Élections européennes : les partis politiques français se fichent de l’Europe

Les politiciens français occultent les vrais sujets sur l’Europe, et le coût de la quitter.

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Drapeaux européens (Crédits TPCOM, licence Creative Commons)

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Élections européennes : les partis politiques français se fichent de l’Europe

Publié le 1 février 2014
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Par T. Matique.

Drapeaux européensIl y a au moins un point commun entre les aspirants députés européens français, pro-européens ou anti-européens : aucun d’eux n’aborde l’Union européenne et se contentent d’un « pour » ou d’un « contre ». Pourtant, en mai 2014 auront lieu dans tous les États membres de l’Union européenne les élections de 751 parlementaires européens dont 74 français. Étant données les sommes qui leur seront allouées pour siéger, nous aurions pu au moins avoir en  contrepartie le détail de leurs intentions.

Dans les dispositifs de l’Union européenne, « la rémunération mensuelle des députés prévue par le statut unique est, avant imposition, de 7.956,87 euros en 2011. Elle est financée par le budget du Parlement et après déduction de l’impôt européen et de la cotisation d’assurance accidents, elle s’établit à 6.200,72 euros. »

Mais diverses indemnités se rajoutent à cette rémunération :

  • Indemnité de frais généraux : en 2011 elle était de 4 299 euros par mois
  • Frais de voyage : à concurrence du prix du billet d’avion en classe affaires, du billet de chemin  de fer en première classe ou d’un forfait de 0,50 euro au kilomètre pour les trajets en voiture + péages autoroutiers, excédents de bagages ou frais de réservation etc. Des précisions sur la limite annuelle du kilométrage ont été apportées par une décision du Bureau du Parlement européen du 1er juillet 2013 (2013/C194/02)
  • Indemnité annuelle de voyage : en 2011 elle était plafonnée à un maximum de 4 243 euros
  • Indemnité journalière : « Le Parlement verse une indemnité forfaitaire de 304 euros pour couvrir l’hébergement et les coûts annexes pour chaque jour de présence des députés européens lors des périodes d’activités parlementaires, à condition qu’ils signent un registre pour attester de leur présence » + allocation  frais d’hébergement

De plus, si nous nous en référons à l’article 13 de la décision du Parlement européen du 28 septembre 2005 portant adoption du statut des députés au Parlement européen, nous constatons que des avantages perdurent au delà du mandat par  l’alinéa 1 : «  À l’issue de leur mandat, les députés ont droit à une indemnité transitoire équivalente à l’indemnité visée à l’article 10 ». Cette indemnité transitoire, non cumulable avec les avantages d’un mandat parlementaire national et ceux de la fonction publique, est même transmissible en cas de décès en application des articles suivants.

Les députés européens ont un rôle déterminant puisqu’ils exercent, entre autres, un pouvoir législatif conjointement avec le Conseil et constituent avec ce dernier l’autorité budgétaire qui vote le budget de l’Union européenne et ses orientations. Le fait de financer à hauteur de 18% le budget européen, même si nous en récupérons près de 60%, est un motif plus que suffisant pour que les députés français du Parlement européen aient à rendre des comptes aux contribuables français sur la gestion des deniers. Or, aucun d’entre eux ne communique le bilan des actions entreprises par l’Union européenne et leur financement. Même le si « exceptionnel » pacte de croissance qu’aurait obtenu Hollande en 2012 est passé à la trappe.

Aucune information non plus de leur part sur les subventions dont la France aurait bénéficié et une comparaison avec d’autres États membres. Mais au fond, cela n’est guère surprenant car c’est au travers de l’analyse des chiffres et par la connaissance des mécanismes des fonds européens que nous pouvons constater l’envergure des dérives alimentées par le socialisme et l’étatisme notamment dans certains domaines.

Subventions européennes

Les subventions perçues au titre de la PAC par la France représentent les 2/5e de sa participation au budget européen et 64,2% des subventions reçues, tandis que pour l’Allemagne et le Royaume-Uni elles ne représentent que 1/5e de leur participation et respectivement 21,1% puis 47,2% des subventions reçues. De plus, en France des associations telles que les Resto du Coeur et le Secours Populaire, de même que les entreprises agroalimentaires, sont incluses dans le dispositif. Hormis le fait qu’il est difficile de savoir en quoi les associations caritatives et les entreprises d’agroalimentaires contribuent à la modernisation et au développement de l’agriculture pour bénéficier de la PAC (auquel cas pourquoi ne pas y rajouter, tant qu’on y est, tous les métiers de bouche : boulanger, boucher, restaurateur, etc), l’État français se sert de l’Union européenne pour mettre sous perfusion ceux qu’il a saigné au préalable par tant de taxes et d’impôts. Du moins ceux qui ont le courage, le temps et la possibilité de se consacrer au labyrinthe administratif européen et qui ne sont pas pressés d’avoir les fonds. Bien entendu, entreprises et grosses structures agricoles sont des abonnées au dispositif.

Timgscan  contrepoints 2014636 europeout aussi inquiétant que cette dépendance de l’agriculture à l’Union européenne créé par la France est l’infime proportion (de la part de socialistes et d’étatistes) des subventions Compétitivité pour la croissance et l’emploi.

Quant au solde net participation/subventions, il fait apparaître le fait que la France est un grand bénéficiaire des subventions de l’Union européenne et est bien plus gagnante dans son retour sur placement que ne le sont l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Ceci étant, même si les institutions européennes fourmillent d’arrivistes de tout bord, de technocrates avides de pouvoir, de représentants politiques plus soucieux de leur carrière que de la maîtrise des dossiers, de socialistes et étatistes prompts à vouloir imposer leur modèle…. certains œuvrent vraiment pour corriger les erreurs commises par tant d’idéologues de tout bord et pour préserver son principe fondamental de « la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux dans l’Union ». L’Union européenne est, et doit demeurer, avant tout un espace de libre échange et permettre la convergence d’initiatives privées en vue d’accroître le potentiel des ressources de chacun. Pour atteindre pleinement cet objectif, le budget européen devrait être orienté en grande partie vers des projets communs européens et non vers une redistribution pour palier aux déficiences d’une politique nationale de socialistes ou d’étatistes. Il y a des initiatives ambitieuses européennes qui permettent la mutualisation de moyens et des coopérations renforcées d’initiatives privées, mais leur financement n’est que symbolique.

