Cette hausse résulte d’un accroissement naturel de la population de 80 000 personnes et d’un solde migratoire de 700 000 personnes, tandis que le reste de cette augmentation est dû à des ajustements statistiques. La tendance à long terme montre que la population des pays constituant l’Union a augmenté d’environ 100 millions de personnes depuis 1960 (passant de 407 millions à 507 millions de personnes).
En 2013, 5,1 millions de bébés sont nés dans l’Union. Le taux brut de natalité a été de 10,0 naissances pour 1 000 habitants, en baisse comparé au taux de 10,4‰ enregistré en 2012. En 2013, 5,0 millions de décès ont été enregistrés dans l’Union. Le taux brut de mortalité a été de 9,9 décès pour 1 000 habitants, stable par rapport à 2012.
La plus forte croissance positive naturelle de la population (c’est-à -dire la différence entre les
naissances vivantes et les décès pour 1 000 habitants) a été enregistrée en Irlande (+8,5‰), loin devant Chypre (+4,7‰), le Luxembourg (+4,2‰), la France (+3,6‰) et le Royaume-Uni (+3,2‰). En conclusion, en 2013, la population a augmenté dans quinze États membres et a baissé dans treize.
Pour la clarté statistique, il faut savoir que les soldes naturel et migratoire sont artificiellement altérés par les législations droit du sol vs droit du sang. En effet, un bébé né de parents étrangers sera compté dans la colonne solde naturel à la faveur d’une législation de type droit du sol, alors qu’il aurait été dénombré dans la colonne solde migratoire en cas d’une législation de type droit du sang. Pour lire correctement ces statistiques, il convient de mettre en regard les législations en vigueur dans chaque pays.