Un gouvernement Valls en mode coincé

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Manuel Valls (Crédits : Fondapol, licence creative commons)

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Un gouvernement Valls en mode coincé

Publié le 26 août 2014
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Surprise totale ! Avec une rapidité qu’on n’aurait jamais soupçonnée chez Valls, et après avoir probablement acculé Hollande à prendre une vraie décision, la rebuffade et l’opposition matamoresque de Montebourg aboutit à l’impensable : le gouvernement démissionne et voilà Manuel, reconduit dans ses bonnes œuvres, chargé de trouver une nouvelle brochette de winners pour son gouvernement tout neuf.

godille et zigzagHier, je revenais (goguenard) sur les abrutissantes bêtises gauchisantes de Godille & Zigzag pardon Montebourg et Hamon qui, devant l’obstination du premier ministre et du chef de l’État de ne pas infléchir un cap illisible, profitaient d’une petite sauterie en Bresse pour afficher une opposition aussi franche que stérile mais calculée pour se ménager une existence politique au-delà d’un gouvernement qu’on sentait déjà fort mal barré compte tenu d’une conjoncture économique déplorable. Croyant sans doute qu’à la suite de ses déclarations, Montebourg se verrait présenter un choix simple (partir ou fermer sa grande jatte frétillante) par un Hollande indécis et un Valls chiffonné, ce qui lui aurait permis de présenter sa démission avec un certain panache, voilà notre ministre du Dressement Reproductif renvoyé séance tenante ou à peu près. Le résultat, finalement, est le même : Montebourg ne sera bientôt plus dans le gouvernement.

coincéCertains accordent du courage à Valls pour cette décision surprenante et rapide. Peut-être. Force est de constater que, comme je l’écrivais il y a quelques temps, le pauvret était irrémédiablement coincé. Ne rien faire signait, très clairement, son arrêt de mort. Certes, celui-ci est programmé depuis qu’il est premier ministre, Hollande ne l’ayant nommé à cette place que dans le but de faire disparaître un concurrent gênant pour 2017. Mais choisir de laisser couler les remarques acides de Montebourg, c’était passer pour un faible et s’assurer une perte d’électorat et d’autorité mortels. Au moins Valls ménagera-t-il un peu son image en prenant une telle décision.

Cependant, on s’interroge sur la pertinence d’un remaniement global et sur le gain réel de l’opération. En effet, et en imaginant que la situation française ait ici un quelconque intérêt aux yeux de ces cyniques magouilleurs, un remaniement ministériel, si tôt après une petite poignée de mois d’exercice du précédent gouvernement, risque de ne rien changer. Les déficits budgétaires français seront les mêmes après la nomination du nouveau gouvernement. Les perspectives économiques ne vont pas changer d’un cachou. Le chômage va continuer de grimper et la croissance de dégringoler. Pire : les beaux projets de « réformes », packagings colorés de bricolages microscopiques, ne seront plus dans les mains des mêmes ministres et le changement d’équipes va inévitablement provoquer des couacs et des ralentissements. Pour des « changements » qui étaient déjà particulièrement poussifs, on va donc encore ajouter à la viscosité globale.

remaniement valls 2

Et sur le plan politique, là encore, le gain apparaît franchement discutable. Montebourg (probablement suivi de cette tanche humide de Hamon) va retrouver toute sa liberté de parole et va inévitablement passer du mode « Déclarations idiotes et patriotisme de pacotille » qui le caractérisait jusqu’à présent au mode « Populisme & Gauche de Combat » dont les médias vont se repaître comme jamais. Maintenant paré d’une bonne visibilité nationale, pouvant prétendre (à tort ou à raison, peu importe) à une connaissance des dossiers économiques, sa voix portera et permettra évidemment aux « frondeurs » et autres déçus, nombreux, de la politique illisible du Capitaine de Pédalo de trouver dans sa Grande Frétillance un porte-voix commode et écouté. Autrement dit, le petit crincrin de Montebourg qui était jusqu’alors agaçant pour l’Exécutif va devenir un véritable concert de critiques en dolby surround.

Bien sûr, on peut imaginer (soyons fou) que Hollande, ainsi débarrassé des socialistes les plus dogmatiques, va enfin en profiter pour relancer de grands chantiers et travailler, vraiment, dans le bon sens, sans plus craindre la moindre dissension dans un gouvernement qu’on imaginera resserré, bien rangé derrière Valls, en formation de combat pour redresser l’économie française. On peut. C’est, quelque part, un pari fort couillu d’imaginer Valls faisant un travail de fond comme jamais il n’en fut fait en 40 ans. Mais ce n’est pas rigoureusement impossible…

please helpSauf qu’à présent, et avant même que le nouveau gouvernement soit connu, un autre problème va se poser au premier ministre : celui de la majorité parlementaire. En effet, le présent remaniement n’est que la résultante des dissensions au sein du gouvernement et dans le groupe majoritaire à l’assemblée. Actuellement, le PS ne dispose en effet que de la majorité à une voix près, ce qui rendrait tout vote d’un texte assez délicat si, d’aventure, quelques députés socialistes décidaient de jouer autre chose que la discipline de parti. De même, il est de plus en plus difficile d’obtenir l’assentiment des écolos ou des communistes qui n’ont de cesse, ces derniers mois, de conspuer un gouvernement décidément trop turbo-libéral, acquis au dogme néfaste de la méchante austérité et vendu aux intérêts capitalistiques de Bruxelles et gnagnagni lutte des classes et gnagnagna en finir avec l’austérité.

On pourra m’objecter qu’il est peu probable que cette majorité parlementaire saute trop vite, tant une dissolution remettrait en cause le douillet mandat de pas mal de députés socialistes, jeunes et absolument pas certains de pouvoir retrouver une place au chaud en cas d’élections anticipées. C’est exact : le climat politique est actuellement très défavorable au PS et des législatives anticipées seraient probablement douloureuses pour le camp du président. Cependant, si l’on peut raisonnablement penser que cette dissolution n’aura pas lieu tout de suite, difficile d’imaginer qu’on y coupe tout de même.