Il y avait  notamment le 7ème programme-cadre de recherche et développement technologique (PCRDT), qui se divisait en 4 programmes :

  • Le programme de coopération doté de 32,4 milliards € ayant « pour objectif de stimuler la coopération et de renforcer les liens entre l’industrie et la recherche »
  • Le programme Idées doté de 7,5 milliards € qui « doit servir à renforcer la recherche exploratoire »
  • Le programme Personnes doté de 4,75 milliards € qui « vise à améliorer les perspectives de carrière des chercheurs en Europe et attirer plus de jeunes chercheurs de qualité »
  • Le programme capacité doté de 4,5 Md d’euros « doit donner aux chercheurs des outils performants pour pouvoir renforcer la qualité et la compétitivité de la recherche européenne »

Il comprend aussi le financement d’actions directes dont celles du Centre Commun de Recherche (CCR).

Les initiatives sont nombreuses et mériteraient d’être évoquées : le Programme-cadre pour l’innovation et la compétitivité, des Plates-formes Technologiques Européenne (PFTE/ETP),  Erasmus, la Banque européenne d’investissement, le Fonds européen d’investissement (FEI), l’Executive Training Programme, les centres Enterprise Europe Network, voire l’Agence spatiale européenne (ASE) ou le groupe Airbus, etc.

Force est de constater que nos députés français ont les yeux rivés sur les sièges européens et ses avantages financiers, mais certainement pas sur des projets permettant l’essor de cet espace de libre échange. Même ceux qui se prétendent anti-système en font leur manne financière sans pour autant expliquer comment ils procéderaient pour une sortie, même progressive, de l’euro et de l’Union européenne et aborder des sujets tels que :

  • le financement d’une dette qui va atteindre les 95% du PIB avec un franc soumis à une cotation internationale et sachant que la dette se paiera soit en euros soit en dollars, au même titre que les importations, et que la planche à billet est source d’inflation, le tout entraînant des produits plus chers et moins de pouvoir d’achat pour les Français
  • la délocalisation des instances européennes de Strasbourg à Bruxelles (puisque pas d’instance de l’UE hors de l’UE) dont la présence, selon le cabinet EPR, rapporte près de 20,1 millions de chiffre d’affaires annuel aux commerçants de Strasbourg, principalement dans le secteur hôtelier et la restauration.
  • si la France ne verse plus les 21,3 milliards € à l’Union européenne, maintiendront-ils les 13 milliards € qui étaient reversés par l’UE à la France, dont les 9 milliards € correspondant à la PAC et au développement rural ? Si oui, comment pourront-ils le financer avec un remboursement de dette bien plus élevé et un pouvoir d’achat au ras des pâquerettes du fait du franc ? Et face à l’augmentation du prix des importations est-ce que le coût de la perfusion sera suffisant ?
  • la France n’ayant que 11,29% des parts du groupe Airbus, qu’adviendra-t-il du site d’assemblage de Toulouse et des sous-traitants français, si les autres actionnaires décident de délocaliser pour avantager un État membre de l’UE si la France n’en fait plus partie.
  • le coût du rétablissement des douanes aux frontières et de la surveillance de toutes les frontières françaises.
  • qu’adviendra-t-il des partenariats en cours réservés aux membres de l’Union européenne, et des bénéficiaires du programme Erasmus ? ……

L’Union européenne n’est pas un État européen face duquel il y aurait une sécession. L’Union européenne n’est pas un État, mais un espace de libre échange régit par des accords entre États membres, ratifiés soit par leur parlement respectif, soit par référendum, mais aussi par de nombreux accords privés qui ont permis de mutualiser des moyens. Mais ça ils l’ont eux même oublié, ou du moins font-ils semblant de l’oublier pour contenter leur avidité de pouvoir.

La liste des questions est longue et celles-ci demeureront sans réponse car la plupart de ces « chers » députés européens français se servent de l’Union européenne pour emballer la politique carton pâte qu’ils font en France. Entre un cortège d’irréductibles Gaulois qui, à défaut d’avoir la potion magique, vont se faire nourrir comme des pique-assiettes par ceux qu’ils veulent voir disparaître de leur paysage, et la procession de ceux qui cherchent une tribune pour avoir encore un écho en France, et parfois les deux à la fois, la délégation française au Parlement européen ne risque pas de faire évoluer dans le bon sens l’Union européenne, ni d’éclairer les Français sur le rôle des institutions européennes et les mesures prises. Espérons que les députés européens d’autres pays membres recentrent  le débat sur la véritable vocation de l’Union européenne et s’investissent d’une mission vraiment européenne en accord avec ses fondements.

En mai, fais ce qu’il te plaît ?. Il y aurait de quoi leur faire avaler nos cartes d’électeurs !

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  • Légalement la dette émise en droit français (95%) est remboursée dans la monnaie nationale. La dette n’aura pas à être payée en euro et certainement pas en dollars. (qui d’ailleurs a de fortes chances de ne plus exister à ce moment là).

    Il est étrange que dans l’article il ne soit même pas fait mention de la commission.
    Nul besoin d’Union Européenne pour avoir le libre échange et la coopération. L’Europe n’est pas un espace d’accords entre états mais le projet de création d’un véritable état fédéral avec ses pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. L’ALENA n’a nul besoin de parlement et de commission.
    Beaucoup de pays ont des accords avec l’Union Européenne sans en faire partie (Suisse, Norvège) ou ne sont pas dans l’euro. Et en général ils se portent mieux.

    Ceci dit il est certain que quitter l’euro et cette technocratie n’est pas une condition suffisante pour régler les maux de notre pays. Je crois que c’est cependant une condition nécessaire.

    • les problèmes de la France ne viennent ni de l’Europe, ni de l’Euro, ni de l’Union Européenne…

      Ils viennent de l’aveuglement idéologiques des politiques depuis 40 ans, de la méconnaissance de l’économie par les français…, et sont donc d’abord franco-français.

      Donc quitter l’Europe, la zone Euro ou autre ne règlera strictement rien pour la France. En revanche, pour les autres pays européens, cela fera un sacré boulet en moins !!!

    • il est surtout essentiel de dénoncer les traités maastricht et celui de lisbonne , la loi du 3 janvier 1973 , et sa zone euro
      la zone euro est affaire de l’oligarchie financière uniquement , la population fait office de ventre de la consommation , un ventre sans droit reconnu .

    • « Légalement la dette émise en droit français (95%) est remboursée dans la monnaie nationale. » Hors sujet ! La légalité d’une opération importe peu puisque l’Etat peut tout rendre légal, y compris le meurtre.

