Fabrique de sociopathes !

Les sociopathes sont partout et leur amoralité totale se distingue toujours plus dans les situations psycho-sociales complexes comme l’amour et le travail.

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Fabrique de sociopathes !

Publié le 6 septembre 2014
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Par Philippe P.

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Je suis né sous le signe du capricorne, je suis né vieux alors je ne prendrai jamais un coup de vieux. Toutefois, je me rends compte des changements de ce monde. Et pour en revenir à la sociopathie que d’aucuns voudraient parer du nouveau nom de « pervers narcissique », je rejoins mes confrères cités dans l’article du Nouvel Observateur. Moi aussi, je trouve qu’il y en a de plus en plus.

En revanche, je ne trouve pas qu’ils sévissent plus dans les histoires d’amour qu’ailleurs. Ils sont partout et effectivement leur amoralité totale se distingue toujours plus dans les situations psycho-sociales complexes comme l’amour et le travail. Ces sociopathes sont partout et ils sont surtout largement encouragés par un « système » ayant perdu absolument toutes traces des vertus d’antan que l’on enseignait.

Je suis par exemple ahuri par l’importance que l’argent a pu prendre chez mes jeunes patients. Les deux plus jeunes que je reçois, tous les deux âgés de dix-sept ans, ont tous les deux évoqués non pas une quelconque vocation, un quelconque attrait pour une profession mais uniquement l’envie de faire « un métier qui rapporte ». Aucun des deux n’est sociopathe heureusement et tous les deux sont issus de bons milieux. Pourtant, ni l’un ni l’autre ne possèdent la moindre parcelle de spiritualité. Ils sont les alpha et les oméga de leur propre vie.

Du moins jusqu’à ce qu’ils me rencontrent car j’ai un certain talent pour « jouer les papas » et remettre les idées en place. C’est ainsi qu’à l’une qui est une ravissante petite blonde, j’ai recommandé, puisqu’elle adorait l’argent facile de « vendre son cul » tandis qu’au second qui est un peu dans les mêmes dispositions, j’ai recommandé compte-tenu de ses aptitudes sociales, de s’investir dans le trafic d’organe, un marché émergent qui rapporte gros.

Bien sûr, l’un et l’autre m’ont regardé avec des yeux ronds. Ils pensaient me balancer leurs conneries à la face sans que je ne fasse aucune remarque, muré dans ma « neutralité bienveillante ». Mais ça, c’est au cinéma ou chez mes confrères psychanalystes mais pas dans mon cabinet. Le « psy » qu’accole à nos professions, que l’on soit psychiatre ou psychologue, vient de psukhê qui signifie « âme ». Alors moi, quand l’âme est en danger, je fais mon boulot, je cavale sur mon destrier rapière en main prêt à trancher la tête du démon.

Bien entendu, je m’entends fort bien avec ces deux jeunes patients et cette mise au point a eu le mérite de les alerter sur les fondements sur lesquels ils bâtissaient leur vie. Comme dit le célèbre proverbe belge, « mieux vaut être riche, heureux, beau et en bonne santé, que pauvre, malheureux, laid et malade » : c’est juste. Mieux vaut rouler en Mercedes et vivre dans un superbe appartement qu’être un clodo anxieux pour ses fins de mois dès le cinq du mois en cours. C’est certain.

La fin justifie-t-elle les moyens ?

Maintenant, le problème est le suivant : est-ce que la fin justifie les moyens ? Or c’est bien tout le problème que pose notre monde actuel. Comme l’explique l’article du Nouvel Obs’ : le mal n’est pas nouveau mais en recrudescence express, selon Dominique Barbier, criminologue et expert psychiatre avignonnais, ami de Boris Cyrulnik, qui écrit un livre (à paraître cette année chez Odile Jacob) pour expliquer en quoi notre époque est une véritable « fabrique de pervers ». Le consumérisme frénétique et l’affaiblissement de la fonction paternelle entraînent une intolérance à la frustration de plus en plus répandue. Cette immaturité serait le terreau fertile de la prédation morale et d’un rapport à l’autre de plus en plus utilitaire. « C’est le mal du siècle. Ce que j’observe est effrayant, dit le criminologue. N’importe qui peut tomber sous la coupe d’un pervers. »

Effectivement, nous vivons désormais dans un monde qui est une réelle usine à pervers. Il faut dire qu’à longueur de temps les jeunes sont bombardés par des exemples à ne pas suivre. Qu’il s’agisse des programmes de Téléréalité dans lesquels on expose inlassablement les mêmes petites putes et maquereaux prêts à tout pour être célèbres, de l’insolente fortune de footeux décérébrés ou de stars débiles, les discours de rappeurs crétins ou encore des mensonges éhontés des politiciens, rien n’est fait pour donner un bon exemple.

L’important n’étant plus jamais d’être mais d’avoir, d’amasser et ce d’autant plus que ce que l’on amasse pourra éveiller la concupiscence du voisin d’où la prédominance des marques autrefois « chics » mais aujourd’hui tellement galvaudées qu’elles ne peuvent plus exciter que la rapacité prédatrice d’une blonde à poitrine refaite de Rodeo Drive. C’est le règne du désir mimétique dont j’avais déjà parlé dans un autre texte. Il ne s’agit pas tant de devenir quelqu’un ou d’avoir quelque chose mais surtout que cela se sache et que les autres l’envient.

Par exemple, j’ai été étonné quand voici quelques années de jeunes adolescents appartenant à de bonnes familles auxquels j’expliquais mon métier, m’avaient juste demandé si je recevais des « people ». J’avais répondu qu’il pouvait m’arriver de recevoir des gens un peu connus ou connus mais que le secret professionnel m’empêchait de donner des noms, tout en précisant que dans l’atmosphère feutrée du cabinet, ces gens étaient tout à fait normaux. En 1900, on expliquait aux enfants que « bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée » mais cette époque est révolue.

L’hédonisme et son double

Plus aucune voix ne s’élève contre cet état de chose si ce n’est dans une frange de ce que l’on nomme aujourd’hui la dissidence. Comme on disait en mai 1968, il est interdit d’interdire. La jouissance hédoniste est à son maximum mais ce n’est pas vraiment de l’hédonisme mais juste un ersatz. Encore se fut-il agi de la doctrine philosophique grecque selon laquelle la recherche du plaisir et l’évitement du déplaisir constituent l’objectif de l’existence humaine, que je l’aurais parfaitement compris.

