Jeunes africains, l’indépendance, c’est le travail, et le travail, c’est la liberté !

L’Afrique est un continent très riche ; très riche dans tous les aspects – il faut le répéter autant de fois que possible. Ce sont ses filles et fils qui l’ont ignorée pendant des siècles – et continuent de l’ignorer.

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Jeunes filles au Kénya (Crédits abbesses, licence Creative Commons)

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Jeunes africains, l’indépendance, c’est le travail, et le travail, c’est la liberté !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 juillet 2014
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Par Isidore Kpotufe.

Un article d’Imani Ghana.

Jeunes filles au Kénya (Crédits abbesses, licence Creative Commons)Je n’ai jamais connu l’Afrique d’hier, mais celle d’aujourd’hui, je la connais. C’est cette Afrique qui était autrefois ignorée mais, aujourd’hui, fait l’objet de grandes discussions sur toute la planète et que ses fils et filles ignorent avec honte et pitié. Pendant longtemps, elle a été considérée comme le « continent des mineurs », un  continent sans issue ni destin, toujours errante derrière les idéologies et philosophies extérieures qui ne lui sont ni adaptées ni favorables. Quand le chef de la diplomatie américaine disait : « Toute décision prise aujourd’hui en Afrique affectera l’avenir du monde entier… » ; Le premier ministre chinois, lui déclarait : « Toute Super-nation qui ignore l’Afrique le fait à son propre péril » et quand le dernier rapport du Sénat français soulignait : « l’Afrique est notre avenir », à quoi s’attendent-ils les Africains?

Nous sommes beaucoup, instruits, qui avons appris à l’école que l’Afrique, dans son histoire, a été une fois conquise et colonisée sauvagement par les grandes puissances européennes. Mais le continent noir deviendra plus tard « indépendant »  grâce aux efforts de ses dirigeants de l’époque. Patrice Emery Lumumba de la R. D. Congo, Nelson Madiba Mandela de l’Afrique du Sud, Kwame Nkrumah du Ghana, Sylvanus Olympio du Togo, Sékou Touré de la Guinée, Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Modibo Kéita du Mali…, ceux-ci ont lutté et durablement marqué l’histoire de l’indépendance de leurs territoires respectifs, et ont ambitionné sans crainte pour la « libération » totale de l’Afrique du joug colonialiste. Ils n’ont jamais tenu à mettre leurs ambitions personnelles au cœur de leurs actions. Ils étaient prêts  à défendre  l’intérêt de leurs concitoyens : c’était l’Afrique d’hier que je n’ai jamais connue.

Mais l’Afrique d’aujourd’hui, celle que je connais est loin de confirmer la réalisation des rêves de ses pères fondateurs ; une Afrique capable de gérer ses propres affaires, une Afrique pouvant parfaitement définir l’avenir de ses populations cette Afrique, elle dort toujours.

Chère sœur africaine, cher frère africain, l’Afrique nous appartient tous, où que vous soyez aujourd’hui ;c’est l’histoire qui nous a divisé, division sur laquelle nos grands ennemis, qui tout le temps font semblant de ne pas l’être, s’assoient pour déstabiliser notre destin et détruire notre avenir.  Nos pères ont fait leur part en luttant pour l’indépendance du continent noir …à nous donc d’œuvrer pour sa liberté (économique, politique, médicamenteuse, technologique) totale.

Jeunes africains, l’indépendance, c’est le travail, et le travail, c’est la liberté…

[A suivre…]

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  • Je ne suis pas d’accord sur l’apologie de l’indépendance. Les fruits du travail et la liberté ne s’obtiennent que par une interdépendance choisie et consentie, qui est peut-être difficile à accepter quand on sort d’une dépendance imposée, mais néanmoins indispensable.

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