Comment l’idée européenne a été dévoyée

L’idéal de déconstruction des États-nations a été confié à une institution contrôlée par ces mêmes États.

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Siège de la Commission Européenne (Crédits : Amio Cajander, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

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Comment l’idée européenne a été dévoyée

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 mai 2015
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Par Ferghane Azihari

Siège de la Commission Européenne
Siège de la Commission européenne (Crédits : Amio Cajander, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

 

Comme l’affirme la majorité des pro-européens, la légitimité de la construction européenne ne réside pas dans l’impuissance des États-nations qu’il faudrait combler à l’échelle continentale. Elle réside au contraire dans la nécessité de combattre ces formes de pouvoir qui agressent les libertés individuelles.

En ce sens, force est de constater que la bureaucratie européenne n’incarne plus l’idéal européen.

 

Pourquoi l’intégration du continent européen ?

Les pro-européens répondent généralement à cette question en rappelant à quel point la mondialisation aurait altéré la consistance des souverainetés nationales.

L’intégration européenne serait donc un moyen de retrouver à l’échelle du continent le pouvoir politique que les États ont perdu à leur échelle. Ces derniers ne seraient plus capables de satisfaire les impératifs de régulation de la vie collective pour mettre en œuvre une certaine forme de justice sociale. Ils seraient totalement dépassés par certains phénomènes économiques tels que l’hégémonie des structures multinationales privées.

Le problème de ce discours tient à ce qu’il est aux antipodes de la pensée des pères fondateurs et qu’il prend à contre-pied la réalité autour de cet objet politique qu’est l’État-nation.

 

Retour aux sources : le Manifeste de Ventotene

« La civilisation moderne a posé comme fondement le principe de la liberté, en vertu duquel l’homme ne doit pas être un simple instrument pour autrui mais un centre autonome de vie. Sur cette base, on a instruit un grandiose procès historique à l’encontre de tous les aspects de la vie sociale soupçonnés de ne pas s’y conformer. »

C’est en prison que Spinelli, Eugenio Colorni et Ernesto Rossi écrivent ces mots qui constituent le premier paragraphe d’un manifeste aux ardeurs révolutionnaires pour une « Europe libre et unie ». Lorsque ces derniers appellent à l’unité de l’Europe, ce n’est pas parce qu’ils considèrent que les États-nations sont devenus impuissants. Au contraire. Le manifeste dénonce avec son vocabulaire particulier la soif de pouvoir des institutions nationales, lesquelles porteraient en elles les germes de « l’impérialisme capitaliste »1.

La puissance publique européenne est envisagée comme un moyen possible pour dépasser et déconstruire ces formes de pouvoir devenues de véritables outils d’oppression des peuples.

 

Le mythe de l’impuissance des États-nations

La soi-disant impuissance des États-nations ne constitue ni plus ni moins qu’un mythe en décalage avec les réalités sociales et politiques.

Ces derniers n’ont jamais été aussi puissants et intrusifs. Quand une population comme celle de la France vit sous l’empire de près de onze mille lois – dont certaines dépassent les deux cents pages – et de cent trente mille décrets, on ne peut pas parler d’impuissance de l’État-nation sans frôler le ridicule et ce, d’autant plus quand certains États captent plus de la moitié des richesses produites par le pays.

Les puissances publiques sont paradoxalement considérées comme des contre-pouvoirs vis-à-vis des acteurs économiques dominants quand elles ne sont en réalité que les pantins de ces derniers.

Autant de considérations qui infirment les constats qui, selon la plupart des pro-européens, fondent la justification de l’Union européenne.

 

L’Union européenne s’est détournée de ses objectifs

L’idéal de déconstruction des États-nations a été confié à une institution contrôlée par ces mêmes États.

Sans surprise, il ne faut pas attendre très longtemps avant de voir cet objectif dévoyé. L’Union européenne n’affaiblit pas les États. Elle les renforce en reproduisant à l’échelle continentale le même capitalisme de connivence qui caractérise les instances nationales. De la politique agricole commune à la règlementation financière, en passant par le commerce international, l’Union ne sait rien faire d’autre qu’ajouter des barrières au profit des élites établies quand son rôle devrait au contraire consister à promouvoir leur abolition.

Ces politiques corporatistes ne sont-elles pas le reflet de la structure intergouvernementale de l’Union ?

