité, le paraben, le glyphosate et mille autres choses que les politicards veulent réglementer avec l’aide de la pseudo-science post-moderne est à mettre dans la case effet linéaire sans seuil, la plus grande fraude scientifique des temps modernes, après le réchauffement, euh changement, euh dérèglement, euh chaos climatique.

  • On aurait tendance à croire, en lisant ce texte, que le rapport cancer / cigarette était évident depuis le début. Il n’en était rien. Il y a eu d’âpres discussions, débats médiatiques, et témoignages « scientifiques », prouvant l’innocuité du tabac, etc etc.

    http://actualite.housseniawriting.com/sante-actualite/2015/07/19/ces-medecins-qui-avaient-temoigne-pour-les-fabricants-de-tabac/6166/

     »
    Mon point de vue est plutôt que la science s’étant souvent trompée dans le passé
     »
    Tu peux lister ? point de vue purement subjectif.

    • Article caniveau, qui cite Robert K. Jackler, un charlatan qui est tellement hystérique contre les produits chimiques qu’il en arrive à être contre la cigarette électronique. Bref, c’est direct poubelle.

      On a un exemple amusant de notre charlatan à l’oeuvre ici : http://www.mercurynews.com/opinion/ci_27982093/dr-robert-k-jackler-e-cigarettes-pose-alarming
      Il a été proprement démoli lorsqu’il s’agit de fournir des preuves de sa propagande.

    • Bonsoir Koriaendre
      Je peux vous dire que dans la communauté scientifique et médicale, l’effet cancérigène (et cardio-vasculaire) du tabagisme était connu et reconnu déjà dans les années 1960.
      Comme d’ailleurs l’amiante dès le début du XX°.
      Par contre le cholestérol, c’est aussi sujet à débat (intéressant) mais on peut en discuter sans se faire traiter de nazi.

  • Bravo pour votre article.

    Juste un point: « Il ne faut pas que tous les 9 critères soient respectés pour que la relation de cause à effet soit considérée valide. Il faut juste un nombre suffisamment grand, ce qui est passablement arbitraire ».

    C’est faux. Si on parle de « validation », alors Il faut un mécanisme (une théorie) et des tests. Ce dont vous parlez donne des pistes, mais ça ne pourra jamais être considéré comme valide.

    D’autre part:
    – Dire que « tabagisme cause le cancer », c’est scientifiquement faux. (chacun connaît des fumeurs qui sont morts d’autre chose …)

    – Dire que « le tabagisme augmente la probabilité d’avoir le cancer » est scientifiquement faux (le mot « tabagisme » n’est pas défini … )

    – Dire que « fumer Q cigarettes par jour pendant T années augmente par P la chance d’avoir un cancer (des poumons) » est moins faux car scientifiquement testable. Sauf que le mot « cigarette » n’est pas défini (Quelle quantité de tabac? Quel tabac ?)

    Ce sont souvent les raccourcis qui trompent la science. Le langage est souvent inapproprié pour rendre compte du fait scientifique, mais c’est comme ça … … il faut faire avec, mais des pincettes sont alors nécessaires.

  • Dans cet article pas une seule source n’est associée aux 9 arguments censés démontrer l’égarement des climatologues.

    Et ça vient donner des leçons d’exigence… La paille et la poutre.

  • « It is generally accepted that there are two major land temperature record issues: microsite problems, and urban heat island (UHI) effects. Both introduce warming biases. »

    Non.

    https://www.skepticalscience.com/surface-temperature-measurements-advanced.htm

    • Avant qu’Anthony Watts donne un coup de pied dans la fourmilière, la météo US n’avait pas même pas connaissance de la situation concrète de ses stations météo, et prétendait pouvoir calculer l’effet « îlot de chaleur » en se basant sur de la modélisation basée sur … RIEN!

      Et on doit faire confiance à ces guignols?

      Même un gamin ne s’y laisserait pas prendre!

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