François au salon de l’Agriculture

Le regard de René Le Honzec.

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François au salon de l’Agriculture

Publié le 21 février 2015
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Salon de l'agriculture - René Le Honzec - contrepoints 236

L’gars Françoué qu’est dans la Corrèze, c’te fainéant, y passe son temps à courir la gueuse que je vous dis pas. Et ça y va, et hop, dans la grange, et hop, un coup de mobylette et y va y faire sa fête à la Julie. Si, vous la connaissez, elle est dans la troupe “Les gaies et gais lurons de Corrèze”, qui z’y montent des pièces et leurs jupons, vu qu’au Conseil, le gars Françoué, c’est le chef, alors ils ont les subventions. Ça aussi, pour ce qui est des subventions et des emprunts, y s’y connaît, le bougre. M’a pas encore rendu les croissants qu’ils m’avait demandé d’acheter pour faire une surprise à sa régulière, vu qu’il avait encore la pantalon baissé juste avant d’entrer.

Mais c’est surtout que le gars, qu’est pas taiseux, y s’est fait élire au comice agricole, puis au canton, puis au conseil général, à force de leur dire à tous qu’il allait faire plein de trucs : augmenter la production agricole avec des fermes vertes, non, mais, je vous demande ! Il a fait voter pour des éoliennes qui, à part faire peur aux bêtes, n’en foutent pas une de la journée, comme tous ces gars qu’on entretient à rien faire (j’vous cause pas des députés) et qui cherchent un boulot pour l’enterrer de suite, des fois que quelqu’un voudrait leur donner ?

Ben oui qu’il m’arrive de penser voter pour la Marine. Une belle femme, qui sait skel dit, et comme ça, je l’emmerde, le Francoué, qu’avait dit qu’il aurait la trique avec la courbe du chômage et que, y’a pas eu ? Pire qu’avec le reproducteur africain, genre zébu, mais sans les cormes qui devait remonter la ferme avec des produits d’là-bas, qu’on a pas les mêmes, mais que le marché de niche des bobos, il en raffole. Ben le reproducteur, les filles d’ici l’ont épuisé, et il a demandé l’asile politique au Mali. Et la niche, elle n’a jamais aboyé.

Tout ça pour dire que c’te filou de Parisien qu’est venu ruiner notre budget avant d’aller s’occuper du vôtre, il avait monté une truie de compétition. ‘Tention, je parle pas de la fille du village, mais bien de l’élevage d’une truie. Il n’en avait qu’une, ça, d’accord, mais qu’arrêtait pas de grossir et de mettre bas des porcelets énormes, qui eux aussi grossissaient autant ou quasi que leur mère. Il avait appelé la truie “Odette” – mais il disait toujours “Dette”, un diminutif affectueux parce que c’est qu’il aimait son Odette, qu’est-ce qu’il lui donnait à bouffer : des prêts, des emprunts, des dépenses, des promesses, rien n’était trop beau !

Ben je suis sûr qu’il aura le prix au salon de 2017. Parce que ses cochons, ils font du lard, et y’a plein de Français, y z-aiment bien qu’on leur huile la vie.

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