La République en pédalo, la Démocratie en Titanic

Nos démocraties s’enfoncent dans un totalitarisme de moins en moins visible et de plus en plus dangereux.

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Naufrage du Titanic (Libre de droits, Willy Stöwer, 1912)

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La République en pédalo, la Démocratie en Titanic

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 décembre 2013
- A +

Par Baptiste Créteur

Naufrage du Titanic (Libre de droits, Willy Stöwer, 1911)
Naufrage du Titanic

Il n’est pas nouveau, mais le glissement qui s’opérait déjà et rendait à la fois le pouvoir plus opaque et la vie des citoyens plus transparente semble un peu partout s’accélérer.

Si les deux mouvements vont de pair, c’est que la surveillance des citoyens n’est pas tout à fait légale mais, n’étant pas elle-même vue ou surveillée – étant elle-même opaque – elle échappe à tout contrôle. Elle n’échappe pas en revanche au pouvoir ; elle est en réalité l’un des instruments de pouvoir les plus sournois puisque n’admettant aucun contre-pouvoir.

Les justifications de cette surveillance accrue n’ont rien de neuf ; personne n’a jamais revendiqué surveiller les citoyens pour le plaisir, ou simplement parce que cela donnait une carte supplémentaire à jouer. Mais la surveillance des terroristes et des suspects a rapidement été étendue à n’importe quel citoyen qu’on pourrait suspecter d’agir contre l’intérêt de l’État ; et, un jour prochain sans doute, d’agir contre l’intérêt du système, du régime ; et, dans les social-démocraties dans lesquelles nous vivons, le régime est une forme de parti.

Si on la conjuguait au passé, cette surveillance pourrait être dénoncée dans les manuels d’histoire comme étant l’apanage des régimes totalitaires ; mais comme elle relève du présent et de l’avenir, il se trouve bien peu de voix pour la dénoncer. Les lanceurs d’alerte, malgré le soutien qu’on affiche pour eux, sont en exil ou en prison. Et cette surveillance va de pair avec un autre avatar totalitaire : la propagande.

Les cours d’éducation civique et la refonte des programmes scolaires sont presque dérisoires au regard de la vaste opération de contrôle et de monopolisation du débat mise en œuvre par la Commission européenne, qui emploie des gens à contrer les arguments opposés à ses vues. Il ne s’agit pas de traque à la pédophilie ou de recherche active de politiques corrompus (les deux débouchant souvent sur les mêmes coupables) mais de réponse aux arguments des sceptiques : eurosceptiques, climato-sceptiques, bientôt repriso-sceptiques sans doute.

Les anti-sceptiques employés par la Commission ne sont pas une fiction ; des gens sont rémunérés pour orienter le débat sur les réseaux sociaux. Une fois de plus, bien peu d’articles s’en émeuvent dans des médias pourtant subventionnés au nom du pluralisme, alors qu’on pourrait difficilement trouver manœuvre plus opposée au pluralisme d’opinions.

Avec les moyens nouveaux qui leur sont donnés, les États se lancent dans une course à la surveillance et au contrôle de l’opinion qui n’annonce rien de bon ; et l’absence de dénonciation n’annonce, elle non plus, rien de bon. En contrôlant la monnaie et une grande partie de l’économie, et surtout en jouissant d’un pouvoir discrétionnaire majeur, ils pouvaient influencer les récalcitrants ; les géants d’Internet ont d’ailleurs évoqué un chantage économique mené par l’Etat américain menaçant de les priver de marchés publics s’ils refusaient de collaborer. En connaissant tout de la vie des citoyens, ils peuvent aller bien plus loin, et les exemples récents prouvent que les dirigeants hésitent rarement à faire ce qu’ils peuvent faire.

Les outils d’une surveillance de masse sont déjà en place. Les data centers sont là, le cadre législatif et réglementaire et les possibles contrôles sont bien absents ; en l’échange de quoi les quelques hommes politiques à qui on a demandé une signature ont la garantie de ne pas être eux-mêmes surveillés. Les points d’échange Internet (IXP) se sont multipliés dans les dernières années, et on peut légitimement douter que la préoccupation première des autorités soit d’accélérer les échanges data plutôt que d’avoir un moyen de contrôle sur tous les échanges ayant lieu sur leur territoire.

