L’Afrique a besoin de plus de femmes aux postes de haute direction

Tant au niveau local qu’au niveau régional, l’Afrique a besoin de plus de femmes aux postes de haute direction

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L’Afrique a besoin de plus de femmes aux postes de haute direction

Publié le 26 mars 2014
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Par Chofor Che, pour Libre Afrique

Les activités des collectivités locales et régionales influencent aussi bien la vie des hommes que des femmes de manière fondamentale, en répondant à leurs besoins essentiels et en améliorant la qualité de leur vie. Les hommes et les femmes n’ont, cependant, ni un accès, ni un contrôle égal sur les services de base fournis par les collectivités régionales et locales. Les femmes continuent d’être sous-représentées à la fois dans le leadership politique et dans l’administration au niveau local et régional. Pourtant, la collectivité locale, entité la plus proche de la base, est la mieux placée pour intégrer plus de femmes dans des postes de la haute direction.

egalite des sexesBien que les femmes représentent plus de 50% de la population mondiale, elles continuent d’être sous-représentées en tant qu’élues, électrices et dirigeantes aux niveaux régional et local, particulièrement en Afrique. La conséquence d’une telle lacune est que les femmes n’ont pas la même influence que les hommes, dans les prises de décision qui affectent leur vie d’une manière ou d’une autre. La participation des femmes à la haute direction et aux postes de leadership dans les collectivités régionales et locales peut avoir une influence significative sur la politique intérieure, en particulier les questions qui touchent la vie quotidienne de leur famille, telles que le développement des infrastructures, l’assainissement, l’éducation et la santé.

Les facteurs qui limitent ou facilitent la participation des femmes aux processus politiques varient en fonction des conditions sociales ou culturelles, de la situation économique, de la géographie, du contexte et des systèmes politiques. Ces éléments souvent considérés comme des obstacles à la participation des femmes à des postes de direction dans les affaires régionales et locales comprennent la discrimination pure et simple et les stéréotypes misogynes. D’autres facteurs concernent l’attribution culturelle des rôles domestiques, le manque de confiance, la faible éducation de l’électeur, le manque de capital financier et socio-économique, les systèmes électoraux de type «le gagnant emporte tout» et les institutions politiques qui ne sont pas propices à un équilibre entre la vie publique et la vie familiale.

Bien qu’à l’échelle internationale, il existe un cadre légal qui défend l’égalité de participation des hommes et des femmes à la prise de décision politique, y compris au niveau des gouvernements locaux et régionaux, les progrès ont été lents et inégaux. Malgré les divers engagements comme la plate-forme d’action de Beijing et les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) lancés par la communauté internationale pour autonomiser les femmes via une participation politique accrue, la proportion moyenne mondiale de femmes en postes de haute direction aux niveaux régional et local en Afrique reste faible.

Malgré leur faible participation, selon la Banque mondiale, plusieurs pays, dont le Maroc, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Rwanda et le Mali ont fait des progrès. Pour exemple, les femmes dirigeant des municipalités au Ghana ont profité des nouvelles possibilités de travailler ensemble et de s’organiser formellement par l’intermédiaire du Programme de gouvernance locale en Afrique (PAGL) affilié à la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM). La FCM et ses partenaires africains ont convenu de mettre l’accent sur ​​l’égalité des sexes et d’accroître la participation des femmes dans la gestion des collectivités locales, dans le cadre de travail pour atteindre les OMD liés aux femmes.

Le Rwanda est un État africain qui a fait de longues enjambées pour améliorer la situation de la participation des femmes au niveau de la haute direction aux collectivités régionales et locales. Dans le cadre des ateliers soutenus par le PAGL, les participants Rwandais ont présenté un rapport qui a révélé que les femmes trouvent plus facile d’aborder des femmes fonctionnaires dans les administrations locales et régionales, et que les femmes représentantes ont tendance à attirer davantage de femmes à leurs réunions communautaires.

