Le harcèlement de Bengtsson et l’apocalypse climatique

L’ « affaire Lennart Bengtsson » montre une fois de plus combien la recherche sur le réchauffement climatique est devenue politisée.

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Le harcèlement de Bengtsson et l’apocalypse climatique

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 mai 2014
- A +

Par Roy W. Spencer, Ph. D.

flooded-libertyLennart Bengtsson, harcelé par des collègues, n’est que le dernier exemple de mauvais comportement de climatologues qui ont fait un pacte avec le diable. Ils ont échangé leur âme scientifique contre des subventions de recherche, le prestige et l’accès facile à des revues scientifiques pour publier leurs papiers.

Je prédis que l’histoire ne les traitera pas avec bonté, et que la réputation de tous les scientifiques du climat en sera ternie. De fait, le public qui paie nos salaires, se moque déjà de nous.

Certains d’entre nous (Christy, Lindzen, d’autres ainsi que moi-même) ont supporté pendant de nombreuses années un traitement injuste de la part d’une poignée de collègues militants, les gardiens-du-temple, qui ont empêché nos papiers d’être publiés ou nos propositions d’être financées, parfois pour des raisons les plus futiles, parfois pour des raisons entièrement inventées.

Ce qui rend le cas Bengtsson quelque peu inhabituel est son profil émérite. Directeur du CEPMMT [Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme] puis de l’Institut Max Planck. Il était au CEPMMT quand cette organisation est devenue le sommet des prévisions météorologiques dans le monde. Il connait l’importance des modèles offrant de bonnes prévisions, avec un savoir-faire démontré – exactement ce que les modèles climatiques ne permettent pas encore.

Que les modèles climatiques ne permettent pas de bonnes prévisions avec un savoir-faire avéré devrait concerner tout le monde. Mais comme Bengtsson l’a découvert, un scientifique ne publie sur cet échec qu’à ses risques et périls.

Bengtsson a toujours été un peu sceptique, comme tous les bons scientifiques devraient l’être. Après tout, la science la plus dévoyée finit par être mauvaise de toute façon.

Mais après s’être encore plus ouvert sur son scepticisme, eh bien… c’est devenu tout simplement inacceptable pour quelqu’un de sa stature. Que son traitement doive le conduire à se soucier de sa santé et de sa sécurité nous en dit beaucoup sur combien la recherche sur le réchauffement climatique est devenue politisée.

Ce mauvais comportement de la communauté scientifique sur le climat n’est pas nouveau. Il est pratiqué depuis 20 ans au moins. J’ai parlé à des climatologues bien établis qui ont peur de dire quoi que ce soit au sujet de leur scepticisme. À voix basse, ils admettent qu’ils ont dû falsifier le libellé de documents et de propositions pour ne pas apparaître comme l’un de ces « renégats ».

Aux États-Unis au moins, ce sont les politiciens qui ont amorcé ce gâchis – Eisenhower avait prédit : « la politique peut elle-même devenir captive d’une élite scientifique et technologique » – et ils ont le pouvoir d’y mettre fin.

Ils ont commencé par financer la recherche qui avait délibérément pour but ultime d’augmenter la puissance et l’influence des pouvoirs publics sur le privé par des objectifs favorisés par des lois. Les dirigeants d’organismes nommés par les politiques ont mis en place leurs gestionnaires qui sont les joueurs de l’équipe.

J’ai déjà raconté l’histoire d’une réunion avec le conseiller en écologie du vice-président Gore dans les années 1990, qui a confié que, maintenant qu’ils avaient réussi à réglementer la production des CFC [les gaz de nos frigos et climatisations], celle du CO2 était la suivante. Le GIEC a été créé à cet effet, en faisant appel à des scientifiques qui seraient guidés par des politiciens et des représentants gouvernementaux.

Ce n’est pas une théorie du complot. En général, tout a été fait à découvert, pour que tous puissent le voir.

Les politiciens ne peuvent pas résoudre le problème. Et probablement pas en faisant simplement appel à des audiences d’arbitrages ou à des témoins, qui pourraient cependant sensibiliser le public au problème. Mais en disant aux organismes de financement qu’un certain pourcentage (par exemple, 20%) de leur financement de recherche climatique doit aller vers l’étude des sources naturelles du changement climatique, ce mammouth dans un magasin de porcelaines.