En effet, il ne faut pas perdre de vue que le but de Hollande n’est pas de conserver une majorité parlementaire, mais bien, à tout prix, de se faire réélire en 2017. S’il faut, pour cela, dissoudre le gouvernement et l’assemblée dans un futur proche, il ne se gênera pas et s’offrira ainsi un beau gouvernement à droite, ce qui lui permettra de carboniser durablement un ou deux opposants qui auraient pu être gênants les présidentielles arrivant. À la limite et dans ce contexte, on comprend nettement mieux l’idée hollandesque de réintroduire une part de proportionnelle à la prochaine élection, ce qui ne manquerait pas de contenter les petits partis à sa gauche (EELV, Front de Gauche, centre divers et (a)variés). Ceci assurerait une bonne dilution du Parti Socialiste qui ressemble de plus en plus à une croix que le chef de l’État n’a plus trop envie de porter (ou supporter), et (gros bonus), une bonne volée de plomb dans les fesses encore trop rebondies de l’UMP et qui pourrait trouver dans cette occasion politique matière à se refaire.

un remaniement comme un chaton mignon

Cette tactique, évidemment inspirée du maître mitterrandien, souffre cependant de quelques problèmes. Au contraire des années 80 où, à vrai dire, la situation française n’était pas extraordinaire mais fort loin de celle qu’on connaît actuellement au plan économique, l’actuel paysage politique est parsemé d’embûches, au premier rang desquelles se trouve le Front National. Une élection (proportionnelle qui plus est) aurait des chances non négligeables de fournir un bon tremplin au parti de Marine Le Pen qui deviendrait, de fait, une candidate redoutable pour 2017. L’assemblée, composée d’un panachage de FN, d’UMP et de PS aucunement majoritaires, deviendrait alors une pétaudière complète, assurant au pays un immobilisme total. Mais on s’en fiche parce que dans l’imaginaire hollandesque, un second tour l’opposant avec Marine Le Pen lui donnerait les clefs du pays pour cinq nouvelles années. Calcul immonde, probabilités favorables, mais le risque existe néanmoins que les Français, excédés de ces bidouillages à leurs frais, se vengent dans l’urne. Caveat emptor.

Comme on le voit, les perspectives sont particulièrement sombres. Le prochain gouvernement est condamné à faire des étincelles et relever le pays, comme jamais auparavant, et la moindre hésitation, la moindre bévue l’entraînera sur un chemin fort douloureux, avec des (gros) bouts de FN dedans. Entre les oppositions des verts, des cocos et de la droite, l’hostilité d’une partie du PS, la montée du FN et un président qui parie trop ostensiblement sur une réélection dans un fauteuil sans sentir l’exaspération du peuple monter, la probabilité que Valls nous sorte de l’ornière est infime.

Et quoi qu’il fasse, ce pays est foutu.
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  • La cause prétextée du départ politique de Montebourg et Hamon est celui d’être contre la politique d’austérité de valls et hollande.
    Mais il n’y a toujours pas eu une seule mesure d’austérité de décidée ! ! ! ! ! !
    ça fout en rage de voir des débats télévisés commencer à s’organiser autour de « faut-il mettre un terme à l’austérité. ?  »
    Halte au lavage de cerveau socialiste qui imprègne TOUS nos médias.

    • Vu hier soir sur une chaîne d’information continue : à un intervenant qui lui montrait par A+B que l’austérité en France n’est un fantasme, en sortant les chiffres des dépenses de l’État et en citant ses sources, un député de l’aile gauche du PS, qui auparavant n’avait que l’austérité à la bouche, a complètement oublié cette dernière et est parti noyer le poisson.
      Tous ceux qui passent leur temps à dénoncer l’austérité devraient être sommés de dire où elle est. Et s’ils n’en sont pas capables, de la fermer (ce dont ils sont incapables aussi, au passage…). Tout journaliste qui ne fait pas ce travail élémentaire n’a rien à faire dans ce métier. C’est dire si, pour paraphraser l’auteur… ce pays est foutu.

      • incapables ?

        Surtout malhonnêtes.

      • C’était hier soir à 22:15, entre Nicolas Beytout et Pascal Cherki.

        Et Thierry Arnaud (service politique de BFM) qui explique que la « ligne politique » des frondeurs consiste à savoir qui suivre pour garder « son job » pour les prochaines élections. Aucune réaction du député à la suite de cette gifle.

        Ces politiciens n’ont aucune classe. Celui qui était là me faisait penser aux gangsters des films d’Audiard, par son physique, ses réactions brutales.

        Pour ceux qui ont lu « La grève », pas de surprise, et on connait la suite.

    • Le pire c’est quand Montebourg nous raconte que le FMI dit la meme chose que lui hier sur TF1….
      Alors que le FMI en question a dit qu’il fallait à la fois, baisser les impots, et diminuer les dépenses, alors que l’autre con passe son temps à raconter qu’il faut dépenser encore plus et toujours plus.

      Et pourtant le FMI est quand meme sacrément indulgent avec la France. La présence d’une française à sa tete n’est d’ailleurs surement pas étrangère à tout ça… En juillet par exemple, le FMI saluait les efforts du gouvernement et prévoyait une croissance de 0.7%… Soit ils sont optimistes, soit ils sont aveugles quand il s’agit de la France.

    • Exact, c’est n’importe quoi, les journalistes de ce pays sont aussi compétents que nos ministres.
      Certes, si l’austérité signifie fortes augmentations d’impôts on y est bien englué, mais les baisses de dépenses on les cherche.

      • Pour moi l’austérité, la seule austérité qui vaille, est celle qui doit s’appliquer à l’Etat, à ses fonctionnaires et ses politicards. Pour cette austérité-là il n’est pas besoin d’augmenter les impôts.

    • Très vrai, l’ austérité je la cherche aussi, c’ est un vrai foutage de gueule.
      Sans développé des heures, ce remaniement traduit surtout le fait que nos chers socialistes n’ étaient pas du tout préparé à prendre le pouvoir en 2012, et qu’ ils sont complètement largués, et un peu plus coincés que dimanche. A mon sens Valls a fait une erreur politique.