Ce ne sont plus des affiches stylisées aux slogans percutants qui envahissent nos rues, mais des armées de geeks qui répondent à nos commentaires et écoutent nos conversations. Les affiches, elles, nous invitent à optimiser le rangement de notre frigo pour éviter le gaspillage alimentaire et réduire ainsi notre empreinte écologique.

Il faut relever une différence avec la surveillance passée : elle se mettait en place après une crise, les régimes autoritaires se développant sur des ruines. Notre crise est devant nous ; ce que nos politiciens appellent crise aujourd’hui n’est qu’une stagnation. La poussée autoritaire du pouvoir se prépare, et anticipe la crise qui pourrait le faire chanceler. Les dirigeants ne savent pas comment faire disparaître la dette, ni comment assainir enfin des économies maintenues sous perfusion depuis des années. Ils savent en revanche que les citoyens risquent de se rendre un jour compte de ce qui se trame, de la vaste spoliation qui s’organise depuis quelques années ; non seulement sous la forme de prélèvements toujours plus élevés, finalement acceptés de beaucoup de citoyens, mais du transfert de richesse effectué par les banques centrales qui détruisent le patrimoine des citoyens pour maintenir des politiques économiquement insensées et enrichissant au passage une élite proche du pouvoir.

Bien entendu, le régime démocratique dans lequel nous vivons est loin d’être autoritaire – mais ceci, uniquement parce qu’il l’est déjà et que cela fonctionne bien. Sans a priori, demandons-nous dans quel domaine les citoyens ont tout loisir d’agir selon leur conscience sans être observés ou surveillés. La surveillance s’exerce autant via les informations que les citoyens donnent (sciemment ou non, de leur plein gré ou malgré eux) à l’administration via chacune de leurs actions et interactions que par diverses modalités de surveillance ciblée. Plus besoin de se relier à une ligne téléphonique pour s’amuser à écouter, les opérateurs fournissent tous les outils nécessaires. Le bruit de fond suspect des écoutes se fait parfois encore entendre, mais il n’est même plus nécessaire pour savoir ce qui se dit.

Demandons-nous donc quelle action, quelle activité n’est pas régie, régulée, taxée, surveillée, contrôlée – évidemment dans le souci de l’intérêt général et par des Etats démocratiques, mais tout de même sous leur contrôle.

Demandons-nous aussi à quel moment les citoyens ont donné leur consentement pour tout cela.

Et surtout, demandons-nous qui ose dénoncer la lutte contre le terrorisme, qui a entraîné directement la mort de milliers d’innocents et la surveillance de millions d’autres, alors que quelques centaines de civils ont été tués par des illuminés ? Qui oserait se dresser contre l’obsession écologique alors que les solutions adoptées ne sont ni viables ni durables ?

Comprenons-nous bien, une fois de plus. Je ne souhaite pas que des barbus se fassent exploser un peu partout et gagnent en influence pour imposer leur vision du monde. Mais d’une part je pense que nos Etats démocratiques ont largement contribué à donner des motifs et des moyens aux terroristes, en leur laissant le contrôle de sources colossales de revenus ou en leur livrant directement des armes ; et d’autre part je pense que nos Etats démocratiques sont aujourd’hui une plus grande menace pour nos libertés que les terroristes n’en seront jamais.

De la même façon, je ne suis pas un amateur de pollution et de gaspillage. Mais les solutions politiques et technologiques adoptées sont, là aussi, contre-productives, même si vaguement démocratiques.

Et c’est pour se protéger de la menace sceptique, terroriste, écologique, économique que nos sociétés sombrent. Les menaces, réelles ou perçues, qui planent sur les principes démocratiques sont devenues la justification de leur abandon pur et simple ; un peu comme si, pour éviter de se faire voler sa voiture, on la brulait.

La seule vraie question, en dernière analyse, est : que pouvons-nous faire ?