L’égalité des sexes est une priorité de l’Association des municipalités du Mali (AMM) depuis 2004, mais jusqu’à 2006 les activités visant à promouvoir l’égalité des femmes surtout dans l’administration locale étaient relativement peu structurées. Avec le soutien financier de la FCM, 600 des 720 femmes fonctionnaires aux municipalités, de toutes les régions du Mali, se sont réunies pour fonder le caucus des femmes de la AMM. Le caucus a créé une structure qui a des points focaux dans chacune des huit régions du pays et un dans la capitale Bamako. Avec une structure formelle pour guider sa contribution à l’égalité des sexes, l’AMM a travaillé avec le gouvernement central sur les dimensions municipales des questions d’égalité entre les sexes, en particulier la lutte contre la pauvreté et le droit des femmes à la propriété.

Hommes et femmes peuvent mieux s’acquitter de leurs responsabilités personnelles, familiales et communautaires quand ils ont un accès égal aux programmes et services des collectivités régionales et locales. Il est donc souhaitable pour ces collectivités régionales et locales en Afrique d’avoir l’occasion de comprendre les rôles et les responsabilités des deux sexes, de reconnaître les facteurs qui affectent les relations entre les sexes, et de jouer un rôle dans la promotion de l’égalité des sexes par l’intermédiaire de leurs politiques et programmes. L’accès équitable à des programmes et des services au niveau des administrations régionales et locales commence avec des mesures visant à assurer une participation équitable des hommes et des femmes dans les processus de consultation et de prise de décisions dans les collectivités locales et régionales tant au niveau de la haute direction qu’au niveau du leadership. Les hommes et les femmes ont besoin d’être capables de participer pleinement, ce qui leur permettra d’influer sur le résultat des processus de prise de décisions, et de jouer un rôle substantiel dans les décisions concernant des préoccupations régionales et locales, en particulier l’allocation des fonds publics afin de refléter les besoins et les aspirations des hommes et des femmes.

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Article initialement publié en anglais par africanliberty.org – Traduction par Libre Afrique – le 24 mars 2014

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  • Mais que fait un article qui vante l’égalitarisme et l’interventionnisme de l’Etat sur un site libéral?

    En plus, il ressort les habituels sophismes en la matière.

    D’abord, l’égalitarisme est une doctrine qui nie la spécificité de l’homme et la femme. Beaucoup de femmes se sentent bien mieux représentées par leurs pères ou leurs maris que par une autre femme et pour cette raison préfèrent voter pour un homme que pour une femme.

    Les femmes ont une autre manière d’exercer leur influence que les hommes. Les hommes ont besoin d’une fonction dirigeante, alors que les femmes y arrivent très bien sans, en jouant de leur influence naturelle envers les hommes sans devoir porter la charge de la responsabilité.

    Ensuite, ce n’est pas à l’Etat d’exiger une parité au niveau du sexe, de l’âge, de l’origine culturelle, de race, ou je ne sais quoi. A partir du moment où les individus ont le droit de vote et le droit de se présenter, si certaines catégories sont sous-représentées, c’est tout-à-fait légitime.

    • Mais enfin aloygah il ne s’agit pas d’être cohérent ou raisonnable, il faut prendre la défense des zopriméEEEESSS.

      Je commence en effet à être étonné par la présence unique d’articles à la limite de la bienpensance crypto-bobo sur ce site. Comme quoi, les idiots utiles ont encore du boulot pour miner un mouvement libéral.

      Le déni de réalité n’est pas le privilège des seuls étatistes.

      • @ Roi Heenok

        C’est tout le problème du libéralisme, ce mouvement est systématiquement gangrené par des opportunistes, qui utilisent la rhétorique de la liberté pour mener une politique étatiste qui sert leurs intérêts ou leurs idéologies liberticides…

        @ salminander

        Les femmes dirigent déjà le monde autant que les hommes. Tous les hommes d’Etat ont des femmes dans leurs vies, et même ceux qui ne sont pas mariés officiellement avec elles agissent clairement sous leurs influences…

  • Je ne vois pas pourquoi ! Les femmes sont aussi corrompues que les hommes et elles le seront d’autant plus qu’elles devront faire le forcing pour se faire accepter. Quelle idée de toujours mettre les femelles en avant. Le monde tourne depuis des millions d’années sans qu’elles le dirigent et il ne s’en est pas toujours trouvé mal. C’est encore une idéologie d’arriérés.