      Pour un Etat, faire défaut signifie imposer unilatéralement aux créanciers une modification substantielle du contrat entraînant une perte, peu importe que ce soit une modification de montant, d’échéance ou de signe monétaire prévus au contrat.

      Lors de l’abandon du franc pour l’euro, les créanciers ne pouvaient qu’être d’accord puisqu’ils étaient gagnants dans l’opération. Mais aujourd’hui, nul n’ignore que l’idée de sortie de l’euro est associée à la volonté de pratiquer la dévaluation prétendument compétitive afin de réduire le poids de la dette publique. Cette politique veut obliger les créanciers à prendre leurs pertes. Changer de monnaie de remboursement dans le but de spolier les créanciers, dans n’importe quelle langue au monde, ça s’appelle un défaut. L’Etat français sera nécessairement en faillite s’il revient au franc car il aura rompu sa parole. Un Etat qui n’a pas de parole est indigne ; il mérite de disparaître, comme l’URSS, la RDA ou le Reich il n’y a pas si longtemps. Plus proche de nous, la décrépitude avancée de l’Etat argentin, Etat indigne sans parole qui agit aux dépens de sa population, devrait nous faire réfléchir avant de nous lancer dans des manipulations monétaires injustifiables.

      Sortir du surendettement étatique en remboursant la dette en monnaie de singe est une politique de pacotille qui conduira la France et ses habitants à la ruine. La ruine de la population française est le vrai prix du retour au franc. Quand on s’endette, on en paye toujours le prix, d’une façon ou d’une autre.

    • Effectivement, Romain, la dette se rembourse en monnaie nationale mais comme tous les milliards d’emprunts faits auront été faits en euros au moment de la sortie de l’Union européenne pour ceux qui la préconisent, leur remboursement devra se faire en euros. Avec un franc soumis à cotation, le remboursement des milliards d’emprunt en cours en euros va faire exploser la note. La dette se sont des emprunts en cours. Quant aux importations émanant de l’UE, elles continueront à se faire en euros, d’autres comme le pétrole se feront encore en dollars et les effets de surcoût seront identiques car le coût des produits à l’exportation devront supporter ces frais supplémentaires, de même que les ménages français pendant une longue période de transition permettant une stabilisation, ou renversement de situation, « hypothétique ».
      Par ailleurs, l’article se concentre sur les élections européennes. Or, les membres de la Commission ne sont pas élus au suffrage universel. Ils sont choisis par le Conseil et le Parlement européen ne dispose que d’un droit de veto sur l’investiture de certains membres par le Conseil.
      Avec une dette qui tend vers le 100% du PIB, une balance commerciale dramatiquement déficitaire, un déficit public chronique, une perte récurrente de compétitivité, une croissance en berne, des prélèvements obligatoires démentiels, ce n’est pas un retour au franc qui va résoudre les problèmes de fond. Les propos de Breizh et de Cavaignac résument à merveille la situation.
      La France n’a pas, pour l’instant, les moyens de sortir de l’Union européenne. Par contre, le Royaume-Uni (qui ne fait pas partie de la zone euro) et certains pays du nord tels que la Finlande, les Pays Bas, entre autres, voire même peut-être l’Allemagne, dont la volonté de réduire considérablement sa dette d’ici 2017 et de faire disparaître son déficit budgétaire devrait nous interpeller, préféreront se passer de l’Union européenne si celle-ci continue à contourner ses fondamentaux de libre échange et de coopération/mutualisation des moyens axés sur les libertés individuelles. Ces pays, qui tentent d’assainir leurs propres comptes et se tournent vers les marchés internationaux avec succès, ne seront plus les vaches à lait de la politique socialiste et étatiste de la France. La demande de revoir les traités par le Royaume-Uni pour retrouver les fondamentaux de l’Union européenne fera des émules car les euro-septiques de ces pays le sont du fait d’en avoir assez de payer pour des dérives dont ils ne sont pas responsables, contrairement à la France où la plupart des euro-septiques ne savent même pas qu’ils font partie des plus grands bénéficiaires avec plus de 60% de remboursement leurs deniers investis au détriment de projets européens d’envergure.

    • si la france devait sortir de l’euro, le cout serait catastrophique pour l’économie national:
      envolé de la dette à cause de la dévaluation du franc
      envolé du cout des importations pour la mème raison, avec forte baisse du pouvoir d’achat.
      quand au déficit commercial, il ne vas surement pas etre bouché en quelques semaines parce que la monnaie sera subitement plus faible, on ne remonte pas des usines comme une poule pond des oeufs, ou un technocrate des règlements !
      il faudrait plusieurs années , voir plusieurs décenies pour remonter la pente, et la situation sociale sera explosive dans se laps de temps.
      concernant les problème agricoles: la perte du budget de la PAC serait catastrophique pour les agriculteurs français, qui sont littéralement intoxiqués aux subventions européenne. certe, un franc plus faible que l’euro permetrait de faire remonter le prix des produits qui s’exportent: la viticulture de qualité, par exemple, serait probablement gagnante: elle est peu consommatrice de produit importés et la valeur ajouté est importante, idem pour les naisseurs bovins ( jeunes veaux traditionnellemnt exporté vers l’italie ou il sont engraissés ) qui consomment pratiquement que de l’herbe, qui ne sera pas plus cher parce que la monnaie est dévalué. l’elevage intensif, par contre verrait le cout du soja, de l’engrai, du fuel exploser, idem pour les céréaliers. si la période correspondait à des cours des produits agricole mondiaux déprimés ( par exemple à cause d’une pause des importations asiatique ) bien des faillites serait à redouter, dans un secteur trés endetté…

    • « Ceci dit il est certain que quitter l’euro et cette technocratie n’est pas une condition suffisante pour régler les maux de notre pays. Je crois que c’est cependant une condition nécessaire. »

      Pour empirer la situation, c’est certain.
      N’espérez plus vendre de la dette française après avoir remboursé en Franc une dette contractée en Euro. Argentine nous voilà !

  • Il est, en effet , assez paradoxal de constater qu’un pays comme la Suisse qui ne fait pas partie de l’UE et n’a pas adopté l’euro, se porte très bien comparé à la plupart des pays européens.

