Les suites de la fin de l’histoire

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Les suites de la fin de l’histoire

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 décembre 2013
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imgscan contrepoints 2013-2481 fin de l'histoireL’Histoire est aujourd’hui morte ; faite de conflits et de luttes, elle a cessé de vivre en même temps que les grandes idéologies. On ne croit plus dans les idées. L’idée même qu’il soit possible d’en avoir et ne pas être prêt à en changer ou faire de concessions à leur égard est de plus en plus choquante : comment, après avoir vu s’effondrer le communisme et les effets délétères de l’ultra-libéralisme débridé, pourrait-on encore croire en quoi que ce soit ?

Sur tous les plans, les idées ont perdu la bataille. Communisme et libéralisme détruisent l’environnement et ne respectent pas l’humain ; ce sont deux extrêmes, l’un terriblement efficace et l’autre magnifiquement impraticable.

Ce point de vue répandu néglige totalement les différences entre ces idées, qui reposent sur des principes fondamentalement opposés et n’abordent pas le réel de la même façon. Pour un libéral, l’individu existe au même titre que le réel et il faut le laisser faire tant qu’il respecte les droits d’autrui ; pour un collectiviste, les deux sont solubles dans une société idéale qu’il faut faire advenir.

Les ennemis de toute idée politique mettent en avant les défauts qu’ils perçoivent et les risques dans tout changement ; mais ils oublient souvent de mesurer les défauts et les risques du statu quo. Ils acceptent sans discuter les règles du présent, les frontières d’aujourd’hui, comme si elles étaient exemptes de tout principe. Les grandes idéologies sont mortes, l’idéologie du jour est la seule plausible : la social-démocratie triomphe, au point que l’apporter à un peuple soit un motif de déclaration de guerre.

L’ennemi n’est d’ailleurs pas idéologique ; on combat d’abord les terroristes, on combat les exactions des intégristes et l’instabilité qu’ils génèrent. L’ennemi est celui qui trouble la quiétude intellectuelle dans laquelle on vit.

Sur le plan intérieur, les luttes sont d’apparence ; il est de bon ton d’être un peu trop à gauche, de mauvais goût d’être un peu trop à droite, et un discours enflammé sur les droits des minorités et la nécessité de réduire les inégalités marche toujours. Contre le racisme, pour l’égalité salariale.

De fait, il n’existe plus réellement de modèle alternatif ; quand l’économie est en crise, on ne peut qu’appliquer plus intensément les mêmes recettes, éventuellement modifier à la marge la façon dont on atteint les objectifs, mais les objectifs ne sont jamais réellement critiqués, pas plus que les principes qui régissent l’action politique.

S’il est une chose que les hommes politiques ont du mal à énoncer et surtout à prioriser, ce sont les valeurs ; faut-il plus lutter pour l’égalité des chances ou contre le racisme ? Est-il plus important d’inverser la courbe du chômage ou d’assurer un service public de qualité ?

Le flou se fait parfois contradiction ; pour assurer l’avenir, il faut réduire le déficit public donc la dépense, mais c’est en dépensant qu’on pourra relancer la croissance aujourd’hui pour préparer demain. Incapables de se décider, les hommes politiques naviguent à vue avec une vision biaisée ; leur action se fonde sur de mauvais indicateurs comme le PIB, incapable d’évaluer la valeur de la dépense publique qui en compose pourtant plus de la moitié.

Et les citoyens sont perdus. Leur quotidien est de moins en moins agréable, leurs perspectives s’assombrissent, mais ils refusent d’envisager le changement ; ils sont dans l’attente de solutions qui changeront tout sans rien changer. D’une rupture dans la continuité, nous sommes passés à un changement maintenant dont la portée et le sens n’ont jamais vraiment été définis ; on a voté pour un changement de président, pour remplacer les paillettes par de la poudre aux yeux.

Et ils sont incapables d’imaginer leur vie en dehors de l’État, rassurés par des sondages qui confortent leur opinion. Plus personne ne croit en François Hollande, nous sommes tous d’accord, tout va bien.

