Par Aymeric Pontier.
Des scientifiques amateurs qui appartiennent au collectif « Science for the Masses » ont mené une expérience visant à améliorer la vision humaine. L’un des membres, Gabriel Licina, s’est porté volontaire pour tester une solution à base de Chlorine e6 (Ce6). Une molécule chimique qui possède des propriétés photosensibilisantes.
Le produit liquide a été directement appliqué sur les globes oculaires du cobaye, accentuant temporairement sa vision par faible luminosité. Après l’injection, il s’est rendu en forêt en pleine nuit avec le reste de l’équipe pour tester ses nouvelles « capacités ».
Il a pu reconnaître des symboles (nombres, lettres et objets) situés de 25 à 50 mètres de distance avec une précision de 100%, contre 33% pour ceux n’ayant pas reçu la solution. Le produit n’a fait effet que quelques heures. Le lendemain, sa vue est revenue à la normale.
Source : A Review on Night Enhancement Eyedrops Using Chlorin e6
Lire aussi : Un biohacker s’injecte un liquide dans les yeux pour voir dans le noir
C’est en effet très intéressant, espérons que cela progresse et qu’un kickstarter démarre.
Sinon il y a la lampe de poche à 3E dans toutes les grandes surfaces.
Certes, mais en fufu, vous êtes repéré à 5 km à la ronde. Sinon, pour le camping, effectivement… 🙂
Info intéressante.
Je sais que l’usage de « bio hacker » pour qui fait des expériences dans ce champ hors des labos reconnus, mais je la trouve inutilement clivante et surtout prêtant à confusion pour ceux qui l’ignorerait.
« Biohacker » était à l’origine un terme médiatique destiné à faire sensation. Mais désormais il est employé pour désigner tout scientifique (quel que soit son niveau d’expertise) qui pratique des expériences sur des organismes vivants (ou sur lui-même), sans l’aval d’une université reconnue ou d’un laboratoire pharmaceutique. Avec une définition aussi large, ça englobe beaucoup beaucoup de monde…
Moi, je faits des expériences sur la pénétrations de corps rigides à faible section dans des matériaux durs mais friables par transmission d’énergie cinétique depuis un effecteur massique compact.
J’obtiens des résultats intéressants mais je ne les publie pas car ce serait moins fun, que je suis pas payé pour, et que cela évite que la Sécu s’intéresse de trop près à la multiplication des accidents domestiques d’écrasement des doigts de la main gauche me concernant.
Pour ma part je m’intéresse au processus d’interruption des échanges gazeux au travers des parois perméables des cavités invaginées dans un milieu saturé en monoxyde de dihydrogène (DHMO).
Pour le moment ces expériences sont de durée réduite mais j’ai bon espoir pour une expérience ininterrompue.
Si à ce moment là quelqu’un pouvait penser à fermer le robinet…
le « monoxyde de dihydrogène (DHMO) » est un élément extrémement dangereux qui peut entrainer ( entre autres ) la mort par suffocation. Il est grand temps d’exiger des lois pour son interdiction sur le territoire français.
une réussite prometteuse