On pourrait en effet émettre l’hypothèse selon laquelle une Europe fédérale aurait plus intérêt à abolir les barrières nationales qu’une Europe intergouvernementale. Cependant, force est de constater que si certains processus décisionnels sont fédéralisés, ce n’est pas pour autant qu’ils servent forcément les libertés individuelles.

Si l’on prend l’exemple du débat sur le rapport Réda, on observe que la principale instance transnationale qu’est le Parlement européen n’est pas nécessairement disposée à uniformiser la lutte contre les rentes de situation artificielles à l’échelle continentale.

 

Qu’attendre des institutions européennes au regard de la protection des libertés individuelles ?

Pas grand chose, même si paradoxalement, un retour à la pleine compétence des États-nations serait probablement catastrophique.

Il y a toutefois un domaine dans lequel l’Union européenne semble faire son travail malgré elle. Elle reste une formidable force d’attraction vis-à-vis des régionalismes et des indépendantismes, lesquels constituent sans doute un des leviers les plus puissants pour déconstruire les instances nationales. « Malgré elle », en effet, puisque ces régionalismes ont beau être attirés par la structure institutionnelle de l’Union, a priori plus respectueuse de la diversité des revendications sociales que le centralisme des États, ils ne cessent néanmoins d’être découragés par le discours officiel bruxellois, ouvertement hostile à l’éclatement des « vieilles nations ». Rien d’étonnant quand la bureaucratie européenne reste malgré tout à la solde des États-membres.


Sur le web.

  1. Comprendre par là le capitalisme de connivence.
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  • « L’idéal de déconstruction des États-nations a été confié à une institution contrôlée par ces mêmes États » c’est justement l’inverse. l’UE doit être une europe des nations. L’europe fédéraliste ne peut être qu’une nouvelle URSS, une dictature dirigé par des technocrates.
    Les fondateurs de l’UE n’ont jamais voulu détruire les états nations.
    Vous croyez réellement qu’en donnant le pouvoir à des technocrates (c’est cela l’europe fédérale) vous aurez moins de réglementations ?? vous aurez une europe plus fédérale ?
    Moi, je suis d’accord avec l’UE telle que le souhaitait Tatcher qui voulait que l’harmonisation des règles et des normes ne doit pas être « organisée » a priori par une autorité centrale, mais ne peut être que le produit de la libre concurrence interétatique sur un marché libéré de toute entrave douanière et administrative

    • Tatcher voyait l’Europe comme une coopération volontaire de nations libres et indépendantes. Elle refusait un super-État exerçant une nouvelle domination depuis Bruxelles.

      • Thatcher reprenait classiquement la vision britannique de l’AELE ( Association Européenne de Libre Echange ) contre l’actuel système qui veut détruire Etats et états nations au profit d’une fédération européenne dirigée par quelques milliers de fonctionnaires internationaux …

        • Tout ce qui est voté et promulgué l’est par des députés ou des présidents des états membres.
          Il y a beaucoup de fonctionnaires (pour 500 millions d’individus, tout de même) et une bureaucratie colossale, mais aucun complot antidémocratique que je sache. Surtout si on devait comparer avec la France.

          • Pour un français qui est habitué aux fonctionnaire français intouchables, se prenant tous pour le premier ministre, c’est à dire appliquant la menace, la peur du gendarme. si le citoyen se plaind, Alors le français ne peut qu’ imaginer les fonctionnaires europes en dictateurs, … En fait les fonctionnaire européens sont le cauchemard des fonctionnaires nationaux car ils sont extrèmement rigides quand il est questions du respect du droit communautaire souvent contraire mème dans le droit français. C’est tellement un gros problème pour les pays, que les dèputés européens comme le Conseil ont imposé aux citoyens un ensemble de procèdures pour faire reconnaitre leur droits européens qui sont garantis parceque le traité est obligatoire sans discussion contrairement à la Constitution, qui ne peut ètre soulevé que par ècrit au prèalable. Ce n’est pas aux Etat d’interpreter le droit européen mais à la CJEU. L’Etat peut seulement faire une demande prèjudicielle, sinon reconnaitre la supèriorité de droit européen. Thatcher ètait pour implanter la vision de Reagan sur le liberalisme total dans un monde libre; le droit au renard de vivre dans le poulaillé. L’Union ètant au service des citoyens, en fixant des règles pour garantir des droits hors de leur pays, des droits pour travailler dans l’Union, en empèchant les Trusts de dominer, de tricher sinon ruiner les plus faibles, elle n’a aucun interet de prendre le control des Etats. Son role est de faire respecter des règles votées. Ce qui est contraire au libèralime total, qui à ce jour concentre la richesse du monde dans les mains de quelques milliers de terriens, qui engendrent des crises economiques mais aussi des conflits dans leur interets. L’Union c’est avant tout un outils qui veut harmoniser, soutenir, amèliorer, enrichir, le potentiel unique qu’il existe dans cette zone du monde avec ses diffèrentes cultures. Heureusement que les français sont uniques pour le bonheur des autres européens!

