France – Suisse : le groupe de Coppet, un pont entre France et Suisse

Le groupe de Coppet : une aventure intellectuelle d’une quinzaine d’années.

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France – Suisse : le groupe de Coppet, un pont entre France et Suisse

Publié le 21 juin 2014
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Par Benoit Malbranque pour l’Institut Coppet

Benjamin_constant« Quand même on aurait longtemps à souffrir de l’injustice, je ne conçois pas de meilleur asile contre elle que la méditation de la philosophie et l’émotion de l’éloquence. »
Mme de Staël, Dix années d’exil.

« Ce talent de conversation merveilleux, unique, ce talent que tous les pouvoirs qui ont médité l’injustice ont toujours redouté comme un adversaire et comme un juge, semblait alors n’avoir été donné à Mme de Staël que pour revêtir l’intimité d’une magie indéfinissable et pour remplacer, dans la retraite la plus uniforme, le mouvement vif et varié de la société la plus animée et la plus brillante. »
B. Constant, Mélanges de littérature et de politique.

Introduction

L’appellation de « Groupe de Coppet » est une création a posteriori. Les personnes réunies autour de Mme de Staël au château de Coppet dans les premières années du XIXe siècle ne se sont jamais organisées en un groupe formellement défini. Mais l’intensité et la qualité de leurs relations, qui furent aussi bien intellectuelles qu’affectives, justifient qu’on les considère tous ensemble. Surtout si l’on ajoute qu’ils ont exprimé et défendu, en des temps si incertains, un faisceau commun d’idées, d’opinions et de principes qui, défiant le maître du continent, Napoléon, allaient largement contribuer à la définition de l’Europe moderne sous ses aspects à la fois politiques, philosophiques, moraux et esthétiques. Stendhal parla de Coppet comme des « états généraux de l’opinion européenne ».

Le groupe de Coppet : un salon parisien en exil

Ce groupe a une préhistoire dont on peut attribuer l’essentiel à Jacques Necker. Les années de rodage qui furent celles du salon parisien de Mme de Staël. C’est à cette époque que remonte la rencontre entre Mme de Staël et Benjamin Constant en septembre 1794. A peine mariée, la jeune femme avait ouvert son propre salon, rue du Bac, en 1785. Elle travailla à en faire un lieu de débat et de confrontation d’idées, en plein tourmente révolutionnaire. Elle reconnaissait à la France une incontestable suprématie dans la culture de la conversation : « La parole n’y est pas seulement comme ailleurs un moyen de se communiquer ses idées, ses sentiments et ses affaires, mais c’est un instrument dont on aime à jouer et qui ranime les esprits, comme la musique chez quelques peuples, et les liqueurs fortes chez quelques autres. » La conversation deviendra un des charismes les plus remarquables de Coppet. Le goût de Mme de Staël pour la vie de salon et le talent extraordinaire qu’elle y manifestait la prédisposait pour prolonger cet ancien modèle de sociabilité des élites, tout en dénonçant tous les graves défauts de ce modèle : l’ignorance, la frivolité, la moquerie, l’oisiveté.

Puis vint le temps de l’engagement politique sous le Directoire et le Consulat, jusqu’en 1802-1804. C’est alors que Coppet devint pour un temps le refuge de ces intellectuels trop actifs qui étaient devenus indésirables à Paris. C’est là que le groupe prendra sa pleine dimension et qu’il connaîtra son activité la plus intense, jusqu’à l’été de 1812. Il ne s’agissait plus de contenir les excès de la Révolution, comme à Paris, mais de résister à la tyrannie de Bonaparte. Puis ce fut la fuite de Mme de Staël pour l’Angleterre, via l’Autriche, la Russie et la Suède. Un dernier éclat devait suivre avec le brillant été de 1816, qui réunit à Coppet les anciens amis revenus de la tourmente et quelques nouveaux hôtes, comme Byron, qui incarnaient déjà l’esprit des temps nouveaux, Ce pôle de pensée, d’écriture et d’action ne pouvait pourtant pas s’éteindre d’un coup, Les idées qu’il a forgées et diffusées continuèrent de rayonner; d’abord parmi les héritiers immédiats, puis très largement, au point qu’on parle encore de nos jours d’un « esprit de Coppet ».

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Un lieu stratégique

Coppet qui nous apparaît hautement stratégique, non pas sur le plan militaire, mais sur celui de la formation des idées et des modes de penser. C’était une localisation très particulière, à petite comme à grande échelle. La baronnie était située aux confins occidentaux du Pays de Vaud, occupé et administré par les Bernois jusqu’en 1798. Dans le voisinage immédiat, à l’ouest, il y avait Versoix qui était une enclave française et le Pays de Gex avec le château de Ferney où planait encore l’ombre de Voltaire. La rive opposée du lac, à quelques coups de rames, était savoyarde, c’est-à-dire rattachée au duché catholique de Piémont-Sardaigne, tandis qu’à une quinzaine de kilomètres, par-delà l’enclave de Versoix, veillait Genève, la Rome protestante, ville de pasteurs, mais aussi de savants, de médecins, de libraires, de financiers et de magistrats, centre d’attraction régional sur les plans à la fois économique et intellectuel, accessoirement berceau de la famille Necker. De quelque côté qu’on se tournât, on y avait des voisins qui obéissaient à d’autres maîtres, suivaient d’autres usages et pratiquaient d’autres cultes.

En bref, par sa position géoculturelle, c’est déjà un lieu de rencontre, d’échange, de confrontation, d’expérience du divers. A la belle saison, le château ne désemplissait pas ; il pouvait y avoir jusqu’à trente personnes qui étaient logées et nourries et il y avait, par moments, jusqu’à quinze domestiques dans les seules cuisines, mais de toute évidence, l’essentiel était ailleurs : il s’agissait d’être ensemble, d’échanger, de s’instruire mutuellement et de se disputer dans des entretiens qui n’avaient rien de cérémonieux.
Un visiteur, le poète Chênedollé, rend compte de la façon dont Germaine écrivait De la littérature, en automne de 1799 : « Mme de Staël s’occupait alors de son ouvrage ; elle en faisait un chapitre tous les matins. Elle mettait sur le tapis, à dîner, ou le soir dans le salon, l’argument du chapitre qu’elle voulait traiter, vous provoquant à causer sur ce texte-là, le parlait elle-même dans une rapide improvisation, et le lendemain le chapitre était écrit. »

L’engagement autour d’un principe fédérateur

« J’ai défendu quarante ans le même principe, liberté en tout, en religion, en philosophie, en littérature, en industrie, en politique ». Cette célèbre affirmation proférée par Benjamin Constant à la fin de sa vie (Commentaire sur l’ouvrage de Filangieri) pourrait être appliquée au Groupe de Coppet tout entier, dans cette idée générale d’une cause privilégiée qui aura été défendue fidèlement, par tous les moyens et en toutes circonstances.

Mais Coppet se distingue par la diversité des pratiques mises en œuvre : littérature, philosophie, histoire, économie. De même qu’un traité peut défendre, par exemple, les principes de politique adéquats pour l’établissement et la préservation de la liberté, le roman doit être le lieu d’exposition de nouvelles aspirations littéraires. C’est ainsi que, dans Delphine et plus encore dans Corinne, Mme de Staël sonne la charge contre la sclérose de l’orthodoxie littéraire et le précepte classique de l’imitation ; elle revendique une esthétique du divers et de la spontanéité, dans des accents romantiques qui ne sont pas encore d’actualité en France.

De ce noyau central de la défense de la liberté émerge un faisceau d’idées novatrices sur la Révolution et les Lumières. D’un côté le Groupe de Coppet refuse d’admettre un lien direct entre philosophie et violences révolutionnaires ; il se démarque sans ambiguïté des réactionnaires, qui ne voyaient dans la Révolution qu’un complot des francs-maçons et des libres penseurs. Mais, de l’autre, on estime à Coppet que tous les aspects positifs de 1789 (l’abolition des privilèges, l’égalité devant la loi, l’élaboration d’une constitution) doivent être portés à l’actif non seulement des acteurs du moment, mais aussi de toute la pensée réformiste du XVIIIe siècle, dont ceux-ci s’inspiraient.

