Par Michel Gay.
Pour ceux qui en doutaient encore, et malgré les milliards d’euros engloutis annuellement à perte dans les éoliennes et le solaire, le nucléaire est bien « le » cœur de la transition énergétique, si cette dernière consiste bien à aller vers un monde moins consommateur de combustibles fossiles, et donc moins émetteur de gaz à effet de serre.
La déclaration de la ministre de l’Écologie et de l’énergie le 13 janvier 2015 en faveur d’un programme de construction de nouveaux réacteurs nucléaires ne fait que le souligner.
« L’histoire et le savoir-faire français dans le nucléaire font partie de nos atouts (…). Il faut maintenant programmer les investissements de sécurité des réacteurs existants. Mais il faut aussi programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées. (…) L’énergie nucléaire est un atout, même si demeurent des questions sur la gestion des déchets et l’approvisionnement en uranium. Elle nous permet de réaliser la transition énergétique, car elle assure une sécurité énergétique. »
Ces phrases ont pourtant ému une frange « verte » de la classe politique qui croit encore, ou qui veulent faire croire, que du vent, du soleil, de l’eau et du bois suffiront à subvenir aux besoins en énergie de la nation. Ségolène Royal n’a fait que confirmer la stratégie française prévoyant de développer une filière nucléaire pour permettre la mise en place d’une quatrième génération de réacteurs surgénérateurs à l’horizon 2050.
Cependant, ses propos sont tout de même bien différents de ceux tenus par la candidate à l’élection présidentielle de 2007 qui écrivait à Nicolas Hulot, le 5 janvier de cette année-là, sa volonté de « ramener la part de l’électricité d’origine nucléaire à 50% d’ici 2017 ». Elle était également « préoccupée (…) de la sécurité de ces installations, qui sont exploitées bien au-delà de la durée initialement prévue de leur vie industrielle » alors que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n’a jamais qualifié de « dangereuse » aucune de nos centrales. Ce faux argument sur la durée de vie est généralement avancé par des antinucléaires comme Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace France, qui était alors… le conseiller pour le développement durable de la candidate. En 2015, la ministre précise : « Je n’ai pas mis dans la loi sur la transition énergétique une limitation à quarante ans comme le voulaient les écologistes. Ce n’est pas une bonne façon de procéder vis-à-vis de notre industrie. À l’international, ce serait un couperet trop idéologique. » On notera le « trop »… Un peu d’idéologie contraire à l’intérêt général serait admissible, mais il n’en faut pas « trop » !
Or, en réalité, les réacteurs ont été conçus sans durée de vie maximum ! Et il y avait une bonne raison à cela : le retour d’expérience sur la tenue des matériaux à l’irradiation pendant des dizaines d’années n’existait pas. Les ingénieurs ont donc été prudents. Ils ont pris des « marges » en garantissant les réacteurs pour 30 ans… au moins. EDF a donc prévu l’amortissement financier initial de ses centrales nucléaires sur… 30 ans.
Cependant, à l’usage, « l’usure » a été moindre qu’initialement envisagée. Tous les 10 ans, l’Autorité de sureté nucléaire doit se prononcer pour prolonger (ou non) de 10 ans le fonctionnement en toute sécurité des réacteurs nucléaires. Les mêmes types de réacteurs ont déjà reçu des autorisations de fonctionnement jusqu’à 60 ans aux États-Unis1. Le vieillissement étant plus lent que prévu, EDF a donc décidé de calculer ses amortissements financiers sur 40 ans dans un premier temps, puis de réaliser l’investissement nécessaire (appelé « grand carénage ») pour prolonger ses réacteurs jusqu’à 50 ans ou 60 ans. Aujourd’hui, les nouveaux réacteurs nucléaires (EPR) ont une durée de fonctionnement prévue pour, au moins, 60 ans. Voilà pour les réacteurs « exploités bien au-delà de la durée initialement prévue »…
La ministre a été une disciple de François Mitterrand qui aimait dire, en citant le Cardinal de Retz : « un homme politique ne sort de l’ambigüité qu’à son détriment ». En digne héritière, Madame Ségolène Royal tient un discours fluctuant au gré de la tendance du moment. Certes, le général de Gaulle a aussi fait des déclarations publiques ambigües, mais il disait : « On ne fait pas de politique autrement que sur des réalités »2.
Et la réalité aujourd’hui, c’est 69 réacteurs nucléaires en construction dans le monde, tandis que 439 autres en activité représentent une puissance électrique de 378 GW3, soit trois fois la puissance électrique totale installée en France qui est d’environ 125 GW4. Le secteur de l’énergie nucléaire représente la troisième industrie nationale française.
Une transition énergétique efficace conciliant la baisse de la consommation d’énergie fossile et l’augmentation du niveau de vie des Français pourrait s’appuyer sur les trois orientations suivantes :
1. Renforcer le nucléaire comme socle de la production d’électricité en utilisant le plus longtemps possible en toute sécurité les réacteurs actuels, puis échelonner leur remplacement par les nouveaux réacteurs EPR, et enfin préparer le développement progressif des surgénérateurs de quatrième génération après 2050 en finançant le prototype ASTRID.
2. Stopper les subventions publiques aux énergies renouvelables (notamment l’éolien et le photovoltaïque) et supprimer l’obligation d’achat par EDF de leurs productions.
3. Supprimer la réglementation thermique 2012 (RT 2012) et, au contraire, favoriser l’électricité en substitution aux énergies fossiles partout où c’est possible (habitat, transport, industrie…) en prévoyant de lisser les consommations dans le temps.
Alors oui, en France, cette transition énergétique dont le cœur sera nucléaire permettra de consommer une énergie durable (plusieurs milliers d’années), bon marché, sans émissions de gaz à effet de serre, non polluante, abondante et pilotable.
- Nos réacteurs nucléaires actuels à eau pressurisée sont des « copies francisées » avec une licence achetée aux Américains (Westinghouse). ↩
- Charles de Gaulle ; Entretien avec Michel Droit, le 14 décembre 1965. ↩
- GW = gigawatts = milliard de watts ↩
- dont 63 GW de nucléaire… soit, oh surprise, déjà 50% de la puissance installée ! ↩
Je ne sais pas si les propos de l’ex valent la peine de perdre son temps. Elle est au même niveau zéro absolu de la politique que Boulet 1er.