Ainsi Chamfort, le moraliste pas le chanteur, expliquait dans une célèbre maxime que l’hédonisme c’est : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale ». L’hédonisme doit donc être mesuré et nécessite de la sagesse sans quoi il est galvaudé. Et croyez-moi, même si au travers de ces lignes je cours le risque de passer pour un vieux con, je sais ce qu’est l’hédonisme, moi qui passe des heures à m’adonner à mon activité favorite, le caffing, qui consiste uniquement à deviser avec des gens intelligents et cools sans le moindre enjeu que celui de passer un bon moment.

L’hédonisme justement c’est de ne pas être tendu comme un arc vers une réussite frelatée, une notoriété usurpée, une collection de choses sans importance qui ne nous suivront pas au cimetière. L’hédonisme c’était Philippe Noiret dans Alexandre le bienheureux, un personnage qui avait décidé de ne plus rien faire et de passer la majeure partie de sa vie couché, et non Nabilla, par exemple, dont le seul entretien de la plastique nécessite des efforts soutenus. Sous des abords tellement vains qu’on pourrait les croire futiles, la plupart des candidats de téléréalité sont en fait des acharnés du travail, des concentrés de volonté malheureusement axés sur le néant.

Ceci dit il serait regrettable de blâmer ces candidats de la téléréalité. Ils ne sont que les victimes d’un système qui promeut ce genre de comportements en les sélectionnant. De la même manière qu’un enfant qui fait l’imbécile sous les yeux attendris et admiratifs de ses parents aura tendance à continuer ce comportement, le candidat de téléréalité est lui aussi pris dans les rets invisibles d’un système qui l’encourage.

On aurait aussi beau jeu de blâmer les parents car comme me l’expliquait la mère d’une jeune fille dont je venais de louer la bonne éducation et la culture, c’est un combat permanent. Pour cette mère de famille, c’est décider de s’opposer à ses trois enfants en décrétant qu’un téléphone portable s’obtient à treize ans et pas avant par exemple. C’est aussi faire tout un travail avec ses enfants pour pallier les carences culturelles offertes par une école publique en pleine déliquescence. C’est donc au travers de l’éducation et des valeurs que l’on donne à ses enfants, perpétuellement corriger les dérives d’une société en perdition. Cela demande du temps et de l’énergie et c’est d’autant plus compliqué que l’accès au net permet une viralité de toutes les déviances.

J’ai d’ailleurs eu quantité de jeunes patients âgés de 18 à 25 ans, souvent toxicomanes, pour qui la thérapie s’est résumée à remettre les pendules à l’heure. Parce que dans tout ce bordel ambiant, ce qui manque c’est juste une limite, un corpus de règles simples à appliquer tels des impératifs catégoriques. J’aurais pu me contenter de les écouter et je l’ai fait au début. Mais par la suite nous aurions tourné en rond et j’avoue qu’écouter les jérémiades standardisées des petits enfants du siècle m’ennuie un peu. De toute manière, les règles et le rappel à l’ordre intelligemment faits permettent une réduction notoire de l’anxiété.

Ainsi, si je réfute le terme de pervers narcissique que je trouve trop vague, je suis d’accord avec mes chers et éminents confrères dans le constat qu’ils font de cette épidémie de sociopathie. Et si je suis d’accord avec mon confrère H16 quand il explique que « ce pays est foutu », je pourrais aller plus loin que lui en disant que c’est vraiment le monde qui est foutu. Car où que l’on aille, dès que le néo-occidentalisme juste axé sur la consommation s’installe, c’est la société qui en pâtit.

L’occident n’a plus le triste privilège de ces enfant-rois insupportables qui deviendront par la suite à n’en pas douter des adultes tyranniques. La Chine connait aussi ce phénomène.


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  • « un clodo anxieux pour ses fins de moi »

    Laspus intéressant pour un psy 🙂

  • je me demande si les sociauxpathes ne le sont pas déjà dans le ventre de leur mère ; et éffectivement , ces gens là sont trés intérréssés par l’argent mais sont souvent incapables de le gagner ;

  • Excellent article qui confirme de nombreux doutes,mais ces sociopathes ne sont -ils pas ceux que l’ancienne psychiatrie avait nommé les débiles supérieurs? tous atteints d’idées fixes,le fric à tout pris et sans état d’âme pour beaucoup
    Genre de patients avec qui aucune communication ou dialogue ne peut s’élaborer intelligemment .Non c’est moi en premier et que les autres se débrouillent et c’est bizarre mais en écrivant la phrase précédente je me rends compte qu’on vit vraiment et de plus en plus entourés de sociopathes ceux-là mêmes qui seront parmi les premiers à fustiger une personne qui fait très bien son boulot quitte ensuite à porter plainte pour coups si l’autre désarçonné et fatigué de ses jérémiades à réagi à bouts de nerfs
    Ils adorent pousser les autres à la limite de leur patience et quand ça fait boum ,ils trouveront encore prétextes pour en remettre une couche car en plus ils ont besoin de témoins .Ils savent pratiquer avec grand art l’art du serpent qui sait se lover pour se faire plaindre mais leur sourire est en soi un vrai dard qu’ils savent exploiter à bon escient mais uniquement pour eux

  • « C’est ainsi qu’à l’une qui est une ravissante petite blonde, j’ai recommandé, puisqu’elle adorait l’argent facile de « vendre son cul » » …. sexisme detected.

    Pour le reste, pervers … déviance…. « gens tout à fait normaux » … je croyais ces termes et vision d’un autre âge. Déviance par rapport à quoi ?

    Les psy …. on pourrait se poser la question  » de quoi cette profession est-elle le syndrome ? ».

    Elle est en fait un produit de ce que vous dénoncez en trame de fond de votre discours et votre perversité va jusqu’a en faire votre gagne pain tout en dénonçant ces petits-enfants d’un siècle malade.

    On pourrait vous faire une remise à l’heure aussi (en toute amitiés bien entendu et pour débat uniquement car je n’ai aucune inimitié pour vous et cet article est bien écrit et intéressant il faut le dire aussi) .

    Sans cette décadence que vous semblez dénoncer de quoi pourriez vous vivre en dehors de votre cabinet feutré ?

    Combien de temps survivez-vous si on vous coupe l’électricité et l’eau de votre appartement ? Vous avez combien de réserve en eau et nourriture ? Si vous êtes en ville je vous donne maximum 3 semaine de survie. En cas de rupture de normalité, les magasins sont vidés en 72 heures dans les villes.

    Si il y a un effondrement économique type vénézuella grèce vous vivrez de quoi ? Que votre distributeur d’argent ne vous sort pas vos billets … vous faîte quoi vous ? Vous savez souder ? Coudre ? Soigner (je veux dire soigner un bras cassé, une grippe) .

    Vous croyez qu’on troquera une séance de psy contre 1 sac de riz ou une lampe à huile ou un générateur électrique ? Sérieusement ?