    • Tout à fait, Riton. La Suisse se porte bien sans l’Union européenne. Mais, la Suisse est comme une demoiselle d’honneur : invitée à la cérémonie (=accords bilatéraux ponctuels) sans avoir à payer les frais, ni par la suite les frais de divorce. De plus, la Suisse n’est ni socialiste, ni étatiste, et a toujours compris les avantages du libre-échange et de la stratégie de produit à haute valeur ajoutée. Ses huit millions d’habitants (environ) n’ont jamais été formatés par l’État. Une source d’inspiration dont la France n’a jamais voulu, à tort, et nous en payons les conséquences à présent. Mais les euro-septiques français des deux fronts ne veulent pas de cet exemple. Ils veulent plus de socialisme en France, plus proche du modèle cubain que du modèle suisse.

  • faut pas se leurrer , les députés attendent une chose , c’est leur accession au post du parlement de bruxelles , ce sont des affairistes et non des patriotes .

    ils ne vous parlerons jamais de l’article 50 de la constitution européenne .
    donc , aucun ne veut détruire son ambition de devenir membre élu au parlement .
    c’est le vote français prochain qui devra décider du oui ou du non majoritaire envers cette europe affairiste .
    en cas du non massif , ces affairistes seront assez capables de s’assoir sur le non et imposer leur dictat .

  • Le problème de la dette est le suivant : 80% de la dette nationale de la France est émise sous droit Français donc pas de problème pour sortir de l’euro pour cette part mais 20 % est émise sous droit étranger la commence les problèmes…D’autre part je crains que les politiciens en profitent pour faire tourner la planche à billets ( voir par exemple le programme FN à hauteur de 10% du PIB ) et à tout ré-étatiser .Je passe sur le risque réel de réintroduction de taxes prohibitives et d’une organisation économique fondée sur le corporatisme…Quand à la coopération entre nations européennes existent le conseil de l’Europe et l’AELE ( zone de libre -échange fondée sur les 4 libertés).Cela pourrait être utilement complété par un pacte européen de sécurité comme proposé en 2009 par la Russie…

    • « pas de problème pour sortir de l’euro pour cette part » : tout défaut est légal, par définition. Ce qui compte vraiment en la matière, c’est l’avis des marchés, pas la loi.

      Pour mener à bien une dévaluation, deux hypothèses : soit la BC nationalisée prête directement au Trésor, soit le gouvernement sort du régime de changes flottants et impose un taux de change fixe. Dans les deux cas, la panique des marchés sera telle que la dévaluation ne sera pas de 10% mais de 99,99%. En quelques mois, il n’y aura plus une goutte de pétrole dans le pays, ni même de centrales nucléaires, parce que les importateurs refuseront la monnaie de singe et exigeront d’être payés en nature.

      Et que va donc donner la France si elle doit payer en nature ses importations vitales ? Les fonctionnaires en surnombre ?

    • Petite précision puisque ça fait deux fois que le droit national et international sont évoqués.
      Les bons du trésors sont des titres de créance émis par l’Etat et en cas de un défaut ou de cessation de paiement par le non remboursement de ces créances, ce n’est ni le droit français ni le droit international qui s’appliquent, mais la souveraineté nationale et la décision des marchés. Il a fallu plus de 50 ans à la France pour pouvoir emprunter après son dernier défaut de paiement de sa dette en 1793.

      Déduction faite de la dette des collectivités locales, le reste de la dette publique de la France est couverte par des emprunts émis en euros par l’Agence France Trésor avec des modalités d’adjudication différentes: les Obligations Assimilables du Trésor (OAT-à long terme), les Bons du Trésor à intérêt annuel (BTAN-à moyen terme), avec des bons du Trésor à taux fixe et à intérêts précomptés (BTF-à court terme). Quant à la dette des collectivités locales, qui selon le rapport de la Cour des Comptes publié le 14 octobre 2013 représentait 9,5%¨de la dette publique de la France, elle peut être financée par celles-ci via des emprunts obligataires, et à l’occasion par des emprunts en devises. Les emprunts en devises constituent une part infime de leur dette et une goutte d’eau dans la dette publique de la France.

  • Je crois qu’il faut faire une distinction entre le droit et le juste.

    En terme de droit, les bons du trésor sont émis en monnaie nationale. Un retour au franc convertirait le montant en euro en franc avec le taux de change initial (disons 1 euro = 1 franc) sauf pour 20% de la dette qui resterait en euro (si il survit… et c’est pas un petit « si »)

    Le franc serait certainement dévalué par les marchés de 15 à 20%. L’impact serait le suivant:
    – pour 80% de la dette la perte est pour le créancier de l’ordre de 15 à 20%
    – pour 20 % de la dette, elle augmente de 15 à 20%

    Bilan de l’opération: La dette est réduite d’environ 12%.
    Ce n’est pas « juste » pour le créancier mais c’est totalement dans la légalité.
    Seulement il faut aussi bien comprendre quelque chose : un prêt comporte un RISQUE. Ce risque est lui matérialisé par le taux d’intérêt qui augmente en fonction de ce dernier. (la suisse emprunte à taux négatifs à 6 mois par exemple…) Toute personne qui prête de l’argent doit être prête à assurer des pertes.

    Quand bien même les bonnes réformes structurelles seraient prises en France, il faut comprendre qu’il faudra 2 à 3 fois plus de temps pour retrouver l’équilibre avec l’euro qu’avec le franc (calculs faits par différents instituts et recherches académiques).

    Il y a bien un coût à sortir de l’euro, mais il faut aussi bien comprendre qu’il y a un coût à le MAINTENIR ! (cf plans d’aides).

    Concernant les coûts principaux d’un retour au franc:
    – importations plus chères, condition nécessaire pour un retour à l’équilibre (c’est le contrepoids naturel d’une augmentation des exportations suite à un changement de change). Concernant le pétrole, étant donnée la gigantesque proportion de taxes, c’est tout à fait modulable.
    – se refinancer auprès des marchés. C’est sûr que après avoir perdu 12%, les créanciers ne seront pas très heureux. Cependant, je doute que l’euro survive, ce qui voudrait dire un retour aux monnaies nationales pour (au moins) les pays du sud. Dans ce cas là, la France serait relativement moins pire que les autres, et le relatif importe beaucoup plus que l’absolu en investissement. Notez qu’après le défaut russe de 1998 (quasi-total celui là), la Russie a pu se refinancer sur les marchés dès 2000 à des taux réels INFÉRIEURS à ceux pré-défaut (qui étaient déjà les plus bas depuis la chute de l’URSS). Le FMI avait d’ailleurs prévu un récession de 5% en 1999, la croissance fut de 7%. Les deux premières années seront certainement difficiles, ce qui forcera le gouvernement à prendre de VÉRITABLES réformes (vous conviendrez qu’aucune n’est prise en restant dans l’euro…).