Pendant ce temps, l’administration met en place les conditions de sa survie ; la surveillance des citoyens avance, leur marge de manœuvre se réduit, leur éducation aux valeurs républicaines (i.e., leur éducation à la foi dans la social-démocratie comme fin en soi et fin de l’histoire) est de mieux en mieux assurée par un système éducatif de moins en moins performant qui ne leur donne ni les moyens ni l’envie d’apprendre par eux-mêmes.

Tout le monde est donc d’accord : on peut aider, récompenser ou punir ; on peut demander plus d’efforts aux uns et redistribuer plus équitablement avec les autres ; mais jamais au grand jamais on n’envisage de laisser tranquille, et beaucoup ont peur d’être laissés seuls. Mince alors, sans État, qui construirait des routes et protègerait les plus démunis, qui dissuaderait les fumeurs de fumer et les employeurs d’employer ?

L’émotion domine. Hourra, les homosexuels peuvent se marier ! Ou bouh, les homosexuels peuvent se marier ! Bouh, les racistes ! Faisons tous front contre le Front National, pleurons tous la mort de nos idoles, rassemblons-nous autour d’une équipe victorieuse quand on ne déplore pas ses médiocres performances.

Nous vivons dans un intermédiaire entre 1984 et Le Meilleur des Mondes ; la bien-pensance censure le langage, la loi aussi, alors que le divertissement fait diversion et occulte le pillage organisé par ceux à qui on donne encore le nom d’élites.

Il existe pourtant bien une alternative viable. Ce n’est pas le communisme, dont certains tentent de faire croire qu’on ne l’a pas assez bien essayé ; c’est le libéralisme, dont tous sont convaincus qu’on l’a trop essayé.

Non, la crise des subprimes n’est pas la conséquence de la dérégulation financière mais au contraire d’une intervention étatique visant à relancer l’économie en permettant aux plus démunis d’accéder à la propriété et en obligeant les banques et les contribuables à prendre part à ce grand mouvement d’accession à la propriété.

Non, le chômage n’est pas la conséquence d’un nivellement par le bas mais d’un détournement des ressources vers des activités improductives.

Non, la liberté n’est pas la loi du plus fort ; elle n’est pas loi. Elle est le droit pour chacun de devenir meilleur et d’être récompensé pour cela.

Mais finalement, l’acceptation du statu quo n’est pas si déraisonnable ; la réforme est désormais impossible et nous ne pourrons plus éviter la catastrophe qui vient alors que la bulle dans laquelle nous vivons ne cesse d’enfler. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel ; celui sur lequel nous sommes perchés ne monte même plus.

Le seul espoir qui reste, c’est que la chute provoquera un sursaut et que les esprits se réveilleront aux idées, et que la leçon, cette fois, sera retenue : mieux vaut accepter que certains n’usent pas avec responsabilité de leur liberté qu’ôter à tous leur liberté ; mieux vaut laisser les citoyens poursuivre des buts qu’on désapprouve que leur imposer des buts qui ne sont pas les leurs.

Il n’y a rien d’autre à faire que regarder, de près ou de loin, la chute, et la préparer ; s’y préparer, et y préparer les esprits.

En annonçant la crise qui vient, on prend certes le risque de ne jamais la voir survenir ; au pire, rejetez la faute sur l’auteur, qui s’en accommodera volontiers. Mais on évite aussi que son interprétation soit ensuite récupérée, comme sont récupérés par les collectivistes les échecs du collectivisme pour être attribués au libéralisme.

Ce pays est foutu, et cela n’a rien de réjouissant ; évitons qu’il ne s’en relève jamais. À défaut d’en jouir aujourd’hui, préparons la liberté de demain.

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  • +1 baptiste
    ‘Mince alors, sans État, qui construirait des routes et protègerait les plus démunis…………………..’
    ah tiens lesresto du coeur……….sic…..merci l’etat?
    Pour le chomage c’est plus complexe car le chomage est nécessaire à l’Economie:Cf Le NAIRU.
    Le NAIRU pour la france est fixé à 10%, soit un chomage à 12% ……..on y est et ça restera.

    • Avec un état limité à ses fonctions régaliennes, contre qui faudrait-il encore protéger les plus démunis ?