  • Je ne comprends pas comment un libéral peut s’attrister de l’immobilisation du gouvernement.
    C’est PAR-FAIT.

    Ainsi, l’économie française va profiter du retour de la crise en 2015 ; et la France va enfin pouvoir connaître une véritable crise économique profonde et violente.

    Les politiques contre-cycliques, néo-keynésiennes, des gouvernements Sarkozy et Hollande ont jusqu’à présent reculé l’inévitable. Ce faisant, elles ont protégé les veilles structures économiques dépassées, et notamment tous les petits rentiers qui se sont accrochés aux différentes bulles comme des parasites qui s’accrochent au pelage d’un petit chat.

    Maintenant que la France est durablement privé d’un gouvernement, et donc de politiques contre-cycliques (relance ou austérité), la crise économique va frapper de toutes ses forces, ruiner l’immense majorité des petits rentiers qui ne méritent aucune rente, pousser dans la faillite toutes les petits artisans/commerçants/agriculteurs issus des structures économiques du 20ème siècle, mettre sur la paille les vieux spéculateurs épris du Capitalisme démodé à la sauce 70’s.

    Une fois que cette grande crise salvatrice aura fait son oeuvre de destruction et nous aura débarrassé de tous les vieux conservateurs et réactionnaires, les jeunes entrepreneurs créateurs des nouvelles structures économiques pourront enfin prendre le Lead.

    Vivement !

    • Je crois que vous n’y êtes pas… quand la crise aura frappé, quand le pays sera au fond du trou, il se trouvera des grandes gueules à gauche (qui va du PC au FN, en passant) pour dire que célafotalostérité et qu’il faut faire une grande politique de relance avec grande distribution d’argent gratuit. Et vous savez quoi ? Ces gens là seront élus, parce-que leur discours sera forcément plus sexy que celui qui dit qu’il faut assumer ses erreurs et que pendant quelques années il faudra se serrer la ceinture.

      • + 1000 et les libéraux ne sont pas assez nombreux, ni entendus et encore moins compris… il faudrait un miracle… n’étant pas socialiste-communiste, je ne crois qu’au libéralisme et pas aux miracles-mirages qu’ils font miroiter tout en ruinant le pays dans la réalité. C’est pas la ceinture qu’il va falloir serrer, c’est la gorge : pris à la gorge… sans vouloir être un oiseau de mauvaise augure, voir la vie en « rose » c’est pas pour demain.

    • C’est vous qui tenez des propos obsolètes de vieil anarchiste aigri du 19ème siècle

      • Qui a peur de la Crise économique et des faillites qu’elle entraîne ne peut pas se prétendre libéral.

        Celui qui attend d’un gouvernement qu’il mette en place des politiques d’interventions contre-cycliques pour empêcher les crises de se produire ne peut pas se prétendre libéral.

        Celui qui est libéral se réjouit de voir la crise redistribuer les cartes, détruire les veilles structures économiques, ruiner la masse de rentier parasite qui empêche les jeunes entrepreneurs créateurs de richesse d’émerger.

        Hey :
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Schumpeter

        Pourquoi n’êtes vous pas libéral ?

        • Être libéral n’empêche pas l’empathie et le raisonnement intelligent

          1- Une crise longue et durable signifie que des amis, de la famille, se retrouveront en difficulté si tout tombe.

          2-Et une faillite française affecterait nos voisins et créerait une crise européenne qui pourrait s’étendre au reste du monde, que ce soit les pays libéraux ou étatistes.

          3-Une France en faillite aurait plus de chance de finir avec des populistes autoritaires qu’avec des libéraux réformateurs, les gens désespérés sont rarement raisonnables, suffit de voir ce qui s’est passé en Russie après l’effondrement de l’URSS.

          Faut vous calmer et penser un peu.

        • Par ailleurs, petit paragraphe tiré d’un de ses articles, toujours sur Agoravox :

          « Quoi qu’il en soit, si nous souhaitons gouverner par la rue, il est désormais de notre responsabilité d’assurer la victoire du PS comme jadis nos aïeux ont assuré la victoire du Front Populaire. L’augmentation du SMIC, la réduction du temps de travail, le remboursement intégral des soins, la retraite à 60 ans pour tous, l’embauche massive de fonctionnaires : nous les obtiendrons pavés battants. Mais pour cela, il faut désormais que nous nous unissions derrière François Hollande, il faut que nous soyons le plus grand nombre à voter le 6 mai, d’autant plus qu’un risque de fraude n’est pas exclu. Espérons seulement qu’en 2016, aucun Führer issu de la bêtise nationaliste ne déclenche la 3ème guerre mondiale et mette ainsi fin à un grand élan de progrès social ».

          Voyez le niveau ? Il n’est pas nécessaire de lui répondre, laissons le troll baver seul dans son coin.

          • Mon Dieu, encore un qui croit au Père Noël et à l’argent qui tombe du ciel.

          • C’est assez amusant de vous voir tenter le gloubi-boulga ultime entre tout et n’importe quoi. L’argument d’ethos est bien tenté, mais la logique est fallacieuse.

            Laissez-moi vous faire la démonstration de votre incurie :
             » Un vrai libéral attend la crise avec impatience » > vous n’attendez pas la crise ? Qu’importe, vous n’êtes donc qu’un faux libéral. Parce que le libéralisme, comme absolument tout dans la vie, n’est qu’un, monolithique, imposant et brut, dans toute sa pureté théorique. En anglais, on appelle cette mauvaise rhétorique un « no true Scotsman ».

            « Donc, pour rappel, le libéralisme c’est l’auto-régulation du marché, le libéralisme est donc contre les politiques étatises anti-crise (c’est d’une telle évidence…. mais bon) » > c’est ici le même esprit que la précédente et primitive citation. Ici, le libéralisme est toujours aussi monolithique.

