C’est un des symbole du ratage socialiste – pléonasme – incarné par sa Suffisance Hollande Ier. Deux ans de peillonisme, et rien, à part un gigantesque foutoir. Perdu dans des délires idéologiques de messianisme républicain et d’anti-cléricalisme obscurantiste, le tumultueux Peillon laisse à son successeur la tâche de ne rien faire en ayant l’air actif. Le drame, auquel Contrepoints est habitué, ce n’est pas l’individu Peillon, qui va prendre sa retraite de député européen, cette Europe-dépotoir qui justifie toutes les rancœurs des électeurs, non ce n’est pas l’individu, ce sont les lobbyistes, les cabinets, les obscurs et les sans-grades que l’on ne peut dénoncer publiquement parce qu’ils sont derrière, parce qu’ils sont intouchables sous peine de haine et lynchage médiatiques si on les désigne nommément.
Qui a conçu ce délire de rythmes scolaires à réformer pour faire triompher l’école de la république et transformer nos chers ignares en têtes pensantes et bien faites sachant lire et écrire par le miracle d’un après-midi en plus ou en moins, ici ou là, maintenant de toute urgence ? Qui sont ces crétins qui n’ont pas du tout envisagé les conséquences pratiques pour les communes – et les enseignants – dans l’occupation de nos chères têtes blondes entre deux activités scolaires ? Qui n’a pas calculé le coût de tous ces intervenants-de-qualité pour transcender les cours de récrés envahies par les futurs citoyens éveillés ? Qui n’a pas horodaté les déplacements scolaires en plus ici, en moins là-bas. Qui n’a pas compris que d’honorables mères de familles ayant choisi de travailler à mi-temps ou tiers temps pour s’occuper de leurs enfants allaient reprendre du travail à temps plein, supprimant ainsi des postes de travail ?
Voici plus d’un demi-siècle que nous vivons la tyrannie de ceux qui décident de réformes toutes aussi idiotes les unes que les autres – à preuve, la lente et sûre dégringolade du niveau scolaire affirmé par les tests de niveaux et les comparaisons internationales – sans que nous sachions même qui ils sont, parce que lorsque le scandale paraît, on nous jette un pantin en distraction. Ceux qui ont fait Peillon sont toujours là.
Le lynchage médiatique, si l’on désigne les responsables nommément?
Vous êtes aimable, Aotrou Le Honzec; les Tribunaux de Salut Public et la prison vous attendent, diverses associations parties-civiles vous auront préalablement plumé en dommages-intérêts, les Loges vous auront traîné dans la fange et vous ne pourrez plus, ayant le loisir du chômage, que vous remémorer les paroles de la chanson de Guy Béart (qui n’est pourtant pas mon artiste préféré): “La Vérité”.
Ah! Douceurs de la dictature!