Tout mouvement réactionnaire est aux yeux de Constant et Madame de Staël une grave erreur et, loin d’accuser les Lumières du dérapage de 1793, ils prétendent que c’est l’absence de Lumières qui provoque les catastrophes : « On croit toujours que ce sont les lumières qui font le mal, et l’on veut le réparer en faisant rétrograder la raison. Le mal des lumières ne peut se corriger qu’en acquérant plus de lumières encore » (De la littérature). Aussi préconisent-ils de persévérer dans la voie que la philosophie avait tracée, d’encourager la discussion, de favoriser l’esprit d’examen, de laisser l’écrivain parfaitement libre de s’exprimer. Ils affichent une confiance totale dans ce commerce des idées, où la vérité – pensent-ils – finit toujours par triompher des erreurs. Ce qu’ils espèrent – en vain – des institutions nouvelles, c’est qu’elles libèrent l’écrivain de toute entrave ; la censure avait obligé les philosophes à déguiser leurs opinions (pensons aux stratagèmes de l’Encyclopédie) et c’est cette absence de liberté qui est responsable des erreurs ou des exagérations de leur pensée.

Les Lumières ont promis une liberté que la Révolution n’a pas pu ou pas su réaliser : toute la question revient à établir cette liberté sur d’autres bases, afin qu’elle ne puisse plus être ni galvaudée ni supprimée.

Une constellation d’écrivains

Derrière l’incontestable unité du projet intellectuel défendu, s’exprime en fait une constellation d’auteurs et une multiplicité de pistes parcourues.

Deux ouvrages fondamentaux pour l’histoire des idées, sont De la littérature (1800) de Mme de Staël et les Principes de politique (1806 et 1815) de Constant. Ce dernier mûrit et conçut également pendant quarante ans un ouvrage qu’il publia à la fin de sa vie et intitula De la religion.

Sismondi fut celui qui poussa le plus loin la réflexion dans le champ de l’économie, notamment à travers De la richesse commerciale (1803) et les Nouveaux principes d’économie politique (1819 et 1827), mais il se distingua également par les sommes qu’il produisit dans le domaine de l’histoire et de l’histoire littéraire : Histoire des républiques italiennes du Moyen Age (1807-1807), Histoire des Français (1821-1844), Histoire de la renaissance de la liberté en Italie (1832), De la littérature du Midi de l’Europe (1813).

Prosper de Barante exerça ses talents dans les mêmes disciplines lorsqu’il donna son imposante Histoire des ducs de Bourgogne et de la maison de Valois (1835-1836) et son Tableau de la littérature française pendant le dix-huitième siècle (1809), ouvrage trop peu connu, bien qu’il ait été réédité plusieurs fois et qu’il s’impose comme un apport de toute première valeur à l’histoire de l’histoire littéraire française.

Bonstetten, lui, à la fois plus pragmatique et plus spéculatif, publia de nombreux ouvrages témoignant de ses préoccupations sociales, comme les Pensées sur divers objets de bien public (1815), de son intérêt pour l’histoire de la terre avec La Scandinavie et les Alpes (1826), de ses intuitions pré-anthropologiques exposées dans L’Homme du Midi et l’homme du Nord (1824), comme de ses penchants pour la philosophie morale qui s’expriment entre autres dans les Recherches sur la nature et les lois de l’imagination (1807) et dans les Etudes de l’homme (1821).

coppetDans le domaine de la philosophie, Mme de Staël s’était aussi distinguée dès ses premiers écrits, notamment avec l’essai De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations (1796), mais, tout en s’y essayant elle-même, elle se préoccupa de faire connaître la philosophie, en particulier dans De l’Allemagne (1813) où les penseurs prennent autant de place que les poètes. C’est cette sensibilité à la diversité européenne qui l’a poussée, elle et son entourage, à décrire les multiples facettes du continent pour souligner la richesse de la diversité.

Des réactions politiques (1797) ou Des effets de la Terreur (1797) de Benjamin Constant, tout comme son De l’esprit de conquête et de l’usurpation (1814) et ses Mémoires sur les Cent-Jours (1819), de même que Des circonstances actuelles qui peuvent achever la Révolution (1798) de Mme de Staël, sont des textes extrêmement riches, qui complètent, en les éclairant par l’expérience du réel, les grands traités écrits dans une perspective générale. Les deux ténors du groupe ont eux aussi donné dans les mémoires ou dans l’exposé d’un point de vue personnel et bien informé sur les choses publiques. Le monument, en la matière, ce sont les Considérations sur la Révolution française, dernier ouvrage de Mme de Staël publié après sa mort, en 1818.

Pourtant, les titres les plus connus et les plus cités sont des fictions littéraires : Delphine (1802) et Corinne (1807) de Mme de Staël, Adolphe (1816) de Constant. On peut mentionner également les nouvelles de jeunesse de Mme de Staël, écrites dans les années 1786-1794, les fictions autobiographiques de Constant, Amélie et Germaine (1803), Cécile (1810-1811) et Ma vie. Delphine, Corinne et Adolphe renvoient à leurs lecteurs le malaise des personnages confrontés à la rigidité des idées générales, quelles qu’elles soient, et à la rigueur des formes sociales qui règlent les comportements autant que le langage. En d’autres termes, ces œuvres mettent en scène le drame inévitable qui frappe toute personne lorsque sont mis en situation de confrontation les intérêts de la collectivité et les aspirations de l’individu. Domaine public et sphère privée y sont clairement distingués et réunis dans un rapport de tension.

Contre l’intervention abusive de l’État

La doctrine de l’individualisme défendue par le Groupe de Coppet repose sur l’idée d’une séparation nette entre la sphère privée et la sphère publique. L’individu a des droits imprescriptibles, que l’autorité ne saurait lui disputer sans devenir aussitôt arbitraire : chacun doit pouvoir exprimer librement ses opinions, pratiquer la religion de son choix, disposer de sa personne et de ses biens, exercer la profession qui lui convient, s’associer avec qui bon lui semble, etc. Ces libertés civiles, essentielles et fondamentales, occupent une telle place dans le champ des activités sociales que la marge de manœuvre des pouvoirs publics s’en trouve du coup restreinte au strict minimum. « On pourrait concevoir un peuple dont le gouvernement n’aurait d’autre mission que de veiller à ces deux objets. L’existence de l’individu et celle de la société seraient parfaitement assurées. Le nécessaire serait fait. » Ces deux objets sont la défense du territoire contre d’éventuelles menaces et le maintien de l’ordre public.

Cette exigence théorique du moindre État, il faut la considérer dans la perspective historique que nous avons déjà vue : en déplaçant la souveraineté des mains du monarque dans celles de la nation, la Révolution a du coup opéré un accroissement considérable de la force publique, qui peut désormais appuyer sa légitimité sur l’idée de la volonté générale. Agir au nom du peuple ou selon le bon vouloir d’une personne, même auréolée de tous les symboles de la monarchie de droit divin, ne revient pas au même ! Car il n’y a pas de commune mesure entre les moyens de gouvernement de l’Ancien Régime et ceux qui se sont déployés dans l’État moderne grâce à la Révolution. Les conséquences réelles de cette transformation politique n’ont pas été appréciées à leur juste mesure par tous ceux qui voulaient abolir l’ancien système monarchique : en supprimant l’absolutisme, on a cru établir la liberté, du seul fait que le peuple devenait souverain.
Sans le savoir – car les acteurs étaient de bonne foi -, on ouvrait la boîte de Pandore : la puissance publique disposait d’une force considérable qu’elle allait rapidement employer contre la liberté dont elle se réclamait. La Terreur du Comité de salut public en était la démonstration cruelle. Le changement de légitimité n’a pas eu les vertus qu’on attendait. Benjamin Constant développe sur cette base sa conception du pouvoir abusif par nature : dès que l’on confie, à quelque instance que ce soit (monarque, assemblée, peuple), une parcelle d’autorité, elle aura toujours tendance à l’étendre, en débordant sur la marge des droits individuels. C’est pourquoi il faut établir le principe de la limitation du pouvoir, avant de se préoccuper de sa source. Peu importe le bras, c’est de l’arme qu’il faut se prémunir; peu importe le régime, si l’on a pas prévu de barrières et de digues suffisamment hautes et fortes, pour empêcher tout débordement du torrent. La défense de la liberté repose sur la méfiance nécessaire que l’on doit éprouver envers tout dépositaire du pouvoir (de l’humble fonctionnaire au chef de l’État), même et surtout s’il est bardé de bonnes intentions. Vouloir le bien du peuple peut parfois cacher le pire despotisme.

La Suisse après le Groupe de Coppet

L’Université de Lausanne abritera des précurseurs de l’économie moderne de marché, tels que Léon Walras (dont les travaux inspireront les fondateurs de l’école autrichienne Carl Menger et Eugen von Böhm-Bawerk) et Vilfredo Pareto. Plus tard, pendant les heures les plus sombres, c’est Genève qui servira de refuge aux intellectuels d’Europe. William Rappard, illustre cofondateur de l’Institut universitaire des hautes études internationales, accueille le grand économiste Wilhelm Röpke, ainsi que l’éminent penseur autrichien Ludwig von Mises, qui écrit à Genève en 1940 le texte original de son œuvre maîtresse, L’Action humaine, avec ce sous-titre modeste et véridique : Un traité d’économie. C’est, explique Ludwig von Mises, que de toutes les sciences sociales c’est l’étude de l’économie qui est la plus anciennement ouverte et la plus évoluée.

