Le sophisme du nirvana

Les socialistes qui nous vendent le nirvana n’ont jamais rien produit d’autre que des enfers.

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Nirvana Bonheur Bien-être CC Steve Prakope

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Le sophisme du nirvana

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 25 août 2014
- A +

Par Guillaume Nicoulaud

Nirvana Bonheur Bien-être CC  Steve Prakope

Séparez un pays culturellement, économiquement et ethniquement homogène en deux. À l’est, mettez en place une organisation de type socialiste, à l’ouest laissez se développer un système capitaliste et au milieu construisez un mur imperméable avec barbelés, miradors et mitrailleuses. Laissez mijoter quarante ans et constatez le résultat.

Bien sûr, si vous êtes socialistes, vous trouverez une foule d’excuses et d’éléments contextuels qui permettent d’expliquer l’état de délabrement de l’est et la prospérité de l’ouest. De la même manière, si nous devions répéter la même expérience en séparant le nord socialiste du sud capitaliste avec une DMZ au milieu, vous évoquerez encore la personnalité des dirigeants (il a bon dos Staline !), le temps qu’il fait, le contenu du sous-sol, l’impérialisme américain – que sais-je encore ? – bref, tout sauf la nature des régimes de chaque côté de la frontière.

Nirvana René Le honzecSi vous êtes socialiste, vous cultivez le sophisme du nirvana : vous comparez les défauts réels ou présumés du capitalisme1 avec un système idéalisé, présumé parfaitement fonctionnel et exempt des dérives constatées dans toutes les expériences collectivistes menées à ce jour. Naturellement, vous en concluez que le nirvana est une solution infiniment préférable à l’état actuel du monde. C’est un pur sophisme.

Depuis la nuit des temps, et pour paraphraser Karl Popper, ceux qui nous vendent le nirvana n’ont jamais rien produit d’autre que des enfers. Malgré les efforts remarquables et la bonne volonté évidente des plus grands penseurs du socialisme réel – je pense notamment à Oskar Lange – c’est un fait auquel personne ne peut échapper. Même au sein des régimes les plus collectivistes et les plus répressifs – voir, par exemple, l’accord secret des fermiers de Xiaogang – le seul mode d’organisation économique qui ait produit des résultats satisfaisants était fondé sur la propriété privée et le marché libre.

La réalité concrète des choses c’est que toutes les expériences de planification économique ont été des échecs qui n’ont abouti qu’à deux types de résultats : l’effondrement pur et simple du système ou la mise en place d’un régime totalitaire destiné à l’imposer à une population qui n’en veut plus. Trouvez ne serait-ce qu’un seul contre-exemple ! Dans la vraie vie, jusqu’à preuve du contraire, le « capitalisme a été un succès aussi incontestable que le socialisme a été un échec »2.

Dès lors, messieurs les socialistes, épargnez-nous vos beaux discours, vos envolées lyriques et vos promesses de lendemains qui chantent : si vous voulez « changer la vie », il va falloir nous expliquer précisément comment et nous démontrer pourquoi les mêmes causes ne produiront pas, cette fois-ci, les mêmes effets. Étant donnés les résultats obtenus par le socialisme jusqu’ici, il va vous falloir être particulièrement convainquants.


Sur le web.

  1. Lesquels sont, la plupart du temps, les conséquences directes d’interventions de la chose publique, mais laissons cela…
  2. Robert Heilbroner & Irving Howe, The World After Communism: An Exchange, dans Dissent Magazine (numéro d’automne 1990).
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  • Bravo, il faut le crier avant qu il ne soit trop tard

  • « La réalité concrète des choses c’est que toutes les expériences de planification économique ont été des échecs qui n’ont abouti qu’à deux types de résultats : l’effondrement pur et simple du système ou la mise en place d’un régime totalitaire destiné à l’imposer à une population qui n’en veut plus. Trouvez ne serait-ce qu’un seul contre-exemple !  »

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    Pour rappel, la phrase sublime de Vladimir Boukovski, écrivain et ancien dissident de l’URSS dans son interview sur libertarien tv : « J’ai vécu dans votre futur et cela n’a pas marché » en parlant de l’UERSS.

    • Bonjour Nadege Rivendel,

      Exellente phrase, que je ne connaissais pas, merci d’avoir comble cette lacune.

      Le handicap principale de la realite, et c’est ce qui fait toujours, invariablement helas, le succes des croyances proposees en alernative, (politiques ou religieuses, on est dans le meme domaine d’anesthesie des neurones) c’est qu’elle n’est pas sexy.