  • Je suis plutôt d’accord avec vos commentaires. L’état n’a rien à voir la dedans ni ne doit imposer une quelconque égalité/parité.
    Les femmes exercent leur influence différemment, si vous le dites, les hommes le leur rappellent suffisamment quand ça foire alors « sans porter la charge de la responsabilité » j’en doute fort.

    • Marie,

      Même si je suis intrinsèquement d’accord sur le fait l’état ne devrait pas intervenir il le faut. C’est un mal nécessaire dans ce cas. C’est conforme à la doctrine libérale qui refuse pas tout interventionisme mais l’accepte pour empêcher des actes d’agressions ou de dominations contraire au droit naturel.

      Si je puis me permettre vous devriez lire :

      http://www.amazon.fr/Les-femmes-droite-Andrea-Dworkin/dp/2890913503.

      • Merci, la couverture du livre me rappelle le vieux livre de cuisine de ma grand-mère, 1er chapitre: être une bonne épouse => préparer l’apéritif qd monsieur rentre du travail en lui apportant les journaux! Une merveille ce livre. Dans la société actuelle je conçois l’existence du féminisme, mais ce n’est pas pour moi. Par contre dans la pensée libérale, pour moi, il n’y a même pas à en parler, je suis désolée, je suis bien comme suis, je sais ce que je suis, je me pose plus de question sur mon pouvoir sur les hommes que sur l’oppression des femmes, au fond cela revient au même, il faut trouver l’équilibre mais le mien ne passe pas par le féminisme. Le patriarcat chez les libéraux, si il existe moi il ne me dérange pas.

      • Et bien Marie va étudier, peut-être que j y trouverai mon compte. Je suis en questionnement perpétuel sur le féminisme, le libéralisme et leur complémentarité!

        • @ Marie de St Amour

          Le libéralisme a pu être le précurseur du féminisme, dans le sens où le libéralisme demande à ce que les hommes et les femmes aient les mêmes droits là où ils sont semblables.

          Le libéralisme n’est par contre pas compatible avec le féminisme, parce qu’il ne prône pas une égalité stricte et absolue en droit. Sur les points où les hommes et les femmes diffèrent, la législation peut être également amenée à différer.

          • « Le libéralisme n’est par contre pas compatible avec le féminisme, parce qu’il ne prône pas une égalité stricte et absolue en droit. »

            Je pensais que le libéralisme visait une égalité en droit pour tous les individus, quelque soit leur sexe, leur ethnie, leur orientation politique, etc… est ce que je me trompe ?

            • @ Lamarse

              Fondamentalement, le libéralisme se base sur le droit naturel pour déterminer les droits des individus. Le droit naturel tient compte de l’aspect naturel de l’individu pour en déduire ses droits.

              L’ethnie et l’orientation politique n’ont rien à voir avec l’aspect naturel d’un individu, puisqu’elles ne se différencient que sur des idéologies (l’ethnie étant définie par des traditions humaines et le langage), voilà pourquoi le libéralisme ne fera pas de différence de droit sur ces points.

              Par contre, un homme et une femme, ou un adulte et un enfant, ou une personne atteinte d’un handicape mental et une personne bien-portante, sont tous semblables en tant qu’êtres humains, et auront les mêmes droits sur leurs points communs, mais offrent aussi des différences naturelles évidentes qui peuvent justifier par conséquent des droits différents, qui impliqueront qu’au final, on n’aura pas une stricte égalité en droit.

            • Je pensais que seul la nature humaine suffisait :
              « Ainsi, les droits naturels de l’homme sont des droits qui viennent du fait qu’il est un humain, indépendamment de sa position sociale, de son ethnie ou de toute autre considération.  » (Wikiberal)

              Mais si on s’en tient à ce que vous voulez signifier (enfin j’espère avoir compris le sens de votre réponse…) dans ce cas là entre l’homme et la femme, la seule véritable distinction naturelle qui existe c’est la capacité à porter ou non un enfant, non ?