            « Les crises économiques emportent les petits bourgeois, les petits épargnants, les petits rentiers, ceux qui sont à la tête de petites entreprises non rentables.

            Or, en France, qui se prétend libéral ? ces mêmes petits épargnants, petits rentiers, petits patrons ; qui attendent de l’État qu’il lutte contre la Crise.  » > Là, sincèrement, je ne sais même pas quoi répondre. C’est juste trop blanc ou noir. Navré, veuillez m’excuser, mais la tempête est trop intense dans la quantité d’invectives que vous éructez.

            Allez donc faire la révolution internationale que vous chérissez tant ailleurs, et cessez donc de vous réclamer du libéralisme. Enfin, de grâce, soyez plus diplomate, qu’il peut être agaçant de voir les éternels prophètes de votre engeance asséner tant de contrevérités avec autant de foi.

            Merci pour notre image, désormais, les libéraux/libertariens-marxistes veulent des crises. L’Anarcapistan, c’est pas encore pour tout de suite, et surtout pas en France.

            • Oui, Isga se bat contre des moulins à vent. Il vient troller ici simplement pour essayer de nous prouver que nous ne sommes pas libéraux. Il se fait des illusions (comme Don Quichotte), utilise des arguments qui ne veulent rien dire, dit la même chose que nous mais sous une autre forme, tout en disant le contraire et finalement se couvre de ridicule.

          • Il peut être payé combien pour troller de manière aussi intensive ?

        • La destruction créatrice est probablement une bonne chose, signe d’évolution et de progrès dans la société, la destruction de ce que le progrès a rendu obsolète, destruction libérant les ressources pouvant être réutilisées dans cette course au progrès, cependant, ce n’est pas une fin en soi, mais quelque chose avec laquelle il faut vivre.

          Je vous conseille de vous renseigner sur ce qu’est l’antifragilité et la fragilité, la différence entre la faillite individuelle dans une économie libre de marché et la faillite systémique et le tabula rasa.
          L’un est désirable et permet au système de continuer d’exister, je ne suis pas certain que l’autre le soit.

      • On est tout a fait d’accord…

        Franchement,

        Isga,

        vous en avez pas marre ?

        48 heures que vous nous bassinez avec des commentaires quasi-identiques, quelque soit le sujet de l’article concerne d’ailleurs – j’ai rencontre vos inepties dans les commentaires d’au moins une demi douzaine d’articles – recette unique, et repetee, ad infinitum ad nauseam : « la crise arrive, vivement la crise, les vieux business et les vieilles retraites vont crever, les jeunes comme moi, supermen et wonderwomen de la high tech, nous allons nous enrichir sur le cadavre de l’ancien systeme – a brave new world… »

        Apparemment, d’apres votre infinie sagesse (vous vous dites entrepreneur, je vous verrais plutot lyceen), il n’y a que vous et vos semblables qui meritez, et obtiendrez, une place au soleil dans votre republique ideale de l’apres crash (est-ce encore d’ailleurs une republique ou la dictature des-tres-jeunes-entrepreneurs-qui-sont -dans-la-haute-technologie-les-autres-y-ont-qu’a-crever). Et vous vous dites liberal ?

        A lire l’ensemble de vos commentaires passes, on est meme tres proche d’une incitation averee a la haine des vieux et des possedants. Je persiste a penser que vous me rappellez Saint Just, et c’est loin d’etre un compliment.

        La perspective de la ruine de 90% de la population ne semble aucunement vous poser un probleme d’ethique.

        J’ai deja essaye de vous expliquer que beaucoup de retraites, issus du secteur prive, avaient construit leur retraite tous seuls et sans l’aide de l’etat, en bossant comme des esclaves, 50, 60, ou 70 heures par semaine, et que la majeur partie des entrepreneurs, petits et moyens, s’etaient construits tout seuls, sans l’etat.

        Autant parler au mont blanc ! Meme capacite d’ecoute et meme humanite !

    • C’est fortement aimablement sympathique que de vouloir voire flamber la maison des voisins ❗

      • Faut-il que je vous apprennent qu’en France il y a paquet d’autres gens qui ne pensent pas comme vous.

        Dans le cas d’une révolution, il y a bien plus de chance que cela se passe mal pour vous et vos proches à moins justement d’être très confortablement installé ici et maintenant. Ce qui vous laissera la possibilité de prendre un jet et foutre le camp ou de monter votre milice privée et de tenter le coup de force.

    • Décidemment, vous avez un énorme ressentiment contre les petits rentiers « parasites ». Allez, allongez-vous et dîtes nous pourquoi se constituer une petite réserve pour faire face à tous les cataclysmes savamment concoctés par tous les socialismes qui se succèdent sans discontinuité depuis des lustres serait du parasitisme et que lesdits rentiers ne mériteraient aucune rente sur leurs efforts passés.

      J’imagine que vous n’en faites pas partie et que cela vous aigrit durablement. Vous savez pourtant que le ressentiment est le plus fort mobile de tous les collectivismes qui, depuis l’aube de l’humanité, nous valent tant de religions adeptes des lamentations, surtout les séculaires.

      Quant à votre « crise salvatrice » (encore une affaire de religion, non?) vous débarrassant « de tous les vieux conservateurs et réactionnaires », cette rédemption sonne un tout petit peu dictatorial, qu’en pensez-vous, vous qui êtes un ardent acteur du « Lead »?

    • De toute manière, c’est lsga, le type qui prône la semaine de 20h sur Agoravox. Lolnoob

      • On se demande ce qu’il fait là lui.

        • lsga se comporte sur contrepoints comme un simple pourvoyeur de FUD (Fear Uncertainty Doubt).

          Par ailleurs, on reconnait bien là la suprématie supposée de l’idéologie socialiste marxisante, visant essentiellement à décrédibiliser son adversaire en radicalisant et en déformant outrageusement les propos tenus par celui-ci.

          Enfin, personnellement, je me réjouis effectivement de la crise à venir…simplement parceque les générations de soixante-huitards et leurs héritiers ont consommé la vie par les deux bouts et veulent que leurs enfants assument leurs conneries…il serait temps, au crépuscule de leur vie qu’ils deviennent enfin adultes. Simple leçon de morale protestante, en somme.