    • La libre concurrence interétatique c’est donner plus de poids aux régions et donc le fédéralisme.

      Quant à savoir ce que voulait Tatcher pour l’UE, en dehors de chercher à contrer l’influence de l’Allemagne (post 89) et dans une moindre mesure de la France, je crois qu’elle n’avait pas grand idéal européen.

      • C’est donner plus de poids aux états et non pas aux régions. Regardez le résultat de l’Union monétaire et vous voulez me faire croire que la solution est le fédéralisme

        • Comment cela peut-il donner plus de poids aux états, expliquez-moi cela. Et comparez bien avec la situation antérieure.

    • «L’europe fédéraliste ne peut être qu’une nouvelle URSS»

      Non, absolument pas. Elle peut effectivement être une institution très centralisée et, évidemment, comme tout État, l’Europe fédérale cherchera à étendre ses pouvoirs (comme l’État fédéral US, Canadien et même Suisse).

      Mais elle peut aussi être une Europe des régions, décentralisée, respectant scrupuleusement le principe de subsidiarité.

      Et pour bien insister sur le fait que vous êtes complètement HS, regardez donc la Suisse (pour citer le meilleur exemple) : la Suisse n’est pas vraiment l’URSS, j’espère que vous en conviendrez.

      On pourrait très bien appliquer le système Suisse au niveau européen et avoir comme « cantons » des régions comme la Bavière, la Normandie, la Catalogne, l’Alsace, l’Écosse, l’Estonie, etc.

      • A quoi cela sert de créer un super état si c’est pour de toute façon tout décentraliser autant directement décentraliser au niveau national. La décentralisation doit se faire un maximum au niveau communal et bon pas régionale
        Si on crée un super état européen c’est dans une logique de centralisation et non pas de décentralisation. Je doute qu’autant de peuples si différents peuvent vivre dans un même état démocratique

        • D’où l’intérêt des régions. C’est dans cela que se reconnaissent le plus les gens.

        • Principe de subsidiarité : attribuer une compétence à l’échelon le plus compétent (et légitime).

          Armée, diplomatie : on aurait tout à y gagner à confier cela à un échelon européen. Certes il y a des intérêts divergents, parfois, il y en a toujours, mais on a tellement à y gagner.

          Concevoir une Europe des régions n’exclut absolument pas de confier bon nombre de responsabilités aux municipalités.

          Pourquoi avoir une carte plus éclatée avec des régions, plutôt qu’une carte actuelle ? D’une part parce qu’avec des gros joueurs comme la France ou l’Allemagne, on donne une mauvaise dynamique à l’Europe. Ensuite parce qu’en partant du principe de subsidiarité, les quelques responsabilités qui n’iraient pas aux échelons inférieurs iraient à l’Europe. Dans le cas de l’Allemagne c’est évident, puisque les Länder conserveraient leurs missions, tandis que le gouvernement fédéral allemand se retrouverait avec… rien. Dans le cas de la France, cela induirait une saine décentralisation vers les régions notamment, car Paris étouffe le pays.

  •  » un retour à la pleine compétence des États-nations serait probablement catastrophique »
    Un petit problème c’est que les Empires européens (les autres aussi) se sont toujours effondrés, qu’aucun progès n’en n’est jamais sorti (à part les guerres et la misère) et que l’Etat nation européen est le lieu politique dans lequel sont nés et ont prospéré la démocratie, la liberté et le savoir au service de l’homme.
    Que l’Europe est une utopie ET une idéologie, grandes pourvoyeuses de totalitarisme.

    • Les états nations européens se sont fait la guerre depuis toujours jusqu’au sortir de la seconde guerre mondiale. Indice : A cette période l’UE n’existait pas (et son ancêtre n’était de loin pas aussi influente).