À l’évidence Mademoiselle Royal ne sait pas de quoi elle parle sinon qu’elle a été viciée de l’intérieur par ses amis de Greenpeace et pour ne pas complètement renier ses engagements écolos tout en préservant le seul atout industriel qui reste à la France, elle change d’avis au gré des vents. Ça s’appelle piloter à vue … mais elle n’est pas la seule dans ce gouvernement d’amateurs !
Ces politiques sans boussole, sans idées et sans compétence, qui cherchent d’abord à plaire à leur cour, m’énervent au plus haut point. Recherchons hommes (ou femmes!) d’État d’urgence!!!
Un ingénieur Edf aurait été mieux que Ségolène.
non, le mieux c’est qu’il n’y ait pas de ministre de l’écologie et de toutes ces âneries.
Tout à fait d’accord. L’écologie, le développement durable.. ne sont pas à prendre à part mais à intégrer à l’ensemble d’un fonctionnement. Dans ma commune, on a un conseillé chargé du développement durable. ça n’a aucun sens.
Dans ma boite, nous avons une écologie d’entreprise. On réalise simplement une analyse des impacts environnementaux de l’ensemble de notre fonctionnement, nous listons ce qui est fait, nous nous fixons des objectifs réalisables et des actions à mettre en place les plus efficientes possibles.
Un Etat peut se gérer comme une entreprise en somme 🙂
Ce qui est bizarre comme concept, c’est d’avoir un ministre du Yin et un ministre du Yang. Alors que les membres d’un gouvernement doit travailler de concert. On prétend lever cette ambiguïté avec des concepts comme le « développement durable ». Attention arnaque !
En vérité, un décideur doit prendre en compte les avis de chacun, mais on ne peut pas avoir des décideurs avec des objectifs opposés. Et l’incohérence de Royale n’est vraisemblablement que l’indice de luttes de pouvoir au sein du gouvernement.
C’est le jeu de pouvoir et de la manipulation.
Cette royaliste est une capricieuse, mal aimée par les habitants poitevins
Je dirai que le nuclèaire est tellement taboo pour les autorités que le citoyen qui n’a jamais travaillé dans le secteur, prend les USA comme rèfèrence pour estimer l’usure des rèacteurs. Sauf que les USA envoie leur personnel en France pour les former sur la problèmatique de la sècurité , l’usure des èquipements dans les centrales nuclèaires. Quand on utilise du » plastique » comme ultime moyen pour activer une vanne qui a subit des années de radiations, car l’asservicement èlectrique, le mècanique, et autres techniques n’ont pas fonctionner, il est èvident que prolonger des rèacteurs se fait par le remplacement de gros composants, que les meilleurs des fims catastrophes nuclèaires ne peuvent ajouter au cenario pour rester crèdible. Et pourtant! Il existe un centre extrèmement compètant que la Commission européenne utilise pour èvaluer le vieillissement des matèriaux utiilser dans les rèacteurs nuclèaires. D’autres labos ont fait èvoluer les matèriaux pour le soudage des cuves des rèacteurs. Cela dèmontre bien que les vieux rèacteurs ne sont pas sans risques, que les techniques de leur fabrications n’ètaient pas optimales, et surtout que les tests sur des rèacteurs actifs pour la recherche valent bien plus que la thèorie que nos politiciens incompètants ou menteurs pour des raisons èlectorales, ne peuvent qu’ètre des reprèsentant des lobbyistes des groupes en pertes financières car si en France le mensonge se règle derrière des portes fermées entre amis jacobins, à l’ètranger la presse fait tout pour informer et faire payer aux français les dèrapages budgètaires pour ne pas avoir dans les faits appliquer les règles nuclèaires à la lettre! Madame Royal veut rassurer Areva, c’est à dire utiliser l’argent du contribuable pour couvrir les pertes en annonçant de nouveaux investissements . Je crains que le marchè publicsur les nouveaux rèacteurs va ètre de nouveau manipulé pour faire gagner notre champion. Ce qui est rassurant c’est que madame Royal se rend compte que les ènergies alternatives subventionnées e sont pas tous si ècologique, et que les Allemands sont bien plus pollueurs depuis les verts ont initié la fermenture des rèacteur nuclèaires. l’ENA n’est pas la meilleure ècole pour former certains ministères techniques. Et que la bètise et le dogmatisme de nos dirigeants sont devenus dangereux. Le jour où la société civile prendra le pouvoir, que les carrièristes politiques seont pièces de musées, la France se portera bien mieux. Ce monde a besoin d’experts sans motivations personelles sinon celle de servir sans mentir au peuple qui ne le mèrite pas…
Je trouve honteux que Contrepoints relaye ce genre de propagande. Évidemment que les énergies vertes sont un caprice politique et n’ont aucune justification économique.
Ce n’est absolument pas une raison pour nous vendre le nucléaire comme étant le futur de l’énergie, surtout quand on voit le frankenstein industriel et publique que l’État à créer dans ce secteur (EDF, Areva, CEA).
Les premières subventions à couper d’urgence sont celles du nucléaire qui constituent un gigantesque malinvestissement, suivi d’une totale privatisation de ces soi-disant « fleurons nationaux », EDF en tête.
Quand on voit les pertes colossales que font Areva, il ne fait aucun doute qu’on verrait immédiatement toute cette industrie s’écrouler.
Les pertes sont tout aussi colossales pour les ménages et PME qui financent, outre celles d’AREVA par l’impôt, les investissements dans les EnR.
Car par un système bien rôdé l’on fait peser sur les ménages et PME la lourde charge du financement des ENR par le biais de la CSPE .
Et si encore c’était les ménages et PME qui en bénéficiaient par un coût moindre du kWh, ce qui n’est pas le cas et ce pour des décennies encore…
Au final les ménages et PME payent pour EDF, RTE, ERDF, AREVA et pour éoliennes et autres EnR, le tout orchestré par l’Europe, en sus ils payent de la TVA sur des impôts.