Comme je l’ai toujours dit, si vous financez des scientifiques pour trouver des preuves de quelque chose, ils seront heureux de les trouver pour vous. Depuis plus de 20 ans, nous avons les fonds pour trouver des preuves de l’influence de l’homme sur le climat. Et ils en ont consciencieusement trouvé partout, se cachant sous chaque rocher, glacier, océan, et dans chaque nuage, ouragan, tornade, goutte de pluie, et flocon de neige.

Alors, dites aux scientifiques que 20% de leurs fonds seront destinés à l’étude des sources naturelles du changement climatique. Ils les trouveront aussi.

Ils n’auront pas à chercher très loin. Le hiatus de 17 ans dans le réchauffement, qui n’avait pas été prévu, et que les modèles climatiques ne peuvent même pas expliquer, nous dit que Mère Nature est également impliquée dans le changement climatique.

Si la nature peut provoquer assez de refroidissement global pour annuler le réchauffement anthropique, elle peut aussi être la cause du réchauffement climatique. Elle le doit certainement, puisque que les changements naturels sont cycliques.

Je pense que nous sommes en train d’assister à l’agonie de la science alarmiste du climat. Ils savent qu’ils sont dans les cordes, et sortent le grand jeu dans un ultime effort pour consolider leur scenario en ruine.

Puisque le public n’a pas l’air vraiment affecté, ils doivent crier encore plus fort. Exagérer encore plus.

Le dernier exemple est la théorie hautement spéculative sur un glacier de l’Antarctique dont, après seulement 40 ans d’observation, quelques scientifiques en tirent l’extrapolation d’un « effondrement » d’une partie de la couche de glace d’ici 200 à 1000 ans. Les médias présentent cette théorie comme quelque chose qui semble imminent et inévitable. Le Gouverneur Brown dit que l’aéroport de Los Angeles sera immergé par les flots, même si, à 40 m d’altitude, la menace la plus sérieuse est probablement que L.A. sombre dans l’océan suite à un méga-tremblement de terre ou à une invasion des extraterrestres.

Malheureusement, maintenant chaque tornade ou le El Nino des mois à venir seront dénoncés comme une preuve positive qu’ils avaient eu « raison » tout le temps, comme si ces événements ne se produisaient pas avant que nous ne commencions à conduire des 4×4. Les médias, avec de nombreux écrivains créatifs et frustrés qui tentent de changer le monde, ne seront que trop heureux d’écrire un scénario catastrophe digne d’Hollywood, basé sur la dernière découverte d’un obscur activiste scientifique.

Alors, soyez prêt. La fin catastrophique due au dérèglement climatique arrive. C’est vrai, elle est créée par l’Homme… mais elle n’existe que dans notre imagination et sur les écrans de cinéma.


Sur le web. Traduction : Jean-Pierre Cousty pour Contrepoints.

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  • Avant quand une catastrophe naturelle se produisait, on disait que c’était de la faute des mécréants. Maintenant l’inquisition a changé de victime. On dit que c’est de la faute des pollueurs.

  • Certains scientifiques du climat se comportent ni plus ni moins comme des sondeurs à qui un parti politique pose une question. En général, la réponse du sondage est contenue dans la question car il ne s’agit que de communication.
    Le GIEC a inscrit dans ses statuts la réponse à la question qu’il est censé poser aux scientifiques. Malgré le fait que de nombreux scientifiques soient honnêtes, il suffit de quelques dizaines de ripoux aux postes clés pour obtenir les rapports que l’on connait.

  • Une pseudo théorie qui promet enfers et déluge noachique est mystico-religieuse.

  • Le catastrophisme est un désir profond de l’homme. Il lui faut se représenter le pire pour se préserver.

    Déjà les gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête.

    Puis vinrent les religions culpabilisantes, le paradis perdu, faute et désobéissance de l’homme.