      • L’UE n’a pas empêché de nouvelle guerre en Europe c’est la domination américaine sur l’Europe qui a empêché toute guerre européenne

  • Il ne faut jamais écouter les discours des hommes politiques.
    Ce sont toujours de belles phrases pleines d’utopie parfois dangereuses et surtout destinés à se faire mousser ou à rester dans l’Histoire.

    Plus révélateur sont les débuts effectifs: des accords purement commerciaux et de mise en communs d’intérêt économiques. L’Europe du charbon et de l’acier par exemple…

  • Et les USA ont créer l’euro peut-être ? De vrais masos…

  • « En ce sens, force est de constater que la bureaucratie européenne n’incarne plus l’idéal européen. »

    On juge un idéal en fonction de sa bureaucratie ?
    De toute manière cette dernière n’est que le reflet de celle de ses états-membres.

    « Rien d’étonnant quand la bureaucratie européenne reste malgré tout à la solde des États-membres. »

    Euh… oui. C’est eux qui payent. L’UE n’existe pas ex nihilo. Et ceux qui payent le plus sont les plus écoutés (France, Allemagne, Italie, GB… enfin de moins en moins pour cette dernière).

  • « L’Union européenne n’affaiblit pas les États. […] l’Union ne sait rien faire d’autre que rajouter des barrières au profit des élites établies quand son rôle devrait au contraire consister à promouvoir leur abolition. »

    Caricatural. Bien des barrières ont été levées via l’harmonisation européenne.
    Et quand bien même une barrière nationale devient européenne, cela revient à affaiblir les états en question.
    Du moins ceux qui se sont engagés.

  • Je ne comprends pas très bien cet article!

    J’ai l’impression qu’il n’y a pas de thèse positive (ou d’avenir) proposée mais aussi une incompréhension de la genèse historique, depuis 1954, avec des gens qui étaient dans des camps opposés, 9 ans avant! (qui ne fut ni rapide ni facile! Qu’il y ait eu des retards regrettables, des erreurs, probablement, des lenteurs dues le plus souvent à des susceptibilités méfiantes (et de mauvaise foi) et une crainte de perte de souveraineté.

    D’ailleurs La France Gaullienne n’a jamais été que strictement souverainiste et anti-fédérale, de façon même caricaturale: la conception de Ch. De Gaulle des années dès avant l’an 40, a réarmer techniquement la France, bombe A incluse, sans aucun partage européen mais avec quelques projets partagés avec la Grande Bretagne « qui « ne deviendrait JAMAIS européenne », à cette époque!

    De fait, il était archi-temps, en 2014, qu’on diminue nettement le pouvoir du conseil des exécutifs européens et de la commission (constituée/issue des mêmes « exécutifs) pour augmenter (encore trop peu!) le pouvoir du Parlement Européen et en supprimant (pas encore assez) le droit de veto de chaque « chef d’état ou de gouvernement ».

    Or tout cela était « constitutionnel »: autant dire que pour progresser, un strict consensus était nécessaire et, oui, les plus grands pays ont tous voulu tirer la couverture à eux et la France ne fut pas la dernière à vouloir une Europe à la Française, au pouvoir central « fort » adossée à une administration centrale lourde, à la Colbert (dont les « D.G. », comme on dit au « Berlaymont », furent trustées: la France n’est donc pas du tout innocente de la bureaucratie européenne, loin de là, avec la même « nomorrhée » – néologisme traduisant une production excédentaire de textes législatifs -!

    Quant à M. Tatcher, elle était une des premières « ultra-libérales » (terme signifiant clairement une utilisation EXCESSIVE du libéralisme qui sacrifie la liberté individuelle en consacrant la force du plus riche et duplus fort, sans aucun frein et sans nuances: cette .P… dame n’avait vraiment pas que des qualités et sa volonté de pouvoir personnel jaloux, explique et « justifie » (pour certains!) bien mieux son activité. Elle voulait que le Royaume-Uni impose une totale liberté de libre échange, à condition de ne pas participer financièrement à l’ensemble (« My money back! »), Elle a aussi choisi la guerre, elle, dans les Malouines. Seul son cynisme malhonnête et égoïste était remarquable! Ce libéralisme-là, moi, je n’en veux pas! (Et D. Cameron ne pense pas que l’Europe doit ne servir qu’à écouler sans frein toute la camelote du Royaume-Uni et de tout le Commonwealth et tant qu’on y est, tout ce que le cousin U.S. voudrait aussi fourguer!).

