Le regard de René Le Honzec.
Les Grecs se sont vu prêter 110 milliards en 2010, 109 mds en octobre 2011, avec un abandon de 50% des dettes détenues par les banques privées, 34 mds en novembre 2012, avec 30 milliards en tranches en 2013. Au total, actuellement, 312 milliards pour, en échange, des réformes diverses dont certaines « dictatoriales », comme payer des impôts, réduire de la TVA, seul moyen de contrer le refus de payer les impôts sur le revenu, etc. Pour un pays de 13 000 km2 et 10 millions d’habitants, être première puissance marchande en tonnage au monde, vu que les compagnies d’armement ne paient pas d’impôts, donne une idée du niveau de magouille élevé au rang d’art national.
Bon, Tsipras a obtenu un beau succès, une majorité de Grecs espérant toujours avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière. Pendant ce temps, face au smic grec misérable de 684 euros, les Tchèques ont 332 euros, les Hongrois 333, les Polonais 410, les Lettons 360. Ils doivent penser comme le grand prêtre Lacoon, au siège de Troie : « Timeo Danaos et dona fernentes ». Je crains les Grecs, même quand ils font des cadeaux ! Et comme pour le cheval de Troie, il ne faut pas croire le cheval de promesses du rusé Ulysse Tsipras.
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