Tous les ans nous allons donc devoir payer plus de 6 milliards d’euros pour nous produire une électricité dépendante des caprices du vent, du soleil et de bien d’autres énergies renouvelables et , ironie du sort, ces 6 milliards seront répartis à 80 % sur des kWh produits par les centrales nucléaires…
Oui, mais elle est sanctifiée. c’est en quelque sorte le Hallal du Bobo
Et vous avez entendu parler de l’épuisement des ressources hydrocarbures ? A part le nucléaire vous avez une autre idée fiable qui assure la continuité du progrès et de la croissance?
Oui, c’est une vieille rengaine. Le Club de Rome prévoyait la fin du pétrole pour l’an 2000…ce qui n’est pas arrivé, malgré une augmentation de la consommation. Toutes ces prévisions se font en supposant la technologie constante, ce qui, dans le monde réel, est une chimère. Les réserves prouvée de charbon sont pour au moins 200 ans. Quant au pétrole et au gaz, conventionnels ou de roche-mère, il y en a pour au moins 70 ans, compte tenu des réserves prouvées….
Reste à faire la jonction avec la surgénération.
Quant aux énergies dites renouvelables, elles sont intermittentes, donc ne peuvent satisfaire correctement la demande des ménages, du tertiaire et de l’industrie, ni en terme de l’adaptation temps réel de l’offre à la demande, ni en terme du prix du kWh.
@Jipebe29, d’où tenez vous ces informations? De la presse du Dimanche? Même les agences de l’énergie, qui cultivent pourtant l’optimisme politicien, n’en sont plus là!
Je ne pense pas que ce soit ce qui est dit ici. Je pense que l’argument est que le nucléaire permet de faire le pont et de donner le temps aux nouvelles technologies de murir.
D’un autre côté, comme le débat présuppose l’acceptation d’un agenda de réduction de CO², ce qui n’a aucun sens, il est difficile de ne pas être insatisfait.
« un homme politique ne sort de l’ambigüité qu’à son détriment »
Quelle excellent rappel de spécialistes!
Cette ambigüité fait engloutir à l’Europe des centaines de milliards d’euros pour tenter vainement de compenser les problèmes de l’intermittence, en restructurant le réseau de distribution, en se cassant les dents sur les problèmes de stockage, en nous faisant payer l’effacement pour pouvoir être privés de courant quand il n’y a pas de vent ou en subventionnant, par le mécanisme de capacité, les moyens conventionnels afin de les dissuader de fermer leurs portes.
Cette ambigüité fait semblant de ne pas avoir compris que les énergies de demain ne seront pas intermittentes et qu’on aura dépensé ces sommes pour rien !
Merci pour cet excellent article.
+1
Oui, l’électrique n’a pas de prix « moyen », seulement un prix de marché instantané. (on ne peut tempérer cette réalité que par la très faible partie de la production que l’on peut stocker par turbinage).
Le prix moyen est une invention politique. Et le prix instantané tend vers 0 en cas de surproduction. Par définition, une production intermittente (et doublée par un système de secours) est toujours en surproduction. Donc on produit de l’électricité sans valeur et invendable. Les équipements de production d’électricité intermittente n’ont aucune valeur et ils ne peuvent pas être amortis autrement que par des malversations comptables au plus haut niveau de l’état.
La question n’est pas son prix, c’est la possibilité de mesurer sa consomation qui compte.
« si tout le monde peut puiser de l’énergie où mettrons-nous le compteur? JP Morgan à Tesla refusant de continuerde financer l’expérience sur l’énergie libre.
Tesla dépassait largement tout le monde en tant qu’ingénieur, et JP Morgan était bassement matérialiste. Mais en l’occurrence Morgan a fait le bon choix pour de mauvaises raisons : l’énergie libre de Tesla était une pure utopie.
La science est l’outil du capitalisme, mais le capitalisme est le garde-fou de la science. Cependant dans notre histoire d’EnR, il n’y a ni science ni capitalisme.
Le marché cependant s’accorde pour lui accorder un prix moyen, on peut lire par exemple les rapports annuels de RWE qui indique vendre une forte part de sa production en forward de 1 jusque 3 ans, à une valeur qui est essentiellement ce fameux prix moyen d’achat, cf http://www.rwe.com/web/cms/en/1403032/rwe/investor-relations/reports/2012/
C’est une partie du problème d’ailleurs, la valeur qu’on accorde au courant dont on peut garantir qu’il sera là 1 an avant est fortement abaissée par celle du courant dont on ignore s’il sera disponible ou pas pour un moment donné jusqu’à quelques jours avant. Si les forward valorisait la disponibilité, RWE irait beaucoup mieux que la situation actuelle quasi catastrophique.
C’est quand même des sacrés girouettes ces politiciens.
Comme des moulins à vent
Si on en croit l’accord (fort peu relayé par la presse) qui veut que nous diminuions notre émission de gaz à effets de serre de 40% d’ici 2020, il va falloir sacrément ramer si on n’utilise plus de nucléaire…
A croire qu’il existe une alliance objective entre déclinistes, collectivistes et constructivistes pour nous ramener à l’âge de pierre ou nous parquer dans des « cités intelligentes » où nos vies se résumeront à ce que nos devoirs nous imposent… pas folichon!
« A croire qu’il existe une alliance objective entre déclinistes, collectivistes et constructivistes pour nous ramener à l’âge de pierre »
Seulement voila, la décroissance idéologique qui fait partie des tenants et aboutissants de cette politique ne se fera pas de plein gré par les citoyens. Le citoyen veut du progrès et même la stagnation est intolérable car elle brise l’espoir.
Alors bien sur, on essaie de nous expliquer que la vraie richesse n’est pas matérielle, que vivre à l’état naturel de bisounours est formidable. Mais cela ne convaincra que les convaincucus. En tentant de forcer la société dans une régression matérielle, les politiques ne peuvent qu’envoyer des millions de manifestants dans les rues – ou d’opposants dans les bureaux de vote.
Et Valls vient nous chanter son refrain : « Au secours, le FN arrive ». Mais au fait, c’est la faute à qui selon lui ? De la Droite ? Des méchants libéraux ? Du peuple stupide ?