    Je suppose bien entendu un gouvernement responsable. C’est peut être une licorne en France… Mais je ne vois pas l’euro nous l’amener non plus.

    Notez que vouloir le retour à une monnaie nationale ne signifie EN RIEN que je souhaite un financement de la dette publique par la BDF. Simplement une monnaie qui reflète la productivité et l’inflation de notre pays afin que nos chers politiques incompétents que vous conspuez autant que moi ne ruinent pas nos concitoyens pour un rêve de « grandeur ».

    PS: à tous ceux qui dénoncent la loi de 1973, vous devriez savoir que l’État empruntait massivement déjà sur les marchés jusqu’au remboursement total de notre dette, et que l’inflation n’est pas seulement l’ « euthanasie du rentier », mais bien le vol de la population en général. La dette a commencé à cause de politiques de dépenses publiques irresponsables. L’effet boule de neige a continué car c’est bien connu « après moi le déluge ».

    • Ni le droit, ni le juste, mais simplement des mécanismes régissant les marchés.
      Les mécanismes d’évaluation d’une monnaie sont bien plus complexes et la valeur d’une monnaie convenue par un Etat sur certains critères, complexes ou simplistes, n’est qu’une valeur de base qui au bout du compte fluctue en fonction des marchés et de la confiance émise dans cet Etat.

      Un taux de conversion doit correspondre, entre autres, à une réalité économique. Or, si en fonction de celle-ci le taux de conversion était fixé à 1 euro=6,55957 francs le 31/12/98, je vous laisse imaginer le taux de conversion que nous pourrions avoir à l’heure actuelle avec une situation aussi catastrophique. Alors, l’hypothèse de 1euro=1franc, même pas en rêve.
      Dans la meilleure hypothèse, et si nous avions la même situation qu’en 1998, et que les marchés étaient confiants et maintenaient la parité de l’époque, la dette et les échanges avec l’Union européenne nous coûteraient au moins 6,5 fois plus chers. Pardonnez-moi ce trait d’humour car je prends plaisir à vous lire, mais en conclure que la dette baisserait de 12% est bien trop « Généreux ».

      Par ailleurs, un taux négatif d’emprunt n’est pas un signe de confiance envers le pays émetteur de l’emprunt, mais plutôt un signe de défiance par rapport à certains Etats environnants. De plus, est-ce vraiment à perte pour certains investisseurs dans une dette souveraine? C’est discutable. L’inflation, les taux de changes, la fluctuation des primes de risques sont autant des paramètres connexes qui peuvent permettre aux investisseurs de se renflouer par à côtés. La Suisse emprunte à taux négatif à 6mois, comme elle l’a fait brièvement dans les années 70, afin de décourager les entrées massives de capitaux alors que la France a pu bénéficier de taux négatifs à un moment donné en raison des craintes sur certains pays de la zone euro. Une nuance qui est de taille. De plus, la Suisse préserve son indépendance financière par l’activité du pays et un rôle de l’Etat réduit au minimum. En 10 ans, sa dette publique de la Suisse a baissé de 20 points pour ne représenter que 35,7% du PIB en 2012 et un déficit public insignifiant, voire même inexistant. Il y a de quoi nous faire rêver. Mais n’oublions pas que si 1euro=1,22 franc suisse c’est parce que la situation économique de la Suisse, dont tous les indicateurs sont au vert, est à des années lumière de celle de la France, dont tous les indicateurs économiques sont au rouge. La France paie sa politique socialiste et étatiste tandis que la Suisse récolte les bénéfices de sa politique libérale.

      Si les mécanismes des marchés étaient si simples, les mathématiciens, les traders, les spécialistes de la finance, etc. n’auraient plus qu’à pointer au chômage.

      • Je crois que vous maîtrisez mal les questions monétaires. Peu importe le taux de conversion qui a eu lieu lors du passage à l’euro. Repasser au franc ne veut pas dire repasser à l’ancien franc mais à un nouveau. Avec une nouvelle monnaie, on choisit le taux de conversion interne d’une économie (pas externe bien entendu). En disant 1euro = 1 (nouveau) franc cela évite de chambouler tous les repères de prix pour les consommateurs et les commerçants. On peut dire 1 euro = 6,55 nouveaux francs, les prix seront multipliés par 6,55, comme les salaires, les revenus des taxes etc. ça ne change strictement RIEN au niveau d’une économie. C’est comme lorsqu’on est passer de l’ancien franc au « nouveau franc » en 1960. La dette n’a pas été multipliés par 100 car la valeur de la monnaie n’a pas été divisée par 100, seulement l’unité de compte(on pouvait acheter le même bien avec un nouveau franc ou 100 anciens francs).

        Ce qui change c’est le taux de change externe avec l’euro (s’il existe encore) ou les autres monnaies. Le nouveaux franc vaudrait certainement entre 15 et 20% de moins par rapport au dollar par exemple si on se fie à la PPA. Pour un investisseur étranger, ce qui compte c’est la valeur de ses actifs dans sa monnaie nationale.

        Pour 80% de la dette : si il est décidé 1 euro = 1 nouveau franc, son titre vaut 1 nouveau franc. Mais le nouveau franc vaut 15% de moins donc 85 cts. Il perd 15cts de nouveaux francs soit 15cts d’euro.
        De même si 1 euro = 6,55 nouveau francs, son titre vaut 6,55 nouveaux francs. Moins 15% cela donne 5,34 nouveaux francs soit deveniez quoi… 5,34 * taux de change = 5,34 * 6,55/1 = 85 cts d’euro. La perte est toujours de 15cts d’euro pour le créancier PEU IMPORTE la taux de change interne décidé.

        Pour 20% de la dette c’est le contraire.Le taux de change interne est 1 euro = 6,55 nouveaux franc (par exemple). Votre salaire est multiplié par 6,55 tout comme votre salaire. Ça ne vous rend pas plus pauvre ni plus riche. Mais sur le marché international cela deviendra rapidement 1 euro = 6,55 *1,15 = 7,53 nouveaux franc. Il faudra donc pour la France payer 15% en plus pour payer le titre libellé en euro.

        Quand on combine les deux effets on arrive à une baisse de la dette en absolue car une majorité de la dette (80%) est libellée en la monnaie qui a cours légal dans le pays.