              Prenons un exemple un peu tiré par les cheveux : à partir du moment où l’État reconnait aux individus le droit de porter un enfant comme ils l’entendent, il n’a pas à se poser la question de la capacité de ces derniers à jouir par eux même de ce droit, mais simplement à s’assurer qu’aucun individu n’agisse à l’encontre de ce droit. Donc homme, femme, stérile, fertile, ménopausée, ligaturée, etc… tout ça ne regarde pas l’État, ce n’est pas son domaine d’action ou de jugement.

              Au fond, la seule question que l’État devrait se poser face à un individu c’est : est-il apte à jouir pleinement de ses droits et assumer pleinement ses responsabilités ? La réponse permet ainsi de mettre de côté les enfants, les handicapés mentaux, les personnes déficientes, etc… qui n’ont pas des capacités cognitives pour cela (ou que sais-je, la psychiatrie n’est pas ma tasse de thé). Mais le sexe biologique, je ne vois pas en quoi ça légitimerait un traitement différentiel de l’État (du patriarcat à la discrimination positive soutenue par certaines féministes).

            • @ Lamarse

              Si je comprends bien, « mettre de côté les enfants, les handicapés mentaux, etc » revient pour vous à considérer qu’ils n’ont plus aucun droit, qu’ils ne seraient rien d’autre que des objets pour l’Etat?

              Cela veut dire que vous voudriez autoriser que des parents puissent torturer ou rendre esclaves leurs enfants selon leur bon vouloir?

              Si ce n’est pas le cas, c’est que de facto vous reconnaissez que les enfants ont également des droits, mais différents de ceux des adultes. Cela voudrait donc bien dire que le droit naturel peut s’appliquer de manière différenciée, là où il y a différence naturelle.

              Dans le cas de l’homme et la femme, je pensais surtout aux cas d’agressions sexuelles et de pudeur, où ils ne sont clairement pas à égalité. L’homme agressera bien plus facilement physiquement la femme, que l’inverse. De même, la femme va bien plus provoquer l’homme par son apparence, que l’inverse. Ces deux aspects devraient être pris en compte de manière différenciée au niveau des lois.
              Probablement que d’autres cas se poseraient, mais on est effectivement plus dans l’exception, que la norme.

            • Non je n’ai jamais dit qu’ils n’avaient plus de droits, simplement que leur responsabilité était altérée par leur condition (jeune, sénile, malade, etc…) et de ce fait ne pouvaient pas juger et assumer seuls leurs actes et leur situation. Ça ne signifie aucunement que tous leurs droits naturels leur sont confisqués !

              Par contre, entre une femme et un homme avec toutes leurs facultés mentales, je ne vois pas pourquoi l’État devrait s’attacher à faire une distinction : ils sont tous deux aptes à assumer leur responsabilité et à bénéficier de l’entièreté de leurs droits et de leurs libertés. A mon sens, on tombe dans le constructivisme à partir du moment où l’État va s’attacher à des critères qu’il définit lui même (ici le sexe biologique) pour justifier des différences de traitement entre individus, alors même que la valeur humaine de ces derniers est identique (conscience de sa condition). C’est l’essence de la discrimination, qu’elle soit positive ou négative d’ailleurs.

              Le coup de la pudeur, c’est purement subjectif, culturel, etc… Chez certains les femmes aux seins nus sont choses courantes, pour d’autres, leurs cheveux ne doivent pas être dévoilés. A partir du moment où des comportements ne vont pas à l’encontre des libertés individuels, je ne vois pas trop pourquoi l’État devrait juger de la « moralité » (faut le dire, c’est de ça qu’il s’agit) de ceux-ci.