Et la réponse n’est finalement pas surprenante : il faut réaffirmer et se réapproprier les principes démocratiques. Ce n’est pas parce qu’ils s’en revendiquent que nos Etats en sont les meilleurs garants, ce n’est pas parce qu’ils le justifient par la défense de nos libertés que les Etats n’en sont pas devenus le principal ennemi.

Il est inutile de lutter contre des Etats qui ont de leur côté cette légitimité, et c’est pourquoi la première chose à faire est de la saper à chaque fois qu’ils dérogent aux principes censés asseoir leur action. Il faut redoubler de pluralisme,

il faut exiger et obtenir la transparence dans la gestion de l’argent public qui n’est jamais que le fruit de notre travail que nous confions à l’Etat (ou qu’il nous prend, peu importe ici) et refuser et obtenir la transparence dans la surveillance, sous toutes ses formes. Il faut que ces sujets soient l’ordre du jour du débat public, et c’est à nous de les y mettre.

Je crains de décevoir en affirmant que je n’ai pas la solution, mais j’espère raviver l’espoir en affirmant que nous l’avons. Nombreux sont ceux qui attendent un homme providentiel qui portera leurs idées, mais mieux vaut partir du principe qu’il ne viendra pas – nous n’avons, de toute façon, pas besoin de lui. Sans chacun d’entre nous, son discours serait d’ailleurs inaudible ; et seul son discours importe, pas l’homme qui le porte.

Quelle cause est plus belle que ceux qui la défendent ? –Ayn Rand

Comme d’autres avant nous, nous sommes à l’aube d’un basculement dans un pouvoir plus autoritaire mais peut-être toujours aussi démocratique, si par démocratique on entend un renouvellement périodique des têtes d’affiches qui masquent le mur. Nous avons des moyens qu’ils n’ont pas, une expérience qu’ils n’ont pas. Agissons.

Je n’ai rien contre l’expatriation, loin de là. Mais si nous voulons lutter pour l’avenir de nos pays, nous n’avons d’autre choix que d’incarner les causes que nous défendons. Ressassons sans cesse notre message de liberté. Parlons autour de nous de la menace qui pèse sur nos libertés déjà réduites à leur plus simple expression, la liberté d’obéir et d’être d’accord. Sensibilisons nos proches.

Les citoyens sensibles à leurs libertés sont de plus en plus nombreux et de plus en plus impliqués ; c’est un réel espoir. Mais cet espoir ne sera jamais rien de plus si nous ne nous adressons qu’à ceux qui sont d’accord avec nous.

Soyons pédagogues. Expliquons nos idées. Si la liberté nous a convaincus, si nous avons pu comprendre comment elle permettait à chacun d’exprimer son potentiel de la façon qui lui convient le mieux et comment elle favorise des interactions harmonieuses entre les hommes, elle sera compréhensible par beaucoup d’autres.

Vous avez aimé un livre ? Prêtez le. Vous avez aimé un article ? Diffusez le. Vous aimez une initiative ? Rejoignez la. Vous voulez réagir ? Réagissez. Vous aimez la pédagogie ? Expliquez vos idées, quitte à revenir sans cesse aux mêmes fondements.

A défaut d’en jouir, l’homme libre est celui qui se bat pour la liberté. En avant !

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  • Bonjour,
    Merci pour cet article encore une fois formidable!
    Le problème de la diffusion des idées de liberté, c’est qu’elles ne s’incarnent pas à la manière dont les cerveaux ont été formatés par des décennies d’Education Nationale (des siècles de constructivisme?)
    Le fait qu’il ne puisse y avoir de fin (au sens Hayekien où nous ne pouvons dire quelle « forme » doit avoir la société) mais seulement les moyens les plus favorables à l’épanouissement du plus grand nombre : la liberté dans la responsabilité est une source de désarroi pour une majorité d’entre nous qui attend un « projet » au sens politique où nous (hélas) le connaissons
    Lorsque j’aperçois une lueur je n’hésite jamais mais elles sont hélas rares ces temps-ci
    Dans les X-files l’agent Mulder répétait comme un leitmotiv que les gens voulaient « savoir ». Je crois hélas que c’est tout sauf vrai, une sécurité factice est souvent préférée à une réalité angoissante
    Reste à espérer que si nous sommes sortis du brouillard, d’autres le feront en plus grand nombre grâce à ces idées que vous mettez si bien en forme! Continuez longtemps!
    De très bonnes fêtes à vous
    Thierry

  • Une bonne annus horribilis à notre Françôâ, ce monarque qui papillonne de conneries en conneries

  • « Il ne s’agit pas de traque à la pédophilie ou de recherche active de politiques corrompus (les deux débouchant souvent sur les mêmes coupables) »

    Même moi, je ne l’aurais pas osé celle là!

