Realpolitik : Obama tente de redessiner le monde

Barack Obama cherche à réintégrer dans le concert des nations fréquentables deux anciens parias, Cuba et l’Iran.

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Castro & Obama - Credits : Osvaldo Montero (CC BY-NC 2.0)

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Realpolitik : Obama tente de redessiner le monde

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 avril 2015
- A +

Par Guy Sorman

Castro & Obama - Credits : Osvaldo Montero (CC BY-NC 2.0)
Castro & Obama – Credits : Osvaldo Montero (CC BY-NC 2.0)

 

Barack Obama, justifiant a posteriori son prix Nobel de la Paix, va réintégrer dans le concert des nations fréquentables deux anciens parias, Cuba et l’Iran. Devrait-on s’en satisfaire ? Dans ces deux cas, la fin de l’embargo diplomatique et économique exigera des démocraties occidentales qu’elles sacrifient leurs grands principes, en particulier l’attachement aux droits de l’homme et pour l’Iran plus encore, aux droits des femmes. Mais il est de fait que l’idéalisme, en politique étrangère, a des limites et qu’ « à vouloir garder les mains blanches, on n’a plus de mains » (l’expression revient au poète Charles Péguy, mort en 1914 sur le front allemand).

À Cuba, il faut bien prendre acte que l’embargo n’a guère détruit le régime castriste, que le peuple en a été victime, tandis que les apparatchiks communistes n’en ont jamais souffert. Renouer avec Cuba ne peut qu’améliorer la vie des Cubains, tandis que le régime est devenu trop faible pour exporter sa révolution.

Devrait-on sans plus d’état d’âme se salir les mains en traitant avec l’Iran ? Après beaucoup d’hésitation, on répondra aussi par l’affirmative en considérant l’État du Moyen-Orient dans son ensemble. Il n’existe plus dans cette région que trois États véritables, relativement stables et prévisibles : la Turquie, Israël et l’Iran. Il fut un temps, avant la révolution Khomeinyste, où ces trois États étaient alliés pour contenir les tribus sunnites, arabes et turbulentes, qui aujourd’hui s’entredéchirent avec une inhumanité qui rappelle ce que fut en Europe la Guerre de Trente ans. Ces violences, pour une grande partie, s’expliquent par le caractère artificiel des frontières imposées par les Français et Britanniques, après le démantèlement de l’Empire ottoman : une fatale erreur historique, dont Georges Clemenceau fut l’auteur décisif. La Turquie, l’Iran et Israël sont de véritables États-nations, incluant certes des minorités, kurdes, palestiniennes ou azaris, mais pas massacrées par leurs gouvernements comme c’est le cas en Syrie, en Irak ou au Yémen. Ces trois États pourraient de nouveau constituer ensemble un « cordon sanitaire » autour des tribus guerrières et mettre un terme aux massacres : les Européens et les Américains, eux, n’y parviendront jamais, leurs opinions publiques ne le permettraient pas.

Pareil renversement stratégique suppose que l’Iran est devenu un pays rationnel : tel est le pari d’Obama, désormais appuyé par François Hollande. Un pari fondé sur l’épuisement incontestable de la révolution Khomeinyste. Le gouvernement présent a renoncé à exporter ses fantasmes théocratiques et le peuple iranien n’y croit plus du tout. La seule et véritable ambition de l’Iran est de retrouver ce que fut son influence traditionnelle sur le monde chiite. Si on admet que l’Iran est revenu à la raison et que les limites de son ambition sont connues, l’accès ou pas à la bombe atomique devient un enjeu secondaire. L’Iran, évidemment, peut se doter d’une bombe : des dizaines de pays le pourraient, les plans sont accessibles sur le web et la technique remonte à plus d’un demi-siècle. Si l’Iran disposait de cette bombe, comme l’ont déjà Israël, le Pakistan et l’Inde, le gouvernement de Téhéran ne s’en servirait pas, car la fonction paradoxale de l’arme nucléaire est de ne pas être utilisée : c’est une arme de dissuasion à fonction conservatrice, ainsi que Raymond Aron l’avait démontré il y a quarante ans sans avoir été démenti par les faits. Le gouvernement israélien feint de s’en effrayer, mais si Israël était anéantie par une bombe atomique, l’Iran le serait immédiatement, par une autre bombe israélienne ou américaine. En réalité, les Iraniens sont indifférents au sort des Palestiniens qui se trouvent hors de leur zone d’influence, tandis qu’Israël aimerait renouer les relations commerciales et militaires de naguère avec l’Iran.