              Concernant les agressions par contre, votre discours fait échos au féminisme radical tel qu’on le connait aujourd’hui : les couplets sur le « sexe faible », la « culture du viol », etc… Dès lors que l’État reconnait un état de faiblesse pour une catégorie (sexuelle) bien particulière et décide d’agir, n’est ce pas du constructivisme ? Comment retirer de la tête des hommes que les femmes sont des proies ? Au contraire, la fonctionne régalienne de l’État dans cette situation, c’est d’assurer la sécurité des citoyens féminins comme masculins à grands coups de justice ! 😉

            • Je ne me suis pas penchée sur la conception du droit dans le libéralisme mais l’idée qu’il suive le droit naturel me paraît logique.
              Si je vous suis tout les 2, différence femme/homme et de pouvoir porter un enfant, ok.
              Mais Lamarse qu entendez-vous par capacités cognitives? Pour vous responsabilités et droit d’avoir un enfant se résume à avoir les capacités cognitives ? Fin de la maturation cérébrale par exemple?
              @ aloygah: je suis d’accord, enfin les femmes ont plus de choix que les hommes niveau vestimentaire, après de là à dire qu’il s’agisse de provocation, c’est vous qui le dites (bon toutes ne mettent pas des bottes en cuir et de la fourrure et encore moins les 2 en même temps…!).

            • « Mais Lamarse qu entendez-vous par capacités cognitives? Pour vous responsabilités et droit d’avoir un enfant se résume à avoir les capacités cognitives ? Fin de la maturation cérébrale par exemple? »

              Lorsque je parle de capacités cognitives, c’est pour distinguer les individus qui sont en pleine possession de leurs moyens et ceux qui ne le sont pas. Disons qu’ont sait qu’un enfant avant sa majorité n’est pas traité pareil par la justice, idem pour un handicapé mental, une personne sénile, etc… : leurs droits se retrouvent restreints, ils sont placés sous la tutelle d’autres individus ou leur responsabilité pénale peut être atténuée.

              Je considère que lorsqu’on explique que le droit naturel découle directement du fait d’être humain, c’est que l’on reconnait la raison comme le propre de l’homme : c’est à la fois la source de ces revendications légitimes (des droits inhérents à chacun) et la condition pour les assumer (la responsabilité en sorte). Et c’est bien pour cela que le droit naturel peut s’appliquer à chaque individu « raisonnable » sans distinction aucune… Enfin je crois.

            • @ Lamarse

              Si vous reconnaissez un droit naturel aux enfants et que vous affirmez qu’il n’est pas le même que celui pour les adultes, vous êtes bien en train de confirmer que le droit naturel s’adapte en fonction de la nature de l’individu.

              Ce n’est pas l’Etat qui définit qui est un homme ou qui est une femme, c’est la nature qui a fait cette distinction, et elle est plus évidente que celle entre un adulte et un enfant (en témoigne les variations de l’âge de la majorité).

              Et si l’Etat peut reconnaître un état de faiblesse au niveau des enfants par rapport à l’adulte, pourquoi ne peut-il pas également reconnaître un état de faiblesse au niveau d’une femme vis-à-vis d’un homme? Un ado est parfois plus capable de se défendre face à un homme, qu’une femme…

              L’Etat est garant de ce qui se passe sur la voie publique, et dans toutes les cultures, il a érigé des lois sur la pudeur qui sont différentes pour les hommes et les femmes, ainsi que des lois spécifiques envers les enfants. Ces lois ont pour but de protéger l’intégrité physique des individus, elles sont en accord avec le droit naturel et un Etat régalien.

              Ce n’est quand même pas moi ou le féminisme qui a inventé le viol ou le fait que les femmes sont plus faibles physiquement que les hommes. Le féminisme l’a certainement trop banalisé, au point que l’on dirait que vous êtes en train de partir dans l’autre extrême qui est de nier ces réalités…

              @ Marie de St Amour

              Il y a pulus de choix au niveau vestimentaire pour les femmes, parce que les hommes et les femmes savent très bien que l’apparence des femmes compte beaucoup pour les hommes et peut susciter en eux le désir. Les codes vestimentaires sont différents suivant les cultures, mais le principe est toujours le même, soit la mise en valeur de la beauté du corps féminin.