          • J’aime bien votre point de vue.

            Malheureusement, je crains que si crise totale il y a ce ne sera pas la porte ouverte pour les entrepreneurs… Un bon 22 long rifle et une position de replis sera plus solide qu’un savoir-faire professionnel sauf si celui-ci se situe sur un plan stratégique.

            Les libéraux ne sont pas tous des anarcap…. Il y en a même à gauche. Enfin à ce que l’on dit.

            Je parie plus sur une lente agonie collective que sur un retournement radical qui laisserai la porte ouverte aux forces créatrices.

            En attendant mieux vaut foutre le camp si vous pouvez…

          • Seule une inconséquente jeunesse pourrait excuser tant d’arrogance hargneuse et de suffisance ébahie, et surtout une réduction aussi sommaire des infinies nuances du monde.

            Si vous avez moins de 20 ans, continuez, vous serez (peut-être) énarque et donc inaltérable, sinon vous courrez au devant des désillusions, « comme tout marxiste qui se respecte ».

            • Dès 1984 la Banque De France émettait de sérieux doutes quant à la faisabilité du respect des promesses de F. Mitterrand. Cette vénérable institution institution prédisait alors que de sérieux ajustements seraient nécessaires à l’horizon 2010 – 2015, sans quoi, le système s’écroulerait de lui même. On y est, et les ajustements n’ont pas été fait à temps. C’est tout.

              Les générations qui ont précédé la mienne étaient donc parfaitement au courant de la catastrophe économique alors en devenir qu’ils laissaient à leurs enfants le soin de gérer.
              Dommage, l’étendue de la catastrophe est telle qu’il sera très difficile d’y remédier sans qu’il y ait de casse, et je vois mal cette casse se faire autrement qu’au détriment des retraités, des futurs retraités et des assistés en tout genre.

              Ne prenez pas un simple constat désabusé pour autre chose que ce qu’il est.

  • Remanions, remanions !
    Dans certaines îles très pauvres, les naufrageurs accrochaient des lanternes aux cornes de leurs vaches, pour attirer les navires, afin de les piller…
    L’idéologie socialiste dispose d’un stock conséquent de « lumières » pour poursuivre sa macabre mission.
    Croyez-vous que ceux qui ont créé les problèmes soient en capacité de les résoudre ?
    IMPENSABLE

  • Lu sur le Figaro :

    « Chez les écologistes, «les téléphones sonnent beaucoup»

    La co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée Barbara Pompili confirme implicitement avoir été contactée pour rentrer au gouvernement. D’autres responsables d’EELV sont également pressentis, malgré les consignes du parti. »

    Ils sont incorrigibles, aller chercher les verts c’est n’importe quoi, on va avoir une belle bande de clowns encore, ils le font exprès c’est pas possible autrement !!

    • Finalement, ils ont peut-être raison de vouloir supprimer les antennes-relais.
      S’il y a des écolos au gouvernement, on peut deviner qui contrôlera de fait, avec une poignée d’élus, la politique du gouvernement, et combien ce sera alors un virage libéral et pro-business.

  • « Une élection (proportionnelle qui plus est) aurait des chances non négligeables de fournir un bon tremplin au parti de Marine Le Pen qui deviendrait, de fait, une candidate redoutable pour 2017. L’assemblée, composée d’un panachage de FN, d’UMP et de PS aucunement majoritaires, deviendrait alors une pétaudière complète, assurant au pays un immobilisme total. Mais on s’en fiche parce que dans l’imaginaire hollandesque, un second tour l’opposant avec Marine Le Pen lui donnerait les clefs du pays pour cinq nouvelles années. Calcul immonde, probabilités favorables, mais le risque existe néanmoins que les Français, excédés de ces bidouillages à leurs frais, se vengent dans l’urne. Caveat emptor. »

    Selon un sondage réalisé peu après les élections européennes en cas d’affrontement Hollande – Le Pen au second tour Hollande gagnerait avec 54% des voix, c’est très risqué car la différence est pas bien grande et s’il fait une campagne remplie de gaffes c’est fini..Cet homme est dangereux.
    Avec Sarkozy, selon ce sondage, ça se passerait mieux avec 66% des voix pour lui face à Marine.

    Enfin bon, Hollande ne sera pas au second tour de toute façon, il y aura Marine d’un côté et Sarkozy/Juppé de l’autre, à moins d’un retournement.
    D’ailleurs, j’ai promis de ne pas voter, comme j’ai fait en 2012 et 2014, mais si Le Pen est au second tour j’irais voter pour celui d’en face (Sarko, Hollande ou Juppé) sans hésiter, même si je les hais.
    La copine de Poutine qui détruirait définitivement le pays via l’enfermement, le socialisme et l’autoritarisme..Non merci !

  • Et d’ailleurs le socialisme obtient les mêmes résultats partout :

    « Le Brésil, septième économique mondiale, devrait enregistrer une croissance anémique de 0,7% en 2014, selon une étude auprès d’analystes publiée lundi par la Banque centrale. Les analystes financiers ont ainsi revu à la baisse leur prévisions pour la 13e semaine consécutive. Ils tablaient la semaine dernière sur une hausse du PIB de 0,9%.

    Les prévisions pour 2015 se dégradent également. Elles sont passées en quatre semaines de 1,5 à 1,2%, alors que le ralentissement économique et l’inflation élevée s’imposent comme des thèmes centraux de la campagne pour l’élection présidentielle du 5 octobre. L’inflation sur 12 mois devrait baisser légèrement en août à 6,27%, par rapport au plafond officiel toléré de 6,5% atteint en juillet sur 12 mois.

    Le Brésil, un des grands pays émergents de la planète, connaît une quatrième année de croissance économique au ralenti. Après une dernière année de forte hausse de 7,5% en 2010, l’économie du géant d’Amérique latine n’a progressé que de 2,7% en 2011, 1% en 2012 y 2,5% en 2013, sensiblement moins que la plupart des pays émergents. »

    Un pays très jeune, très peuplé et plein de ressources naturelles qui a une économie si faible, c’est du gros gâchis.
    Entre les impôts élevés et taxes qui pleuvent,régulations très contraignantes et manque de réformes le socialisme arrive même à détruire ça.