    Mais il y a surement un peu de vrai, on sait que ces gens on souvent des mœurs douteuses, l’ivresse du pouvoir….

  • Moi je traîne dans le désert depuis plus de vingt-huit jours
    Et déjà quelques mirages me disent de faire demi-tour
    La fée des neiges me suit tapant sur son tambour
    Les fantômes du syndicat des marchands de certitudes
    Se sont glissés jusqu’à ma dune, reprochant mon attitude
    C’est pas très populaire le goût d’la solitude

    {Refrain:}
    Quand t’es dans le désert
    Depuis trop longtemps
    Tu t’demandes à qui ça sert
    Toutes les règles un peu truquées
    Du jeu qu’on veut t’faire jouer
    Les yeux bandés

    Voila ce qu’on devrait apprendre à l’école …

    J’ai toujours adoré l’expression « marchands de certitudes » …

  • Depuis des années je sens cette tempête approcher, je dirais au bas mot une quinzaine.

    Je suis un geek (et pas de ceux au service du pouvoir), je fais donc des rapprochements là où ils ne semblent pas évidents à trouver.

    Cela fait maintenant plusieurs années (2 ou 3) que j’ai l’intime conviction que, soit par stupidité (le plus probable) soit par volonté réelle (ce qui supposerait une action concertée), qu’il y a une volonté de nous contrôler. Que ce soit par stupidité ou par volonté, les deux motifs sont tout aussi effrayant.

    Le dernier clou dans l’échafaudage de cette « théorie » fut la vitesse à laquelle la promulgation de la loi sur le « flicage pour tous » dans le projet de budget militaire 2014-2015 fut faite.

    Soit je me trompe (et j’en serais le premier ravi), soit j’ai raison. Mais je vous rejoint sur ce point : La tempête approche, les pièces du puzzle se mettent en place. Les unes après les autres. De plus en plus rapidement.

    Je suis très inquiet pour l’avenir politique de ce continent. Il reste juste à décider dans quel camp nous allons nous trouver et si nous sommes prêt à tout perdre.

  • Le problème c’est notre impuissance politique. Il faut s’attaquer à la cause des causes.
    http://www.le-message.org.

    • Oui, si on considère comme les libertariens que l’état n’a pour fonction que d’administrer, la représentativité par tirage au sort comme un jury est tout à fait logique.

  • Avis à tous les déclinologues qui peuplent ce blog.
    Ne vous faites aucune illusion, les Français ne vous suivent pas

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/12/30/01016-20131230ARTFIG00232-les-francais-se-disent-plutot-heureux.php

    • merci turnover heureusement que tu es là pour nous faire rire… (un sondage IFOP réalisé pour Coca-Cola rien que ça…) 😉

    • Oui, et Hollande a plié la courbe du chômage de ses petites mains habiles …

    • Et ils chantent tous en cœur « Tout va très bien, Madame la Marquise ». En Syrien, avant la guerre civile de 2012, les observateurs disaient qu’ils n’avaient jamais vu de fêtes aussi somptueuses l’été dernier… Avant deux ou trois ans, notre banquier mondial (Chine, pays émergeants, fonds de pension US, Russie…) va nous mettre le couteau sous la gorge avec ces mots doux : « Fini de rigoler (la version moderne de « Eh bien dansez maintenant ! »), tu payes tes dettes (+ de 2500 milliards d’Euros en 2017 selon les prévisions les plus optimistes) ou j’te casse les reins et les jambes, ou je saigne tes enfants après leur avoir coupé les doigts uns par uns (méthodes douces des triades chinoises qu’appliquent aussi les gouvernements de leur si joli pays démocratique), ou je te coupe les couilles et je te les fais bouffer (camora) ».