            • @ aloygah : j’entends deux choses dans ce que vous dites:
              – D’abord un « état de faiblesse », donc si nous voulons faire des lois il faut savoir mesurer ce que c’est un état de faiblesse. Je me reconnais plus faible par rapport à des hommes ( aucune force physique, je peux pleurer parce que je n’arrive pas à ouvrir un pot de confiture…), mais ma faiblesse n’est peut être pas celle de ma voisine, du coup faut-il légaliser sur ce point, sur quel critère, en généralisant, où s’arrêter?
              – Et ensuite  » garant de ce qui se passe sur la voie publique » , la je comprends et suis d’accord encore que nous pouvons discuter à propos de la pudeur mais ce serait chipoter.
              Oui pour les fringues, plus simplement j’y vois aussi le côté pratiques, libre de mes mouvements, mais on a pas encore ouvert le chapitre chaussure, et là….

            • @ Lamarse: ok, je comprends votre logique, donc ce n’est pas en terme de capacités cognitives, l’âge légal est ce qu’il est, moi je pense q’un individu entre 20/25 ans (fin de la maturation cérébrale) est en pleine possession de ces capacités de penser donc pense et est responsable. Quand aux enfants, personnes cérébro-lésées, dire qu’elles ne sont plus responsables d’accord ==> donc des lois en plus ou moins ( là ce n’est pas mon domaine) .

            • @ Marie de St Amour

              L’idée n’est pas de pousser la réflexion jusqu’à définir un ensemble de lois idéales qui resteraient purement fictive, mais de démontrer que si le droit naturel laisse la possibilité de faire cette distinction, il rend le libéralisme fondamentalement incompatible avec l’idéologie féministe, qui, elle, prônerait une stricte égalité en tout point.

              Et oui, les vêtements ont aussi le but de se protéger de la nature… 🙂

            • @ alagoyah: Oui vous avez raison…
              Quand au vetement, comme l’état le strict minimum 😉

            • @ Sissi

              Je suis plutôt tout ou rien… Je préfère une femme bien habillée, qu’une femme qui ne montre que la moitié de ce que l’on aimerait voir…

      •  » C’est conforme à la doctrine libérale qui refuse pas tout interventioNnisme mais l’accepte pour empêcher des actes d’agressions ou de dominations contraire au droit naturel.  »

        Admettons, mais les moyens mis en œuvre ne doivent pas être contraires à ce droit naturel. Donc quels sont ces moyens ?

  • @aloygah

    Biensur que le libéralisme concerne les femmes ! Sinon et bien déjà vous avez 51% de l’électorat pour qui le libéralisme ne sera pas audible. Au contraire le libéralisme doit être en pointe .

    C’est bien que contrepoint, qui ne se prive pas de publier articles machistes sur articles machistes certaines semaines , mettent en valeur les femmes et j’applaudie à deux mains quand c’est le cas. J’ai pointé à ma façon ce sexisme plus que latent sur ce magazine et j’espère et pense avoir fait oeuvre utile comme un aiguillon et je continuerai dans les règles de la modération à le faire.

    Connaissez vous d’ailleurs le point commun entre Soral et zemmour ? Leurs écrits sur les femmes.
    Le premier sexe pour l’un .
    Vers la féminisation ? : Démontage d’un complot antidémocratique pour l’autre

    Même repli identitaire de genre… Vous voulez associer libéralisme et repli identitaire de genre ? Non le libéralisme c’est tout sauf le repli. C’est l’extension.

    C’est ça que vous voulez comme idéologues ? Vous préférez Najat ? Vous ne pensez pas que la théorie libérale à mieux à dire sur les réformes de société concernant les femmes ?

    @Roi Heenok

    Qui vous a dit qu’il n’y avait pas un féminisme différencialiste, donc s’intéressant au droit naturel base de la pensée libérale ? Qui vous a dit que l’égalité est un but et non une étape ?

    Si vous acceptez (je doute) que le patriarcat puisse être ressenti par les femmes comme une domination alors vous devez accepter l’interventionnisme féministe qui est une riposte à un acte de domination. Vu que le patriarcat est la résultante d’un interventionisme dès le moyen-age (loi salique etc..) vous ne pouvez pas vous opposer à sa destruction par un autre interventionnisme.

    Et…;

    Attendez-vous à une forte dévaluation de la testostérone qui de mon point de vue n’est qu’une monnaie de singe. Qu’une monnaie de singe..;. (humour)

    • Quid du féminisme libéral alors ?