À terme, il faut imaginer dans cette région un protectorat de fait, turco, persan et israélien, auquel s’associeront sans le dire l’Égypte et probablement l’Arabie Saoudite, si elle veut survivre en tant qu’État. Imaginer comme Clemenceau en 1920 que l’Irak, la Syrie, la Jordanie se perpétueront comme États-nations est aujourd’hui une outre dégonflée et impossible à reconstituer.

Dans le même esprit, sur le même modèle, celui de la Realpolitik, il restera pour Obama et les Européens à réintégrer la Russie dans ce même concert des nations. La Russie est devenue un État faible qui ne peut guère qu’agresser ses voisins immédiats avec des moyens limités et demande, comme l’Iran, que soit reconnu son rôle de puissance régionale, pas mondiale. Rappelons que la frontière entre la Russie et l’Ukraine (comme la ligne Sykes Picot en 1916 entre la Syrie et l’Irak) fut tracée d’un coup de crayon arbitraire par Staline : un coup de gomme diplomatique pourrait déplacer le trait de crayon sans que nul n’y perde ni la vie ni son âme, ni ses grands principes. Pas plus au Proche-Orient qu’en Ukraine, ces grands principes n’obligent à respecter des frontières qui coupent des peuples en deux. Dans un monde où tout change, pourquoi seules les frontières seraient-elles intangibles ? Pourquoi s’obstiner quand l’obstination conduit à des massacres ? Pour avoir les mains blanches ? Mais elles sont aujourd’hui rouge sang en raison même de cette obstination.


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  • Reprendre des relations avec Cuba semble logique : le régime n’est une menace pour personne, le pays étant peu peuplé, sa population est vieillissante et son régime ne fait plus rêver grand monde.
    De plus pour les Etats-Unis cela représente des opportunités commerciales et surtout dipmomatiques : permettant de guérir définitivement les relations avec l’Amérique Latine, gagner en prestige parmi les populations de la région (même si selon les enqêtes annuelles du Pew Center le pays est déjà populaire) et donc faciliter les accords économiques et militaires, notamment avec le Brésil, cela affaiblit également l’Alliance Bolivarienne qui perd une raison d’être. Bref, Obama a eu raison à 100%, même si je n’aime pas ce régime communiste.

    L’Iran est bien plus dangereuse, suffit de voir le Liban et le Yémen, mais son leadership devient plus pragmatique et une reprise des relations commerciales serait une bonne chose, mais à condition de renforcer les relations avec l’Egypte et l’Arabie Saoudite pour mettre un terme aux ambitions régionales de l’Iran, l’Iran doit rester là où il est et développer son économie, et tenter de finir l’embargo avec les USA pour commercer à nouveau avec eux, tout le monde serait gagnant, USA comme Iran. Mais désaccord avec vous : la Jordanie et l’Arabie Saoudite sont aussi stables que l’Iran, il n’y a aucun danger de désintégration de ces 2 nations, et leur survie semble assurée, surtout l’Arabie Saoudite qui dispose d’une énorme puissance militaire à l’échelle régionale, ayant acheté des armes américaines massivement.