        L’exemple de la Suisse était là pour bien illustrer qu’en ce qui concerne les taux d’intérêts tout est relatif en terme de risque. Ainsi si la France sort de l’euro, bien d’autres pays risquent de suivre. Les pertes liés à un retour aux monnaies nationales seraient les suivantes pour les créanciers: environ 20% pour l’Italie, 45% pour la Grèce, 30% pour le Portugal, 25% pour l’Espagne etc. La France ne serait pas la plus mal lotie dans ce cas là même si sur un ou deux ans ce serait assez difficile (ce qui limiterait l’expansion de l’état, grandement favorisée par les taux anormalement bas liés à l’euro.)

        • Votre «je crois» dès le début et votre thèse qui, dès lors, émanerait d’une personne maîtrisant les questions monétaires m’ont permis de mesurer l’étendue de mes capacités à avoir le sens de l’humour. Un sens de l’humour que je préserve quand vous suggérez que j’aurai prétendu que repasser au franc serait repasser à l’ancien franc, alors que j’ai «suggéré» que ce «pourrait» être pire étant donné que la situation de la France est pire. Trop fort! Et alors quand vous m’affirmez que «Le nouveaux franc vaudrait certainement entre 15 et 20% de moins par rapport au dollar», puis «si il est décidé 1 euro = 1 nouveau franc» alors que la Suisse, qui se porte bien mieux que nous, en est à 1 euro=1,22 franc suisse et que 1euro=1,3485 dollar, là je nage en pleine fiction. Ça me change des travaux réalisés à ce sujet par l’Institut Montaigne qui en 2011 préconisait une forte hausse de la dette publique, qui passerait de 82% à 103% du PIB (alors qu’à présent elle atteint presque les 95% du PIB), ceux des équipes spécialisées de grandes banques européennes, les travaux de la banque Suisse UBS, etc. auxquels j’adhère. C’est fou comme certains sont comme moi à ne pas maîtriser les questions monétaires!

          • Mon « je crois » ne se voulait en rien offensant et je m’excuse si vous l’avez pris comme tel.

            Si le nouveau franc se dévalue de 15% par rapport au dollar, et que le taux de change entre le dollar et le franc suisse reste le même, cela signifirait aussi que le nouveau franc sera dévalué de 15% par rapport au franc suisse.

            Pourriez-vous expliquer cette phrase:

            « puis «si il est décidé 1 euro = 1 nouveau franc» alors que la Suisse, qui se porte bien mieux que nous, en est à 1 euro=1,22 franc suisse et que 1euro=1,3485 dollar, là je nage en pleine fiction. »

            Suggérez-vous que, par exemple, puisque 1 livre = 1,22 euros = 1,48 CHF l’économie britannique se porte mieux que la suisse, l’américaine ou l’européenne ?

            J’ai lu beaucoup de ces études. Mais celle d’UBS (un des plus gros détenteur de la dette…) a complètement omis la question juridique concernant la labélisation des titres « monnaie nationale » vs « euro ». Celle de Nomura est è mon avis beaucoup plus complète et proche de la réalité.

            • Je précise, parce que peut-être que ce n’était pas clair, que lorsque je dis 1 euro = 1 franc suisse ce n’est pas un taux de change fixe mais simplement le taux de conversion entre nouvelle monnaie en ancienne monnaie. Quand le nouveau franc sera dévalué on aura 1 euro=1,15 franc.

  • bonjour

    si la france quitte la zone euro , l’euro déjà fort malade perdra 50% de sa valeur actuelle
    l’allemagne ne supportera pas à elle seules de tenir cette monnaie donc devra revenir au mark , ce qui fait que les valeurs monétaires franco allemande se verrons revenir au taux d’avant l’euro , et le dollar avec son faible taux , retrouvera sa vigueur face au franc et au mark . le mark sera plus fort que le franc , ce qui ne changera rien par apport aux valeurs qu’avaient le mark et le franc en 1990.
    par contre en revenant à la souveraineté monétaire , la france pourra moduler sa monnaie sur le marché , donc point positif relancera l’économie par le travail .
    mais il est bon de faire peur aux français en insistant sur l’épouvantable catastrophe si on quitte l’euro .
    je me pose la question si les trolls payés par bruxelles pour foutre la trouille aux eurosceptiques , ne seraient pas déjà au travail .

    • la différence avant 1973 , c’est que le trésor empruntait gratuitement auprès de la banque de france , qu’il remboursait la dette quand le projet portait ses bénéfices sans cs emprunts gratuit , jamais la france aurait eu le niveau que nous avons connus , nous aurions jamais eu une défense nationale comme elle fut , pas de nucléaire .
      si à l’&poque , le trésor avait dû emprunté au taux actuel , la france devrait non pas 1800 milliards , mais dans les 80 000 milliards .
      hors , si nous étions resté avec le pouvoir d’emprunter gratuitement , la dette ne serait pas de 90% mais de 20% .

      • Avant 1973 le trésor empruntait DÉJÀ en majorité sur les marchés. Je comprends l’attrait du « financement à 0% » qui sauverait tout mais c’est malheureusement faux. Cela avait une pertinence suite à une guerre, lorsqu’il fallait tout reconstruire et investir dans des infrastructure vitales. Notez que c’était utilisé avec parcimonie et discernement, et jamais pour acheter des votes.
        Aujourd’hui la France n’a aucun problème d’investissement publique ni d’infrastructure comparable. Si vous autorisez l’état à faire de même aujourd’hui vous aurez deux conséquences:
        – Hausse de la dépense publique, en particulier la non productive qui achète des voix (dépenses sociales, châteaux pour roitelets locaux, Heuliez puissance 100, création d’observatoires, d’instituts etc.). Si vous croyez que ce pouvoir illimité ne sera utilisé que pour construire des hôpitaux et des écoles… vous vous trompez lourdement. (théorie intérêt public vs choix public)
        – Hausse de l’inflation proportionnel à l’utilisation du prêt à 0%. Qui est un impôt sur tout le monde, en particulier les plus démunis. Ce que vous proposez n’est en aucun cas une alternative à la dette (qui est un impôt futur par définition) mais bien un autre impôt. Vous attaquez la conséquences, pas la cause : le poids de l’état.