      • Il y aurait moins de paupérisaation si l’etat faisait son boulot, je pense que l’etat enourage et cautionne cela.
        CMU, aides diverses, droit au chomage qui est devenu un Dû !
        …….n’a t on pas entendu……j’ai le temps je vais toucher mon chomage pendant 1 an……
        il faut que tout cela change , que les gens soit responsable et faire en sorte que les gens se bougent , se léve le matin…
        si tu trouve un boulot à un jeune, et que tu lu diti , tu dois te lever à 6h….le bougre te repond que c’est l’heure a laquelle il se couche……

    • « le chomage est nécessaire à l’Economie:Cf Le NAIRU »

      Vous avez du temps à perdre avec ces délires socialo-économétriques, genre « courbe de Philips » ?

      Le taux de chômage est strictement égal au taux d’intervention de l’Etat dans le marché du travail (smic, charges, code du travail, subventions, attaques contre la propriété privée…)

      • L’Eat n’encourage pas les gens à bosser, elle cautionne l’oisiveté en accordant beaucoup trop d’aide.
        à ce sujet : article de l’expansion ‘la verité sur la france des assistés’ numero 790 dec/ janv 2014.

        Si on l’inflation augmente , le chomage baisse.
        est tout est fait pour éviter l’inflation.

        tout nos gouvernant ont echoué sur cette quette de baisse du chomage!
        en sachant aussi qu’il y a un chomage ‘volontaire’.

        •  » si l’inflation augmente , le chaumage baisse  »

          surtout dans les années 70, gros malin…

        • « Si on l’inflation augmente , le chomage baisse. » Non !

          Cette idée est une résurgence scientiste du fantasme marxiste opposant le capital au travail, peu importe qu’on pose la relation inverse inflation-chômage en terme absolu (Philips) ou relatif (NAIRU). Si cette idée était vraie, comment expliquer la situation de la France des années 70-80, où le chômage a augmenté en même temps que l’inflation ? Si elle était vraie, comment expliquer le plein emploi allemand alors que ce pays a toujours choisi de maîtriser sa monnaie ?

          Ne cherchez plus : le taux de chômage est lié au « taux de socialisme » qui étreint un pays, à rien d’autre. La relation inverse inflation-chômage est tout aussi mensongère que la recherche de croissance à l’aide de l’impression monétaire.

          • @ Cavaignac
            j’entend vos propos pertinent sur ce sujet.
            il faut certainement creuser cette question, je m’y pencherai car c’est intéressant et suis prés à revoir ma copie!
            Néanmoins, peut on envisager que le chomage sert déliberement, à faire peur aux citoyens et aux salariés,afin de les rendre plus dociles, et d’obtenir d’eux et de la société quantité de concessions, toujours au nom de l’emploi .Le chômage agiraitt donc comme un inhibiteur de velléités salariales…peut être

            Au plaisir de vous lire

            •  » on peut envisager que le chomage sert à faire peur aux citoyen et aux salariés  »

              hahahahahahahahaha !!!! hou !! hou !! le croque-mitaine….

               » where do you come from  » chantait elvis… il y a belle lurette que le chomage ne fait plus peur à grand monde dans ce pays, ce serait plutot le travail qui ferait peur à certains !!!

            • Le chômage, sous sa forme actuelle, permet au chômeur d’avoir du temps pour trouver une offre à un prix supérieur par rapport à celle qu’il trouverait sans ses allocations.

  • excellent article
    impressionnant pour son age.
    bravo Monsieur.
    vous avez travaillé pour arriver à cette analyse qui n’est n’y de gauche n’y de droite.

  • Rien de pire que d’être libéral dans ce pays. Parfois j’ai envie de faire « reset » et de prendre ma carte au PS pour ne plus avoir de noeud au cerveau

  • Très bon texte. Vous êtes de mieux en mieux: l’analyse, le ton, le sujet. Vous approchez de la perfection. En plus je suis 100% d’accord avec vous, personne ne peut contredire votre analyse: ni la gauche, ni la droite. Vous parlez au peuple, et aux autres. Bref, merci à vous.

  • « Nous vivons dans un intermédiaire entre 1984 et Le Meilleur des Mondes » OK mais ce sont les vues des élites, le peuple soumis à ces élites se dirige de plus en plus, je le crains, vers « Nous autres » de Zamiatine – d’ailleurs le titre -nous et autres – est assez génial.