Bien évidemment, seul le nucléaire pourra permettre de répondre aux besoins énergétiques du futur (et aussi à rassurer les pichuilistes qui pensent que les fossiles sont limités à court terme. L’ennui est que l’exemple de la dérive de la filière française brouille encore plus le paysage, déjà passablement enfumé par les escrologistes. Il ne faudrait cependant pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Si comme le suggère l’auteur des dispositions sont prises pour relancer la recherche dans les filières alternatives comme les centrales à neutrons rapides, nous pourrions espérer assurer notre avenir énergétique à un coût correct (pas à l’allemande!) et garder quelques chances d’exporter un savoir faire qui reste significatif malgré les nullités ou les traitres prébendés qui se sont succédé à la tête des programmes. Ces derniers qualificatifs ne sont pas exagérés face aux soupçons de plus en plus forts d’opération programmée de lente désindustrialisation (mais en accélération) de la France depuis plus de trente ans.
@eric N
Oui, l’éolien et le solaire, mais avec plein de charbon, comme les Allemands. Pour un Grunen ou un Vert bien de chez-nous, mieux vaut la lignite que les atomes maléfiques.
C’est le charme de l’écologie idéologique à la Greenpeace qui infiltre les plus hauts niveaux décisionnels sans aucun mandat électif (type Rebelle qui grenouillait dans l’entourage proche de Royal).
mieux vaut la lignite, le charbon et sans doute le mercure qui l’accompagne 🙁
Et tous les isotopes radioactifs! Elément largement oublié des débats.
Il faut rapeller que les terrils de charbon produisent 10 fois plus de radiation qu’une centrale nuclèaire. Mais pour les ècolos les poussières emportées par le vent a un gout de nostalgie, plus que de celui de la radioactivité… Comment èduquer une population ècologique qui a vaicu dans le taboo du nuclèaire. Le risque est ailleurs: celui de la main d’oeuvre saisonnière peu qualifiés,mais surtout prète à prendre des risques cachées par leur employeurs au nom de la rentabilité pour les actionnaires manipulés , et les syndicats EDF qui protègent leur adhèrents. Le nuclèaire a besoin de transparence pour le crèdibilser. Mais ce n’est pas un ministre qui apprend de par coeur un discours et de plus sans cursus scientifique, qui peut engendrer une avancée prafmatique sur le nuclèaire…
@ Martin,
Cessez de vous atomiser avec le nucléaire. Personnellement, je n’ai pas besoin que l’électricité produite soit revendue à ce producteur. Il n’y a vraiment pas de justice en France.
Il n’y a pas de justice du tout, sinon celle du pouvoir. Et le pouvoir n’aime pas la transparence en France. La Suisse a choisi de donner le pouvoir au peuple. Pour eux on parlera d’aveuglement car rien n’est caché…
GreenPeace? Vous voulez dire RedWar, je présume?
ben promouvoir la voiture électrique parce que c’est écolo ( et que le naufrage du constructeur qu’elle a fait aidé ferait mauvais genre) est assez délicat si il n’y a pas de jus.
c’est un cas cette femme….tiens son absolution aux cheminées et sa condamnation du diesel …rapport cout efficacité..
par moment on se demande si elle n’a pas un petit vélo électrique dans sa tête ( fabriqué dans le poitou).
le diesel est dangereux pour la santé bien au delà de celui de l’essence. Ses effets sont cumulateurs et touchent toutes les populations, à partir des jeunes enfants qui par leur taille respirent les nanoparticules des èchappement, à celui des anciens qui ont cumulé durant leur vie tous ses polluants. Le rendement d’un moteur est lié à son taux de compression, et cette option n’a jamais été souhaité en France caren son temps le PDG de Peugeot ètait le patrons des constructeur européens poussant le diesel et fesant du lobbying contre Bruxelles. Maintenant que les normes sont pour protèger la santé du citoyen, on nous parle de hybride pour rèsoudre le problème de la polution des diesels. Comme ont dit. You pay now or you pay later.
Les Japonais sont maintenant en avance et inondent le marché de voitures vertes. Certes, cela crée du travail dans les pays qui donnent des cadeaux fiscaux. Et je n’ose mème pas parler du R&D servant à jongler avec les taxes, car la technologie existe depuis longtemps , mais le peuple doit payer toujours 2 fois pour profiter des cadeaux fiscaux offerts aux constructeurs . Les optiques à LED aux normes CE sur les voitures existaient dèjà dans les années 80 , et c’est la progrés de la bio electronique qui permettra èconomiquement leur utilisation … Qui aura payé deux fois cette technologie ? Nous
@martin
« Les Japonais sont maintenant en avance et inondent le marché de voitures vertes. »
De quelles voitures vertes parlez-vous ? marques, modèles, motorisation ?
Le nombre de models sur le marché mondial issus des constructeurs japonais permet de se faire une idée sans pour cela en faire une publicité en les citant.
Ce que beaucoup de nous ignorent, c’est que pour vendre leurs berlines atmosphériques les constructeurs ont à vendre un quota de VE non polluants ( enfin ne polluant pas en se déplaçant…).
C’est la moyenne d’émission de l’ensemble des véhicules vendus qui est retenu pour savoir s’ils atteignent leurs objectifs de baisse d’émissions de CO2.
http://www.lepoint.fr/automobile/actualites/voitures-vertes-tout-electrique-ou-hydrogene-le-match-est-lance-16-01-2015-1896986_683.php
« Propulsion électrique ou pile à hydrogène ? L’industrie automobile est partagée alors que les premières voitures à hydrogène arrivent sur les routes et que le tout-électrique veut atteindre le grand public.
Les japonais Toyota, Nissan et Honda mais aussi les américains Telsa et General Motors se sont lancés dans ces technologies censées donner un coup de fouet aux véhicules verts, plus chers que les voitures conventionnelles, et ont fait assaut d’annonces lors du salon automobile qui vient de s’achever.
General Motors (GM), premier groupe automobile américain, a pris le relais du constructeur californien Tesla en annonçant une voiture bon marché (30.000 dollars) dotée d’une autonomie de 320 km, la Bolt. Elle arrivera chez les concessionnaires en 2017, quasiment au même moment que l’autre vedette annoncée du segment, la Model 3 de Tesla.