        • les dépenses publique explose du fait d’une augmentation de fonctionnaire pour rayer le taux de chômage, l’inflation n’est guère ni mauvaise , ni bonne , elle est nécessaire par moment .

          maintenant , la dette vient uniquement du fait que l’industrie exilée ne paie plus ses impôts en france , d’où un manque de rentré de devise au trésors , l’augmentation du taux de chômage , fait que l’impôts ne rentre plus non plus , s’ajoutant à cela moins de cotisations pour les caisse assurance et retraite .
          les gouvernements de ce fait , sont obligés d’emprunter de plus en plus sur les marchés pour palier au manque de rentré fiscale .
          et cela ira en empirant faut pas se voiler la face .
          si un vrai chef d’état ne vient pas à la rescousse du naufrage français en la faisant sortir d’urgence de la zone euro et en invalidant les dux traités maastricht et lisbonne , s’en est fini de la france , elle sera dépecée comma la grèce , pour payer sa dette sans cesse en expansion .
          demain la dette aura franchie la barre des 100% du pib , la france devra tout vendre son patrimoine national aux enchères .

          • Différence de causalité : l’augmentation des fonctionnaires crée la baisse de l’emploi privé. Regardez les courbes, le différentiel et ça vous paraîtra évident.

            Afin de continuer à financer cette gabegie et électorat très fidèle, on taxe de plus en plus ceux qui produisent (l’état ne dépense pas autre chose si ce n’est l’argent des autres). Bilan : certains fuient. Je n’excuse pas la fraude fiscale, mais je la comprends. L’exil fiscal quant à lui est légal.
            Si vous récupérez tous ces milliards, il y en aura moins l’année suivante car les gens produiront moins si un fort pourcentage de ce qu’ils produisent est ponctionner. Et vous n’aurez peut-être plus de fraude fiscal, mais un exil de population massif.
            Vous l’avez compris, le régime actuel de la dépense publique est une chaise musical. Quand la musique s’arrête, c’est celui qui reste qui paye. Le problème c’est que dans un régime étatique ce n’est jamais celui qui dépense qui paye.

      • Quelles sont vos sources pour affirmer que la France empruntait à taux 0% à la BDF ?.
        Savez-vous qui était derrière la BDF, il semble que non.
        La BDF n’a jamais été une banque d’Etat, mais tout comme la FED une banque privée, formée par un groupe de banquiers internationaux puisque la Suisse y était présente.
        La BDF existe toujours, mais on n’en connaît pas la véritable organisation actuelle.
        C’est Napoléon qui a accepté de créer cette organisation, il lui empruntait au taux de plus de 20% => http://www.youtube.com/watch?v=CNJzNXio6FE
        Emprunter au taux 0 fabrique une inflation monumentale, car la planche à billet fait chuter la valeur de la monnaie, on verra ce qui va se passer aux USA avec leurs QE, bien qu’ils soient privilégiés par leur monnaie internationale.
        Vos chiffres sont totalement faux, exposez clairement vos calculs avec de vraies bases.
        Sous De Gaulle la France était excédentaire, on a remboursé le plan Marshall, les dettes des socialos précédents, chassé les USmen qui occupaient le pays etc., mais on n’était pas aux 35h, RTT etc., par contre même lui n’a pas réussi à changer le statut de la BDF.
        Les dettes contractées par Giscard, Chirac avant 1981 étaient des dettes d’investissements (nucléaire, autoroutes etc.), pas des dettes structurelles qui ont démarré avec les socialos qui ont embauché 1.5 millions de fonctionnaires alors que l’informatique qui se développait aurait dû en réduire le nombre, ce surplus a coûté 1800 milliards d’€ à ce jour, ça ne vous dit rien ?.
        C’est la structure de notre Etat qui nous mène à la ruine, et ce n’est pas demain qu’elle va changer.
        Que l’on soit en Franc ou en Euro, l’état a besoin de 30% de plus que son budget ne lui permet, c’est intenable, et pourtant on continue depuis plus de 30 ans, tout va craquer c’est une évidence, ça ira plus vite en Franc, mais même en Euro ça va craquer.
        Emprunter à 0%, est un leurre utilisé par certains pour faire rêver le peuple, quand bien même ce serait possible ce serait toujours une accumulation de dettes.
        Revenir au Franc est le même leurre, même le FN ne parle pas de changement structurel, son leitmotiv est l’emprunt à taux 0%, donc les emprunts d’état continueront ad vitam avec toutes les conséquences qui en découleront => dévaluation énorme, appauvrissement de toute la population etc. etc. etc.

        • bonsoir JO

          veuillez svp allez voir sur youtube : la loi du 3 janvier 1973 sur la banque de france par michel rocard .

          pour en savoir plus sur la dette de la france et son pourquoi , sans cela nous tournerons en rond .

          henri guillemin , merveilleux orateur historien , est un de mes préférés .

          • Hi Ummite
            Je connais bien cette loi de 73, tout le monde tape dessus, ont-ils raison ou tort ??
            Mais qui nous parle des taux précédents avec la BDF, je rappelle Banque Privée et non banque d’Etat, cette banque devait donc faire des bénéfices.
            Quand Rocard prétend qu’on empruntait à l’œil, il ment, puisque même Napoléon empruntait à la BDF à plus de 20%. Donc quelqu’un ment, ou plutôt tout le monde ment.
            Je rappelle que la France était excédentaire sous De Gaulle, elle n’avait donc pas dettes quand Pompidou est arrivé, c’est suite au 1er choc pétrolier qu’on a commencé à emprunter, sous Giscard.
            Cette loi a été faite pour obliger l’Etat à être très prudent dans ses emprunts, car emprunter à la BDF même à taux préférentiel c’est toujours faire des dettes, les autres pays pratiquaient déjà cette méthode, tels l’Allemagne et bien d’autres.
            Les US empruntent à la FED, banque privée comme la BDF, qui il est vrai peut aider l’Etat à se sortir d’un bourbier passager, mais pas totalement gratuitement. Les divers QE ont et vont affaiblir le $, tout comme le franc aurait été affaiblit mais dans une toute autre proportion car la France est un pays microscopique en proportion, et facile à attaquer, comme l’a été la £ par un seul investisseur Soros, nous aurions donc connu des dévaluations et des attaques à répétitions encore plus importantes.
            Rocard a été au pouvoir, pourquoi n’a-t-il pas changé cette loi alors qu’il en avait la possibilité ?, facile d’accuser les autres, les Attali & Co, conseillers de Mitterrand, n’ont rien fait non plus sinon toujours plus nous endetter, pourquoi n’ont-ils pas abrogé cette loi ??, pourquoi l’inflation des années 80 sous Mitterrand était à 2 chiffres, jusqu’à 17%, grâce à ces Attali etc. devenus experts aujourd’hui, quelle honte!!
            La réponse est simple, la BDF ne prête pas à 0% c’est un mensonge répété par tout le monde, ce qui permet d’accuser les autres des excès depuis plus de 30 ans.
            Rocard aussi a beaucoup eu recours à l’emprunt, si c’était si cher pourquoi a-t-il pratiqué une telle escroquerie bancaire ????
            Je suis comme vous j’adore Henri Guillemin, Historien oh combien respectable et passionnant, nul besoin d’images lorsqu’on l’écoute il se suffit à lui même. J’apprécie sa franchise Historique, qui est parfois à l’opposé de la version officielle, c’est justement ce que j’aime car tout est détourné et surtout l’Histoire par les officiels.
            Toute la série sur Napoléon est superbe, à voir absolument.