Et c’est une nouvelle fois au bord du lac Léman, près de Vevey en 1947, que les défenseurs de la liberté se réuniront pour réfléchir aux issues du collectivisme. A l’initiative de Friedrich August von Hayek, qui recevra plus tard le Prix Nobel, les plus grands économistes, philosophes et théoriciens — dont Mises et Röpke, bien sûr, mais aussi Milton Friedman, Karl Popper et George Stigler — créent alors la Société du Mont-Pèlerin, qui regroupe aujourd’hui leurs héritiers intellectuels, bâtissant sur leurs travaux pour développer et étendre l’exploration, jamais achevée, de la liberté et de ses implications.

À partir d’extraits d’Étienne Hofmann et François Rosset, Le groupe de Coppet, une constellation d’intellectuels européens, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2005 (épuisé).
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  • France / Suisse, c’est aussi 5/2…

    • Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes.

      • Oh que non ! surtout avec toutes ces marmottes qu’emploient les Suisses, en fait le chocolat n’est pas ce qui est convoité, c’est plutôt le papier en aluminium doré qui fait rêver.
        Tout de même, 5 à 2, ils ont un peu le cul rouge les Suisses.

  • « Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. »

    Au fait, qu’est ce qui ne vous plait pas dans les serviettes ?

    • Ce sont plutôt les torchons qui ne me plaisent pas… je ne vois pas le rapport entre l’article et le foot… personnellement, je trouve dommage de les mélanger… cela dit, chacun ses goûts, libre à vous…

  • J’en ai eu marre d’entendre partout toute la journée des conneries (même de la part de journalistes sportifs professionnels, un comble !) sur l’hypothétique qualification de la France après ce match dithyrambique contre la Suisse. Alors je précise quelques points (sur Contrepoints, une mise au point s’impose) car le football est aussi une science mathématique.

    La France a un goalaverage de +6, la Suisse de -2 et l’Equateur de 0. La France a 6 points, ses deux poursuivants 3 et le Honduras est désormais pratiquement éliminé (0 pts, -4). La France serait donc éliminée si l’équateur gagnait son dernier match par 7-0 contre elle et si en même temps la Suisse gagnait le sien par 9-0 contre le Honduras. En dehors de ces deux cas, la France terminera première de son groupe même si elle perd sur un score fleuve contre l’Equateur même si en même temps la Suisse gagne le sien sur un score fleuve. La France terminerait 2ème si l’Equateur lui infligeait le 7-0 précédent et si la Suisse faisait un résultat positif inférieur à 8-0 contre le Honduras. Après les possibilités que le Honduras se qualifie tient au fait qu’il batte la Suisse sur un score minimum de 3-0 et si l’Equateur dans le même temps est battu par la France par 3-0.
    `
    Je laisse les économistes travailler sur les probabilités.

    J’annonce des faits : la France terminera 1ère de son groupe même si elle prend une déculottée et que ses adversaires directs cartonnent.

    • elle a eu le groupe le plus facile……alors il n’y a pas de quoi etre fier.

    • J’ai toujours pensé que les footeux étaient des blaireaux. La preuve ici.

      Premièrement ils ramènent tout au foot, comme si c’était essentiel. Panem et circenses disaient les romains. Pour les français circenses suffit, pour panem on verra plus tard. Pour convaincre les socialistes de ce que l’utilité est subjective, je crois qu’il n’y a pas mieux que le foot. Il faut quand même être sacrément blaireau pour penser que 22 types qui courent après un ballon et une victoire ou une défaite strictement symboliques à cette activité aient une importance quelconque. Et pourtant: au moment de la grand messe mondiale, le reste du monde peut s’effondrer, après le ballon rond le déluge. Si ça ce n’est pas la preuve que l’utilité est subjective, je ne sais pas ce qu’il faut.

      Dites-voir les cocos, vous mettez aussi des petits drapeaux sur la voiture et partez parader dans la rue à coup de klaxons?

      Deuxièmement ils s’intéressent à la victoire d’une équipe nationale spécifique, la leur, alors qu’ils n’ont pas choisi le pays de leur naissance ni leur famille. Or, s’ils étaient nés dans un autre pays et dans une autre famille en ayant donc une autre nationalité, ils défendraient avec la même fougue d’abrutis l’équipe correspondante. Il faut quand même être sacrément blaireau pour ne pas être capable de se décentrer un peu et comprendre qu’il n’y a aucun vrai choix dans ce comportement et qu’on défend quelque chose qui ne dépend que du hasard de notre famille de naissance.

      C’est d’autant plus pathétique, qu’avec les mouvements de population, les brassages, le métissage et les naturalisations, au final vous glossez -je devrais dire gloussez- sur un évènement sportif dans lequel un groupe de maghrébins et de sub-sahariens français a battu un groupe de kosovars et de turques suisses, ce qui dilue au plus haut point les dimensions nationales absurdes qui sont derrière ces jacassements.

      Last but not least, en plus, ils ne savent pas compter. Un bel exemple ci-dessus avec Fraserve. Tu as raison coco, laisse les économistes travailler les probabilités, parce que juste les additions et les soustractions c’est déjà pas du tout ton fort.

      Je savais que les français étaient des blaireaux, mais je ne pensais pas que c’était aussi le cas des libéraux. Vain espoir: j’ai oublié que nous étions aussi français.

      Demandez-vous pourquoi la société du Mont-Pélerin a été créée en Suisse et pas en France, puis regardez-vous, vous aurez la réponse. Ces gens voulaient un milieu intellectuellement stimulant, donc loin des blaireaux.

      Savourez bien cette éclatante victoire française symbolique sur les petits suisses, on sent bien d’ailleurs l’aspect revanchard de l’envieux frustré. Cette victoire, elle restera bien ancrée dans vos mémoires quand vous chercherez un travail ou n’arriverez pas à finir le mois, alors que le suisse fort de son économie florissante et de son pouvoir d’achat largement supérieur vivra bien à l’abri du besoin. La Suisse, les cocos, elle nous met la branlée en économie, bien-être, liberté, prospérité, démocratie, j’en passe et des meilleurs. C’est beaucoup moins symbolique et c’est tous les jours de l’année.

      • Si fraserve est un blaireau, libertarien est une taupe ! Parce qu’il n’a pas vu que le sport est un modèle économique de réussite à part entière, une locomotive pour un peuple et une économie. Je rappellerai à la taupe libertarienne qui s’exprime ci-dessus avec des propos fâcheux hors de sens (théoriques et idéologiques) que l’économie du mondial français (1998) avait rapporté 1 pt de PIB au pays et qu’au Brésil, malgré le prix du mondial (10 milliards de $) ce sont des retombées énormes qui sont attendues, ici comme ailleurs, qui vont faire franchir des rubicons à des pays et des peuples. Le sport ne résout par les crises mais il y contribue, c’est connu depuis l’Antiquité, cher taupe libertarienne, c’est d’ailleurs à cet effet qu’avaient été inventés les premiers Jeux Olympiques, pour éviter les guirres, qui sont toujours de nature économique à l’origine. Encore une info que je vous apporte !

        Ne serait-ce que si les Français gagnent la Coupe du Monde, vous serez désolé d’apprendre que la suite de la conjoncture française en sera toute retournée, rien que par un effet d’exemplarité et de solidarité, de confiance en soi. Ce qui se passe déjà. Avez vous déjà vu le changement d’ambiance dans les rues, grâce à 2petits matchs. Nul doute que ces deux petits matches changement déjà la donne économique, imperceptiblement… Même si les réformes courageuses que la France devrait entreprendre d’une manière drastique sont encore retardées. Mais le courage passe par l’exemple. Il y a 1 mois tout le monde ici se regardait de travers, en chiens de faïence… Vous avez peut-être zappé le premier cour de sciences économique en première année qui stipulait, je me permets de vous le rappeler, que l’économie est une question de confiance. ce qui nous manque cruellement dans notre pays et en Europe pas les temps qui courent en France. Souffrez qu’une équipe modèle qui joue bien, qui est solidaire, qui se donne à fond, a un esprit d’équipe qui se faisait rare chez nous, qui est exemplaire sur le terrain, donne la voie vers une rédemption nationale que votre idéologie peine à apporter, malgré le fait que je sois libéral jusqu’à la pointe de mes chaussettes.

        Au lieu de criez contre le train qui passe, sautez dedans au lieu de rester à quai ! Soyez enthousiaste, vous verrez, c’est contagieux !