    Vous êtes auto-suffisant combien de jour ? Vous avez de la lumière combien d’heures si panne électrique ? De l’essence pour aller jusqu’où ? En hivers vous tenez combien de jour sans chauffage ?

    Je crains fort que apparteniez à la catégorie de ceux (comme beaucoup) qui en cas de catastrophe finirait dans un stade de foot à faire la queue pour quémander à l’état une bouteille d’eau (voir ce qui c’est passé lors de KATRINA aux US où l’état à mis 15 jours à s’organiser et ou les gens sont morts de froid et de faim sur le toit de leur maison).

    Si vous réfléchissez un peu vous verrez que vous êtes totalement dépendant du système consumériste que vous dénoncez. A un point tel que vous imaginez pas. Prenez 5mn et dite vous combien de temps je peux boire, manger, m’éclairer, me chauffer là maintenant ? Un jour, une semaine, un mois, un an ? Si votre maison brule (ce que je vous souhaite bien évidement pas) il se passe quoi ? Un plan B (un vrai ?). SI l’état saisi votre comptes bancaires … votre banque fait faillite …tout est ok pour vous ?

    ça remets les pendules à l’heure aussi .

    Juste une question de degré entre vous et ces jeunes, teinté de morale .

    • « Sexisme detected » >>> ignorance détectée. Les psy usent souvent de jeux de langage, d’artifices, pour amener le patient à prendre conscience de certaines réalités qu’il ignore à propos de lui-même, et parfois ils doivent le « secouer » verbalement pour son bien. Il me semble au contraire très habile dans cet exemple.

      Pour le reste, vous êtes hors-sujet. L’auteur ne signe pas là une critique du confort de la société moderne, ni non plus de la société de consommation et du matérialisme, dont nous profitons certes tous en y contribuant tous, euh… non, pas tous en fait, mais bref! passons, il souligne ce développement d’une mentalité amorale, où tout est permis et rien n’est interdit pour vous permettre d’accéder à notoriété et richesse.

      L’auteur met ce phénomène de société en parallèle avec le fait qu’il observe une augmentation des profils de sociopathe dans la population. Il est psy, il observe un phénomène, il n’est pas le seul, et il connait visiblement son sujet.

      Vous finissez votre commentaire par un « teinté de morale ». Le problème est bien là: aujourd’hui « morale », c’est un mot qui sonne comme une insulte, voire même comme une perversion, ce qui est un comble. Nous avons bel et bien besoin de morale, « d’éthique » si vous préférez, d’interdits, de limites, de valeurs, pour guider nos choix de vie, individuellement, et pour guider l’évolution de la société dans son ensemble.

      Mais vu votre ignorance à propos des termes, selon leur définition en psychologie clinique, de « pervers », « déviants », « normaux » que vous qualifiez « d’un autre âge », je crains de ne pouvoir vous aider. Cela dit je ne vous fait pas ce reproche-là, nous sommes tous ignorants de quelque chose que l’autre sait.

      • J’avoue « qu’écouter les jérémiades standardisées des petits enfants du siècle m’ennuie un peu » aussi je préfère m’adonner à mon activité favorite, le caffing, qui consiste uniquement à deviser avec des gens intelligents et cool….

        Je parle psy ;).

      • Pas trop d’accord Docteur Slump car Adèle saute certainement le pas pour se poser la question de la raison.
        Sans vouloir donner dans le stéréotype 2.0 on est dans une compétition.

        Bien que nous n’étions pas au niveau de l’Inde, nous vivions dans un système de caste… fils de charbonnier, petit-fils de charbonnier et charbonnier moi-même. Il y a une pub en ce moment qui tourne là-dessus.

        L’ascenseur social ne date pas d’aujourd’hui, on a juste donné un nom au phénomène Rastignac. Le numérique a frappé et là où il fallait 10 ans pour se faire un réseau, il suffit d’un nan, mais allo quoi ou d’un sein que l’on ne saurait que montrer.

        La vitesse de la lumière est supérieure à celle du son.

        Tout cela fait partie de la compétition pour ne pas se retrouver direct en mode survivaliste ou chez les sans-dents.

        • J’avoue que je suis perdu là, qu’est-ce que vous voulez dire, tous les deux? En soutenant un système capitaliste matérialiste, on est forcé de produire en même temps des sociopathes, des névropathes, et autres consurpathes? Bah, après tout, p’tet ben…

          Tandis qu’une société moralement rigoureuse produit ses propres psychopathes, des acharnés du goupillon et du fouet. Mais une société anti-matérialiste, ça existe, par exemple les amish aux usa, produit aussi ses dépravations… véridique!

    • Adèle est passée en mode survivaliste !

  • « L’important n’étant plus jamais d’être mais d’avoir »

    Oui, mais à la suite de René Girard, j’ajouterais que les gens veulent « avoir » pour « être ».
    Par exemple : je veux avoir une cafetière Nespresso pour être George Clooney.

    • §

      Ou simplement pour faire du café, qui est un liant social, presque un rite.

      L’option « marque » est une marque de suivisme ordinaire, qui suit une marque ou son emblème personnifié peut suivre tel ou tel dictateur.

    • Non je ne dirais pas « pour être Georges Clooney ».

      Mais plutôt que pour 50 balles j’ai la même cafetière que Georges Clooney, donc je ne suis pas pauvre.
      Même Georges Clooney va faire ses courses chez Lidl, si c’est pas une preuve…

  • Un article qui fait presque un sans faute sur la checklist complète des poncifs réacs ET gauchistes.

    • Quand on fait des accusations pareilles, il est d’usage d’élaborer un minimum. « gauchiste » et « réac » sont des adjectifs, pas des arguments.

      • Ce qui répond parfaitement à un article qui ne contient lui-même aucun argument.

        • Quand il s’agit de morale, un gros mot de nos jours, il n’y a pas d’arguments à donner aux petits diables en puissance. C’est comme ça, c’est tout, quand tu seras plus grand tu comprendras. Mais vous, on dirait que c’est fichu. En matière de morale, tout le monde sait qu’il faut donner des limites aux jeunes gens, et même qu’ils en ont besoin. Pourquoi? Parce qu’on sait par expérience que sans limites, on laisse aux jeunes gens un plus grand risque qu’ils deviennent des délinquants, des pervers, des sociopathes.

          Si ce que je dis là est « réac », alors je suis fier de m’en tenir à ces valeurs.

          • Vous vous battez contre des moulins à vent, et les arguments que vous offrez dans cette réponse confortent mon jugement original.

            Personne ne dit qu’il ne faut pas donner de limites aux jeunes gens.