      Alors Premier Normal Daladier est envoyé à la rescousse pour négocier en chef. Il baisse son froc devant l’ArmaniHilterMaoNedjad du moment, accepte la castration pour sauver l’Etat Français. Valérie a touché récemment un jeune amant de 25 ans d’âge, monté comme un étalon, plus besoin ! Il revient en 2018 au Bourget après les Accords de PékinMunich et se fait acclamer par la foule pour avoir sauvé la paix. Dans ce qui lui reste de voix (cause castration) son aphorisme historique tient en 3 mots « Ah les cons ». Il démissionne en 2020 après l’invasion de la France après que l’Empire du Milieu ait acheté les 4 grands ports français (après Le Pirée) desquels il fait débarquer ses troupes d’invasion et les conteneurs de matériel remplis de matériel militaire (on se demande si les porte-cons quasi quotidiens actuels ne sont pas les prémisses de l’invasion future programmée ?). Jean-Pierre Chevènement (81 ans) est acclamé par l’Assemblée Française en tant que démissionnaire de la Guerre du Golfe et symbole de la France rampante devant l’occupant. L’histoire se répète toujours. Des français collaborent, d’autres partent en résistance (même à la nage vers l’Angleterre) avant d’être exterminés ou reconditionnés en tablettes nutritives (style Soleil Vert), faut bien nourrir les troupes d’occupation et le peuple de sous-hommes.

      La coke, le pavot, la marie-jeanne sont en vente libre, cela casse l’ardeur de révolte du peuple, directement importé d’ Afghanistan, dont la prise de contrôle a eu lieu récemment dans un raide éclair de 3 jours depuis Lhassa. 10 années d’occupation. Ici, les chinois éliminent les pauvres et les étrangers (pas beaucoup d’atomes crochus entre SunTzu et Mahomet), les reconduisent chez eux par bateaux qui coulent en plein milieu de la grande bleue (économie de gasoil), sélectionnent les mieux portants pour les camps de travail, rééduquent les déviants (tous ceux qui n’ont pas bridé leur mentalité) par une balle dans la nuque (un standard). L’avenir est radieux sous le communisme et le socialisme… Je ne sais plus qui me disait il y a 20 ans (quand j’avais 30 ans) : « Après le socialisme, c’est toujours la guerre ». C’est peut-être moi ? Je ne sais plus… Fiction pour l’instant ? Il faut relire le livre d’Alain Peyrefitte. Le nouveau sport Français : « Faire du pédalo dans la semoule ». Un synonyme de « faire du sur-place ». Ce qui n’est pas tout à fait el cas de la France car Norma a inventé le pédalo qu recule. Il le présentera en 2014 au Concours Lépine International. C’est de l’humour François. Tu aimes l’humour, hein, gros tas !

  • Bravo Baptiste. On en a marre des trolls appointés par la rue de Solférino et Bruxelles. Ils sont sur tous les forums, il apportent la parole officielle. Il sont facilement reconnaissables à leur position caricaturale. Même ici sur Contrepoints, vous avez un Adrien sur un article connexe (Claude Reichman) qui distribue la bonne parole et la doxa officielle, une véritable parodie de langue de bois. Je suis sorti violemment du forum d’un journal de centre droit où officiaient de véritables héraults de la liberté française, dont Jean-François Revel, en invoquant la CNIL parce des trolls socialistes commençaient à y être non seulement plus diffusés (un ou deux médiateurs secrètement appointés par le PS suffisent, c’est facile dans le milieu journalistique) dans le même temps que nous étions de plus en plus censurés. L’entrisme de la rue de Solférino, partout, n’a aucune limite, ne fait plus aucun doute, c’est devenu trop flagrant, la censure est immonde, même devant des évidences. C’est un parti bolchevique voire stalinien et honnêtement par ses méthodes, Hollande n’a rien a envier à Lénine et à Staline, les meurtres de masse en moins… pour l’instant. Mais bon, lui il règle ses comptes par le suicide (vilipendage, ostracisation, perte de revenus, chômage, suicide ?). La traductrice de Sarkozy en a fait les frais.