        J’ai travaillé pendant 10 ans pour la publicité et la télévision, j’y ai vu des modèles économiques vertueux et faisant tâche d’huile à toute l’activité économique dès qu’un sport ou un évènement drainait les populations vers du positivisme (le positivisme amène le succès, relisez Dale Carnegie) et les faisait donc par conséquence se ruer dans les supermarchés pour consommer, car la confiance renaissait, la roue de la fortune globale se remettait à tourner dans le bon sens. Si vous ignorez ces grands principes économiques, ces processus de cercles vertueux, alors vous n’avez rien à faire sur ce forum, malgré vos grands mots.

        Je peux peut-être me tromper sur le destin de cette équipe de France, mais sur le diagnostic global des vertus du sport, non ! Bien évidemment. Les agences de publicité, les télévisions et les annonceurs font en ce moment un beurre incroyable rien que grâce à cette manifestation mondiale. Je vous plains de ne pas l’avoir constaté. Sortez de vos chiottes théoriques !

        • Prouve-moi par des chiffres et des additions que je sais pas compter (j’ai aussi une formation maritime à côté de celle économique et comptable, donc si je ne savais pas compter, je doute que j’aurais eu mes examens aussi pointus que cela en terme de calcul et que j’aurais puy diriger mon entreprise depuis plus de 20 ans).

          Je suppose que tu parles du goalaverage. Disons que je sais faire les soustractions et les additions (et toi ?) avec des chiffres + et – et que ma démonstration est imparable, ma taupe libertarienne. Tu veux une calculette ?

          • Ah au fait, ma taupe libertarienne, j’avais bien lu l’article : « Le groupe de Coppet : un salon parisien en exil »… La suite, j’y ai été en vacances souvent pour faire du ski. En été, les vaches broutent et les champs sont soignés. A Genève et Lausanne, c’est propre. Les banques sont certes les plus intéressantes du monde. Pour ce qui est de l’activité économique, on peut pas dire qu’on se bouscule malgré le taux de croissance… J’adore la Suisse et je les respecte et les admire, mais bon question PIB mondial… Oui, par tête d’habitant un des plus hauts du monde, mais on peut pas dire que leur culture soit une culture riche et créative qui s’exporte partout ailleurs. Et je ne ramène pas les domiciliations de sièges sociaux de multinationales à leur créativité pure, ce la se saurait. Ils reçoivent plutôt les gens qui s’échappent d’ailleurs. c’est déjà une qualité !

            • « En été, les vaches broutent et les champs sont soignés. A Genève et Lausanne, c’est propre. Les banques sont certes les plus intéressantes du monde. […] Et je ne ramène pas les domiciliations de sièges sociaux de multinationales à leur créativité pure, ce la se saurait. Ils reçoivent plutôt les gens qui s’échappent d’ailleurs. c’est déjà une qualité ! »

              Et voici venir le train des poncifs qu’on entend assez souvent dans la bouche du français frustré. Là je dois avouer que je suis impressionné: tout y est passé ou presque. Ne manquent que le chocolat et les montres. Cela démontre assez bien ce que je disais: le blaireau français est envieux de son voisin suisse, quant à lui prospère, ainsi tous les moyens sont bons pour essayer de le rabaisser en cherchant des excuses à sa supériorité économique.

              Ainsi, quoi de mieux que de penser que la Suisse doit sa prospérité aux banques (entendu la fraude fiscale des riches quand pas leur expatriation) ainsi qu’aux multinationales étrangères. Dit en passant, c’est vrai qu’avec l’expatriation des fortunes françaises et le -76% d’investissements étrangers en France l’année dernière, en comparaison nous n’avons pas de quoi pavoiser.

              En somme, la Suisse devrait sa supériorité aux autres plus qu’à elle-même, voilà ce que nous dit en substance Fraserve. Amusant venant de quelqu’un qui se prétend libéral. Fraserve raisonne en effet exactement comme les socialistes qui disent: si la France va mal c’est à cause de ces salauds de riches qui partent et de ces égoïstes d’étrangers qui n’investissent pas chez nous. Cela n’a bien évidemment rien à voir avec la France, les français et le système qu’ils ont construit. Effet des vases communiquant oblige, si la Suisse va bien nous dit Fraserve, c’est bien sûr grâce à l’expatriation des riches et de leur capital dans les banques et les multinationales qui s’y installent, activité qu’ils volent aux autres, cela n’a rien à voir avec les Suisses eux-mêmes ou le système qu’ils ont construit.

              Tu as vu coco, maintenant en plus d’avoir montré que tu ne sais pas compter, on arrive même à montrer que le fond de ta pensée est le miroir de celui des socialistes jaloux: tu penses que la Suisse doit sa prospérité à l’activité qu’elle vole aux autres. Quelle différence avec le mantra socialiste qui veut que le riche doive sa fortune au pauvre qu’il vole?

              Ma préférée:  » Oui, par tête d’habitant un des plus hauts du monde, mais on peut pas dire que leur culture soit une culture riche et créative qui s’exporte partout ailleurs ».

              J’ai l’impression d’entendre un socialiste nous vanter le beau modèle français que tout le monde nous envie mais que personne ne copie. Certes, ils sont meilleurs que nous sur les chiffres objectifs de la prospérité, admet Fraserve, mais cela ne compte pas, car nous en comparaison nous rayonnons dans le monde (où ça d’ailleurs?), que voulez-vous Paris restera toujours Paris! Parce que nous, comprenez-vous, nous français sommes comme des plantes, nous transformons en nourriture le rayonnement et la lumière qui nous entoure par franco-synthèse.

              Les petits suisses eux, sont pauvres en créativité nous dit Fraserve du haut de sa splendeur, peu importe que sur le nombre de prix Nobels par habitants ils nous explosent. En plus du foot, nous par contre nous avons notre cohorte d’exceptions culturelles françaises, protégées par force de loi et subventionnée à mort cela va sans dire, faute de quoi notre si brillante culture n’existerait pas.

              Relis-toi coco on dirait un raciste sorti tout droit du 19ème siècle colonialiste qui vient apporter grandeur au pauvre petit suisse africain sous-développé qui en serait encore réduit à l’âge de pierre civilisationnel et culturel.

              Si ce ne sont pas les signes ostentatoires du blaireau c’est que je n’y connais rien: petit, mesquin, prétentieux et vivant -faute de mieux- sur des illusions symboliques.

              • « Fraserve raisonne en effet exactement comme les socialistes qui disent: si la France va mal c’est à cause de ces salauds de riches qui partent et de ces égoïstes d’étrangers qui n’investissent pas chez nous. »

                C’est vous qui parlez, je n’ai jamais dit cela. J’ai quand même appris que l’économie n’avait pas de frontières et aussi le principe des vases communicants. Quel donneur de leçon ce Libertarien ! On dirait presque un comique à répétition. Vous lui mettez un mot, il en sort un paragraphe. Non, je ne critique pas les Suisses alors que j’ai passé de longues vacances en Suisse. La France a beaucoup à apprendre de la Suisse, évidemment : sur le silence, la paix, la lenteur, le bateau à rames… J’ai aimé les courses de catamarans rapides sur le lac… et la Coupe de l’America qu’ils ont remporté… Mais bon, comme puissance mondiale… En quoi mes réflexions sont-elles des clichés alors qu’elles sont avant tout des réalités Suisses ? Je ne méprise pas ces réalités en en parlant. La Suisse, c’est bon pour le repos, tout le monde le sait. Ils font un énorme business avec leurs qualités. Après, je ne les confonds pas avec les dragons de l’Asie du Sud-est qui sont autrement plus dynamiques pour des tailles comparables. Les Suisses ne sont pas pressés même s’ils donnent l’heure au monde. Ils n’ont pas besoin de nous (!!!), ils pourraient vivre en autarcie. C’est leur vie, c’est leur choix, c’est leur culture. Je ne les critique pas, ils sont ainsi. Ils ont des qualités et celles-ci m’attirent pour 15 jours par an. A l’année, j’aurais l’impression de m’endormir. Les retraités et les riches aiment… Mais supprimez les trois grands pays qui font le fond de la culture Suisse comme zone d’influence sociale, politique et économique, France, Allemagne, Italie, que reste-t-il ? Indiquez moi l’équivalent de la Tour Eiffel, du Musée du Louvre, de Rome, de Milan ou de Firenze, de Berlin ou de Munich chez eux. Malgré mes différents séjours, je ne les ai pas trouvés. Par contre j’ai aimé le silence typiques des lieux où il ne se passe pas grand chose. La banque Suisse a aussi la réputation de pouvoir faire dormir des capitaux protégés (!!!) pendant des décennies, voire des siècles. L’argent devient blanc avec le temps, il paraît… L’argent a aussi besoin de silence de temps en temps. Le temps fait son oeuvre ! « Il faut laisser du temps au temps » pourrait être leur devise.