    • Le libéralisme est une doctrine « idéale », et par là j’entends qu’il n’a rien à faire de l’aspect « concret » des personnes qu’il concerne. Le libéralisme est pour les hommes de 30 ans, de 40 ans, les femmes, pour les extraterrestres en tout genre pourvu qu’ils aient une intelligence consciente. Si un jour les « robots » en sont aussi pourvus (étymologiquement ce ne serait plus des robots mais simplement des hommes de fer et sicile), alors le libéralisme les concernera aussi.

      Un de grands avantages du libéralisme est justement de faire fi de toutes ces distinctions qui n’ont rien à faire dans une philosophie politique, de même que la géométrie s’applique aussi bien à des rectangles en bois ou en acier.

      Si les femmes se sentent « aliénées » dans le libéralisme parce qu’on ne parle pas de « leurs problèmes », alors ce sont les femmes qui sont en tort et non les libéraux.

    • L’étape pour aller où?

      • @Sisi @ Lamarse

        Si je fais une réponse courte ça va pas être argumenté j’ai pas le temps et donc risque de partir en « flaming », je suis sous le coup d’un avertissement du modérateur donc désolée. Quand je suis chez les autres, je respecte les règles. C’est ça aussi être libérale. Liberté et responsabilité.

        Je m’exprimerai donc pas plus aujourd’hui. Je suis certaine qu’on aura l’occasion de discuter du féminisme libéral voir de la prochaine étape à l’occasion d’un autre article.

    •  » Vu que le patriarcat est la résultante d’un interventionisme dès le moyen-age (loi salique etc..) vous ne pouvez pas vous opposer à sa destruction par un autre interventionnisme.  »

      Moi en tout cas à titre personnel je peux m’y opposer. La discrimination « positive » est juste une discrimination. Sinon, on entre dans le cercle vicieux actuel du type « l’état prends une mesure qui n’a pas les effets escomptés, alors il prends une nouvelle mesure pour gommer les effets néfastes de la première, puis une troisième pour lutter contre les dérives causées par la deuxième mesure etc.

      Un libéral revendique l’égalité en droit pour tout individu quels que puissent être son origine ethnique, géographique, son sexe ou la taille d’icelui, ou encore la teneur en testostérone de ses fluides corporels.

      S’il s’avère qu’un employeur préfère à titre personnel embaucher des hommes ou des asiatiques il est libre de le faire. Et si une profession attire plus les femmes pour des raisons qui ne concernent qu’elles en temps qu’individus, il est normal qu’elles y soient sur-représentées.

  • @ Marie de St Amour

    C’est celui qui a la fonction de président qui en porte la responsabilité. Alors certes, s’il suit l’influence de sa femme et que cela a de mauvaises conséquences sur sa présidence, il pourrait avoir la mauvaise grâce d’en faire reposer la faute sur sa femme, mais même dans ce cas, aux yeux du monde, le fautif, ce sera lui et non sa femme.

    @ Adèle

    Les articles machistes de contrepoints sont des articles au ton humoristique dont l’usage du machisme n’a pour seul but que de contrebalancer le féminisme politiquement correct omniprésent des autres médias.
    Ce n’est certainement pas en dénonçant de l’humour que vous ferez avancer votre cause, bien au contraire…

    Cet article ne met ni en valeur les femmes, ni le libéralisme. Il prône au contraire l’interventionnisme étatique et l’égalitarisme teinté de féminisme à deux balles. Mais je ne suis pas surpris qu’il vous ait plu, car pour l’instant, vous ne défendez le libéralisme que lorsqu’il sert vos intérêts.

    • Pour madame subir les foudres de son mari est sûrement plus difficile que ceux des individus sur monsieur. Madame n’a que son couple, monsieur tout un peuple a guidé!

      • @ Marie de St Amour

        Madame s’est mise en couple avec ce monsieur en connaissance de cause et un couple qui est viable, c’est un couple qui sait gérer les conflits.