            On est simplement étonné de lire des choses du genre :

            « Et pour en revenir à la sociopathie que d’aucuns voudraient parer du nouveau nom de « pervers narcissique », je rejoins mes confrères cités dans l’article du Nouvel Observateur. Moi aussi, je trouve qu’il y en a de plus en plus. »

            Ah. Vous trouvez. Mais ni vous, ni l’article que vous citez ne prouvent qu’il y en a de plus en plus.

            « ni l’un ni l’autre ne possèdent la moindre parcelle de spiritualité »

            Excusez-moi, mais qu’est-ce que vous pouvez bien foutrement en savoir ? Et qu’est-ce que ça signifie ?

            Je ne vais pas citer tout votre article ; il est du même niveau de charabia vague et imbitable typique des charlatans qui exercent votre profession.

            L’article cité n’est d’aucune aide, puisqu’on y lit des choses du même acabit:

            « La perversion narcissique consiste à employer des moyens retors – en l’occurrence vampiriser et anémier son partenaire – pour combler une faille infiniment béante et un vide intérieur. »

            Vous ne prouvez rien. Vous n’argumentez rien. Vous ressassez des remarques qui oscillent entre la banalité, la niaiserie adolescente, et le romantisme exacerbé.

            Quand vous serez plus grand, peut-être que vous écrirez quelque chose de valable, qui méritera d’être commenté longuement.

            Pour l’instant, j’en resterai donc à faire part de mon avis de façon aussi brève que possible.

            • L’auteur ne prouve pas par des kyrielles de statistiques et études scientifiques, qu’il y a de plus en plus de sociopathe. Il se base sur son expérience. C’est mal? Le seul fait qu’il n’y ait pas de statistiques pour le prouver suffit-il à rejeter définitivement son expérience?

              Qu’est-ce qu’il peut bien en savoir? C’est son métier, ce sont ses patients, il le sait de toute évidence bien mieux que vous. Et keskeseksa?? Le spirituel est tout ce qui est relatif au monde de l’esprit, par complémentarité avec le monde matériel. Rien de religieux ni de fumeux là-dedans, c’est simplement à mettre en relation avec l’idée que dans la vie il est préférable d’agir en accord avec des valeurs, dites morales, ou spirituelles. Vous ne semblez pas nier cette nécessité.

              Je crois surtout que vous n’aimez pas les psys, que vous les soupçonnez d’être tous des charlatans qui profitent de la faiblesse et la crédulité des gens. Idée reçue très répandue. Certains sont effectivement victimes de charlatans, le plus souvent non diplômés, mais on se demande pourquoi il se trouve toujours des gens pour les consulter, si ce n’est leur compétence à les comprendre et les aider, ne vous déplaise.

              Les mécanismes de l’esprit humain sont complexes, si vous voulez à ce point des sources scientifiques pointues, je vous invite à vous référer aux publications scientifiques idoines, vous verrez, plein de tableaux statistiques, plein de protocoles expérimentaux, plein de courants de pensée et de champs d’études ramifiés. Ce sera sûrement plus à votre goût qu’un vulgaire article généraliste, à l’attention d’un lectorat certes bien informé et intelligent, mais manifestement ignorant que « la » psychologie est une science exigeante.

            • Le diable

              L’article a valeur d’étude dans un domaine de l’anthropologie, science sur laquelle on ne peut pas (du moins facilement) faire d’études statistiques ou de comparaison tellement les paramètres sont nombreux ou même indéterminés et sur lesquels on ne peut faire un reset car il s’agit d’évolution.

              Quand Pierre Clastres en étudiant les civilisations primitives survivantes dit que la société primitive fonctionne pour empêcher l’état de s’installer on ne lui demande pas de statistique, on regarde comment il en est arrivé à cette déduction.

              • Bonne remarque, je n’avais pas envisagé les choses sous cet angle. Quoique dans cet article, il me semble qu’on est plus au croisement du sociologique avec le psychologique.

  • Le désir et l’aversion du désir sont les deux pôles d’une dynamique psychique profondément ancrés. L’éducation et l’instruction visent à ceindre cette dynamique pour vivre en société

  • Contrepoints fait de plus en plus fort dans ses intervenants.
    Ici encore.

    Je ne peux que confirmer tout ce qui est écrit ici, que j’ai constaté le long de l’éducation de mes enfants, dont je n’ai pas transmis l’éducation à l’artificielle Gold Card. Car j’ai pu souvent constater l’effet pervers des beaux quartiers dont vous parlez où l’absence de présence paternelle (pour activités professionnelles frénétiques et maintien du train de vie dans le top niveau social) était toujours compensée par l’accès (presque illimité) au compte en banque, quand ce n’était pas par un SMIC mensuel (oui, oui, c’est vrai, au collège et au lycée de mes fils) donné comme argent de poche.

    Une honte !

    Futurs petits cons délinquants en déroute psychopathes pervers narcissiques qui, peut-être un jour… finiront à l’Élysée en méprisant… les riches et les pauvres, les sans-dents… Sans valeur personnelle intrinsèque, hommes sans qualités, sans bonheur réel au fond d’eux et par conséquent incapables de montrer le meilleur chemin aux autres, de les rendre heureux, par l’art, le sport, le don de soi, un message universel… Totalement tournés vers l’unique objet de leur existence : leur nombril.

    Une conséquence étonnante de cet article est le dévoiement du plaisir (l’hédonisme) de la zone du « faire » vers la zone du « acheter/consommer ». En effet, le plaisir hédoniste parfait ne se rencontre que dans le monde des arts et du sport, du dépassement de soi GRATUIT. Qui peut se monnayer par ailleurs, mais là n’est pas le principe premier de ces « lieux de plaisir ». Il y en a par ailleurs tant d’autres (les travaux manuels, la sieste…). Il n’est donc pas étonnant que, via le biais de la fièvre acheteuse, cette frustration créative se soit muée en consumérisme, que l’on constate de plus en plus « créatif » par la différenciation identitaire et les infinies variations de styles que proposent toutes les marques dorénavant.

    Mes parents me disaient toujours, étant enfant : « un parent, c’est un tuteur, et pour un arbre cela veut dire l’aider à se tenir droit. » J’ai été éducateur, de mes enfants (4) et ceux de autres dans des activités artistiques, sportives et de pionnicat. Je n’ai jamais oublié cette obligation de l’éducateur apprise autrefois : « obliger les enfants à se tenir droit ». Dans cette pratique quotidienne, il n’y avait pas de copinage à la mode soixante-huitarde, il y avait obligation pour eux comme pour moi d’être référentiels, eux de réussir leur vie dans ce qu’ils ont de meilleur en eux et moi de les aider pour ce faire sans leur laisser la bride sur le cou (sans les empêcher de respirer bien sûr). La société ne leur ferait pas moins de cadeaux, par ailleurs. Il m’en rendent grâce aujourd’hui par leur réussite, en tant qu’humains mais aussi professionnellement. Ils sont heureux dans ce qu’ils sont et ce qu’ils font.