            • bonjour JO

              il me semblait que napoléon avait fait installer la banque de france pour ne plus payer des intérêts aussi forts aux financiers privés , et en contrepartie plus d’avantage sur les plans financiers par le monopole , la banque , en contrepartie offrait les avantages du prêt gratuit aux trésors .
              au tout début , napoléon n’avait pas d’autre moyen de payer les sommes de ses dépenses monstrueuses , il lui fallait emprunter à 20% . après cela , il ne payait plus ces taux prohibitifs de 20% grâce à son idée de banque  » appelée de france  »
              d’ailleurs sous les mandats du grand charles le trésors continuait à emprunter à la banque de france .
              ensuite avec la loi du 3 janvier 1973 tout a commencé à enflé en dette , qui fini par faire émerger les premiers chômeurs et entraîner la chute de vge en 1981 par l’ampleur des fermetures des industries .
              puis vint mitterrand et son acolyte delors et leur traité de maastricht qui ont fait éclater la cohésion sociale française .
              depuis lors , la dette n’a jamais cesser de gonfler pour atteindre le taux actuel qui ira en augmentant pour dépasser le pib de 120% pour demain .

            • JO

              à mon humble avis , rocard avait très peur de mitterrand , de plus il était le vilain petit canard de ce mitterrand , je pense qu’il craignait pour sa sécurité ?

              il n’empêche que sont tous des affairistes , qu’ils en ont rien à faire du destin de la france .

              pour ce qui est de henri guillemin j’ai presque toutes ses vidéos allant d’avant la révolution à l’algérie , j’en ais tant que je ne peux les énumérer toutes .

            • Hummite
              Après recherche, je vois que je me suis planté:
              De Gaulle aurait privatisé la BDF en 45, à vérifier, mais c’est possible, dans ce cas ça veut donc bien dire qu’elle était privée jusqu’à cette date.
              Dans ce cas oui il était possible d’emprunter à taux 0%, ce qui signifie faire tourner la planche à billets donc dévaluation permanente. De Gaulle en 58 a commencé par supprimer 2 « 0 » pour faire le « nouveau franc » suite à la gestion désastreuse socialo précédente.
              Alors je ne comprends pas pourquoi Mitterrand qui avait tant besoin de fonds, n’a pas supprimé cette loi de 73 ?, il en avait encore le droit dans l’Europe de l’époque, qu’ils ne viennent pas pleurer maintenant qu’on est rendu au bout du bout, et chercher des responsables à leurs gestions catastrophiques, mais c’est nous qui allons payer, pas eux les seuls responsables.
              J’ai moi aussi pompé pratiquement tout Guillemin, ce sera important pour les enfants qui n’apprennent plus rien à l’école dont le but actuel est de les transformer en homos ??
              De Gaulle avait déjà été supprimé des programmes, trop lourds pour ces chers petits, mais Mitterrand 81 doit y être encore, dans la « cagoule » et sous Pétain ils l’ont aussi supprimé, trop lourd aussi sans doute :o).

            • bonjour JO

              mitterrand ne pouvait pas invalider la loi du 3 janvier 1973 pour la raison qu’il couvait l’alliance de la zone euro avec pour locomotive l’allemagne , il avait prévu que ce serait l’allemagne qui superviserait la zone euro car elle avait le taux du mark plus élevé que le franc .
              c’est la raison aussi du contenu du traité de maastricht qui avantageait l’allemagne ( on en vois les effets depuis 2005)
              mitterrand n’a jamais été pour la france sinon il ne l’aurait jamais ligoté avec son traité de maastricht , pas plus que sarkozy et son équipe d’affairistes avec son traité de lisbonne .

              c’est pour cela , en prenant du recul sur les événements depuis 1972
              on a eu pompidou et vge comme ministre des finances qui ont promus ce qui allait suivre :

              1973 loi du 3 janvier
              1975 : premiers cas de chômages
              1979 commencement des premières faillites des industries .
              1981 renversement de vge à cause du marasme dû à la loi du 3 janvier .

              mai 1981 mitterrand chef d’état et ses réformes
              1982 gel des salaires et croissance du taux de chômage

              1992 traité de maastricht qui interdit d’interdire au gouvernement la fuite des capitaux et des industries françaises

              ensuite la venue de chirac (roi fainéant )

              2007 sarkozy qui liquide une partie de la défense française et met l’autre sous le commandement de l’OTAN
              ensuite viole le non du référendum pour le traité de lisbonne populaire de 2005 .
              hollande qui continue la planification de la dissolution de la france pour son intègrement dans une europe fédérale .
              je suis gaulliste dans l’âme : le grand charles était visionnaire , il savait les desseins des américains, mais qui l’a écouté ? qui ?
              pas même pompidou : le loup dans la bergerie.

  • Le véritable problème de l’Union européenne sont des députés européens. Ils ne travaillent pas pour les citoyens qu’ils sont censés représentés mais pour les entreprises qui ont payé leur campagne électorale. Ce qu’il faut c’est l’instauration de’un mandat court ( 1 an maximum au lieu de 5 pour mettre fin à la corruption), non renouvelable et impératif. Impératif signifie que le député n’est qu’un mandataire des citoyens. Ce sont les citoyens qui votent les lois au Parlement européen. Celui-ci n’ayant pas l’initiative législative (la rédaction des loi). Les lois européennes sont complexes parce que ce sont des lobbies/cabinets d’experts qui les rédigent afin que les citoyens ne peuvent pas les contrôler. Avec un mandat impératif le député ne fait que appuyer sur le bouton.
    C’est ça la vraie démocratie. De nos jours la technologie rend tout a fait possible l’organisation d’un vote électronique dans toutes les circonscriptions en France ( il y en a 8 pour les européennes).

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