    Par contre vous avez tout gâché avec la fin car vous avez juste tout faux : non les frontières ne peuvent pas être redessinées par n’importe qui d’un coup de crayon en fonction des ambitions de chacun, c’est cette mentalité horrible qui amené aux 2 guerres mondiales. Le respect des frontières a été un garant de la paix mondiale et européenne depuis 1945, et il est essentiel qu’elles soient respectées. Les Ukrainiens n’ont aucune envie d’intégrer la Russie pour la majorité d’entre eux, surtout maintenant, d’où leur rébellion contre Ianoukovitch et le Maïdan, l’Ukraine veut intégrer l’UE, pas l’Union Eurasiatique créée pour favoriser la domination russe sur la région. Il est regrettable que l’on en soit arrivé là avec la Russie, car c’est un pays qui offre de belles opportunités économiques et c’est quelque chose de nécessaire en ces temps de difficulté économique, mais on ne peut pas laisser un autocrate faire ce qu’il veut en envahissant des pays dont les populations marquent leur désaccord avec lui, tant que la Russie n’aura pas compris les sanctions resteront en place et l’économie russe restera dans la mouise, même si Poutine l’avait déjà bien bousillée en premier lieu.

    • Le problème comme le dit Sorman ce sont les frontières de la Syrie et de l’Irak. Je suis 100% pour que l’Iran retrouve son influence sur l’Irak chiite et l’ouest de la Syrie mais il va falloir découper ces états:

      http://maps.unomaha.edu/Peterson/geog1000/MapLinks/ReligionMaps_files/Middle-East-Religious-Composition-Map.jpg

      Le problème c’est que je suis pas sure que l’Iran veule juste protéger les chiites (ce qui est une attention tout à fait louable que je soutient). Il veut peut être empêcher les états du golf d’avoir de grosses exportations vers l’Europe par pipeline via la Turquie et ainsi devenir l’unique recours pour remplacer la Russie. Cela lui donnerait énormément plus de poids que si il était en concurrence avec le monde sunnite. La tentative iranienne de bloqué l’accès à la mer rouge au Yémen provient du même désire.

      Les réalités géographiques, économiques et démographiques font que les sunnites ont gagné, il faut assurer la sécurité des chiites tout en faisant comprendre à l’Iran qu’il faut arrêter les tentatives désespérés de garder le contrôle de territoires peuplés de sunnites. La violence des gouvernements chiites n’est d’ailleurs pas pour rien dans la montée de l’état islamique.

      « surtout l’Arabie Saoudite qui dispose d’une énorme puissance militaire à l’échelle régionale »

      Je dirais que la Jordanie est plus stable, la dynastie au pouvoir étant la depuis l’époque du prophète (le roi du Maroc est descendant du prophète d’ailleurs). C’est aussi ce qui explique qu’on a eu des révolutions dans les dictatures socialistes plutôt que dans les monarchies. Ces régimes sont arrivés à grand coup de constructivisme occidental, l’URSS est tombé ce qui a considérablement réduit leur soutient, ils ont échoué comme tout les socialistes à améliorer les conditions de vie des gens, les gens en ont eu marre.

      On observera aussi que les pays du golf, à part le Qatar qui a joué solo un temps, ont complètement abandonné (sauf dans les mots) la « lutte antisioniste ». Israël ne s’y trompe pas. Si l’Iran est si actif la dedans c’est car le régime a désespérément besoin d’ennemis pour maintenir son emprise sur la population.

      Pour l’Ukraine, si au début on pouvait en effet croire que certaines régions russophones souhaitaient rejoindre la Russie, ce n’est maintenant plus le cas. Les agents russes n’étant même pas capables de recruter 1000 volontaires dans le Donbas:

      http://www.atlanticcouncil.org/blogs/new-atlanticist/russian-separatist-commander-appeals-for-volunteers-says-he-is-short-of-fighters

  • clemenceau responsable des guerres actuelles du proche-orient !! MDR !

    en 1916, année ou la ligne sykes-picots se dessine , le tigre n’était évidemment pas au pouvoir …

    les responsables du merdier actuel en  » syrak « , ne seraient-ils pas plutot du coté de washington , notamment chez les néoconservateurs ?

    c’est également assez rocambolesque, de voir un multiculturaliste nous dire que israel , l’iran et la turquie sont stable parce qu’ils sont des états nations …

    • « les responsables du merdier actuel en » syrak « , ne seraient-ils pas plutot du coté de washington , notamment chez les néoconservateurs ? »