    Il y a de toute évidence une part de frustration dans lue éducation réussie, mais la vie le même n’est-elle pas ainsi. Une auteure soixante-huitarde (Bretecher) croquait il n’y pas si longtemps ses anti-héroïnes du VIè arr. sous le critère des frustrées… Riches et aisées, inactives et inoccupées, mais malheureuses en diable. Mai 68, la cause évidemment !

    Je voulais dire aussi qu’il était très important de rappeler sans cesse à un enfant qu’il fallait être heureux dans sa vie, et que la principale voie pour ce faire était de trouver une activité (une colonne vertébrale de vie) dans laquelle on puisse l’être et/ou le devenir. Car on est et on devient ce que l’on fait au quotidien.

    Je n’ai jamais non plus oublié de me faire aider par la loi quand les limites de la tolérance étaient dépassées. Cela arrive très souvent à notre époque quand un éducateur veut se faire respecter contre la mouvance ambiante de la pensée unique de gauche faite de laxisme intolérable et pernicieux. L’ordre n’était certes plus tout à fait à la mode (sauf dans la musique ordonnée et organisée sur du papier à musique) dans la nécessaire confrontation éducative, afin, comme le dit l’article, « de bien remettre les pendules à l’heure ». Mais cela se faisait dans un esprit serein et inflexible (pas de Carte Gold mais juste des couilles d’éducateur) où aucune autre possibilité de sortie n’était offerte au jeune en voie de délinquance ou déliquescence, que le respect de la loi, dans son propre intérêt comme dans celui de ses proches et de son entourage.

    Dans le sens final d’un rite initiatique que nos sociétés auraient voulu gommer après des millénaires de pratique et qui permettaient aux jeunes dans les sociétés primitives de franchir le rubicon de la jeunesse incontrôlable à l’âge adulte responsable.

    N’est-ce pas là enfin le problème fondamental de nos sociétés, qui promeuvent par les Facebook et l’Internet une gratuité infantilisante qui n’a aucun corollaire dans la réalité de la société. En effet, quand on ne paye pas , on ne peut pas être responsable de quoi que que ce soit, on ne peut le devenir.

    • J’avais oublié la (fausse) gratuité universelle (qu’il faudra bien payer un jour ou l’autre) offerte par l’État et sa subvention généralisée ouverte à toute activité ou défaillance quelconque…

      • Fraserve, tu te reconnais donc le doit de définir ce qu’est le bonheur… fais gaffe, c’est une idée des socialistes.

        Que untel soit content parce qu’il a son poids en lingots d’or, l’autre car il cultive son jardin… ça fait pour moi 2 personnes heureuses sans vouloir pour autant définir le bonheur qui pour moi sont plus fait d’instants comme de la levure mal délayée dans de la farine.

        Tu as transmis des valeurs, soit, j’en ai fait autant mais je n’ai pas donné les clefs du bonheur.

        • Celui qui ne transmet pas des valeurs de bonheur à ses enfants ou à ses élèves, est soit un mauvais parent, soit un mauvais éducateur. il n’y a pas d’éducation conceptuellement pure. Relire Spinoza qui l’explique mieux que moi, le but ultime de la philosophie étant pour lui la recherche du bonheur. Si on ne transmet pas le bonheur de connaître, de savoir, d’apprendre, de voir et de faire, de vivre et de respirer aux plus jeunes, on a tout faux. L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue… Certes !

          Je ne vois pas ce qu’il y a de socialiste dans mes propos. C’est vraiment comique et risible ! Il faut arrêter d’interpréter à tord et à travers par le petit bout de la lorgnette depuis la Suisse. Mieux vaut aller respirer l’air des cimes, on se sent mieux après… On est plus heureux. C’est u fait. J’ai skié en Suisse depuis plus de 3000 mètres, le pied intégral ! Si on vit en Suisse, c’est qu’on a trouvé une certaine idée du bonheur, j’imagine, qui ne doit pas être très éloignée de la mienne. Alors pourquoi se priver d’en parler… Quelle relation avec le socialisme dans cette philosophie ? Et bien strictement aucune.

          Les pères et les mères de famille me comprendront (moi de puis 27 ans x4).
          Sûrement pas les autres !

  • Finalement les moins libéraux sur ce site c’est les psys. J’ai toujours pensé que les psys sont des gens qui ont eux-même des problèmes, et en plus sont frustrés de n’avoir pas de pouvoir. Alors ils essaient de donner des leçons.

    • En quoi est-ce anti-libéral de rappeler les bases de la vie en société ? Si dire qu’il est nécessaire d’adopter certaines règles de vie pour éviter de nuire à son prochain, alors, ou va-t-on ?

      • Je voulais dire « si on ne peut dire » et non « si dire ».

      • Certains confondent en effet libéralisme et sociétés sans foi ni lois. Quand on relit De la démocratie en Amérique, l’opus libéral référent de Tocqueville, on est frappé par ses descriptions. Il ne parle pas en effet d’une société où chacun fait tout et n’importe quoi, mais bien au contraire, d’une société organisée et respectueuse d’autrui et des lois mais qui ôte les entraves aux activités économiques légales afin que la Richesse des Nations grandisse au bénéfice de tous.

  • Si j’ai bien compris l’article prétend qu’il va parler des pervers narcissiques en parlant des adolescents venaux, de la télé réalité et de la drogue. Quelle profondeur et quelle analyse en plus…

  • Très bon article, merci. Le cynisme, l’hédonisme de caniveau promu par la société du spectacle de caniveau, se substitue de plus en plus a toute forme d’exigence morale, et il y a fort à parier que ceux qui se croient malin à jouer ce jeu-là ne seront pas les gagnants de demain.

  • J’ai pas compris ce qu’est un pervers et encore moins un sociopathe d’après vous. La perversion, trouble de la personnalité dans le DSM est bien décrite.
    Les sociopathes, je comprends dans le fond ce que vous dites, mais c’est très vague.

    • Le DSM n’utilise pas (plus) cette notion qui ne veut rien dire d’un point de vue médical stricto sensu.

      • Chère Adèle, Je crois que vous n’avez pas compris la provocation de Philippe quand il a parlé de « vendre son cul » à une demoiselle. Quand on lit régulièrement l’auteur, on suppose qu’il a lancé son pavé dans la marre, ou sa petite bombe, de manière à faire bondir celles qui n’assument pas le fait d’être une femme et n’assument donc le fait d’être plus faible physiquement qu’un homme avec toutes les conséquences inhérente à cet état.