    Avec l’hubris technologique on s’est mis à croire à la toute puissance de l’homme, l’empire de 1000 ans du 3ème Reich ou l’avenir radieux soviétique. Toute puissance d’ailleurs évoquée tant pour faire le mal que le bien.

    L’écologisme militant n’est qu’une évolution de ces fantasmes: avec des arguments soit disant raisonnables car prétendument scientifiques on sort du domaine de la raison pour retourner à celui des dogmes.

    Les seuls éléments scientifiques de la climatologie sont les observations historiques, entachées d’incertitudes, et les phénomènes physico-chimiques de base que l’on peut reproduire en laboratoire (radiation électromagnétique, dynamique des fluides, etc).
    Mais faire la conjonction de phénomènes multiples et simultanés dans des modèles pour appréhender le futur, ce n’est pas de la science.
    Il y manque la validation et la possibilité de réfutation, ce que ne peuvent pas faire les climatologues car ils n’on qu’une seule expérience en cours ( la terre depuis 4-5 milliards d’années) et aucun moyen de tester autrement leurs modèles.
    Cela étant le GIEC s’est planté de manière répétitive dans les prédictions qu’il a faites depuis 1990; ça ne veut pas dire que ce qu’il dit maintenant du futur soit faut, mais nul ne le sait, pas eux non plus.
    On constate que le GIEC est sorti du cadre scientifique pour s’attribuer un rôle d’autorité prescriptive (« Recommendations for Policy Makers ») qui a des tons totalitaires. Plus besoin de preuves il ne faut que de la discipline. L’apostat mérite la mort.

    • Le GIEC a été créé pour prouver que si changement climatique, il y avait, c’était la faute de l’homme. La traduction française de IPCC (sigle anglais: intergovernmental panel on climate change) a fait que « panel’ est devenu « experts » d’où la croyance qu’il s’agissait de vrais scientifiques. Il y en avait bien sûr mais beaucoup sont partis dégoûtés du manque de vérité scientifique.
      Voir « La servitude climatique » de J.-M. Bélouve.

      • « Le GIEC a été créé pour prouver que si changement climatique, il y avait, c’était la faute de l’homme ».
        Pire que ça. Il est parti du principe que le « réchauffement climatique » était prouvé, qu’il n’y avait pas à revenir là-dessus, et qu’il fallait collecter (et non prouver scientifiquement) tous les articles scientifiques en faveur du rôle de l’homme dans cette hausse. Et uniquement ceux en faveur.
        C’était dans la lettre de mission initiale.
        Et c’est pour cela que les climatologues sont minoritaires dans le GIEC.

    • Le moteur de la thèse du réchauffement anthropique est l’avidité du pouvoir, et la nécessité de la travestir en une noble cause.
      Les luttes contre les discrimination plus ou moins fantasmatique sont du même ordre.

      « Puis vinrent les religions culpabilisantes, le paradis perdu, faute et désobéissance de l’homme. »
      Foutaise socialiste.
      Les remords ne sont pas une invention chrétienne, que je sache.
      Ils ne sont pas mauvais: Ne pas les connaître est l’apanage des psychopathes, qui à ma connaissances ne sont des modèles pour personne.

      Ce que le christianisme enseigne, c’est que ces fautes que notre conscience nous reproche sont des écarts par rapport à notre vraie nature, et que nous imperfections peuvent être mystérieusement surmontées pour que nous vivions ensemble cet idéal éternellement.
      Il n’y a rien dans la morale chrétienne qui soit artificiel, aucun critère qui ne puisse causer de remords à un athée. Donc il est faux que cette morale soit culpabilisante. Si le christianisme change quelque chose, c’est plutôt l’espoir.

      Je n’en dirais pas tant de la morale socialiste …

      • Pourquoi Luther s’est-il élevé contre l’achat des indulgences par les pêcheurs qui s’absolvaient ainsi de leur culpabilité sous le pouvoir plus ou moins bienveillant de l’église ?
        Et pourquoi cette même église a-t-elle mené l’inquisition pendant des siècles?
        Les fautes de conscience de leurs ouailles devaient être corrigées à tout prix, même à « l’insu de leur propre gré ».