                • Merci de confirmer à ce point ce que je dis. Relis-toi coco, ta suffisance nationaliste face aux Suisses est assez hallucinante. Le pire, c’est que tu ne t’en rends même pas compte.

                  Ce que tu dis, mutatis mutandis c’est comme si un Suisse disait: « la Suisse a beaucoup à apprendre de la France surtout en matière de bérets, de baguettes et de litrons de piquette. […] Les français sont des Super Dupont, c’est leur vie, c’est leur choix, c’est leur culture, c’est Justin Bridoux. Je ne les critique pas, ils sont ainsi ».

                  Quel impression tu as sur celui qui dirait cela? C’est l’impression que tu renvoies.

                • « C’est vous qui parlez, je n’ai jamais dit cela. »

                  Personne ne dit que tu produis le même contenu de discours que les socialistes coco. Ce que j’affirme, parce que c’est ce que ton argument sur la prospérité des suisses montre, c’est que tu raisonnes exactement comme eux, puisque ta justification repose en miroir sur l’exacte réciproque de leurs raisonnements. C’est ta structure de pensée visant à justifier la différence de prospérité qui est la même, pas le contenu du propos.

                  Comprends-tu la nuance, où est-ce trop compliqué pour ta capacité de calcul mental de goalaverage?

                  • Mais quel con ce mec ! V’la qui nous fait de a psychanalyse sauvage. A mon tour donnez moi votre formation que je puisse éviter d’y mettre mes enfants. On a enfin des cons sur Contrepoints, ça nous manquait.

                    • J’avais oublié ce dont il accuse les autres : l’arrogance, les certitudes, le nombrilisme… Il nous affirme que la Suisse c’est le modèle et que les Français sont des blaireaux. Mais on n’a pas le droit d’argumenter puisque Libertarien est le nombril du puits de science. Il n’est pas le puits de science, il en est le nombril. Quand vous vous regardez nu devant une glace, elle est sûrement en pied, j’imagine. Parce qu’il vous fait au moins ça pour vous admirer ! Les devantures des magasins doivent certainement vous servir pour vous admirer dans votre grandeur. Arrivez-vous à voir ce qu’il y a derrière la vitre ou votre reflet occulte-t-il toute autre perception ?

          • « Prouve-moi par des chiffres et des additions que je sais pas compter »

            Challenge accepted!

            Dans ton scénario hypothétique coco, quand l’Equateur bat la France il ne faut pas seulement ajouter au golaverage de l’Equateur la différence de but, il faut aussi soustraire à la France la même différence, ce que semble-t-il, tu négliges de faire pour déterminer en dernière étape combien la Suisse doit gagner pour aussi passer devant la France.

            Question au médaillé Fields que tu sembles être, pour reprendre ton propre exemple, si l’Equateur bat la France 7-0, quel sera alors devenu le golaverage de la France ? Toujours +6 ou -1? Et donc quelle différence de but la Suisse nécessitera dans sa propre confrontation avec le Honduras pour dépasser la France? Tu es toujours certain que c’est 9-0 comme si la France était encore à +6 de goalaverage ?

            CQFD.

            On sent le frisson d’horreur qui traverse ton échine et la pensée soudaine qui t’habite. Tu te dis: mon dieu, j’ai oublié un détail essentiel, le calcul est en effet complètement faux! Et là tu comprends qu’on a la confirmation bien visible par tous sur le forum que tu ne sais pas compter; et avec la prétention et l’aplomb que tu as affiché en prenant ton détracteur de haut tu confirmes en plus que tu es un blaireau.

            A ce titre, ce que je préfère dans ton commentaire: « ma démonstration est imparable, ma taupe libertarienne. Tu veux une calculette? ».

            Le meilleur moyen de passer pour un crétin coco, consiste à afficher un niveau de certitude et d’arrogance qui tutoie la stratosphère, pour montrer à l’arrivée qu’on raisonne moins bien qu’un enfant de 10 ans, qui lui saurait faire le calcul sans problème et sans calculette.

            Et le plus amusant c’est quand en plus le crétin est tellement prétentieux qu’il met en avant des années d’expérience de direction et toute une flopée de formations pour tenter d’asseoir une quelconque supériorité. A voir les compétences qu’on y acquiert, je te saurais gré d’avoir l’amabilité de m’indiquer l’adresse de l’institut en question, que je sois certain que personne de mon entourage ne s’y inscrive.

        • « Parce qu’il n’a pas vu que le sport est un modèle économique de réussite à part entière, une locomotive pour un peuple et une économie. »

          Et pour ceux qui perdent? Comme disait Bastiat, il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. D’un point de vue global, si une victoire produit un effet positif pour celui qui gagne, il faudra admettre que réciproquement une défaite produit un effet comparable mais négatif sur ceux qui perdent. Pourquoi ne prends-tu pas en compte l’effet négatif pour chacun des autres pays participant?

          Si tu veux dire par ta prise de position que sur les deux à trois mois suivants les gens sont euphoriques, j’abonde. Si tu veux aussi dire par là que sur les mêmes deux à trois mois suivants il y a moins de revendications et de troubles sociaux, c’est très probable aussi. Comme les gens sont des girouettes et que les victoires comme les héros sportifs s’oublient vite, l’effet bénéfique s’il en est un est à très court terme.

          Si tu prétends au contraire que cela conditionne l’économie au point de lui insuffler une progression notable sur la décennie suivante, là j’éclate de rire.

          En comparaison au niveau des taxes et impôts, des réglementations et couches de lois, de l’instabilité juridique, l’effet c’est peanuts. Pour reprendre ta propre assertion si tant est qu’elle soit vraie, un point sur le PIB avec le foot c’est ponctuel, par contre ces autres facteurs l’impact c’est chaque année et sur des décennies.

          Ta victoire en foot coco, elle ne produit strictement aucun effet sensible sur le long terme.

          Dans le cas où tu continuerais à prétendre le contraire, il faudra nous expliquer pourquoi l’Italie n’est pas au firmament de sa forme économique depuis sa belle victoire en 2006 ou pourquoi la France n’a pas dépassé l’Allemagne durant la première décennie des années 2000 grâce à la coupe du monde de 1998.

          C’est d »ailleurs très connu, l’Espagne depuis ses trois victoires footbalistiques en 2008, 2012 au championnat d’Europe et en 2010 en coupe du monde est devenue la locomotive économique européenne.

          • « Ta victoire en foot coco, elle ne produit strictement aucun effet sensible sur le long terme. »

            Ca comme affirmation, c’est la vraiment coconnerie du siècle ! Les victoires accumulées sont le ferment de l’histoire d’un peuple et chacune paraît anodine isolée des autres, mais l’ensemble est ce qui fait la cohésion et l’orgueil d’un peuple, le sentiment d’appartenance à un groupe, le roman national. Et le roman national, c’est ce qui fait le plus vendre, car c’est la culture. Et la culture française, c’est 65 millions de visiteurs touristes étrangers par an en moyenne. Deuxième cours d’économie appliquée. Sociologiquement, la victoire en 1998 de la France black-blanc-beur fait plus de bien en 7 matches que 30 ans de politique antiraciste, donc fait plus de bien pour la cohésion nationale (et l’économie à long terme, la preuve on en parle encore avec des larmes dans les yeux, pas d’une politique économique qui elle change tous les 4 jeudis et n’a qu’un très faible impact sur l’économie réelle) que des politiques publiques ou des lois. Le sentiment de confiance par rapport aux populations étrangères ou immigrées augmente donc la confiance dans la société augmente, même si évidemment une crise économique peut briser ce nouveau consensus, certes… Moi je continuerai à parler avec toi Libertarien, le certitudarien qui met des oeillères pour parler à des gens. Car tu as aussi besoin de leçons, comme moi, tes assertions me semblant un peu vertes et peu basées sur le réel. Même si j’avoue ma totale erreur sur le goalaverage et ma bêtise conséquente. Faute avouée à moitié pardonnée. Je suis donc moitié moins con que ce matin. J’apprends tous les jours tu vois. Même si j’aime le foot et ai vu ma première coupe du monde en 1970 et l’ai pratiqué à un haut niveau.

            L’économie réelle, c’est le symboilisme, vouloir se dépasser. Certes l’univers macro économique impacte la réussite des entreprises et des agents économiques, mais peu par rapport à l’histoire qu’on se fait de notre roman personnel et national. L’univers économique, les impôts, les taxes, la conjoncture sont des handicaps ou des avantages, Ils ne sont en aucun cas les ferments des motivations intrinsèques qui fondent la volonté individuelle et collective des peuples. La preuve, les gens survivent dans les prisons, les dictatures, les goulags. Il doit y avoir autre chose dans la moelle des peuples que les conditions économiques les plus favorables pour avancer sans cesse vers un meilleur. Le symbolisme n’y serait-il pas pour quelque chose ?