La riposte du camp de l’hydrogène est arrivée sous la forme d’une nouvelle version de la FCV, la voiture à pile à combustible du constructeur nippon Honda. Elle débarque quelques semaines seulement après la « Mirai » de Toyota (60.000 dollars), de même technologie et sans autres émissions à l’échappement que de la vapeur d’eau.
Dotée de lignes dignes d’un vaisseau de la « Guerre des étoiles », la FCV, vante Honda, sera disponible début 2016 au Japon, avant d’arriver aux Etats-Unis et en Europe. La Mirai est déjà disponible au Japon et le sera sur des marchés pilotes comme la Californie à l’automne.
Cette technologie est « particulièrement idiote » a sèchement rétorqué Elon Musk, le patron de Tesla, symbole des voitures électriques sportives et luxueuses. Car, avance-t-il, la production d’hydrogène consomme elle-même beaucoup d’énergie. La voiture à hydrogène fonctionne sur le modèle de l’électrolyse.
Un réservoir d’hydrogène alimente la pile à combustible qui, par la rencontre entre l’hydrogène et l’oxygène, produit de l’électricité et rejette de l’eau. L’électricité alimente alors le moteur électrique.
Mais pour M. Musk, « si on le compare à un panneau solaire pour recharger directement une batterie, c’est moitié moins efficace ». »
On pourrait ajouter au détriment de l’hydrogène est que réservoirs et circuits sont sous 400 à 700 bars.
Je me faisais aussi la réflexion que s’il y avait un développement commercial significatif de ces deux technologies, la demande en électricité augmenterait fortement… et on ne saura probablement jamais la stocker de façon à ce qu’elle soit disponible quand tous les véhicules auront besoin de se recharger: bonjour le pic le consommation la nuit en plein hiver !
Il faut arrêter d’urgence les bus de la RATP
Ahem ahem. Une référence à vos dires ❓
A cette èpoque j’ai travaillé sur cette technologie appliquée aux futurs models, comme prototypiste opticien diplomé, pour Valeo, A cette èpoque on travaillait aussi sur les plastiques capable de resister à l’acide de l’estomac des insectes qui meurent sur les feux avant. Le cout des feux automobiles tout plastique permet d’ augmenter les marges de profit…J’ai calculé et produit le Peugeot 405 fumé, le ford Sierra fumé, le Golf fumé….( gris et rouge) l’Usine avait fabriqué le couteux feux de l’Audi quatro tout noir…
Les anciens sont toujours là, on n’a même jamais vécu aussi longtemps. On peut toujours faire des progrès pour réduire la pollution, mais abaisser sans cesse les niveaux d’alerte, c’est construire sur le mensonge.
Votre commentaire technique est intéressant et les inconvénients du diesel connus – et reconnus en ce qui me concerne.
Mais :
– Les problèmes sont nombreux et pas seulement limités au diesel.
– Les solutions sont toujours « hyper-technologiques », ce qui a un coût important en matière de fabrication, entretien, fiabilité …
– Elles ne sont donc réalistes qu’en cas d’utilisation intensive du véhicule.
Il est donc stupide de faire la promotion à la fois de ces technologies et d’un usage limité des véhicules. Si je me sert peu de celui-ci, pourquoi chercher les problèmes (ennuis mécaniques) et engager des dépenses que je ne peux amortir.
C’est un point de vue personnel (Ai-je besoin d’un véhicule neuf ou est-ce que la consommation et la pollution sont un critère d’achat en cas de remplacement), mais devient une question économique si chacun applique le même raisonnement.
Au risque de me répéter,
Ce que beaucoup de nous ignorent, c’est que pour vendre leurs berlines atmosphériques les constructeurs ont à vendre un quota de VE non polluants ( enfin ne polluant pas en se déplaçant…).
C’est la moyenne d’émission de l’ensemble des véhicules vendus qui est retenu pour savoir s’ils atteignent leurs objectifs de baisse d’émissions de CO2.
Alors chacun y va de sa conception du VE « propre sur lui » !
http://www.lepoint.fr/automobile/actualites/voitures-vertes-tout-electrique-ou-hydrogene-le-match-est-lance-16-01-2015-1896986_683.php
« « Propulsion électrique ou pile à hydrogène ? L’industrie automobile est partagée alors que les premières voitures à hydrogène arrivent sur les routes et que le tout-électrique veut atteindre le grand public. »
« C’est la moyenne d’émission de l’ensemble des véhicules vendus qui est retenu pour savoir s’ils atteignent leurs objectifs de baisse d’émissions de CO2. »
Encore un belle arnaque écolo : ce n’est pas l’émission de CO2 et donc un progrès technologique qui est prise en compte mais le des-équipement des ménages qui achètent des modèles plus modestes. Il n’y a pas plus anti-social que les écolos : les gros 4X4 hybrides pour les riches, les transports en commun bondés et en déficit (c’est l’état qui paye) pour les autres.
De même, les baisses d’émissions et de consommation sont largement dues au ralentissement économique. Alors de deux choses l’une : leurs manigances réussissent et c’est la crise perpétuelle jusqu’à la révolution, ou l’économie repart et toutes leurs réductions volent en éclat.
Selon toute probabilité, c’est la crise pour nous et les réductions qui volent en éclat aux US ou la baisse des prix du pétrole profitent pleinement à l’économie – alors que chez nous elle nous empêche simplement de toucher le fond et de rebondir.
Quand on partait de on matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette…
http://www.actu-environnement.com/ae/news/transport-propre-prime-vignette-multimodalite-23793.php4
Limiter les besoins de mobilité
La feuille de route prévoit également des mesures visant à maîtriser les déplacements en aménageant autrement les territoires. Ainsi, d’ici la fin de l’année, le gouvernement présentera des dispositions permettant d’augmenter la constructibilité pour les projets contribuant à la mixité fonctionnelle. Il s’agit de favoriser différents usages sur une même zone (habitation, travail, commerces) et de privilégier les zones desservies par les transports en commun.
Des mesures devraient également être proposées dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie des entreprises pour réduire les obligations en matière de stationnement pour les logements situés dans des zones bien desservies par les transports en commun.