      Je crois que c’est pour cette raison justement, en tant que liberaux, qu’il nous faut en permanence rappeller le passe inefficace et meurtrier des regimes socialistes : la pauvrete, la repression, les arrestations, la torture, les goulags, les camps de concentration, les crimes contre l’humanite.

      Il s’agit d’obliger les gens a penser plutot qu’a ecouter docilement de jolies petites histoires, bien emballees.

      A l’evidence, c’est pas gagne d’avance…

      • L’interview en entier de V. Boukovski :

        http://www.youtube.com/watch?v=aXNAwEpOkC0

        « Je crois que c’est pour cette raison justement, en tant que liberaux, qu’il nous faut en permanence rappeller le passe inefficace et meurtrier des regimes socialistes : la pauvrete, la repression, les arrestations, la torture, les goulags, les camps de concentration, les crimes contre l’humanité. »

        Vu qu’on n’arrive pas à nous faire entendre ni comprendre, la réalité va vite les rattraper, pour notre plus grand malheur à tous.

        • Merci pour le link.

          Tout a fait. Le souci principal, c’est la difficulte de prevoir, precisement, ce qui va venir tres vite remplacer cette vacuite provisoire. Mieux ou pire ? J’aimerais pouvoir etre optimiste mais pour citer Winston Churchill, « un optimiste est un pessimiste qui ne connait pas les faits… ».

          Les politiciens verreux (est-ce bien necessaire d’ailleurs d’associer les deux mots?) vont a nouveau nous sortir leurs petits livres de « recettes ».

          Comme il s’agit de rester honnete, et de profiter quand-meme de la situation, je crois que je vais me faire boomaker.

          Je prends les paris, des aujourd’hui, a cinq contre un.

          • ERRATUM

            Bookmaker – j’avais perdu le k quelque part…

            • Si j’étais vous je me méfierais : perdre le k en route n’est pas grave, mais y laisser ses plumes… cela dit, autant les perdre ainsi, plutôt que de se les faire piquer par la bande à Hollande. Avec eux les chances de gagner sont nulles.

      • « Il s’agit d’obliger les gens a penser plutot qu’a ecouter docilement de jolies petites histoires, bien emballées. »
        Non, il s’agit d’obliger les gens à croire et à ecouter docilement de jolies petites histoires, bien emballées.
        S’ils se mettent à penser, le socialisme s’effondre.

        • Oui, enfin… je ne parlais pas la d’histoires bien compliquees. D’ailleurs pour tout vous dire, je parlais surtout d’emballages attractifs et scintillants. Le discours liberal moyen est quand meme un plus ambitieux quand aux histoires a leur raconter. Leur capacite d’ecoute n’est deja pas si bonne, alors quant a les motiver a mettre en marche le systeme analytique, il reste encore un grand pas.

          • Aussi bien essayer de négocier avec une tornade pour qu’elle ne touche pas sa maison. Plus de chance d’être compris et écouté.

  • Ce qui est surtout terrifiant dans leur nirvana c’est qu’ils veulent l’imposer de force aux autres.

  • Un peu vieillot cet article.

    Je n’ai vu nulle part de promesses de lendemains qui chantent ou de paradis pour demain dans les programmes des socialos de 2012 en France ou de 2007.

    • Il y a eu des promesses de maintien du « modèle social ».

      • « Il y a eu des promesses de maintien du « modèle social ». »

        … donc il n’y a pas eu de promesse d’un « nirvana » par le PS en 2007 et 2012, à moins de considérer que les électeurs socialistes de 2007 ou 2012 considéraient tous avoir déjà atteint le nirvana et vouloir y rester.

        Article vieillot et sans grand objet.