    C’est la méthode préférée de la clique bolchevique du PS/PC depuis 30 ans dans tous les milieux. Ne parlons pas des artistes alignés sur la pensée unique, sur le rail (de coke) de la doxa socialiste, de vrais petits caniches nains qui suivent le pipi du grand maître de circonstance à la queue leu leu. Ils font pitié avec leur alignement bobo pseudo progressiste, leurs paroles mielleuses et sans courage dont l’unique objectif est de continuer à recevoir les subventions et de se faire de la pub gratos en faisant pleurer dans les chaumières. Bien la pub gratos avec les actions caritatives télévisées ! Ils se bousculent pour faire partie du show ! J’vous dis pas, le retour sur investissement ! Vous vous opposez à eux, vous perdez votre travail, votre femme, vos enfants… La méthode est maintenant bien huilée, avec l’aide des tribunaux manipulés par les mouvements et groupes de pression « istes ». Les « istes » sont partout. Vous leur résistez, vous êtes mort. La dictature n’a pas commencé en 2012, elle a commencé en 1945, les germes ont été semés à cette époque, par les ordonnances célèbres (ENA, SS…) détournées par les communistes au pouvoir qui ont été mis dehors 2 ans plus tard car ils mettaient en place un régime aligné sur Moscou -méthodes, manipulations, détournement de l’Etat à leurs fins et idéologie-. Elle s’est amplifiée, mais endiguée jusque en 1981. Depuis, le système déroule le tapis rouge aux horribles bolcheviques. Notre pays est miné par leur influence néfaste, dans chaque rouage de son organisation.

    Pire, ils manipulent nos propres enfants par l’Education Nationale, qui se retournent contre nous, comme aux bons temps de l’URSS, qui savait contrôler les familles par les enfants et l’éducation officielle. On leur enseignait comment dénoncer leurs parents. Ici les enfants, on leur donne les N° Verts pour dénoncer leurs parents. Cela sauve quelques enfants en danger certes, mais dans la plupart des cas, c’est un outil officiel de délation bien huilé. J’avais 20 ans en 1981. Je peux vous assurer que l’ambiance à l’époque n’était pas aussi sordide. C’est devenu monstrueux. Continuez Baptiste ! Sachez que vous avez mon soutien. Si un jour vous avez un problème, grâce à mon émail, vous avez un endroit protégé ici. Et aussi, ailleurs. C’est un réseau de résistance qui se constitue petit à petit et c’est sérieux. Un vrai, comme l’ont fait mes grands-parents. Ils ont lutté contre les nazis. Les guignols au pouvoir aujourd’hui ne m’impressionnent pas du tout, et je leur dis tout haut et bien fort, malgré leurs techniques merdiques de petits capos : « Cela ne fait que commencer. Vous ne gagnerez pas. » Nous allons rentrer dans la clandestinité rapidement. Ce n’est plus possible. La France, c’est devenu Vichy+Berlin+Moscou+La Havane. Les meurtres en moins, pour l’instant ! Ce n’est malheureusement plus de la paranoïa. J’ai vécu le glissement professionnel progressif depuis les 36 ans que je travaille. Ce n’est plus une illusion. Notre pays s’enfonce dans une dictature immonde et sourde. Quand on voit le premier sinistre et le sinistre de l’intérieur, dirigés par le sinistre en chef dont on ne rit plus du tout des petites blagues sordides et merdiques, oui, comme le disait Houellebecq, « la France est devenu un pays sinistre, administratif et sinistre ».

    J’ai mis des chapitres.