        Excellent article, ceci dit.

        • P.S. je n’ai jamais vu Philippe mais je l’imagine parfaitement rire dans sa barbe de la réaction que sa sortie a provoqué chez vous. En tous les cas, je serais à sa place, j’aurais éclaté de rire.

        • Je n’avais jamais lu l’auteur, ce qui ne m’a pas empêchée de lire ce passage de la même manière que vous Pascale. Je crois que cet article fait mal à ceux qui se sentent visés. Ce qui est peut-être le but de l’auteur, comme pour la demoiselle et son cul à vendre 😀

          J’apprécie beaucoup cet article et j’aime bien cette façon de bousculer les gens.
          Leur dire la vérité, de manière la plus crue et provocante mais sans aucune agressivité.
          Cela doit mieux marcher chez les jeunes que chez les vieux.

  • Pour ceux qui ont comme principe « no limit », vous serez effectivement un « vieux con ». Ceux qui ont éduqué des enfants, avec plus ou moins de difficultés, comprendront très bien votre propos… Merci pour cet article.

  • quand on pense à la mode arrivée des USA en 1923 concernant l’éradication des sociopathe ou improductifs que des millions d’enfants ont été séparés de leur famille pour être battus ,séquestrés et qu’on voit le monde actuel on se dit qu’aux USA on ne recule devant rien et les réseaux sociaux sont pour eux surtout une technique de choix pour inciter davantage de jeunes à se révolter contre l’ordre établi et qui leur aura malgré tout permis à beaucoup de faire de très bonnes études mais qui malheureusement auront cru comme parole d’évangile tous ceux qui pour les inciter à davantage d’études leur ont fait miroiter des places en or comme les Golden Boys

  • J’ai adoré votre billet (quoi qu’un peu long) ! Je suis d’autant plus surpris de lire celui-ci sur Contrepoints, car si on y trouve des gens fréquentables avec un discours logique, c’est aussi le blog sur lequel je croise le plus de « sociopathes » comme vous dites. Voyez les sorties affligeantes de certains excités monomaniaques qui invectivent le « socialiste » à chaque phrase et à tout propos même complètement hors sujet. A moins qu’il ne s’agisse d’une technique de propagande par répétition (dans ce cas c’est aussi inefficace que pitoyable).

    Dans l’esprit de ceux-là, seule leur petite personne compte; les autres peuvent bien crever, pas question qu’ils fassent preuve de solidarité ou pensent autrement qu’en termes d’argent.

    Difficile de leur expliquer que la Sécurité Sociale, toute mal foutue et réformable qu’elle soit, est une bonne chose dans le principe car elle évite à bien des gens (pas assez) de mourir faute d’argent. Compliqué de faire entrer dans leur petite tête que la plupart des catastrophes écologiques n’étant tout simplement pas réversibles, il est impératif de tout faire pour les empêcher, aucune somme d’argent ne permettra de réparer les dégâts. On peut tout au plus chiffrer vaguement les dégâts faramineux, et les comparer avec les sommes raisonnables qui permettraient de les éviter.

    D’ailleurs pour ceux dont je parle, les pauvres sont responsables de tous les maux de la terre (mais pas le chômage ou les bas salaires qui les rendent pauvres…), l’écologie est une secte mystique et les aides sociales le Mal absolu (parce que ça leur coûte, à EUX, sans leur rapporter quoi que ce soit car ils sont à l’abri du besoin…) Incapables de répondre aux discussions autrement que par le mensonge éhonté (appelons ça de la fiction) ou l’invective monomaniaque, ils me semblent à la fois bien plus égoïstes et matérialistes que les exemples que vous citez !

    Or une bonne partie des intervenants de Contrepoints vise clairement à encourager ce type de mentalité cynique et destructrice. Loin de l’idéal d’émancipation libertaire et protecteur des droits individuels prôné par quelques-uns.

    • Commentaire profondément débile : les libéraux sont donc tous des sociopathes.

      Il est vrai que vouloir vivre par égoïsme aux crochets des autres via la collectivité n’est pas un comportement de sociopathes. Non ?

    • Ah ! Et puis vous semblez confondre deux choses, et en ceci, votre commentaire ressemble tout à fait à celui d’un sociopathe en puissance : la solidarité forcée imposée par l’Etat se faisant par le biais du pillage organisé par quelques technocrates afin de sauver leur petit pouvoir personnel et la charité, solidarité basée sur le volontariat et sur les conceptions morales personnelles de chaque individu.

    • « Difficile de leur expliquer que la Sécurité Sociale, toute mal foutue et réformable qu’elle soit, est une bonne chose dans le principe car elle évite à bien des gens (pas assez) de mourir faute d’argent.  »

      Pour votre gouverne, pour avoir droit à la sécu, il faut cotiser. La CMU n’est pas la sécu. Ce n’est pas le système liberticide de Sécurité sociale qui permet aux « sans-dents » de mourir faute d’argent.
      Pour votre gouverne, la Sécu telle qu’elle fonctionne n’est pas une « assurance sociale » – seul système de solidarité, bon dans ses principes, défendu par les libéraux.

      « D’ailleurs pour ceux dont je parle, les pauvres sont responsables de tous les maux de la terre. »
      Mensonge. Je n’ai jamais lu ici un seul commentaire de libéraux accusant les pauvres. Vous devez confondre avec votre président socialiste bien aimé, qui méprise les « sans-dents ».

      « ils me semblent à la fois bien plus égoïstes et matérialistes (…) une bonne partie des intervenants de Contrepoints vise clairement à encourager ce type de mentalité cynique et destructrice. »
      Ben voyons. Ce ne sont pas les libéraux qui prônent une relance de l’économie par une stimulation de la consommation. Ce délire consumériste dogmatique est l’apanage des politiques social-démocrates.
      https://www.contrepoints.org/2012/11/29/106085-revenir-a-la-sobriete-originelle-du-liberalisme
      De même, ce ne sont pas les libéraux qui prônent un accroissement des dettes, c’est-à-dire un appauvrissement généralisé des générations futures mu par une mentalité cynique et destructrice, ce sont les sociaux-démocrates.

        • Ironiquement il accuse les libéraux de tarrs exclusives au progressisme. A eux on doit l’eugénisme (mis en pratique), le consumérisme (keynésien), le racisme, la guerre, la pollution (les endroits les plus pollués de connu des humains se trouvent dans les pays les plus socialiste).

          • Ces gens sont profondément malade, ils préfèrent que des gens meurent, vivent mal, soient torturés plutôt que d’admettre leur tord. Des années passées sur contrepoints et il n’arrive toujours pas a penser en dehors de la fausse idée qu’il s’est créé des libéraux.