    • Vieillot ?
      Mais l’ineptie du socialisme est dénoncée depuis deux siècles:
      « (…) Il faut que les sociétés de secours soient libres, circonscrites, maîtresses de leur statuts comme de leurs fonds. Il faut qu’elles puissent faire plier leurs règlements aux exigences de chaque localité.
      Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu’il s’attribuera. Son premier soin sera de s’emparer de toutes les caisses sous prétexte de les centraliser, et pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable. (…) Première injustice: faire entrer de force dans la société, et par le côté des cotisations, des citoyens qui ne doivent pas concourir aux répartitions de secours. Ensuite, sous prétexte d’unité, de solidarité (que sais-je), il s’avisera de fondre toutes les associations en une seule soumise à un règlement uniforme.
      Mais je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt; quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement? Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre; mais ne pouvant plus compter sur l’action privée, il faudra bien qu’il y substitue l’action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s’interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de la police.
      L’Etat n’apercevra d’abord que l’avantage d’augmenter la tourbe de ses créatures, de multiplier le nombre des places à donner, d’étendre son patronage et son influence électorale. Il ne remarquera pas qu’en s’arrogeant une nouvelle attribution, il vient d’assumer sur lui une responsabilité nouvelle, et, j’ose dire, une responsabilité effrayante. Car bientôt qu’arrivera-t-il? Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu’ils administrent, qu’ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s’accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d’un fonds limité préparé par leur prévoyance, mais comme une dette de la Société. Ils n’admettront pas pour elle l’impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions. L’Etat se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l’opposition des commissions de finance, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice. (…)
      Eh quoi! est-il donc si difficile de laisser les hommes essayer, tâtonner, choisir, se tromper, se rectifier, apprendre, se concerter, gouverner leurs propriétés et leurs intérêts, agir pour eux-mêmes, à leurs périls et risques, sous leur propre responsabilité; et ne voit-on pas que c’est ce qui les fait hommes? (…)
      Les socialistes, qui ne reculent jamais devant le despotisme pour arriver à leur fin, – car ils ont proclamé la souveraineté du but, – ont flétri la Responsabilité sous le nom d’individualisme; puis ils ont essayé de l’anéantir, et de l’absorber dans la sphère d’action de la Solidarité étendue au delà de ses limites naturelles »

  • “Socialism in general has a record of failure so blatant that only an intellectual could ignore or evade it”
    Thomas Sowell

    « Il est clair que les socialistes n’ont pu se mettre en quête d’une organisation artificielle que parce qu’ils ont jugé l’organisation naturelle mauvaise ou insuffisante; et ils n’ont jugé celle-ci insuffisante et mauvaise que parce qu’ils ont cru voir dans les intérêts un antagonisme radical, car sans cela ils n’auraient pas eu recours à la Contrainte. Il n’est pas nécessaire de contraindre à l’harmonie ce qui est harmonique de soi.
    Aussi ils ont vu l’antagonisme partout:
    Entre le propriétaire et le prolétaire,
    Entre le capital et le travail,
    Entre le peuple et la bourgeoisie,
    Entre l’agriculture et la fabrique,
    Entre le campagnard et le citadin,
    Entre le regnicole et l’étranger,
    Entre le producteur et le consommateur,
    Entre la civilisation et l’organisation,
    Et, pour tout dire en un mot: Entre la Liberté et l’Harmonie.
    Et ceci explique comment il se fait qu’encore qu’une sorte de philanthropie sentimentaliste habite leur cœur, la haine découle de leurs lèvres. Chacun d’eux réserve tout son amour pour la société qu’il a rêvée; mais quant à celle où il nous a été donné de vivre, elle ne saurait s’écrouler trop tôt à leur gré, afin que sur ses débris s’élève la Jérusalem nouvelle. »
    Frédéric Bastiat
    http://bastiat.org/fr/a_la_jeunesse_francaise.html

    « Mais je suis profondément convaincu que tout système régulier, permanent, administratif, dont le but sera de pourvoir aux besoins du pauvre, fera naître plus de misères qu’il n’en peut guérir, dépravera la population qu’il veut secourir et consoler, réduira avec le temps les riches à n’être que les fermiers des pauvres, tarira les sources de l’épargne, arrêtera l’accumulation des capitaux, comprimera l’essor du commerce, engourdira l’activité et l’industrie humaines et finira par amener une révolution violente dans l’État, lorsque le nombre de ceux qui reçoivent l’aumône sera devenu presque aussi grand que le nombre de ceux qui la donnent, et que l’indigent ne pouvant plus tirer des riches appauvris de quoi pourvoir à ses besoins trouvera plus facile de les dépouiller tout à coup de leurs biens que de demander leurs secours.  »
    http://dx.doi.org/doi:10.1522/24850018
    Tocqueville

    La France n’était pas socialiste avant l’école publique.
    Le pouvoir exorbitant d’endoctriner tous les enfants est devenu la propriété inaliénable du socialisme.
    C’est par la violence que le socialisme s’est arrogé ce pouvoir fatal à un pays millénaire: 5000 écoles fermées, 35000 enseignants virés, interdiction des congrégations entre 1885 et 1904.
    Que reproche-t-on au fascisme ?
    Il faudra un régime plus violent encore que le socialisme pour le lui arracher, car contrairement au catholicisme, il prendra les armes.
    Ce sera la spirale décrite par Hayek dans La route du servage: Le totalitarisme devient toujours monstrueux parce que c’est le plus brutal qui impose son utopie.