    • N’oublions pas qu’un des chanteurs préférés des français vient d’une bonne famille communiste (dont un activiste criminel décédé depuis dans une vengeance du milieu) et que sa fortune n’importune en aucun cas ni sa conscience ni son idéologie de base. Il dit qu’il paye des impôts, sa conscience est tranquille, l’apparatchik ! Il vote socialiste et même avant dans sa jeunesse, extrême gauche. Il provoque la pauvreté par ses idées et votes. Après, le pompier pyromane revient sur les lieux de ses forfaits, protéger les pauvres et les indigents par ses actions caritatives et ses paroles plus adoucissantes encore que du Lenor Laine. Du marketing pile poil ! Un pro ! Ses opposants ont intérêt à s’expatrier, c’est ce qui se passe dans la réalité, il contrôle tout. Sans la pauvreté qu’ils créent, les socialistes et les communistes, les gens de gauche en général, n’existent pas. Eux ont besoin de la pauvreté et des pauvres, des indigents. C’est leur fond de commerce. Ne leur demandez pas de mettre fin à leur fond de commerce, ils n’en ont pas du tout envie. Plus il y aura de pauvres, plus ils se feront du blé.

  • C’est une réaction de bon sens. Peut-on être plus efficace?

  • Elle est là la solution :

    Les logiciels Microsoft et Apple sont des logiciels privateurs avec des fonctionnalités malveillantes :

    – Surveillance de l’utilisateur : envoi de statistiques et d’informations liés à ses habitudes d’utilisation voire ses données
    personnelles sur des serveurs. Qu’en advient-il ? Sont-ils vendus à des organismes publicitaires qui envoient ensuite du
    pourriel ? Espionnage industriel ? ETC.

    – Menottes numériques : restreindre l’utilisateur dans l’usage de ses données dans sa propre machine, ce qui est
    techniquement faisable n’est plus possible, car le propriétaire du logiciel privateur l’a verrouillé.

    – Portes dérobées universelles : contrôle d’installation de logiciel, modification et suppression à distance de logiciels
    voire de données personnelles.

    Les systèmes d’exploitation Windows et Mac OS remplissent ces trois conditions.
    Source : http://www.rts.ch/g/BG7p (« Remotement » : à distance.) et le logiciel privateur est souvent malveillant (http://www.gnu.org/philosophy/proprietary.html).*

    En plus de ces points, le logiciel de visioconférence Skype présente d’autres menaces :
    – Les messages de Skype sont transmis en clair.
    – Skype n’a pas démenti le fait que les conversations seraient victimes d’écoute téléphonique.
    – Skype a transmis des données privées d’utilisateur à une compagnie sans être autorisé à le faire.
    – Skype a été racheté par Microsoft. Ces derniers ont modifié le logiciel, rendant plus facile aux gouvernements le
    contrôle des utilisateurs (http://www.forbes.com/sites/petercohan/2013/06/20/project-chess-how-u-s-snoops-on-your-skype et http://www.guardian.co.uk/world/2013/jul/11/microsoft-nsa-collaboration-user-data).
    – La signification des préférences de configuration du logiciel a été changée et lorsqu’un utilisateur s’est fait pirater son
    compte : il se fait envoyer balader, le dépassement de forfait étant à sa charge en cas d’appel non couvert par son
    abonnement. (Source : http://stallman.org/skype).
    – Il a été remarqué en 2007 (http://yro.slashdot.org/article.pl?sid=07/08/26/1312256&from=rss) que Skype va lire une grande quantité de données personnelles, entre autres les profils de
    Firefox (historique, cookies)…
    – Skype pose des problèmes de confidentialité (sécurité par l’obscurité, intrinsèquement invérifiable -> http://fr.wikipedia.org/wiki/Skype#L.27offre_originelle_et_gratuite). Il contourne les
    routeurs faisant de la traduction d’adresse réseau (NAT), transforme un ordinateur en serveur, fait du P2P (http://fr.wikipedia.org/wiki/P2P) à notre insu…
    – Skype a créé une controverse en utilisant un protocole propriétaire fermé et non-standard (http://fr.wikipedia.org/wiki/Skype#Principe_de_fonctionnement), car cela va à l’encontre de
    l’interopérabilité, qui est à l’origine du succès de l’Internet, en fonctionnant sur des standards de communication
    ouverts permettant à tous de communiquer en utilisant des implémentations logicielles différentes mais compatibles.
    – Avec le rachat par Microsoft et sa volonté de monétiser la circulation des données, on apprend le 14 juin 2012 (http://web.archive.org/web/20120617142900/http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/06/14/skype-commence-a-diffuser-des-publicites-pendant-les-appels-gratuits_1718450_651865.html) qu’il y
    aura dorénavant des publicités ciblées utilisant des informations échangées au cours de conversations.#