          • En France et maintenant en Allemagne, on pratique l’eugénisme social plus connu sous le nom de salaire minimum. Et curieusement, il est toujours prôné par des socialistes.

            Les socialistes aiment bien traquer leurs propres turpitudes chez leurs ennemis.

      • Très bien dit.

      • La science vient de faire un grand bon en avant car le type de raisonnement de Citoyen va grandement faciliter le travail des psys pour détecter les sociopathes en discriminant les climato-sceptiques par rapport aux réchauffistes.

    • Les pauvres sont responsables de la pauvreté aussi et pour une grande part (ils votent à gauche et appauvrissent donc les riches et eux même et donc maintenant que tout le monde est tiré vers le bas … Vous allez être content il va y avoir plein de pauvres en France. Mais vraiment beaucoup et pendant longtemps.

      Ce que voulez c’est une france nivelée par le bas.

      L’argent mon cher monsieur, il suffit pas de le prendre dans la poche des autres pour qu’il y en ai plus.

      Les écologistes sont les plus grands menteurs et des cinglés. Dans 30 ans on aura plus de pétrole (du moins il va devenir hors de prix ) et eux sont en train de détruire notre industrie nucléaire. Quand on aura plus de centrale (car parc vieux), on dépendra de poutine pour le gaz. Super !

      Demain on pourra pas nourrir 8 milliard d’humains voir 10 et eux interdisent à la france les OGM. A force d’avoir stigmatisé les agriculteurs pour les pesticides et bien il y en a plus alors qu’on était une puissance agricole et maintenant notre agriculture est à l’agonie. On a fait des agriculteurs des crevards alors que ces gens sont formidables. Mais les bobos les haïssent.

      Bref pour tout ce qui est essentiel pour préparer le futur énergie/agronomie/agriculture on a loupé le coche et tout ça la faute à qui ? A des gens comme vous.

      Alors ne parlez pas de cynisme ou de destruction s’il vous plait. C’est obscène.

    • Car un président qui vous traite de sans dents représente mieux votre idéologie ? Avec 13% dans les sondages, on constate que le socialisme est une mauvaise herbe irréductible.

      Quand le cynisme est d’imposer contre tous et toutes une misère sans nom porte un nom, en l’occurrence, socialisme, il faut être sans pitié et supprimer le vice. Les Français feront hélas encore une fois un vote débile: marine FN.

      Remplaçons une dictature socialiste par une dictature communiste. Bientôt nous pourrons profiter du collectivisme, du nationalisme, du fascisme et de la pauvreté pour tous et toutes.

      Bienvenüe en enfer.

    • Le Citoyen libertaire n’aime pas le libéralisme parce que celui-ci aime la richesse (et son idéologie centrale, favoriser au maximum la création de richesse) pour ce qu’elle apporte à la société toute entière. Le libertaire (d’extrême gauche toujours) préfère le chaos et le socialisme dépensier de la richesse qu’il n’a pas (ou plus) et oublie qu’il n’y a pas de système de santé et de protection sociale dans le pays pauvres.

      Enfin, le libertaire se croit seul dépositaire du concept de liberté qui oppose la sienne à toutes les autres, parce que lui est pur et considère que toute entrave dans une société est une atteinte à la liberté.

    • « les autres peuvent bien crever, pas question qu’ils fassent preuve de solidarité »

      Comme Lénine pendant la famine en Russie en 1893, où il expliquait qu’il ne fallait surtout pas aider ceux qui crevaient de faim car ça ralentissait le processus révolutionnaire ?

      Des degôche qui sont pleins d’empathie pour les pauvres ouvriers qui bossent à l’usine et qui la minute d’après m’expliquent les yeux dans les yeux qu’il faudra trouver une solution radicale à la surpopulation de la planète, j’en connais.

  • « ils sont surtout largement encouragés par un « système » ayant perdu absolument toutes traces des vertus d’antan que l’on enseignait. »

    Vraiment ?

  • Merci à vous pour ce texte. Venez avec moi sur la route et cherchons ensemble Zarathoustra. Je pense qu’il y a peu de monde capable de vous comprendre. En revanche vous comprenez bien le monde. Ce qui fait peur au commun des mortels, surtout lorsqu’il se dit libre.

    Qui a compris la vie, peut accepter de mourir heureux et en paix.

    Que votre lumière ouvre de nouvelles fenetres vers la beauty de ce monde. Qui contrairement à votre conclusion, existe. Il suffit de ramasser le fruit de l’arbre et de le croquer à pleine dents, sans risque du jugement dernier.

    • §

      Soyez sociopathe, pas sociophile, le sociophile passe à la star ac.

      • Il y a aussi drosophile, ciné fil. Le sociopathe ou le sociophile ne sont que deux étiquettes dans le grand bordel merdiatique. Il y a vraiment une perte des valeurs humaines. Une déviance. Celle ci est hélas causée par autre chose que le capitalisme et le libéralisme.

        C’est pour cela que le FN va soigner ce peuple au lance flamme. Les Français vont se jeter dedans avec tellement de bonheur. Finalement peut importe le flacon, nous aurons l’ivresse.

  • §

    Enfonçage de portes ouvertes ne générant même pas un courant d’air dans ce lieu commun.

    C’est caca l’argent ? mouarff mouarff

    « aujourd’hui la dissidence » cette lady si dance.

    « victimes d’un système » Coupables du systèmes !

    Je suis à l’abri du mimétisme, pas victimes des modes.

    Laissez vivre et mourir et jouissez en paix et honorez d’un medium bien tendu les cons que vous ne pouvez pas évitez et gouailleur goguenard en goguette gaussez vous gaiement dans une déambulation déhanchée parmi les nains de jardin égarés dans la foule moutonnière servile à la pensée unique.

  • La perversion narcissique ( PN) n’est qu’un volet des structures pervers…Le sexuel n’y a qu’un très vague intérêt , sauf celui peut-être de la séduction qui permettra de mettre l’autre sous emprise…Car le moteur de cette perversité c’est la prédation…Comme l’araignée au milieu de sa toile , le narcissique pervers attend sa proie car elle lui est nécessaire pour vivre son propre narcissisme défaillant…C’est une question de survie …Il en retire une grande vitalité quitte à chosifier l’autre en le mettant plus bas que terre après l’avoir glorifié…car voyez vous cela suscite un mouvement affectif, une réaction de l’autre et donc un peu de vitalité en plus pour notre PN….Ils ont toujours existé, mais on en parle maintenant et notre société fondée sur la réussite coûte que coûte leur sied à merveille….Enfin reconnaissons aussi le déclin du père et de sa loi….A mettre en avant le matriarcal et le féminin on discrédite le rôle du père instaurant la loi juste….Voilà le mal de notre époque….Entre autre…..Quant à remettre de l’autorité chez ses jeunes ados ……Ils s’en moquent comme d’une guigne mais vous remercient de l’énergie que vous leur insufflé…Un PN restera PN surtout dans une approche cognitivo comportementale….