  • Malheureusement, quand on écoute les crétins de la gauche de la gauche qui s’opposent aujourd’hui à Hollande et à Valls (dits les « libéraux » du PS, dûmes-nous le dire vite), dans un premier temps on se dit : « Ah, enfin, la lucidité a atteint le cerveau de ces hommes supposés intelligents et rationnels puisque médiatiques ». Et bien non ! De Montebourg à Hamon en passant par Ruquier, ils accusent les premiers de « ne pas avoir fait une politique de gauche, une politique assez à gauche. » On est alors interdit par leur aveuglement qui n’a plus d’autre explication qu’idéologique.

    « Comme on ne pourra jamais convaincre une huître qu’elle peut devenir une moule ou un bigorneau, on ne pourra jamais changer la nature profonde d’un socialiste. » J’en côtoie depuis mon adolescence, c’est à dire depuis bientôt 40 ans. Je n’ai jamais réussi à en convaincre un du bien-fondé du capitalisme ou du libéralisme, jamais. Leurs lectures et leurs références misérabilistes les enferment, comme leurs bibliothèques sélectives, à triple tour dans une non-pensée cadenassée opposée viscéralement à la réalité du monde. Le libéral ou le capitaliste verra en tout fait humain une concrétisation logique de la supériorité de ses observations et de ses choix, pourra admettre sans effort certaines vertus d’une politique sociale. Le socialiste est à jamais perdu dans ses chimères d’un monde meilleur, plus juste, nécessairement mieux et par essence chimiquement plus pur que ne le seront jamais le libéralisme et le capitalisme.

    Voilà la supériorité divine du socialisme, de la gauche. Le socialisme sera toujours, malgré les constats d’échecs invariants, chimiquement pur. Toujours pris en défaut, sempiternellement contredit par les faits, ses thuriféraires se parent toujours de la pureté de l’innocence originelle, de cette faculté de croire à un espace social idyllique premier qui, s’il ne se réalise pas de ce monde ou de leur temps, sera la perspective incontournable et définitive du monde de demain, tel un horizon qui les fuirait toujours au fur et à mesure de leur avancée sur l’océan.

    Le socialisme s’est toujours rêvé depuis son origine comme idéologie de remplacement du capitalisme, pire comme une religion remplaçante des anciennes. On constate par ailleurs leur attirance dans la défense de l’Islam, non pour les « valeurs philosophiques » incarnées par cette nouvelle religion en terre européenne, mais parce que celle-ci s’oppose depuis toujours naturellement au christianisme, qui aurait de son côté le péché originel d’avoir partie liée avec le capitalisme (Hitler avait le même penchant).

    La religiosité était l’objectif des idéologues fondateurs. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs ils ne firent aucune difficulté à éliminer drastiquement tous leurs opposants dans un hommage au très ancien précepte religieux anti-cathare : « Tuez-les-tous, Dieu reconnaîtra les siens. » Leurs disciples n’en pensent pas moins :  » Fuera, tous fuera  » a annoncé fièrement Mélenchon, les armes presque à la main.

    Les socialistes sont pour l’instant à leurs yeux les sacrifiés du système dominant, les derniers défenseurs des humains face à l’ogre capitaliste, mais bientôt un empereur Constantin de notre époque transformera de force leur martyr en dogme central et dominant en l’acceptant comme religion constitutionnelle. Ils en sont sûrs. Ils en sont convaincus comme le furent les disciples de Jésus. Par extension, ce qui paraît impossible à leurs yeux, c’est que cette perspective alléchante et historique ne devienne qu’un mensonge prouvé par l’histoire, malgré les faits qui ne sont pour eux que constats de médias orientés et achetés par les puissances d’argent. À cause justement de cette histoire trop récente insuffisamment complète du XXème siècle malgré les nombreux avatars criminels pour en faire une règle générale, selon eux.

    Malgré ceux qui, comme vous en faites à juste titre mention à la suite de tous les historiens qui ont analysé ce processus collectiviste historique et machiavélique, n’ont constaté qu’échecs répétés dans toutes les expériences tentées à répétition, quelles que soient les terres ou cultures d’origine où elles ont été tentées.