  • Pour conserver le pouvoir à tout prix, ce n’est pas tant l’assemblée que Culbuto l’Usurpateur se propose de dissoudre, mais plutôt la France.

    Régner sur un champ de ruine est toujours préférable à ne pas régner du tout.

    • « Régner sur un champ de ruine est toujours préférable à ne pas régner du tout. »

      Allez savoir pourquoi, votre phrase me fait penser à « Aguirre ou la colère des dieux », la dernière scène ; Klaus Kinski arc-bouté sur un radeau de fortune, seul en pleine Amazonie, descendant une rivière en brandissant une bannière.

  • Ne prêtons surtout pas aux socialistes ce qu’ils ne méritent pas: ils ne remboursent jamais leurs dettes. Et surtout pas une quelconque pensée machiavélique au Grosflop qui les « conduit »: il n’a jamais lu une ligne d’un vrai penseur de la « grande politique ».

    Il est tout simplement complètement dépassé par les évènements qu’il suscite par son incompétence, si flagrante que même ses copains sont incapables de la masquer. Pour les petites magouilles entre « camarades », il s’y connait, c’est certain, mais même pour la gestion des parkings à Tulle il était d’une mesquinerie crasse (si, si, c’est L’Abération qui l’a dit, en 2004, le 23 mars).

    Même la communication, la seule chose pour laquelles les socialistes semblent pourtant trouver quelques resources pour propager leurs mensonges, il est incapable de la maitriser: voir sa prestation calamiteuse d’hier à Sein, dont la presse étrangère, surtout anglo-saxonne, ne manquera pas de faire ses chous gras.

    Donc, je pense que tous les calculs que nous pouvons faire sont beaucoup trop positifs. Nous assistons plutôt au début de l’effondrement de l’édifice collectiviste replâtré depuis des années sur toutes les coutures et qui ne peut plus se soutenir puisque l’argent s’est évanoui avec les investisseurs et que ceux qui créaient les richesses s’en sont allés vivre sous d’autres horizons des lendemains moins tempétueux que ceux du raz de Sein (tout un symbole!).

    Le socialisme finit toujours par rendre les conditions de vie insalubres.

  • Cette bande d’enc.. envisagerait une nouvelle hausse violente de la TVA pour faire rentrer, au plus vite, 15 milliards d’euros dans les caisses.(il n’y aurait pas assez pour assurer les salaires des fonctionnaires ! ! )

    http://www.liberation.fr/politiques/2014/08/26/le-gouvernement-explore-la-piste-d-une-hausse-de-la-tva_1087162

    Les Français en ont marre de se faire taper dans la gueule .
    ça va pèter rapidement.

    • Déjà que la consommation est stagnante, alors avec ça ça va pas s’arranger.Après faut voir de combien de points ils veulent l’augmenter.
      Déjà ils nous font la même erreur qu’avec leurs hausses d’impôts précédentes qui ont rapporté 10 milliards de moins que prévus : Si les gens anticipent en consommant moins et en faisant plus d’achats à l’étranger (pour les frontaliers) la hausse rapportera bien moins qu’escompté.

      Il faut se cotiser et leur envoyer un livre sur la Courbe de Laffer.

      • Les fantasmes de gens comme Isga c’est de rêver à l’effondrement des prix (y compris de l’immobilier).
        Ceci s’explique car ils envient jalousement les gens fortunés qui ont pu s’acheter des biens à des niveaux de prix très élevés.
        Ces envieux croient (en vain) qu’un jour cette richesse privée ne vaudra plus rien et qu’ils pourront se l’offrir. .

      • Le grand soir ! LOL c’est votre rêve ?

        • Le grand soir n’est pas une réalité ( à moins que ce soit ce soir… qui sait Montebourg qui fait le coup d’état 😀 ).
          Vous pouvez y aspirer. Malheureusement, dans ce cas de figure c’est celui qui a le plus gros flingue qui gagne. Pas forcément le libéral.

        • Puisque vous plaidez pour la réalité, permettez-moi de vous rappeler que la « réalité » de la langue française est fondée sur des règles d’orthographe, indispensables pour l’expression des idées.

          Un seul exemple, parmi vos pléthoriques interventions [je rectifie]:
          « Les révolutions sont un processus économique naturel, comme les crises économiques [bel exemple de réduction à l’identique de phénomènes dissemblables]. Ce sont les puissances étatique et militaire qui luttent contre ce phénomène économique spontané [idem]. »

          Sans malignité…

          • Mon cher Hermodore, laissez-moi donc vous filez un coup de main !

            « Par exemple, en France, on a beaucoup trop de gens qui vivent de petits commerces, d’artisanat, [voire] d’agriculture ; ou encore de rentes locatives. Ces classes[-]là sont aujourd’hui protégées par l’État et l’Europe. Carrefour devrait pouvoir racheter tous les petits commerces (c’est en cours), les artisans devraient être totalement [laminés] par l’industrie (c’est en cours), l’agriculture devrait être dans les mains des grandes multinationales (comme Coca-Cola, qui a les plus grands terrains agricoles aux USA), et l’immobilier devrait être dans les mains des banques ».

            Et pour rebondir sur ce petit paragraphe, l’Etat est souvent responsable de l’apparition de trusts aux proportions gargantuesques. Au regard de votre haine pour les petits épargnants ainsi que votre amour inconditionnel et inconditionné des conglomérats divers, vous devriez favoriser son intervention au maximum ! Je peine à voir de la cohérence dans vos propos.

            Par opposition, si vous soutenez tant le marché, comment êtes-vous en mesure de dire, avec tant d’aveugles certitudes, ce qui est bon et devrait être fait ?