        • Le combleeee, cela voudrait dire que madame doit en plus porter la responsabilité de ces humeurs (dc se taire) parce que Mr n’a pas suffisamment réfléchit pour guider son troupeau, parce que c’est elle qui l’a choisit ( monsieur lui ne voulant pas grand chose). Du coup madame est aussi responsable du choix de monsieur, qui doit être en tout point parfait ( pour la continuité de l’espèce), finalement un cariotype au premier Rdv, ce n’est pas idiot, ça nous faciliterait la tâche 😉

          • @ Marie de St Amour

            Mme peut bouder M. jusqu’à ce qu’il vienne penaud implorer son pardon, et là aussi M. ne pourra pas nier s’être mis en couple en connaissance de cause. Après, à chaque couple sa manière de fonctionner et s’ils ne trouvent pas de solution qui ne conviennent aux deux, le couple éclatera. C’est d’ailleurs un peu la mode avec les couples présidentiels français ces derniers temps…

            Mais si cela peut vous rassurer, ma manière de faire serait plutôt de ne pas diriger les foudres contre Madame et d’assumer ce que j’ai décidé, même sous son conseil.

            • Je forçais le trait exprès pour vous embêter…! Les couple présidentiels sont le reflet de la société non?
              C’est gentil, enfin vous rassurez madame je pense, à moins qu’elle n’ai jamais douté de cela!

            • @ Marie de St Amour

              De la société française en tout cas… En Suisse, on a certainement encore quelques années de répit, avant de tomber aussi bas…

              Si Madame il y a, elle n’aura pas de doute sur la question.

  •  » Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) lancés par la communauté internationale pour autonomiser les femmes via une participation politique accrue  »

    En tant que libéral, je me fous de savoir si mon maître est une maîtresse.

  • C’est marrant ces étatistes qui maintiennent, au mépris de la réalité massive, que « les races, c’est juste un concept social » tout en refusant d’admettre que l’égalité est un concept social totalement anti-naturel et dont les implications conduisent systématiquement à un égalitarisme sinistre et orwellien.
    La capacité de certains à être de mauvaise foi m’étonnera toujours.

  • Premièrement, un : Mettez une casquette et des galons sur une gonzesse.
    Deuxièmement, deux : essayez de rigoler en face de ça.
    Ensuite, venez me voir, et racontez-moi la suite.

  • Ledit travail étant rendu encore plus difficile par le fait qu’une partie citoyenne et festive de la population fait tout pour ne surtout pas être éclairée.

  • Les commentaires sont fermés.

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Figure iconique de la Révolution française dans sa dimension libérale, Condorcet est l’auteur de plusieurs textes sur la place des femmes dans la société.

En 1790, il publie : Sur l’admission des femmes au droit de cité. En 1793, alors qu’il est pourchassé par la Convention qui a ordonné son arrestation, c'est-à-dire sa condamnation à mort, il consacre plusieurs paragraphes de l’Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain et de Fragment sur l’Atlantide, au même sujet.

Les extraits provenant de ces deux ouvrag... Poursuivre la lecture

Les promoteurs du langage inclusif se sont donné pour but de réduire les stéréotypes de genre qui seraient véhiculés par l’écriture. Ils postulent donc que les mots formatent ou influencent les esprits et que, dans une certaine mesure, ils déterminent des comportements sexistes, machistes ou patriarcaux.

L’adoption du langage inclusif constitue donc une forme d’acceptation du postulat postmoderne selon lequel l’orthographe et la grammaire sont socialement construites pour placer les femmes et certains groupes minoritaires en situation ... Poursuivre la lecture

Wellington
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Un article de Human Progress

Notre vingt-quatrième Centre du progrès est Wellington à la fin du XIXe siècle, lorsque la ville a fait de la Nouvelle-Zélande le premier pays au monde à accorder le droit de vote aux femmes.

À l'époque, cette décision était considérée comme radicale. Les réformateurs qui ont adressé avec succès une pétition au Parlement néo-zélandais ont ensuite parcouru le monde, organisé des mouvements pour le suffrage dans d'autres pays. Aujourd'hui, grâce au mouvement initié à Wellington, les femmes peuvent vote... Poursuivre la lecture

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