Des réflexions seront également menées sur le développement d’espaces d’accès partagés : co-working (ou bureaux partagés), télécentres, espaces de visioconférences…
D’ici fin 2016, l’Etat élaborera, avec les régions et les professionnels des transports publics, une plate-forme Internet de la mobilité qui permettra aux voyageurs de calculer des itinéraires multimodaux sur l’ensemble du territoire français (train, covoiturage, vélo…).
Le vélo, justement, n’est pas oublié. Le gouvernement s’engage à publier rapidement les mesures réglementaires prévues dans le plan d’action pour les mobilités actives : respect des espaces réservés, position du cycliste sur les voies, adaptation des règles de signalisation, généralisation de zones à circulation apaisée…
Le prochain projet de loi de finances devrait également installer le mécanisme incitant les entreprises à promouvoir l’usage du vélo (indemnité kilométrique).
http://www.euractiv.fr/europe-dans-le-monde/ue-enquete-sur-les-velos-chinois-news-515046
» La Commission européenne enquête pour déterminer si les fabricants de vélos chinois évitent de payer les droits antidumping européens en faisant passer leurs chargements via des pays tiers. C’est ce qu’a annoncé l’exécutif européen mercredi (26 septembre).
La Commission a annoncé dans le Journal officiel de l’UE que les droits de douane imposés depuis octobre dernier n’avaient pas été appliqués aux vélos chinois importés via l’Indonésie, la Malaisie, le Sri Lanka et la Tunisie. »
Non seulement les Chinois nous vendent leurs panneaux photovoltaïques mais en plus ils nous vendent le vélo au cas où il n’y aurait pas de soleil pour remplir le réservoir de nos chères petites voitures électriques, y a pas à dire ils sont vraiment forts, parions que demain la trottinette électrique va percer en ville …
http://www.altermove.com/trottinette/trottinettes-electriques.html
Et pour la planète Mars, ils ont prévu quels aménagements ?
« favoriser différents usages sur une même zone (habitation, travail, commerces) »
La où j’habite, tous les commerces ferment l’un après l’autre, pris en enclume entre la vente par Internet et les taxes. Pour le travail, à part construire des bâtiments administratifs, je ne vois pas quel travail on peut proposer dans une ville morte qui est pourtant une sous-préfecture. Mais leur magnifiques projets va sûrement inverser la tendance puisque comme chacun sait « c’est l’état qui paye ».
Maintenant c’est bien beau les plans, les projets, les réflexions ? Mais ils devraient réfléchir à leur propre avenir car beaucoup vont se retrouver sur le carreau après les prochaines élections. Moi je vais tenter de quitter ce pays avant que ça pète.
La lutte contre la désertification rurale nécessitent des moyens financiers et les élus pensent que les éoliennes sont le meilleur moyen d’engranger des recettes pour y faire face.
Le problème est que les zones qui se désertifient sont des zones où la population est vieillissante et pour les redynamiser il faudrait attirer les jeunes ménages, or venir vivre à la campagne au pied d’une éolienne, qui le voudrait ?
Comme le dit si bien Mr le sénateur Jean Germain.
http://www.contrepoints.org/2015/02/16/197154-eoliennes-le-point-de-vue-du-senateur-ps-jean-germain
« Au contraire, quels sont parmi les urbains ou les périurbains, ultra majoritaires dans notre pays, ceux qui iront se détendre en face des éoliennes ? Les éoliennes pénalisent fortement le monde rural et le monde urbain dans leur relation de complémentarité qui doit être au contraire développée. »
A l’inverse ces zones de vie paisible, détruites par les parcs éoliens, trouveront difficilement preneurs pour des cessions immobilières et / ou locations et l’on trouvera de plus en plus de précaires quittant les villes, qui pourront se loger au « rabais », donc au final accroissement de la paupérisation et fermetures des commerces et services locaux, à l’inverse du but poursuivi par les élus locaux !
@ pour lutter contre la désertification des zones rurales, il faut créer des entreprises en zones rurales
Seriez-vous un émule de Monsieur de La Palisse, ha?
il y a une définition de la zone rurale.
Cette initiative permettrait de réduire la circulation routiere autour des grandes métropoles.
Les communes pourraient l’accepter.
Où en sont les zones franches urbaines ?
Il pourrait même être imaginé de créer des hôpitaux, des cliniques, des centres de soins ?
Les entreprises, elles seront clientes d’elles même ❓
Au moins elles auront … 1 client 🙂
😉
Le socialisme c’est distribuer les oeufs plus vite que la poule ne peut les pondre.
Le socialo-écologisme, c’est manger la poule.
On pouvait se remettre du socialisme en incitant la poule à pondre plus. Mais une fois bien cuite, j’ai comme un doute …
Il faut ouvrir les yeux : la décroissance est lancée et elle n’est absolument pas contrôlée.
😆
hLe groupe d’action Transport & Environment (T&E) indique que les constructeurs automobiles européens n’ont pas besoin d’aide particulière. Un point de vue qui tranche avec celui du gouvernement allemand.
Selon une étude de T&E publiée le 9 septembre, les constructeurs automobiles sont sur le point d’atteindre leurs objectifs d’émissions pour 2015 et 2020. Et ils n’ont pas eu besoin de soutien massif, à l’instar des « super crédits » pour les ventes de voitures électriques.
Ce traitement spécial avait été demandé par le gouvernement allemand et « encouragé par BMW », affirment les auteurs.
En ayant recours aux super crédits, les constructeurs auraient renoncé à certaines de leurs voitures les plus polluantes, conformément aux objectifs de l’UE, et auraient fabriqué des véhicules respectueux de l’environnement : des véhicules électriques et hybrides.
Les auteurs estiment que les super crédits accordés à Nissan pour la vente de seulement 2 800 voitures électriques en 2012 lui ont permis de réduire ses émissions de seulement 2 g/km. « Si la tendance actuelle à la hausse des ventes de voitures électriques se poursuit, les super crédits nuiront complètement à l’objectif de 95 g/km. Il sera atteint en théorie, mais pas dans la pratique », peut-on lire dans l’étude. »
http://www.actu-environnement.com/ae/news/rapport-AEE-emissions-co2-penalites-constructeur-automobile-2012-14490.php4
« CO2 : les constructeurs automobiles menacés de pénalités dans l’UE à partir de 2012
Plusieurs constructeurs automobiles risquent une amende pouvant atteindre au total 10 milliards d’euros s’ils ne respectent pas l’objectif européen d’émissions moyen de CO2 introduit à partir de 2012 pour les véhicules neufs. »
http://www.euractiv.fr/transport/les-constructeurs-automobiles-en-news-530405
Le groupe d’action Transport & Environment (T&E) indique que les constructeurs automobiles européens n’ont pas besoin d’aide particulière. Un point de vue qui tranche avec celui du gouvernement allemand.