      • Les Français du Jura iront faire leurs courses en Suisse. Du jamais vu ❗

        • Pas si sûr, l’électronique par exemple est régulièrement moins cher en Suisse (la TVA n’y est évidemment pas étrangère). De même que l’automobile d’occasion (plus d’achats neuf et moins de demande d’occasion, et hop! une aubaine). Du coup, le commerce transfrontalier est à l’avantage des deux côtés, sympa, non?

          • La papeterie est moins chère en Suisse, on y trouve des prix parfois délirants du coté France. Bon pour les parents.
            Pour la voiture, ce n’est pas un bon coup.
            Le coup de l’assurance maladie va inciter les célibataires à venir en Suisse. En plus si l’on travaille, comment passer un examen en France à Trifoulli-les-Oies ? La journée est perdue.

        • « Du jamais vu! »

          Si, si ! par exemple, quand 1 euro valait jusqu’à 1,70 Frs.S. en 2004 je crois, les français faisaient leurs courses en Suisse.

    • Les Français sont bien nuls de ne pas payer en liquide sans TVA à toute occasion.

      • Bonsoir MichelO,

        Dans cette optique, je fais en sorte de payer le plus de choses possible en liquide. Je passe environ deux mois de vacances en France, chaque annee. Un grand coup de pieds dans les nouilles du mammouth a chaque payment effectue.

        En toute legalite.

  • tant qu’il y aura des auteurs comme h16, je pense que le pays ne sera pas totalement foutu 😉 phb

  • A supposer qu’il y ait dissolution, et que la droite gagne le pompon aux élections et ne soit pas totalement débile (on est sûr de rien), il lui suffirait de refuser la cohabitation. Élection présidentielle et là….pfff
    On est pas sorti du sable à défaut d’être foutu.
    Entre temps, les mentalités changent un peu, le gvt met les français devant le mirage socialiste…et les précipite dans le rêve FN mais au moins, ils s’ intéressent un peu plus, dans l’ensemble, à l’économie.
    Du bon sens et de la pédagogie pourrait faire basculer les choses vers plus de libéralisme.
    Mais de façon progressive.

  • Mises ? Hayek ? Bastiat ? Condillac ? Hazlitt ? Constant ? Walras ? Rothbard ? Sowell ? Say ? Molinari ? Spooner ? Turgot ?
    Jajaja deux branches.

    Vous tenez le même discours que les anarchistes d’un autre temps. Vous n’êtes pas un vrai libéral et vous ne savez plus quoi dire.

    Your skill is not enough

    • Ceci est une réponse pour lega, qui s’est retrouvée ici sans que je sache pourquoi :3

    • Vous avez raison.
      Fact is fact !

      Hélas, en fait.

      Là où je vous rejoints, est que l’on ne fait pas de politique avec des morts.

      Double hélas. Les vivants que l’on a en France, sont en réalité des œufs pourris.

      Bad egg en gros.

      Par conséquent, ce pays est triplement dans la merde.

      Il n’y a pas de relève, il n’y a pas de prise de conscience, nous avons la presse et la politique la pire du monde.

      Reste la chute croustillante:
      Le moment, où, comme en Grèce, les fonctionnaires vont devoir bouffer pour de bon la p….. d’austérité qui n’existe pas encore.

      Là, je vais jouir de bonheur. Regarder la TV, le JT de 20h avec délectation en mangeant une bonne glace arrosée de champagne.

  • « Donc, pour rappel, le libéralisme c’est l’auto-régulation du marché, le libéralisme est donc contre les politiques étatises anti-crise (c’est d’une telle évidence…. mais bon) »

    Le libéralisme, c’est le libéralisme : un ensemble de règles de vie en société basées sur la liberté individuelle et la responsabilité individuelle.

    Concernant le marché, il ne s’autorégule pas, il est régulation. Le marché régule les actes économiques des uns et des autres, fait la sélection naturelle de ce qui est économiquement viable, crée les incitations de l’offre, de la demande…

    Le libéralisme n’est pas pour ou contre quelque chose, le libéralisme n’est pas une personne.
    Le libéralisme en tant que doctrine est une forme de rationalisation de la raison d’État et de l’impératif économique, afin de ne pas faire n’importe quoi selon l’intuition du dirigeant ou selon des théories pseudo-scientifiques, et cela afin de ne pas se prendre cette raison d’état ou des problèmes économiques dans la tronche. On prône l’inaction politique au lieu de l’action afin de réaliser des buts abstraits, selon des modèles théoriques biaisés.

  • Hé ben !

    Moi qui voulait ajouter mon grain à la cause, il n’y a guère de place aujourd’hui.

    Bon, je prendrais bien une tarte à la Rose N°3.

    La recette en est fort simple:

    – Des œufs pourris
    – De la crème dépassée
    – Du sucre (bon du sucre quoi…)
    – De la farine aux œufs de mites (si si)

    Et, voilà, une bonne tarte qui a l’air bonne. On y ajoute quelque fraises, des pétales de rose.
    Hum, sentez moi ce parfum. C’est beau, c’est bon, on en veut encore.

  • Heu, vous suintez la haine ; votre égo et votre intolérance vous place dans la droite ligne d’un dictateur.
    En quoi est-ce libéral ?

  • Un gouvernement Valls en mode coincé

    Montebourg est Don quichotte..et ubuesque,hamon : Sancho Pancha
    Merci pour la photo des 2 pitres en vacances … Prolongées

  • Profitons de petits bonheurs simples : deux journées sans gouvernement, deux journées sans conneries. C’est toujours ça de pris.

  • Isga a foutu la merde sur atlantico quand il était gratuit puis il a disparu et je le vois resurgir de la même manière ici. Dégagez le c’ est un emmerdeur de première main.

  • Emmanuel Macron ministre de l’économie, il a été banquier d’affaires. Pourquoi pas après tout, ça pourrait être pire.
    Parcontre Belkacem à l’éducation nationale..euh..^^ »

  • Contrairement à ce que prétendent des simples et des laquais d’ intellos les sortants s’ en vont gagnants les entrants sont désignés pour gagner
    le turn over dans la politique en France c’ est gagnant – gagnants c’ est pas comme le loto ou le pmu

  • Le Figaro nous fait un Portrait de Macron :

    PORTRAIT – L’arrivée au gouvernement de l’ancien banquier de chez Rothschild symbolise le tournant social-libéral de Hollande.