    *
    Qu’ils soient situés en local sur l’ordinateur ou en ligne soit sur la messagerie, soit via l’utilisation de services sur Internet,
    qu’en est-il de nos documents confidentiels et relevant de notre vie privée au sujet :
    – de nos papiers d’identités ?
    – de notre comptabilité et de nos factures ?
    – de notre carrière et de tout ce qui touche de près ou de loin à notre situation professionnelle ?
    – de notre état de santé et de nos traitements en cours éventuels ?
    – de nos dons et achats en ligne ?
    – ETC

    #
    Qu’en advient-il si un utilisateur ou une association utilisant ce logiciel se retrouve victime d’un piratage impliquant à son
    insu :
    – des écoutes téléphoniques ?
    – des transmissions de ses données privées ?
    – une grosse facture de dépassement de forfait ?
    – la présence de données illicites sur son ordinateur ?
    Si pour une raison ou une autre leur grosse infrastructure se fait attaquer et que quelqu’un réussit à passer outre les
    protections, comment empêcher Skype de se servir de l’ordinateur sur lequel il est installé comme d’un zombie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_zombie) ?

    L’utilisation des logiciels libres (http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.html et http://www.gnu.org/philosophy/free-software-even-more-important.html) comme le système d’exploitation GNU/Linux (http://www.gnu.org/gnu/gnu.html), la suite bureautique LibreOffice (http://fr.libreoffice.org), le
    navigateur Internet SRWare Iron (http://fr.wikipedia.org/wiki/SRWare_Iron) ou Mozilla Firefox (http://frenchmozilla.fr/firefox.php), le logiciel de visioconférence Linphone (https://www.linphone.org)… peut être un moyen de lutter contre les
    logiciels espions. En effet, les sources de ces logiciels sont disponibles, vérifiables et modifiables, ce qui permet la
    détection et l’élimination de logiciels espions de ces programmes s’ils en contiennent. Dans les logiciels non libres les
    sources ne sont pas disponibles, il est donc plus difficile de détecter la présence de ce genre de menace et impossible de
    l’éliminer.
    Il devient impossible, et dans certains cas interdit, d’étudier, de corriger ou d’améliorer les logiciels acquis. Non
    seulement l’utilisateur ne peut plus adapter le logiciel à ses souhaits, mais en cas de bogue (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bug_informatique), il se retrouve dépendant du
    bon vouloir de l’éditeur du logiciel. Enfin, la copie, une opération naturelle pour un ordinateur, devient en règle
    générale interdite (par défaut, le droit d’auteur interdit la copie non explicitement autorisée). C’est comme si on vous
    accusait de devenir pirate pour avoir simplement échangé des recettes de cuisine avec votre entourage et pour les avoir
    modifiées pour les adapter à vos besoins.
    Les propriétaires de logiciels privateurs (les développeurs, ou l’entreprise pour laquelle ils travaillent) ont le pouvoir
    d’espionner ou de restreindre les utilisateurs. C’est de la colonisation numérique.
    La qualité du logiciel est souvent proportionnelle au nombre de développeurs. Plus la communauté de développement
    s’étend, plus elle devient un gage de qualité et de réactivité. De la même manière, la communauté des utilisateurs, ayant
    comme rôle principal de faire remonter des dysfonctionnements et des suggestions, a une influence proportionnelle à sa
    taille.

    Tout logiciel qui n’est pas libre est potentiellement malveillant !

    Pour en savoir plus :
    – APRIL : promouvoir et défendre le logiciel libre (http://www.april.org)
    – APRIL : documents essentiels pour comprendre le logiciel libre (http://www.april.org/fr/articles/intro)

    Liberté : l’utilisateur est libre dans l’utilisation du programme.
    Egalité : personne n’a de pouvoir sur personne.
    Fraternité : coopération entre les utilisateurs encouragée.

    Protect your freedom and privacy; join us in creating an Internet that’s safer from surveillance:
    https://www.fsf.org/campaigns/surveillance

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