            • 1. « Ca comme affirmation, c’est la vraiment coconnerie du siècle ! Les victoires accumulées sont le ferment de l’histoire d’un peuple et chacune paraît anodine isolée des autres, mais l’ensemble est ce qui fait la cohésion et l’orgueil d’un peuple, le sentiment d’appartenance à un groupe, le roman national. Et le roman national, c’est ce qui fait le plus vendre, car c’est la culture. Et la culture française, c’est 65 millions de visiteurs touristes étrangers par an en moyenne. »

              Tu crois que les 65 millions de touristes ils viennent parce que nous avons gagné le mondial de foot en 1998 et qu’ils viennent spécifiquement depuis 1998?

              C’est très intéressant ta façon de faire dire à l’autre ce qu’il ne dit pas. Avant de dire que ma phrase est une connerie et de renvoyer indirectement ou implicitement à 1000 ans d’histoire et de victoires/défaites militaires pour essayer de le montrer, tu devrais noter que dans ma phrase il y a le mot « foot », c’est juste un détail qui rend toute ta diatribe nationaliste historique caduque coco.

              A ce propos, j’ai l’impression de lire un type qui milite au front national. Es-tu certain d’être libéral? Déjà que tu raisonnes sur les mêmes fondements que les socialistes et que tu es keyneisien sans même t’en rendre compte, ce serait le comble qu’en plus tu cumules sur l’aspect national des tendances FN.

              Par ailleurs, si la cohésion nationale sur le long terme provient essentiellement d’une victoire au mondial de foot, il faudra nous expliquer comment il est possible qu’il existe dans nombre de pays une cohésion nationale, alors même que ces pays n’ont jamais gagné le moindre mondial de foot. D’ailleurs, si c’était vrai, pourquoi aurais-tu besoin alors d’invoquer l’histoire, le foot devrait suffire? Le fait que tu aies besoin d’invoquer d’autres éléments liés à l’histoire, en l’occurrence aux batailles et révolutions qui ont fait l’histoire de France, c’est la preuve que tu ne saurais argumenter avec une simple victoire au foot pour justifier d’une cohésion nationale sur le long terme.

              De nouveau, avant que tu ne me fasses encore dire ce que je ne dis pas, personne ne nie que cela touche à des dimensions symboliques et même hautement symboliques, personne ne nie que l’identité de groupe repose en partie sur une histoire commune, liée aux agissements d’autres personnes dans le passé, surtout s’il s’agit de guerres.

              Mais, quand un crétin brûle un drapeau français, je m’en tape le coquillard. Ca ne m’incite aucunement à m’associer avec des gens qui disposeraient de la nationalité française pour aller agresser un ressortissant du même pays que celui qui boute le feu au tissu, parce que ce n’est qu’un bout de tissu.

              Je croyais naïvement que ce qui distinguait les français libéraux des français blaireaux, c’était qu’ils raisonnaient sur les individus plutôt que sur des dimensions nationales ou collectivistes, parce que précisément ils étaient libéraux avant tout. Autant pour moi, j’ai oublié que certains étaient surtout français avant d’être libéraux.

              Ce que je dis c’est que lorsqu’on s’agite en raison d’une telle identité qu’elle soit nationale, culturelle, religieuse, ethnique, bref en raison des groupes dans lesquels le hasard nous fait naître, c’est que l’on a une couche de crétinerie suffisamment épaisse pour ne pas parvenir à se décentrer un peu, surtout si l’enjeu lui-même est purement symbolique. Les gens qui fonctionnent de cette façon et qui donc sont sensibles à ce genre de dimensions, ce sont surtout les blaireaux.

              Il y a un point sur lequel je suis d’accord avec toi: des milliards d’être humains fonctionnent identitairement de cette façon, ce ne sont certainement pas que les français. Nonobstant, cela ne leur donne pas raison pour autant, cela veut juste dire qu’il y a beaucoup, mais alors beaucoup de crétins. Et dans cette armée de crétins, les footeux nationalistes sont en bonne position pour revendiquer des places d’officiers.

              Les footeux en sont en effet le parfait exemple, parce que plus blaireau que de s’identifier à 11 gugus qui tapent dans un ballon et de hurler de joie quand ils le mettent au fond d’un filet simplement en raison du hasard de naissance qui nous fait partager leur nationalité, c’est difficile à trouver.

              Et comme les blaireaux sont très volatiles sur ces questions et qu’ils changent de ce fait très facilement de dimension identitaire activée selon le contexte et l’enjeu du moment, les effets économiques d’une victoire de foot sont ridiculement faibles sur le long terme en comparaison à d’autres facteurs juridiques et institutionnels.

              2. « Sociologiquement, la victoire en 1998 de la France black-blanc-beur fait plus de bien en 7 matches que 30 ans de politique antiraciste, donc fait plus de bien pour la cohésion nationale »

              Raisonnement intéressant. La victoire en 1998 de la France black-blanc-beur a aussi certainement fait plus de bien en 7 matches que mon dernier achat chez Ikea lorsque je me suis payé une lampe. Et alors? Ca ne veut pas dire que ce premier élément a produit un impact conséquent au prétexte que le second n’en a produit aucun.

              C’est complètement absurde ta façon de justifier les choses. Regarde par analogie si je reproduis ton argument: tu admettras que de voler c’est moins grave que de tuer. Est-ce que cela justifie le vol ou le rend acceptable?

              De nouveau, si tu parles d’une cohésion nationale et d’une baisse du racisme pendant quelques mois, j’abonde. Mais et alors, quid sur le long terme? Elle en est où ta cohésion nationale ne serait-ce qu’un an plus tard?

              Par ailleurs, tu marches de plus en plus sur des oeufs: parce que maintenant ta position consiste à dire que le mondial de 1998 a produit de la cohésion qui a elle-même produit une amélioration économique. En terme de démonstration te voilà avec un médiateur dont il faut montrer le rôle. Et c’est là que le bât blesse. La preuve maintenant.

              3. « L’économie réelle, c’est le symboilisme, vouloir se dépasser. Certes l’univers macro économique impacte la réussite des entreprises et des agents économiques, mais peu par rapport à l’histoire qu’on se fait de notre roman personnel et national. L’univers économique, les impôts, les taxes, la conjoncture sont des handicaps ou des avantages, Ils ne sont en aucun cas les ferments des motivations intrinsèques qui fondent la volonté individuelle et collective des peuples ».

              Ce que tu prétends ça revient à dire que le sentiment national qui se dégage du fait que nous ayons gagné la bataille de Marignan détermine davantage le niveau économique de la France aujourd’hui que le niveau actuel des taxes ou que les réglementations, bref que les institutions juridiques (personne ne parle de conjoncture). C’est ridicule.

              Et c’est moi qui dit des conneries?

              • Mais quel taré !

              • Mais quel taré ! Libéral, je trouvais ça romantique, c’était conforme à Bastiat, à Tocqueville, mes lectures d’enfance d’il y a 40 ans avant les études, dans les bibliothèques familiales qui regorgent de vieux manuscrits et d’une Bible de 1550. De plus ma famille est originaire de près de Tocqueville dans la Manche, alors je connais aussi fondamentalement par mes gènes familiaux la terre qui a formé ces grandes idées libérales… C’est comme qui dirait chez nous du cousinage à la mode normande. Ce n’est pas un acquis ici, c’est inné ! On ne le revendique pas comme une appartenance, on en fait partie. Bref on n’en parle pas et on n’en fait pas un drapeau ni une revendication avant d’être une identité personnelle comme chez ce « Libertarien » (mot que n’ai pas trouvé dans le dictionnaire, qui ne signifie donc rien, quel comique celui-là !), on le vit chaque jour dans chaque activité. Indépendants par nature est le maître mot. On n’appartient pas à un parti, pas besoin, on le vit chaque seconde qu’on respire. Ce n’est pas un pays étranger rêvé, c’est la vie de tous les jours. Ce n’est pas un parti ou une idéologie découverte au cours des études et mal assimilée comme ici. Chez nous, elle coule dans nos veines. Libertarien, j’ai l’impression que ça rime avec « rien » et puis que, comme chaque extrémisme, ça rend fou… Comme la branlette !

                • « comme chez ce « Libertarien » (mot que n’ai pas trouvé dans le dictionnaire, qui ne signifie donc rien, quel comique celui-là !) »

                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Libertarianisme

                  Avant de dire une énième connerie, cultive-toi coco.