Selon une étude de T&E publiée le 9 septembre, les constructeurs automobiles sont sur le point d’atteindre leurs objectifs d’émissions pour 2015 et 2020. Et ils n’ont pas eu besoin de soutien massif, à l’instar des « super crédits » pour les ventes de voitures électriques.
Ce traitement spécial avait été demandé par le gouvernement allemand et « encouragé par BMW », affirment les auteurs.
En ayant recours aux super crédits, les constructeurs auraient renoncé à certaines de leurs voitures les plus polluantes, conformément aux objectifs de l’UE, et auraient fabriqué des véhicules respectueux de l’environnement : des véhicules électriques et hybrides.
Les auteurs estiment que les super crédits accordés à Nissan pour la vente de seulement 2 800 voitures électriques en 2012 lui ont permis de réduire ses émissions de seulement 2 g/km. « Si la tendance actuelle à la hausse des ventes de voitures électriques se poursuit, les super crédits nuiront complètement à l’objectif de 95 g/km. Il sera atteint en théorie, mais pas dans la pratique », peut-on lire dans l’étude. »
http://www.actu-environnement.com/ae/news/rapport-AEE-emissions-co2-penalites-constructeur-automobile-2012-14490.php4
« CO2 : les constructeurs automobiles menacés de pénalités dans l’UE à partir de 2012
Plusieurs constructeurs automobiles risquent une amende pouvant atteindre au total 10 milliards d’euros s’ils ne respectent pas l’objectif européen d’émissions moyen de CO2 introduit à partir de 2012 pour les véhicules neufs. »
@ bonjour à tous,
La transition énergétique est une augmentation de la facture du client.
En 2012, je payais pour une maison inoccupée avec compteur à l’intérieur 22 euros, en 2015 toujours pour la même maison qui n’a pas changé 230 euros pour faute du releveur de compteur qui n’est pas passé. C’est de l’arnaque. C’est comme ça c’est l’évolution.
La transition énergétique c’est la croissance économique, c’est-à-dire l’augmentation des prix. Vive la démocratie, vive la liberté des prix, vive la connerie humaine.
contrairement à l’association Sortir du nucléaire, la maison citée plus haut est vide. Ce n’est pas le frigo ou l’ordi, il y en n’a pas. Je sais bien que le consommateur est Con mais à ce point, c’est délirant.
Avez-vous fait un relevé compteur et envoyé le tout à votre distributeur ?
Lorsqu’il recevra votre conso réelle, il vous fera un avoir ou vous remboursera…
Je suis tout à fait d’accord avec cette analyse. Il me semble tellement contraire à toute logique d’utiliser des énergies aléatoires pour alimenter notre réseau électrique d’autant qu’elles restent après plus de 35 ans de développement beaucoup plus chères que le nucléaire qui n’a mis que 25 ans pour atteindre la maturité. Par ailleurs, au plan environnemental mettre un million de tonnes de béton dans les fonds marins pour l’éolien offshore me révolte d’autant que le coût final pour tenir compte des coûts extérieur est 5 à 8 fois plus cher que celui nucléaire historique. Que ceux qui veulent du solaire qu’ils le consomment et le financent et n’en laisse pas la charge à la communauté nationale et compliquent énormément la gestion de nos électriciens EDF et RTE. J’ai écrit cela, en une page, à Madame Ségolène Royal qui m’a répondu avoir transmis mon courrier au Directeur de l’Energie de son Ministère. Il ne faut pas rêver mais à force de répéter ces évidences, la raison d’état finira peut être par supplanter ce qui me semble la raison électorale. Moi qui ait une fibre écologique très développée, je ne me sens pas du tout en phase avec ces verts qui s’occupent de beaucoup de choses sauf d’écologie .
Que l’on ne se méprenne pas mon accord concernait l’article de Michel Gay
En ce qui concerne la pollution par les diesel; C’est un problème qui n’est pas traité avec sérieux. j’ai fait une petite étude il y a quelques années et j’ai constaté avec surprise que la région où l’espérance de vie était la plus longue était la région Parisienne région où la pollution automobile est maximum. Bien sûr on m’objectera qu’il existe d’autres paramètres tels que la densité médicale mais cela prouve que cette pollution n’est pas un paramètre déterminant. Par ailleurs lors du dernier pic de pollution de l’an dernier, j’ai entendu un pneumologue d’un grand hôpital Parisien dire que la pollution de l’air à Paris ne fait que baisser depuis de nombreuses années et que lors de ces pics de pollution il n’en observe pas les conséquences dans son cabinet et à l’hôpital. La participation des diesels à la pollution de l’air de Paris est marginal (moins de 10%) et si on pouvait y retrancher celle des diesels anciens les plus polluants, la pollution des diesels modernes avec pots catalytiques devient insignifiante et inférieur aux aromatiques libérés par les moteurs à essence. Sur ce sujet aussi, la politique n’est pas absente et permet aux verts d’exister en stressant les populations en agitant un chiffon rouge médiatiquement relayé pour une problématique de deuxième ou troisième ordre. Le citoyen moyen qui ne dispose pas ou n’a pas le temps ou les compétences de se faire une idée chiffrée sur ce sujet ne peut que s’alarmer de ce catastrophisme véhiculé.
en effet, la pollution de l’air est un vrai problème de santé public par ailleurs, mais c’est devenu un outil idéologique… et c’est foutu…
les écologistes on pourri le débat sur l’environnement… comme il ont pourri le débat sur le nucléaire…sur les pesticides…
c’est chiant, ils sont tellement persuadés que le progrès va nous revenir dans la poire via les atteintes à l’environnement que de toutes façons m^me si ils ont tort ils ont raison… au final « ils auront raison « … ils s’excusent eux m^me de leurs erreurs, et en veulent aux autres pour dire la vérité…et curieusement si on leur répète une évidence, ils estime que l’argument est affaibli…
@ jacques Lemiere,
La pollution de l’air est due avant tout à une forte concentration urbaine, aux usines en milieu urbain, à une absence de moyens de transports en périphérie.