        Ceci est peut être aujourd’hui de l’histoire car la séparation de l’église [chrétienne] et de l’état a eu lieu.
        Mais on ne peut s’empêcher de voir une analogie entre l’écologisme militant dogmatique et le missionarisme intégriste que certaines religions ont eu et ont encore. Analogie, pas similitude totale car les dogmes et les motivations sont différents.

        Et si on ajoute les expériences totalitaires du XXème siècle, séculaires celles-là, ça ne donne pas une perspective réjouissante sur la libération des individus en tant que personnes raisonnables et responsables.

  • « Je prédis que l’histoire ne les traitera pas avec bonté, et que la réputation de tous les scientifiques du climat en sera ternie. »

    Pourquoi seulement les scientifiques du climat ?

  • Je n’ai pas suivi l’affaire Bengtsson, ou seulement de très loin; est-il victime ou se complaît-il à être une victime ; de toute façon plus on politise la question climatique et plus elle devient ridicule

  • En effet réglementer les émissions de CO2 comme cela fut fait pour les CFC est une excellente idée. Avec le consensus actuel du GIEC sur le réchauffement climatique anthropique, la situation devient urgente.

    • Guillaume Stellaire: Il semble que vous n’avez pas tout à fait compris ce que consensus veut dire. Rassurez-vous, les avocats de la cause réchauffiste non plus.

      En science il n’y a pas de consensus mais des théories validées (dans une certaine enveloppe de conditions) ou des hypothèses sans valeur tant qu’elles ne sont pas validées. L’absorption du rayonnement électromagnétique par certains gaz n’est pas consensuelle, c’est une loi physique qui n’a pas été réfutée. C’est la seule chose sur laquelle, à part quelques loufoques, personne ne se dispute.

      Un consensus se gagne lorsque, ayant des point de vue différents ou congruents des individus s’accordent malgré tout sur une marche à suivre ou une position à défendre. Souvent, le consensus exprime le plus petit dénominateur commun.

      Le GIEC est sorti de son rôle de compilateur de données pour adopter celui d’extrapolateur avec des modèles QUI NE FONT PAS CONSENSUS, surtout pas parmi ceux qui savent les danger d’interprétation qui les accompagnent.

      Et par dessus le marché, aidé et poussé par les lobbies écolo-extrémistes, le GIEC a réussi à imposer une sorte de pensée unique sur :
      a) le fait d’un réchauffement,
      b) la cause humaine (anthropique pour faire savant) du dit réchauffement,
      c) les catastrophes à venir suite à ce réchauffement, et
      d) la nécessité quasi morale d’agir contre les émissions de gaz à effet de serre.

      Chacun de ces points fait débat, faire taire ceux qui l’anime tient d’une posture totalitaire.

      C’est cet endoctrinement que vous croyez être un consensus, mais c’est une désinformation (ou une néo-religion ce qui revient au même) dont vous n’êtes pas le seul à être victime.

      • En matière scientifique, le consensus n’existe pas. Pour Panurge et ses moutons, si.
        Un scientifique se méfiera comme de la peste de toute tentative de prospective.
        Pour Stephen Hawkins, prototype du Scientifique,  » Les trous noirs ont été prévus par la Relativité générale. Il semble que les observations de certains de mes confrères astronomes confirment cette hypothèse ».
        Cela change des discours consensuels et péremptoires du GIEC.

      • Ben, c’est pas gagné avec cet oiseau là ❗

    • Stellaire : la répétition de vos commentaires d’obsédé pose un diagnostic de nature PSY.
      C’est pas d’anthropique qu’il faudrait nous entretenir, mais certainement d’anthropologie, en un regard plus large que votre navrante fixité mentale.
      Auriez-vous élucubré vos convictions lors d’une rencontre avec des étoilés extragalactiques?

      NB : son blog cite :
      Guillaume est fan de science fiction avec un faible pour la hard science et le space opéra. CQFD

      • 1) Libre à tous de commenter l’article selon ses convictions, je n’aime pas trop cette pseudo censure « commentaires d’obsédé » , « élucubré vos convictions »
        2) En quoi la posture « totalitaire » du GIEC affecte t-elle vos modes de vies? Il s’agit d’une névrose. Les décideurs sont très très loin d’agir dans le sens préconisé ( conseillé) par le giec, bien au contraire. Il vous faut cesser cette obsession.