  • Oups, on dirait que j’ai cliqué sur un article de libération par erreur …

    • C’est à cause de la société de consommation, tu es une victime du système !

      • Si vous ne croyez pas que la forme comme le fond des institutions puissent avoir un impact sur le comportement des individus, je me demande pourquoi vous êtes libéral.

      • §

        Le véritable sociopathe est celui qui fait de la consommation une hérésie, celui qui prône la moindre consommation, les produis du jardin, les circuits courts.

        La société est de consommation.
        Prétendre le contraire est une menterie d’aveugle.

         »  » Il trouva dans le temple les vendeurs de bovins, de moutons et de colombes, ainsi que les changeurs, assis. 15 Il fit un fouet de cordes et les chassa tous hors du temple, avec les moutons et les bovins; il dispersa la monnaie des changeurs, renversa les tables 16 et dit aux vendeurs de colombes : Enlevez tout cela d’ici ! Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce !  »  »

        IL n’était pas contre les marchands, pas contre le commerce, pas contre la consommation.

  • Alors la je dis bravo ! C’est le genre de texte qui devrait être débattu dans les écoles, avec les jeunes . Il est vrai que c’est un travail de tout les jour d’inculquer des valeurs à son enfant mais c’est également la responsabilité de parents enfin comme comme d’habitude il. N’y aura que les convaincu qui réagiront.

    • Mieux qu’inculquer, il y a la valeur de l’exemple.

      Et un gosse qui voit un gars de 20 ans sortir de la cité avec une voiture de 60,000E, il copie son parcours scolaire. Idem pour celui qui regarde la StarAc’ et voit une gamine de 18 ans ayant abandonné ses études pour signer un contrat de 1ME ou le footballeur pour qui laroutourne tourne.

      Quand j’accompagnais mes enfants dans un lycée assez huppé et les voyant hypnotisés par un parking qui n’avait rien à envier au concessionnaire Porsche ou BM du coin… je les informais que toutes ces voitures de « Madame de… » étaient en fait les voitures de société de Monsieur ce qu’ils ont pu vérifier assez facilement ainsi que les comptes en banque dans le rouge continuel. Les enfants allant jusqu’à pousser leur père à aller au boulot avec la vieille Clio afin que eux et leur mère puisse afficher son niveau social… de la compèt’.

  • C’est est absolument vrai, je pense qu il faudrait faire des émissions télé pour que cet état de choses soient dit au grand public, je le constate aussi ds mon métier et ds mon entourage familial, du fait qu ayant des enfants de 18 et 20 ans, je côtoie leurs amis qui sont réellement mal barres,
    Mes 2 enfants ont la chance d avoir eu et encore eu une éducation qui ne les a pas rendu enfant roi, et sociopathes, Nous y veillons moi et mon mari
    Par contre je ne en dirait pas autant de leur copains et copines

  • Une formule que j’aime assez, de Thomas Sowell: « Chaque nouvelle génération est une invasion de petits barbares qu’il faut civiliser avant qu’il ne soit trop tard. »

    • De plus en plus de sociopathes dans nos sociétés malades, c’est pas normal non ?
      La famille, les valeurs, la société, le monde politique sont entrain de s’étioler, de se déstructurer.
      Comme une fatalité, une fin de civilisation, catalysée par les lobbys mondiaux qui rêvent d’un grand marché mondial uniforme de consommateurs boulimiques décérébrés.
      Beaucoup de jeunes gens sont complètement athées matérialistes, ils ont été élevés dans ce sens, pas de contrainte, pas de transmission des valeurs « réac » et gavés au cocaC et aux consoles de jeux ultra violents. Les enfants des de 68 et d’après, une catastrophe.
      Ce psychologue est sûrement bien placé pour le savoir. Beaucoup de jeune n’ont pas de rêve, d’idéal, alors ils se projettent dans les nouveaux héros, les bimbo botoxées, les héros des realiy shows débiles, les stars hollywoodiennes ou les djihadistes car quand on est jeune on a besoin d’un idéal ! Et tout le monde de défausser sur l’état, les lois, la gauche, la droite, les philes ceci, les phobes cela .. Les premiers coupables sont les parents, démissionnaires, matérialistes eux aussi, n’ayant rien d’autre à transmettre à leurs enfants que leur propre déchéance morale et mentale, leur propre matérialisme déshumanisant. Mais on ne touche pas aux parents, la sacro sainte famille, la cellule de base de la machine de production/consommation (sachez que 80% des violences déclarées sont d’origine familiale !!).
      C’est là qu’il faudrait aider.
      Une idée : sport obligatoire pour tous les enfants et adolescents des écoles, ça en structureraient déjà quelques uns !!

      • @ Angela…

        « Comme une fatalité, une fin de civilisation, catalysée par les lobbys mondiaux qui rêvent d’un grand marché mondial uniforme de consommateurs boulimiques décérébrés. »

        Ah ça y est céléfota la mondialisation et à la sociétédeconsommation.

        Uniforme : avez remarqué le choix apporté justement par un accès indifférencié à plus de types de fruits et légumes exotiques, de céréales, de cuisines du monde, de centaines de milliers de référence et de couleurs d’appareils électroménagers ou multimedias, de voyages et de vacances taillés sur mesure, de livres, de produits culturels…

        Et vous parlez d’uniformité ? WTF ?

        Je n’irai pas plus loin car le reste est bâti sur une inversion des causes et des conséquences. On ne soigne pas un accidenté de la route en épongeant la mare de sang.

  • Merci pour cet article tout à fait réjouissant, jusque dans ses excès de langage. J’en parle dès ce soir avec ma fille de 16 ans!
    René Girard ne dit pas autre chose dans ses derniers ouvrages, en nous alertant sur la crise mimétique et l’indifférenciation dans laquelle elle nous plonge, prélude à des désordres autrement plus graves.
    Quant à savoir, ainsi que le relève un commentaire, si nous sommes nous-mêmes, tous autant que nous sommes, de purs produits du consumérisme, totalement shootés à l’énergie abondante, il nous suffit d’un peu de patience et voir comment ira le monde quand le baril de pétrole aura doublé ou triplé de prix… La question est: comment nous préparons-nous, comment préparons-nous nos enfants?

  • Bravo pour cette analyse

    Et c est ainsi qu en mettant des regles ..seule..
    je suis devenue AntiMaman…

  • Les commentaires sont fermés.

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