Les écologistes se sont transformes en activistes parce qu’ils sont dans le rejet de la société dans laquelle ils vivent.
pas seulement il y a de la pollution de l’air à la cambrousse aussi…
c’est un sujet qu’on aborde surtout en ville ..bon…ben que faire alors..remuer ses petits bras en cas de pic décréter les diesels ne roulent pas..( et ça tombe bien on les déteste, car on aime à détester un truc…et s’y tenir)…
mais pour diminuer la pollution dans une grosse ville sans non plus baisser l’activité économique…pas facile…pas simple…
non à bas le diesel…et les ..engrais chimiques…voila voila…et à bas le nucleaire et le chauffage électrique..
c’est bien simple quand un écologiste parle il faut se forcer à ne pas s’énerver et considérer à priori que ça va pas encore être une connerie..
@ jacques Lemiere.
La pollution de l’air existe à la campagne à cause de la ville. Les classes pauvres et moyennes inférieures ont préféré se retiré à la campagne à cause du bruit et des grands ensembles immobiliers pas tjs facile à y vivre. Le prix des terrains est moins chers à la campagne et les prets a taux 0 pour l’accession à la propriété est une bonne chose
Possibilité de jardinage pour un petit jardin. Avoir des légumes à mettre en conserve est une bonne chose. Reste le transport pour aller bosser. Dans ma cambrousse la ligne de bus n’est pas développé.
La qualité de l’air oui parlons en mais ne pas faire trop d’amalgame avec les agriculteurs car ils en voie de disparition.
non, ce n’est pas à ça que je pense, il suffisait de jeter un œil au plafond des maisons d’autrefois, pour constater que l’air intérieur était pollué, sans parler de la moisson, du foin, du faire les litières dans des étables confinées et de tous les boulots de merde qui vont avec l’agriculture…
non je veux dire la pollution de l’air est un problème de santé public, mais surtout et d’abord parce qu’on vit plus vieux…
mais aborder la question rationnellement c’est à dire de façon dépassionnée est impossible si un écologiste s’en mêle, du moins en général…écologiste comme hulot, la maire de paris ou royal , la leader d’eelv etc…
Je crois avoir lu que 40% de la pollution de l’air à paris hors pic doit être due à des origines extérieures à la ville… peut importe la valeur..mais la question est vaste , structurelle, de longue haleine…et..ne date pas aujourd’hui »hui!!!
Sans être exactement ce qui est dit, ce que les gens comprennent du charabia raconté par les médias, c’est que la pollution de l’air croit très vite et que le diesel est le diable…. car ça plait aux écolos…
Les ècolos se plairaient de faire savoir que la pollution croit et que le diesel soit le diable. Combien d’années a t-il fallut attendre pour que les pouvoir publics prennent des mesures qui pènalisent les pollueurs malgré eux, car tout est question de taxes pour priviliéger les lobbyistes. Mais alors pourquoi avoir choisi le CO2 comme critère de polutions des moteurs, alors que ce sont les Nox et les nanoparticules les plus terribles pour les himains? Il y bien volonté de tromper le citoyen dès qu’il est question de lui faire accepter de nouvelles taxations, jusqu’à le punir d’avoir fait ce que l’Etat voulait de lui…
disons qu’il y a un effet d’aubaine…
@ jacques Lemiere,
Est ce que les écologistes sont prêts à s’éclairer à la bougie ?
Eux, non, mais ils veulent que nous n’ayons pas le choix de faire autrement…
c’est grave tout ca.
la ligne TER que j’empruntais pour aller bosser à bordeaux n’a vraiment pas été défendue par les élus socialiste, verts et communistes. Un socialiste disait qu’il fallait électrifiée la ligne, un vert disait qu’il fallait faire des réunions où eux mêmes y assisteraient avec un representant SNCF. Les plus a plaindre étaient les scolaires. Évidemment les salariés aussi. Lors de grève je faisais du co voiturage et ramenais les gens à la gare. Il m’est même arrivé de téléphoner à un employeur afin qu’il permette à une contractuelle de la laisse sortir plus tôt lors de grève. Il faut s’entraider dans la vie. Maintenant suis retraitée, mais pense encore à tout ce travail entrepris avec des associations. Des rendez vous avec les élus locaux, des pétitions, un petit journal pour donner aux usagers de la ligne des informations sur les pétitions signées. Puis un jour j’ai craqué. Quel énergie il a fallu pour peu de choses voir rien.
Non dimanche je n’irai pas voté.
Dans la continuité de mon récit du territoire sur lequel j’évolue, il y a cette ligne hyper électrifiée qu’est la LGV sud Europe atlantique qui relie Tours à Bordeaux et qui selon des sources financières s’élèverait à 7 milliards d’euros. La ligne TER passe en contre bas et n’a aucun intérêt particulier pour les élus de gauche et de droite. Pour eux, leur famille et leurs amis la LGV est une opportunité. Les usagers de la ligne TER non électrifié n’est pas rentable à leurs yeux.
Qu’est-ce que l’intérêt général politique et l’intérêt général de la LGV, on pourrait rajouter la centrale nucléaire du Blayais qui est à mon sens d’intérêt general pour tout le monde.
Le Service public tant souvent rabâche sur les professions de foi marque une incompréhension de la part de ces élus. C’est le service au public dans le service public de masse
Et oui la participation du peuple à palier le propre des Etats qui payent des èlus à la masturbation intellectuelle du dogme. La Rèpublique est gènèreuse pour nos èlus, extrèmement indulgente avec ses fonctionnaires, riches de ses bènèvoles qui palient au chaos. En France où l’Etat est partout, où tout doit ètre dècidé politiquement car 60% du PIB est sous son control, il faut bien des èlus et leur cabinet d’experts dont le pragmatisme ne peut contredire le dogme. Le gaspillage sans limite que personne ose toucher, car la France doit un jour rejoindre les pays moyens.