    Bien sûr que l’avenir de l’Union Européenne est dans un système fédéral (dont la France n’a pas l’expérience) et pas du tout dans un système souverainiste d’un ensemble d’états nations capricieux: en fait, dès maintenant, les pays partenaires ont entre 30 et 50% de leur législation qui vient de l’Union Européenne: à partir du moment où elles seront vraiment votées par le Parlement Européen, avec les mêmes pouvoirs qu’un parlement national (donc y compris la possible méfiance votée contre la Commission, forcée de démissionner), il n’y aura plus de raisons d’avoir autant de députés nationaux!, et vous enverrez enfin des députés valables à Bruxelles, des ténors, pas comme maintenant quand les Français se fichent des élections européennes, ce qui n’a plus de sens!

    Le rôle consacré de l’Union Européenne comme bouc émissaire responsable des échecs de la France ne vous y conduit pas, évidemment, mais cela arrange tant le chef de l’exécutif français qu’il est clair que ça ne changera pas! Pourtant, le libéralisme européen est bien plus vérifié que la « marinière » de A.Montebourg (à 56 € quand même, et donc à la portée de tous les riches pêcheurs!), comme si la France avec son protectionnisme se défendra mieux contre le pouvoir des multinationales qu’un ensemble de 500 000 consommateurs riches parlant d’une seule voix. Bon c’est vous qui voyez!

    • « Je ne comprends pas très bien cet article!  »

      Normal. Il est aussi fin que du papier. L’idée européenne est résumée à un slogan et difficile de retrouver qui la dévoie et comment exactement.

    • L’ultralibéralisme n’existe. Parler d’excès de libéralisme me parait ridicule. Dois je rappeler que Friedman cconsidéraitqu’un état libéral ne devait pas dépasser les 15%de dépenses publiques ? Un ultralibéral (mot qui n’a aucun sens) ne peut être qu’un libertarien ou un anarchocapitaliste ce que n’était pas Thatcher. Certains libertariens vont même jusqu’à considérer que Thatcher n’a jamais été libéral. Manifestement, vous devrez vous renseigner un peu ssérieusement sur Thatcher qui est diabolisé en France. Sous Thatcher, c’est l’ensemble de la population qui a vu son niveau de vie augmenter. La politique de Thatcher à surtout profité à la classe moyenne. Même la plupart de ses opposants reconnaissent que Thatcher était une femme de conviction. Elle n’aurait pas tant marqué la GB si elle n’était qu’une politicienne cynique. Le tatcherisme n’existerait pas. Elle a fait bcp de reformes impopulaires y compris au sein de son propre camp cela lui a d’ailleurs coûté son poste. Il est bcp plus facile pour un politicien cynique de ne pas réformer pour ne pas déplaire aux gens. Les riches profitent surtout de l’État pour s’enrichir et non pas du libéralisme. Renseignez vous sur ce qu’est le capitalisme de connivence. L’État a tjs et restera tjs un instrument de domination au service de ceux qui le contrôlent

    • Elle était censée faire quoi dans les Malouines ?laisser un territoire britannique se faire envahir. Cette guerre était totalement légitime c’était de la légitime défense.
      Thatcher avait une mentalité britannique cad qu’elle était très favorable au libre échange tout étant très attaché à la souveraineté nationales et aux traditions britanniques. Les britanniques en raison du fit qu’ils vivent sur une île se sont tjs sentis différents des autres européens. Il faut remettre la phrase dans le contexte.La GB était ruiné a cause du socialisme. Dans ce contexte très dur,elle refusa que le contribuable doive payer en plus pour l’UE. Perso,je ne trouve pas cela anormal

      • D’ailleurs, la guerre des Malouines a permis de faire tomber la junte militaire qui dirigeait l’Argentine de manière très brutal.

        • Ca a surtout permis de la faire réélire car sans cela elle n’était même pas soutenu par son propre parti.

          • Elle a été réélu trois fois. Cela l’a certes aidé mais il faut arrêter dire qu’elle doit sa popularité à cette guerre.
            Rarement, une intervention occidentale a été aussi efficace. Cette intervention a directement fait tombé l’une des plus brutales dictatures d’Amérique latine

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