    Pour tout ce qu’il représente, Arnaud Montebourg avait l’habitude de dire en plaisantant – les deux hommes s’entendent bien – qu’il était contre «la Macronisation de la vie politique». L’ironie veut que ce soit lui qui le remplace à Bercy! Nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée – qui venait de quitter le palais présidentiel pour enseigner et monter un projet dans la finance – entre au gouvernement par la grande porte.

    Un anti-Montebourg, donc. De 36 ans. Social-libéral assumé, pro-entreprise qui a inspiré la politique de l’offre de François Hollande, qui n’a aucun complexe à parler de l’époque où il était banquier d’affaires chez Rothschild. Macron a été, pendant deux ans, l’œil du président sur les dossiers économiques ou financiers, et l’oreille des patrons à l’Élysée. Qu’elle semble loin, aujourd’hui, l’époque de la campagne présidentielle où le candidat Hollande lâchait devant les militants: «Mon ennemie, c’est la finance!»

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/08/26/20002-20140826ARTFIG00392-emmanuel-macron-l-anti-montebourg.php

    Comparé à Montebourg c’est une bouffée d’air frais, ce gouvernement Valls II fait un peu moins clown 🙂

    • Vraiment, vous trouvez ?
      Moi je me demande ce qu’on peut attendre de bon d’un énarque , inspecteur des finances. De surcroît, ce Macron a été le conseiller économie de Hollande durant deux ans . Avec le résultat que l’on connaît. Enfin, je ne vois pas du tout ce que peut connaître un banquier d’affaires de chez Rothschild à l’entreprise. A mon avis, rien du tout.

      • C’est parce que vous n’avez pas mon optimiste. Le pessimisme constant c’est mauvais pour la santé et ça n’amène à rien ^^
        Je ne dis pas que je crois en la réussite de ce gouvernement, oh que non, mais je sens qu’ils vont dans la bonne direction, bien que trop timidement et trop lentement.
        En tout cas ce mec semble s’y connaître bien mieux en entreprise et économie que Montebourg, et il n’est pas un colbertiste qui veut mettre son nez partout, je m’en contenterais 😀

        • Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste 😀
          Les banquiers, je les connais un peu et je peux vous dire que rien d’innovant n’est jamais venu des banquiers,
          Concernant les énarques, inspecteurs des finances, c’est encore pire. La seule créativité qu’ils aient, c’est pour de nouveaux impôts et taxes. Et là, ce sont les champions du monde !!!

        • Ce nouveau ministre est [modération: pas d’insultes] déjà multi-millionaire grace à des commissions qu’il a encaissé à la banque Rothschild pour s’être occupé du rachat d’une entreprise pharmaceutique par Nestlé.
          Une sorte de Kerviel bis.
          Bref le genre de mecs que tous les Français qui souffrent au travail honnissent car gagnant de l’argent trop facilement sans efforts.

          • ça reste toujours mieux que Montebourg, au moins il ne m’irritera pas et n’effraiera pas l’investisseur étranger.
            Toujours ça de pris.

            • L’investisseur étranger s’est déjà cassé. Il n’est pas plus stupide que nous et donc il n’a pas confiance en Hollande.
              Je ne suis pas loin de partager l’avis d’atchoum sur le jeune connard. Comment un type intelligent et libéral aurait-il pu se compromettre deux ans avec Hollande ? Il n’y a pas de miracle.

              • Certes, mais tant que les investissements sont pas tombés à zéro ça signifie que certains d’entre eux osent y croire encore ou veulent jouer à la roulette russe, donc si ceux pouvaient être rassurés ce serait ça de pris :p

          • Quel populisme! (Au vu de son cursus il a du travailler bcp plus que 35h par semaine)
            J’aurais pas aime etre votre voisin pdt la guerre

      • Il faudra juger d’ici 3 à 6 mois.

  • Que penser du nouveau ministre de l’économie ? son profil est bien mieux que celui du precedent (cela n’est certes pas compliqué!)

    • Macron est au PS depuis l’âge de 24 ans et est un soutien de la première heure de Hollande à la course présidentielle. Je ne dis pas ça pour doucher votre enthousiasme mais c’est suffisant à mes yeux pour rester prudent. Il est peut-être moins dingo que le précédent mais il faut raison garder.
      D’autant plus qu’il est énarque, inspecteur des finances. Il vient donc du sérail, de ce sérail qui nous bouffe la laine sur le dos depuis beaucoup trop longtemps.

      • Un gouvernement socialiste reste necessairement suspect jusqu’a preuve du contraire. Il est de fortes chances que « plus ca change plus ca reste la meme chose ». Mais dans le desordre. Pour creer la confusion chez l’electeur. Et partager les responsabilites. En ce qui concerne Macron, dans l’etat actuel des choses, je le vois plutot coupable par association. Attendons la suite et le resultat en bas de la page. Son parcours professionnel m’inquiete quand-meme un peu. Ce n’est pas du fonctionnaire tout a fait pur jus, mais il y a quand meme motif a s’inquieter.

        Sinon je suis plutot de l’avis de Florence : « Profitons des bonheurs simples. Deux journees sans gouvernement, deux journees sans conneries, c’est toujours ca de pris… »

    • Macron est celui qui a conseillé à Hollande d’attendre le retour de la croissance. C’est l’artisan du pacte de responsabilité. Il sait sans doute très bien négocier les fusions d’entreprises, et il sait faire de fructueuses navettes entre public et privé. Mais en économie, il n’a eu que la formation de l’ENA. Nul doute que le MEDEF l’appréciera, mais le chef de PME lambda ne verra pas la couleur d’une amélioration, et le gouvernement n’aura pas grâce à lui un soupçon de plus de compréhension des soubresauts économiques mondiaux qui vont nous tomber dessus.

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