        • Euh.

          Taxe carbone, écotaxe, contribution climat énergie , bientot interdiction de rouler en ville avec un véhicule ancien, de faire des feux de cheminée, augmentation drastique des taxes sur le pétrole, augmentation de la factue edf pour financer les délires photéolines…

          Vous fumez quoi ??

          • Mes lampes hologènes me manquent

          • Cela reste très limité. Une goutte d’eau dans l’océan. D’autant plus que l’objectif de réduction des GES n’est qu’un des objectifs de ces mesures. D’ailleurs les externalités sont positives.

            • « Cela reste très limité. »

              WTF ?
              C’est quoi alors les mesures non « très limitées » ? Suppression de la moitié des humains ? (On commence par vous ?) Théocratie écolo ? Oo

              « D’ailleurs les externalités sont positives. »

              Ah? Où ça ? C’est dans quel tract électoral ou fascicule de propagande ?

              Les escrolos, ils fument trop…

          • « de faire des feux de cheminée »

            ça c’est une histoire de particules, pas de carbone.

        • Guillaume Stellaire est un troll ! Aucun argument, juste de la provoc.

          @Pikouli

          « En quoi la posture « totalitaire » du GIEC affecte t-elle vos modes de vies?  »

          Vous êtes sérieux la ou vous trollez aussi ? Ne serais-ce que le point de vue obscurentiste du GIEC serait déja insupportable. Mais si il y a désinformation volontaire, cela tombe en plus sous le coup de la loi.

          Qaunt à l’impact économique catastrophique des mesures du GIEC, demandez aux chomeurs en quoi ça les gène effectivement d’être au chomage.

          • Les chômeurs.. c’est de la démagogie. Un raccourci de troll.

            • Le ralentissement économique provoque le chomage et la baisse des salaires pour cause de concurrence.

              Les solutions communistes ou nationalistes de tiennent pas la route : l’économie est mondialisé, impossible de « partager » le travail à moins d’avoir un gouvernement mondial (et c’est pas demain la veille).

              C’est les pauvres qui payeront la facture, pour les riches c’est pas vraiment un probleme.

            • ON voit que vous n’êtes pas concerné. C’est beau la solidarité de gauche.

        • hahaha, le type qui prétend ne pas aimer la pseudo censure, accusent les autres d’être des névrosés ou des obsédés…

          Euh pikouli, occupe-toi de ton misérable mode vie et garde tes conseils à la noix pour toi.

        • « En quoi la posture « totalitaire » du GIEC affecte t-elle vos modes de vies? »

          réponse

        • 1) Libre à tous de commenter l’article selon ses convictions, je n’aime pas trop cette pseudo censure « commentaires d’obsédé » , « élucubré vos convictions »

          Pas de censure, puisque vous-même, pouvez sans limite, y mettre vous aussi vos propres élucubrations.
          Allez faire de même sur un site écolo :mrgreen:

          2) En quoi la posture « totalitaire » du GIEC affecte t-elle vos modes de vies? Il s’agit d’une névrose. Les décideurs sont très très loin d’agir dans le sens préconisé ( conseillé) par le giec, bien au contraire. Il vous faut cesser cette obsession.

          Vous faut-il absolument nous faire partager vos obsessions à vous ❓

    • « En effet réglementer les émissions de CO2 comme cela fut fait pour les CFC est une excellente idée. »

      D’accord. Dites-moi comment on fait ! Où est le levier pour controler le CO2 ?

  • « Comme je l’ai toujours dit, si vous financez des scientifiques pour trouver des preuves de quelque chose, ils seront heureux de les trouver pour vous. Depuis plus de 20 ans, nous avons les fonds pour trouver des preuves de l’influence de l’homme sur le climat. Et ils en ont consciencieusement trouvé partout, se cachant sous chaque rocher, glacier, océan, et dans chaque nuage, ouragan, tornade, goutte de pluie, et flocon de neige. »

    Bref, tout ce qu’il faut pour favoriser le biais de confirmation…

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