      En aucun cas, les USA ont déconseillé à Nouri-al-Maliki de mener sa politique sectaire en Irak et les néocons, comme vous dites, voulaient éviter que l’opposition à al-Assad devienne majoritairement islamique. Ce merdier est plutôt de la faute à l’impérialisme iranien et russe. Si Obama porte une responsabilité en Syrie, c’est bien à cause de ses « lignes rouges » qui ne font que reculer…

      • Oublie ça, certains sont tellement dans leur monde imaginaire qu’ils voient les USA comme une sorte de Dieu qui contrôle tout dans l’ombre…ça a été répété tellement de fois que les USA ont demandé une politique inclusive…Le responsable du merdier c’est l’Iran tout simplement, les Chiites ont maltraité les Sunnites qui se sont tournés vers l’EI.

        C’est la seule vérité qui prévaut car basée sur des FAITS.

        • … le mieux aurait encore été de foutre la paix à sadam hussein . c’est sur que les USA et les néocon n’ont rien , mais alors rien à voir avec les problèmes de l’iraq et de la syrie …

          tant de mauvaise fois me troue le cul !

          • « le mieux aurait encore été de foutre la paix à sadam hussein »

            Voir même à l’empire Ottoman…

            « tant de mauvaise fois me troue le cul ! »

            C’est vous qui dites cela alors que les choses se passaient bien en Irak avant que Nouri-al-Maliki, contre tout les conseils US et uniquement pour plaire à l’Iran, a mit en place une politique sectaire. Avant IS il y a eu des manifestations dans les provinces sunnites, de gens modérés qui voulaient juste que Bagdad leur foute la paix…

            •  » les choses se passait bien en iraq  »

              tant de mauvaise foi me trou le cul , d’autant plus qu’après la connerie iraquienne, les américains ont remis ça en libye …

              dans une émission sur la guerre du vietnam, il y a déja longtemps, je ne sais plus qui disait que macnamara était un assassin et qu’on devrait le juger devant un tribunal international , comme ses « vainqueurs  » ont jugé milosevic …

              • Vous niez la responsabilité d’Al-Maliki dans les problèmes actuels de l’Irak ? Comment expliquez vous la crise politique pitoyable qui a mené à son remplacement ? Vous êtes vous seulement intéressé au conflit ?

                Au cas ou vous n’avez pas remarqué IS ne s’est pas étalé petit à petit. Cette organisation a « surgie de nulle part » pour une bonne raison.

                Une chose est sur vous êtes bien français, vous venez avec assurance étaler vos idées préconçues sans aucune démonstration et criez dès qu’on vous contredit.

                • un météorite tombe sur la planète et vous accusez les dinosaures d’etre incapable de se reproduire …

                   » tant de mauvaise foi me trou le cul  » comme l’aurait dit eddy mitchel dans le bonheur est dans le prés…

                  • « un météorite tombe sur la planète et vous accusez les dinosaures d’etre incapable de se reproduire … »

                    Non je refuse le simplisme. Vous savez il n’y a pas de honte à ne pas avoir d’avis sur une question. Je ne connais rien à la gastronomie malaisienne alors je ne m’exprime pas dessus. Si vous ne vous êtes pas intéressé à l’Irak vous pouvez simplement ne pas avoir d’avis dessus.

              • « les américains ont remis ça en libye »

                La Lybie est un pays beaucoup moins multiconfessionnel et les deux camps sont arabes et sunnites, la situation est complètement différente. Avec des rapprochements aussi hasardeux ce n’est pas étonnant que vous concluez n’importe quoi.

                • mais les avions étaient de la même marque …

                  • On sent venir la solution magique qui consiste à soutenir à tout prix les dictatures (ce qui ne manquera pas de créer des terroristes). Qui bien sure seront éternelles… et cela ne fera pas que repousser (et aggraver) ce qui arrivera quand elles chuteront.

                    C’est une stratégie voué à l’échec sur le long terme, on ne peut pas interdire à un peuple de faire ses propres expériences politiques.