                  • Tout ce qui sort de la bouche d’un con est une connerie, c’est même une définition. Là tu me déçois, Libertarien, car j’attendais de ta part ici la salve d’Audiard qui tournicote sans cesse dans l’argumentaire des sachants bien pensants : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. » C’est la phrase générique des « sachants » face au bas peuple, aux blaireaux dont je fais partie. Ils en ont une autre aussi : « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ». Je m’étonne de ne pas les avoir encore entendues dans ta bouche vu que je suis un libéral (banal et originel) et toi de la race pure des libertariens.

                    Vu que je connais mal votre programme, est-ce que les Libertariens ont un projet pour éliminer tout ce qui représente le blaireau imparfait, comme des camps ou des goulags, parce que là, ça sent le sapin, tes propos !

        • « J’ai travaillé pendant 10 ans pour la publicité et la télévision, j’y ai vu des modèles économiques vertueux et faisant tâche d’huile à toute l’activité économique dès qu’un sport ou un évènement drainait les populations vers du positivisme (le positivisme amène le succès, relisez Dale Carnegie) et les faisait donc par conséquence se ruer dans les supermarchés pour consommer, car la confiance renaissait, la roue de la fortune globale se remettait à tourner dans le bon sens. Si vous ignorez ces grands principes économiques »

          Ventre saint gris! Un keyneisien!

        • Je ne vais pas commenter chacune de tes assertions, je serais encore là demain, et j’ai autre chose à faire de plus intéressant. Le spicilège précédent suffit pour te rendre ridicule.

          Et maintenant grâce à cet échange, on sait un peu mieux qui se cache sous ces chaussettes libérales jusqu’à la pointe. Outre le fait que tu affiches cette prétention de supériorité typique des blaireaux français version coloniale, on sait aussi que ta façon de penser est symétrique à celle des socialistes et que tu crois aux vertus du keyneisianisme, qui plus est sur la base d’un résultat sportif symbolique. Etre libéral coco, ça ne se résume pas à la pointe des chaussettes, une fois qu’on les a enlevée, il faut encore que le type qui les portait le soit.

          Ceci étant et pour finir, si tu as cru comprendre par mon propos, que je niais le fait que le foot puisse avoir un impact dans la réalité c’est que tu m’as mal compris. Relis ce que je dis à propos de la subjectivité de l’utilité, ça consiste précisément à reconnaître que de tels éléments puissent impacter les gens et donc la réalité, alors que l’issue est juste symbolique. Et c’est précisément cela qui fait de vous les supporters de foot des blaireaux.

          C’est pourquoi, dans tout ce que tu dis coco, à supposer que tu puisses avoir raison même sur toute la ligne, je ne vois rien qui démontrerait le contraire de ce que j’affirme. A l’opposé, toutes les conséquences que tu évoques démontrent sans ambages qu’il faut être de sacrés blaireaux pour se laisser emporter ainsi et changer son comportement en fonction du résultat d’un match de foot dont l’issue est purement symbolique.

          • « une fois qu’on les a enlevée » prend un « s » => « une fois qu’on les a enlevées »

            •  » « une fois qu’on les a enlevée » prend un « s » => « une fois qu’on les a enlevées » »

              Tu es content d’avoir trouvé une faute d’orthographe dans tous mes messages ici? C’est bien coco. Relis les tiens, c’en est rempli.

          • « Et c’est précisément cela qui fait de vous les supporters de foot des blaireaux. » Voilà lke critère de l’intelligence selon notre cher libertarien la taupe. Un vrai condensé d’intelligence et d’ouverture d’esprit.

          • « qu’il faut être de sacrés blaireaux pour se laisser emporter ainsi et changer son comportement en fonction du résultat d’un match de foot dont l’issue est purement symbolique. »

            Il y a des événements symboliques de une à plusieurs heures voire de quelques secondes qui ont bouleversé l’histoire du monde pour plusieurs siècles. Jésus Christ sur la Croix, l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie en (peut-être) 50 ap.JC… L’attaque de Pearl Harbor, les bombes atomiques d’août 1945, le 11/09, le 100 mètres de Jesse Owen… Les hommes sont donc des milliards de blaireaux qui s’attachent à des symboles comme ferments de leur confiance dans le monde qui les entoure… ou pas. La confiance, Libertarien, la confiance, Libertarien, la confiance, Libertarien, ce ne sont que des symboles, Libertarien. Tout n’est que symbole Libertarien et l’économie n’est que symbolisme. On vit de symboles, la vie en est remplie. Tu ne pourrais rien ni vivre sans symboles. Ta vie elle même est symbole de ce qu’est la suffisance du savoir mal digéré. Sors de ce corps, fais-toi violence, jouis de la vie , fais des erreurs, comme moi, lâche prise ! Tu te sentiras mieux.

            Libertarien seul, est la taupe qui sait. Je suis pas coco, ni socialo, ni keynesien, ni colonialiste d’ailleurs, je ne sais pas de quoi tu parles, tu divagues. Tu pars d’une erreur réelle de ma part que j’admets sur le goalaverage et tu en déduis toutes ces conneries de premier de la classe qui croit tout savoir sur tout. Serais-tu aussi con que moi, voire plus ?

            Sur l’effet Coupe du monde 1998, il a été compensé par les 35 heures et les retards et handicaps structurels de la France accumulés depuis 1981. Mais le 1 pt de PIB fut réle. Etais-tu encore l’école plongé dans tes manuels ?

            • « Sur l’effet Coupe du monde 1998, il a été compensé par les 35 heures et les retards et handicaps structurels de la France accumulés depuis 1981. Mais le 1 pt de PIB fut réle »

              C’est bien ce que je dis: en comparaison aux autres facteurs qui eux ont un impact année après année et bien plus lourd, c’est complètement peanuts.

            • « Serais-tu aussi con que moi, voire plus ? »

              Demande-toi qui se gargarise du résultat d’un match de foot auquel il ne participe même pas individuellement, mais auquel il s’associe par un stupide effet de « basking in reflected glory » et tu sauras qui est le plus con des deux.

              Ce qui dit en passant était d’ailleurs précisément le propos de mon premier message.

              Bon ben je crois que nous avons fait le tour.

              • De ta bêtise, certainement pas ! C’est un stade qui a la dimension d’un marathon.

                • Résultat du match fraserve vs libertarien : -78965324581 à -78965324581, match nul !

                  • Vous faites un piètre arbitre : vendu (acheté) d’avance !
                    Votre opinion personnelle, je la respecte, mais de là à juger des arguments de chaque partie, non ! là, c’est vous qui êtes nul.

                • Comme pour chaque commentaire ci-dessus toutes tes dernières réponses consistent à dire que je suis con, taré, extrémiste, bête, etc., on en déduit que tu n’as effectivement rien à ajouter sur le fond (le peux-tu d’ailleurs?) et que donc nous avons bien fait le tour de la question.

              • Vous en avez pensé quoi du match Suisse – France ?

                • Génial ! Comme tous les gens normaux qui ont tendance à admirer le talent sous toutes ses formes.

                • Je ne regarde pas le foot. je n’y vois personnellement aucun intérêt.

                  Ceci dit je comprends tout à fait que d’autres aiment y jouer ou le regarder.

                  Vous aurez par contre compris que j’ai plus de peine avec ceux qui s’identifient à leur équipe nationale, blaireaux dont l’activité principale consiste non pas à regarder l’éventuelle beauté du jeu, mais à se gargariser d’une « victoire », dont la portée objective se résume à endosser une estime de soi élevée parce que les joueurs qui parviennent à mettre un objet sphérique quelques centimètres derrière une ligne peinte sur le gazon un plus grand nombre de fois que leurs adversaires, partagent par le hasard des naissances la même nationalité que soi.

                  • Libertarien a une attitude scientifique. Et comme son intelligence et sa culture sont hors normes (la largeur des chaussures fait du +50% par rapport à un calibre standard copte tenu de sa taille), il sort de chez lui et tout ce qui n’entre pas dans son champ de compétence est « blaireau ». Il met chaque attitude, chaque pensée dans un petit carton calibré, avec une petite étiquette, comme ça il n’est pas déstabilisé. Il a du être enseignant, chercheur (qui trouve ou qui cherche ?) ou l’est encore, car un enseignant est « saignant ». C’est naturel dans la corporation. Cantonné à traquer l’erreur chez l’autre, il ne crée pas et donc ne peut être que parfait puisque s’adossant à un savoir terminé. Non à une pratique qui elle ferait naturellement des erreurs puisque l’avancée dans le futur ne procède que par tâtonnements. Alors que la stabilité dans le passé, d’un savoir terminé et fixé est une exégèse digne du bloc de béton. Malgré les thèses postérieures ! Malgré tout, même s’il se trompe dans ses recherches, le scientifique ne voit le monde que par des définitions et des cases. S’il fait des erreurs, la remise en question ne peut venir que de lui même, juge et arbitre, ou d’un égal. Si le scientifique dit « le soleil est bleu » et qu’un blaireau (fraserve par exemple) dit « non, il est jaune », le blaireau a tort, par définition. Fraserve admet ses erreurs parce que Fraserve est un  » blaireau « . Le blaireau admet ses erreurs car il passe sa vie à en faire. C’est même ce qui le fait avancer parce qu’il est toujours dans le futur, pas dans le passé. C’est un créateur, un inventeur. Pas un savant.

