Le président a dit qu’il serait l’homme du pouvoir d’achat. Il dispose d’un seul moyen pour y parvenir. Il consiste à diminuer d’une manière drastique la dépense publique, comme dans de nombreux pays.
Par Gérard Gelé.
Un article des Contribuables d’Aubagne.
Notre pouvoir d’achat est trop élevé (en moyenne), car, en France, nous dépensons plus de richesses que nous n’en créons ! Ce qui explique nos déficits et notre dette. Le président a dit qu’il serait l’homme du pouvoir d’achat. Il dispose d’un seul moyen pour y parvenir. Il consiste à diminuer d’une manière drastique la dépense publique, comme dans de nombreux pays. Les gaspillages, les fraudes, les abus, etc. sont estimés à environ 100 milliards par an. Tout est donc possible, avec du courage et une véritable rupture ! La fin du matraquage fiscal de nos entreprises, de nos investisseurs, des classes moyennes…
Ce « choc » fiscal aurait pour conséquence la fin du chômage de masse et la reprise d’une croissance saine : la responsabilisation des citoyens, la fin raisonnable et régulée d’un État providence en faillite, l’égalité des charges pour nos entreprises.
Qu’il serait doux d’avoir un gouvernement qui ait le courage de réduire les dépenses publiques… Pour comprendre le triste moral des Français : accablés par un État hypertrophié, prétentieux et omnivore qui entend s’occuper de nous et de tout, y compris de vertu, domaine où, pourtant, il n’est guère exemplaire. Prétendant faire notre bonheur malgré nous, multipliant les lois, les décrets, les contrôles, les comités Théodule, les impôts, les taxes, les prélèvements obligatoires, cela devient insupportable ! Comment s’étonner que, malmenés, infantilisés, rackettés, les Français aient le moral à zéro !
Les leçons de morale, de gestion des entreprises, de la part de nos politiques de droite et de gauche sont pitoyables ! Nos ministres de 2014 le sont tout autant… Pas une seule personnalité de la société civile et du monde économique. Rien que des fonctionnaires, des profs et des avocats ! Rectification : Macron ministre de l’économie… Il est bien le seul.
Ils ont accumulé 30 ans de chômage de masse, des déficits chroniques, 2000 milliards d’euros de dettes. Avec en plus une crise financière et économique dont ils portent une grande part de responsabilité. Pour quel bilan ?
—
À Lire aussi : L’assassinat du pouvoir d’achat
Rien que supprimer les subventions aux syndicats serait indolore, 4 milliards d’euros de gagner.
Après avoir suivi sur la 5 (C dans l »air) la présentation des challengers UMP pour l’alternance politique
Alain Juppé, François Fillon, Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand
Je suiis consterné de découvrir leurs solutions COLBERTISTES pour redresser le pays.
ça ne pourra pas marcher ! ! ! !
Modération : pas d’insultes
Le pouvoir d’achat du français moyen est laminé par les prélèvements fiscaux et les prélèvements sociaux.
L’État français vit depuis trop longtemps au dessus de ses moyens puisqu’il est établi que le montant de la dette continue inexorablement à augmenter.
A défaut de diminuer le train de vie de l’État nous seront sommés par l’UE d’avoir à rétablir l’équilibre des comptes publics; nous seront donc à nouveau confrontés à de nouvelles hausses d’impôts et de prélèvements sociaux.
des leçons de morale venat de personalités qui n’ont aucune morale , c’est sur que ça ne peut pas avoir beaucoup d’impact sur ceux qui reçoivent la leçon ; quand à diminuer la dépense publique , ils ne le feront pas , ils ont peur de la rue …..
Tout le monde est d’accord sur la solution de réduire les dépenses publiques mais quelles dépenses faut il réduire ?
Dans les dépenses publiques il y en a destinées à des entreprises privées qui rendent un service et je vois bien que l’objectif de certaines administrations totalement obèses est de diminuer voire supprimer ces services, sous le coup de la réduction des dépenses, pour ne pas toucher à sa structure, à sa propre organisation, à son propre fonctionnement.
Une entreprise privée ayant reçu de l’état une rémunération en redonnera à celui ci environ 50% par la fiscalité. Si ce même état décide de ne plus rémunérer le service de cette entreprise, il gagnera finalement que 50% du coût mais perdra irrémédiablement à moyen terme à cause de la mise au chômage d’un nombre conséquent de salariés ou entrepreneurs.
De la même manière que trop d’impôts entraîne de moindres rentrées fiscales, une réduction des dépenses mal orientée en fera de même et l’effort en sera annulé. Ce cercle est vicieux mais nos politiques ne le calculent même pas !
WIMO, votre observation est pertinente lorsque vous dites « Tout le monde est d’accord sur la solution de réduire les dépenses publiques mais quelles dépenses publiques faut-il réduire ? »
Je pense qu’il faut différencier les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’investissement.
Concernant les dépenses de fonctionnement :
Il est aberrant que l’on finance des dépenses de fonctionnement telles que des salaires et des charges sociales des fonctionnaires d’État et de Collectivités Locales et Territoriales ou encore telles que des versements d’aides sociales avec de l’emprunt générant lui même des charges d’intérêts.
Si l’on persiste dans cette posture, cela signifie que l’on n’envisage pas de rembourser les sommes empruntées puisque, même les intérêts générés sont alors payés avec de nouvelles sommes empruntées. C’est le système MADOFF appliqué au niveau Étatique.
Concernant les dépenses d’investissement :
Il me semble normal que, pour les dépenses d’investissement, l’on puisse créer de la monnaie spécifique sans avoir à recourir à l’emprunt ni même à prélever sur des sommes destinées u fonctionnement. Le montant des dépenses d’investissement seraient alors « hors bilan » comme un leasing consenti à une entreprise.
Je pense enfin qu’il faut également rétablir la vérité sur le montant de la dette publique globale pour éviter d’avoir à parler de la dette publique officielle et de la dette publique réelle bien supérieure.
Investir dans des fonctionnaires, les meilleurs du monde,ce n’est pas une dépense d’investissement ?
Les dépenses de l’État et des collectivités locales et territoriales pour les salaires, les charges sociales y afférentes, les retraites etc… ne constituent pas une dépense d’investissement mais une dépense de fonctionnement.