    Le sophisme du nirvana, quel beau titre !
    Chacun a le droit de penser ce qu’il veut, même de croire à une illusion.
    Le danger, c’est quand un groupe de personne veut imposer cette illusion au plus grand nombre.
    C’est de l’ordre de la croyance, de la foi et cela génère depuis toujours les crimes les plus affreux.

  • Les théories socialistes ont été démontées propre en ordre. Les économistes ont montré que ces théories n’ont aucune structure interne cohérente (lisez par exemple Bohm-Bawerk pour ne citer que lui), et qu’elles reposent sur des conceptions erronées, notamment de la valeur du travail, de l’échange, du capital ou du profit. Il n’y a pas un économiste sérieux qui défende les conceptions de Marx. Il n’y a pas une faculté d’économie où l’on enseigne son modèle économique comme on enseigne le modèle IS-LM, la théorie du consommateur, etc. Dans les facultés d’économie Marx fait partie de l’histoire des idées comme Freud en psychologie. Il a été montré mathématiquement que la planification de l’activité économique était moins efficace que l’économie de marché. Allez lire la démonstration de Barone 1908, c’est un bijoux. L’économétrie durant tout le 20ème siècle a massivement montré que les mesures socialistes (contrôle des prix, salaire minimum, etc.) ne permettent pas d’atteindre les objectifs souhaités et/ou produisent des effets secondaires qui sont plus problématiques que le problème qu’on essaye de solutionner.De même, les mesures comparatives montrent sans ambiguïté que plus les pays protègent la propriété, plus il y a de liberté économique, plus ces droits entrent en force dans la réalité grâce à un système de tribunaux efficaces, et plus à l’arrivée on a un revenu réel élevé par habitant y compris pour les plus pauvres. Allez lire par exemple De soto. En d’autres termes, l’économétrie a montré dans toute sorte de domaines économiques ce que les mathématiques avaient anticipé. Finalement, l’histoire a également montré que chaque fois qu’on a essayé le socialisme, et on l’a essayé plusieurs comme on répète en science une expérience pour voir la robustesse du résultat, ça finit très mal. http://www.institutcoppet.org/2013/02/16/de-l%E2%80%99impossibilite-du-socialisme-par-hans-hermann-hoppe/

    • Mais vous savez aussi comme moi que tous les socialistes ayant fini de surfer sur la vague Marx mourante se sont mis à chevaucher la vague Keynes qui était d’autant puissante qu’elle était non socialiste au fond, seulement répartitrice en période de post crise 1929 par la relance de la consommation, juste une démonstration conjoncturelle affectée au New Deal mais qui a rassuré les économistes et économétristes de gauche déboussolés par l’échec économique de l’URSS et la démonstration de l’inefficience des théories marxistes basées elles-mêmes sur une analyse très orientée. Après, il aurait fallu aussi avoir l’honnêteté de dire et d’affirmer que Keynes recommandait à l’État de ne jamais dépasser le seuil de 30% d’implication dans l’activité économique…

  • le socialisme ne marche pas meme la plupart des partis de gauches l’ont compris dans le reste de l’europe, c’est pour cela, qu’elles sont devenu social démocrate (qui est une sorte de nouveau socialisme, d’actualisation du socialisme) puis comme maintenant, ces partis en voyant l’échec de la social démocratie sont devenu social libéral (qui n’est pas du libéralisme mais un nouveau socialisme). en allemagne, la gauche est devenu social démocrate dans les années 50 puis dans les années 2000, elle est devenu social libéral. dans bcp de pays, la gauche est social libéral car elle a abandonné le socialisme et la social démocratie car c’étaient des idéologies complétement obselète. la gauche francaise est à la traine…..

  • le socialisme est une philosophie de l’échec, le credo de l’ignorance et l’évangile de l’envie. comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. le socialisme: Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s’arrête de bouger, subventionnez-le. L’erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique. En effet, il considère l’individu comme un simple élément, une molécule de l’organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l’individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal. L’homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c’est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l’ordre social par cette décision. De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d’exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée. En effet, l’homme dépossédé de ce qu’il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d’une authentique communauté humaine. le socialisme croit que la société est mécanique alors qu’elle est organique.

  • petite histoire (pour vous montrer la mentalité des communistes et socialistes): Le questionnaire de Lénine:
    Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond le camarade.
    Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond de nouveau le camarade.
    Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
    – Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
    Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
    – Non ! Répond le camarade.
    Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
    – Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
    Moralité :
    « Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
    C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
    C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse.

  • le socialisme est basé sur l’envie et la jalouisie. voila pourquoi c’est impossible à vaincre

  • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
    cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté.

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