                    Pardon en tout cas pour cette analyse revêche et peu cartésienne, car notre cas examiné ici, « Libertarien », ne fait pas d’erreur, jamais. Deuxième point, il n’est pas analysable. Il est comme qui dirait « hors champ », hors perspective. Il se situe comme observateur du monde. Libertarien nage dans l’entre-espace et n’est ni le fruit d’un coït entre la Terre et la Lune, ni de la rencontre entre une comète et d’un astéroïde. Il est autogène. Le professeur Libertarien sait tout, tout le reste n’est qu’erreur. Il faut absolument que tout rentre dans ses algorithmes psychiques sinon ce qui n’est pas appréhendé du monde n’est pas, n’existe pas. Par exemple, moi Fraserve, pour Libertarien, je suis une erreur égarée ici, sur le forum de Contrepoints. Je n’ai aucune crédibilité, aucune compétence, et je fais de terribles erreurs qui me condamnent définitivement comme les tribunaux de Beria ou de l’Inquisition l’ont fait. Il serait procureur – peut-être l’est-il aussi vu le ton péremptoire ? -, je serais déjà fusillé dans l’arrière cour style place Djerzinski après un procès expédié selon ses critères en 5 mn top chrono. Après, il rentre chez lui le soir et il est content de lui, comme notre cher agent dans « La vie des autres ». Car sa culture lui a permis de tout comprendre, de tout assimiler, de mettre tout ce qu’il a vu, lu et entendu au cours d’une journée dans des petites cases et des petits rangements.

                    Il est Libertarien, parce que Libertarien ça fait plus moderne que libéral, bien que la définition qu’on en donne soit autogène, un peu comme un pipi qui se définirait comme jaune ou un caca qui se définirait marron. Dommage que les libertariens ne soient pas assez créatifs, parce que s’ils avaient vraiment voulu donner ou trouver un nom attractif à leur pensée nouvelle, ils ne se seraient pas donné un nom  » qui rime à rien « , c’est le cas de le dire… Pffff. C’est un peu comme le combat des sophistes sous la Grèce antique, ou dans les courants du socialisme, ou chez les végétariens qui s’enculent et s’invectivent pour la couleur des crottes de mouches. Il y a des classes et des sous-classes de courants, parce que les premiers ne mangent pas de poisson, les deuxièmes pas d’œufs, les troisièmes, etc… Libertarien, on pourrait en faire une chanson comique ou de marins, avec deux rimes rapides : « Libertarien, d’la liberté, eh ben t’as rien ! »

                    Ah au fait, demain, est-ce qu’il y aura un article « France-Equateur, le groupe de Contrepoints, un pont entre Fraserve et Libertarien » ? On peut rêver, Libertarien va peut-être regarder le match de ce soir et en déduire tout un tas de théories…

                    Sur les blaireaux, dont Fraserve !

                    • J’avais bien sûr oublié l’homophonie principale dans mon élan : Libert-Aryen

                    • Quand on est dans un métier du son et de la musique, tout son fait sens. Sinon on change de métier !

                    • Si je résume le débat:

                      1. Mon opinion consiste à dire que

                      – lorsqu’on partage une identité collective nationale avec d’autres,

                      – lorsque cette identité est arbitrairement choisie parmi d’autres comme référent,

                      – lorsque ce qui importe psychologiquement c’est la victoire au foot du groupe national concerné contre un autre définit sur la même base,

                      – lorsqu’il résulte de cette victoire un sentiment de valorisation de soi,

                      – lorsqu’en plus on est soi-même pas acteur de cette activité mais que ce sont d’autres qui jouent le match,

                      alors on est un blaireau.

                      Pourquoi suis-je amené à penser cela?

                      Parce qu’il faut être sacrément blaireau et avoir un manque de décentration flagrant pour:

                      – ne pas comprendre que l’on ne choisit pas vraiment le groupe national dans lequel on naît, et que de facto si on était né dans le groupe opposé on s’agiterait avec la même effervescence pour l’autre groupe national,

                      – ne pas comprendre que le choix de l’élément national comme élément collectif est arbitraire, on pourrait aussi constituer les équipes selon les boissons que l’on consomme (l’équipe des alcool fort, des buveurs d’eau, de limonade, de thé, de café, etc.).

                      – ne pas comprendre que l’activité qui a été retenue pour servir de critère de jugement est elle aussi arbitraire et ne détermine strictement rien quand à la capacité d’un groupe national, sauf à la tâche qui consiste à sélectionner onze hurluberlus qui vont pousser plus de fois un objet sphérique derrière une ligne blanche tracée sur du gazon que leurs concurrents. On aurait aussi pu choisir comme discipline le fait de se mettre un doigt dans le cul le plus profond possible ou celle qui consisterait à danser sur les mains en imitant le brame du cerf que ce ne serait pas différent.

                      – ne pas comprendre que la victoire à cette activité est purement symbolique et que la valorisation et la satisfaction qu’on en retire ne reposent sur aucune assise réelle autre que le sentiment qu’on a d’appartenir à un groupe qu’on a même pas choisi.

                      – ne pas comprendre qu’en plus n’étant pas objectivement sur le terrain cette valorisation n’est qu’une réflexion indirecte du sentiment d’appartenance au groupe que l’on partage avec ceux qui jouent.

                      En somme, c’est assez crétin.

                      Ai-je tort? tu peines à montrer le contraire.

                      2. La seule chose que tu produis en réponse c’est une tirade qui consiste à faire une une analyse pseudo-psychologique de ma personne, en réalité une attaque ad personam.

                      Tu déduis aussi de ma position que je voudrais interdire certaines attitudes ou mettre les gens dans des camps, etc., etc.? Impressionnant. Quel beau non sequitur. Il faudra nous expliquer comment tu fais cette déduction. Ce que tu dis c’est comme parce qu’un produit de consommation ne m’intéresse pas et que je trouve crétins ceux qui le consomment, cela implique que je veuille l’interdire, alors même que je ne cesse de dire que l’utilité est subjective. Ridicule.

                      Pour qu’on soit clair sur ma position: tu peux agiter tes miches et ton drapeau tant que tu veux quand onze crétins poussent une balle au fond d’un filet. J’en suis même ravi pour toi si cela t’apporte du réconfort et te donne l’illusion d’un semblant de valorisation et ça ne me viendrait absolument pas à l’idée de te l’interdire. Par contre, tu ne m’enlèveras pas de l’idée que c’est un comportement de blaireau, c’est-à-dire de crétins qui ne raisonnent pas un minimum en se décentrant.

                      Cerise sur le gâteau, tu me me dépeints comme un totalitaire aryen qui voudrait interdire tout ce qui n’est pas « pur », en sommes tu me traites de nazi de façon déguisée. Point Godwin largement gagné!

                      Au final, tes arguments sont du même topo que ceux des collectivistes contre les libéraux, ce ne sont pas de vrais arguments: on fait dire à son détracteur ce qu’il ne dit pas, on prétend que sa position est fascisante et totalitaire, et on en dresse un profil psychologique de méchant détraqué psychopathe nazi mangeur d’enfant, etc.

                      As-tu quelque chose à dire sur le fond? Assurément non, d’où cette diatribe rocambolesque sur ma personne.

                      Relis ton post ci-dessus et demande-toi qui est l’inquisiteur et qui fait le procès stalinien de qui.

                      Si tu es libéral comme tu le prétends coco, commence par te débarrasser de ce qui fait le fond du collectivisme: une identité collective plutôt qu’individuelle. Si tu es libéral coco, commence par raisonner sur le contenu et cesser d’utiliser les mêmes stratégies de rhétorique des collectivistes: faire dire à ses détracteurs ce qu’ils ne disent pas, se contenter d’attaques ad personam et les traiter de fascistes totalitaires ou de nazis.

  • @ Benoit Malbranque

    Si l’Institut Coppet et la Société du Mont Pèlerin envisagent de créer un club de foot, le succès est assuré : les supporters sont déjà là.

    Cela dit, merci pour votre article.

  • Il faut cependant constater que le personnel éducatif ainsi que la sphère médiatique en suisse romande sont complètement rongés par le socialisme. Les jeunes sont majoritairement socialistes, d’ailleurs le PS milite pour réduite l’âge du droit de vote à 16 ans.

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