                    De plus il est absurde de compter sur la « stabilité » de dictatures socialistes, ce modèle est dépassé. Si on a bien fait une erreur en Irak c’est de ne pas soutenir le roi d’Irak. On allait avoir une forte opposition sur le moment mais cela aurait assuré la stabilité de ce pays sur le long terme. Depuis la chute de l’URSS on voit beaucoup moins de révolutions socialistes dans le monde.

    • +1 à anti gros minet. C est d un tordant de voir une personne adepte du multi-culturalisme chez nous en France soutenir ici dans ses écrits que le ver causant la guerre était ce même multi culturalisme. Alors si j ai bien compris : pour éviter la guerre il faut avoir une unité ethnique et religieuse dans un meme pays. oui mais pas chez nous , parce que , ben parce que chez nous si on dit ça c est un odieux rappel aux heures les plus sombres etc. Bon mr Sorman arrêtez vos sornettes. Faire pays est complexe, très complexe et pitié arrêtez donc de faire porter le chapeau des guerre du monde entier à nous autres français.

      • non ! pas chez nous …

        en chine , qui va s’effondrer !

      • Pas multiculturelle, multiconfessionnelle, ce n’est pas pareil. Et l’Irak est ainsi depuis la nuit des temps, même aux temps pré-islamiques.

        • « Et l’Irak est ainsi depuis la nuit des temps »

          Non, l’Irak sous sa forme actuelle, c’est à dire d’un état socialiste totalement centralisé, n’existe que depuis quelques dizaines d’années et va de catastrophes en catastrophes. Il est tant que ce pays soit partitionné en 3 plus petits.

          Le Moyen orient présocialiste était bien plus décentralisé.

  • Désinformation : BFMTV : les Cubains de Floride remercieront le parti d’Obama lors de la prochaine élection américaine ??? Ignorance crasse de nos merdias : les Cubains américains au contraire de nos merdias de gauche idolâtre ; haïssent le régime cubain et ne veulent aucun accord avec ces fous sanguinaires.
    Désinformation :ITELE : le premier ministre Espagnol M. Rajoy se réjouit de cet accord ???
    M. Rajoy est un Président, il n’y a pas de 1er ministre en Espagne : et il ne peut être d’accord contre la majorités des Cubains exilés en Espagne qui sont contre ces débiles tortureurs.
    Pendant ce temps les tortures et les assassinats d’opposants continuent : à Cuba, au Vénézuela (60 Morts dans chaque quartier de Caracas, chaque nuit…La Police en a marre d’enlever les corps…nuits après nuits :plus de 700 morts/nuit…) , en Iran…
    Il est vrai qu’Obama le grand donneur de leçon a utilisé Guantanamo pour torturer et humilier nos frères de la religion de paix… Alors comme prix Nobel de la paix on repassera ou l’on fermera les yeux sur les 300 000Civils mort dans la guerre d’Irak…
    Merci noble USA de vos leçons de droits de l’Homme !!! Notre président dont un livre nous révèle sa propension à faire exécuter les opposants au Mali et dans d’autre pays par nos services secrets… Va aller défiler dans d’autres pays pour les droits de l’Homme ??? (dont la base est le droit à un jugement digne ??!!ahahahah !!! Nicolas condamné à 4 mois de prison avec emprisonnement immédiat(alors qu’on n’emprisonne plus personne à des condamnations de moins de 5 ans de prison !)-pour un port de T-shirt de la Famille, doit se foutre de nos dirigeants, vomissants des « droits de l’Homme », surtout le nôtre…

  • L’ignare n’est pas celui que l’on croit cher ami. L’Espagne a un président et un vice-président.
    Informez-vous, vous aurez l’air plus branché européen la prochaine fois, cela vous permettra de revenir de Mars

  • Bravo ! Regis33, pour votre honnêteté.. Je vous laisse les clés de ma soucoupe quand vous le souhaitez…

  • Le chercheur Français Justin Vaïsse, directeur à la Brookings, donne raison à la thèse de Guy Millière selon laquelle Obama a créé le chaos au Moyen Orient par sa politique de retrait.
    Autre point important: c’est avec le Président Carter en 1979 que débute le grand engagement des USA au Moyen Orient.: https://www.youtube.com/watch?v=eolOQcx31fQ&feature=share

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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