  • Tout est dit, bravo. Très belle synthèse. J’ai l’impression que Baptiste a mis un peu d’eau dans son vin au sujet de l’éveil à la liberté de nos concitoyens – juste une impression. Effectivement « ils sont incapables d’imaginer leur vie en dehors de l’État », en majorité je le crains, et nous tombons parfaitement d’accord sur les possibles conséquences en cas de faillite du modèle

  • Entendre un consultant en strat’, fraîchement sorti de l’une de nos belles écoles de commerces, dénoncer les « zélites » aura toujours un petit quelque chose d’amusant.
    Le mot en lui-même ne veut strictement plus rien dire : suffit de voir la définition de ce cher Baptiste, et de la comparer à celle de la fille Lepen, de Mélenchon, de Hollande, ou du dernier des populistes, pour bien rigoler.

    On est toujours l’élite de quelqu’un d’autre.

  • Bel article. Le socialisme a détruit le lien qui unissait les français. On ne s’en remettra pas. Il y a deux France : une libérale et une collectiviste qui ne peuvent pas vivre ensemble. Tout cela va déboucher sur des drames.

    • C’est ce que je commencer à penser aussi. Beaucoup de larmes en perspective, et je ne serais pas étonné qu’il y ait aussi du sang, hélas.

      • Pour moi socialisme est un synonyme de barbarie : à la fin il y’a la guerre et la haine de tous contre tous. La barbarie est dans les chromosomes de cette idéologie.

        • Peut-être que le socialisme c’est simplement le nivellement pour tous. Par le bas, évidemment.

          Cette poursuite délirante de l’égalité entre les hommes ne peut qu’aboutir en l’abaissement de tous et de tout, puisque rien n’est permis qui ressemblerait à un quelconque élitisme (à part les éléphants du parti, bien sûr 🙂 ). En fait cette évolution est logique, et cela a été mis en lumière et dénoncé depuis longtemps (chez nous Bastiat, notamment).

  • Beaucoup de bonnes choses dans ce texte.
    Une photo à l’instant présent pour que tout le monde comprenne ou nous en sommes, intéressant.

    Je ne suis pas tout à fait d’accord sur un point cependant; Dans la vie, c’est toujours la loi du plus fort qui prédomine, liberté ou pas, la question est : Maitrise-t-on la force en France?
    Visiblement non, le peuple ne maîtrise pas la force, elle est du coté de nos maîtres, sinon, il y a longtemps qu’on les aurait viré.

    La seule manière de préparer la liberté de demain, c’est de s’y mettre, et à ma connaissance, personne ne s’y met. Ou sont les groupements de gens d’influence qui préparent l’après?
    Car c’était ça la révolution de 1789, une révolution qui démarre le même jour et la même heure dans 5 grande ville de France.
    Ou sont les stratèges d’aujourd’hui comme ceux qui ont pris la France il y a plus de 200ans.
    Qui se prépare à lutter contre la finance internationale et toutes les loges du monde (les maîtres d’aujourd’hui), comme ceux qui se sont préparés à faire tomber toutes les monarchies (les maîtres d’hier), il y a 200 ans.

    Vraiment, je ne vois pas qui prépare demain.

    Si tous les chrétiens voulaient bien s’unir.

    • Le plus fort ne prédomine pas chez l’humain, il entraîne les autres. Un exemple simple:

      Je suis très malin et intelligent, j’invente un service internet, ou un site de cul sur minitel, je deviens riche.

      Puis pour devenir encore plus riche et développer mon activité, j’embauche des gens. Je crée de l’emploi.

      Je baisse les prix, bref, tout le monde y gagne.

      A l’inverse, je suis un socialo communiste, je considère que le plus fort gagne. Je vais lui mettre des bâtons dans les roues pour garder mon pouvoir et mon argent. Pour se faire je vais utiliser le peuple et les bons sentiments religieux bien ancrés en nous. (ou pire le marxisme)

      « Vous peuple, vous devez partager, vous devez aider votre prochain. Mais si vous êtes raciste ça nous arrange quand même pas mal ».

      Le but va être de diviser, d’embrouiller. L’entreprise, le riche, l’intelligent…il faut biser les résistances. Et surtout il faut s’assurer d’avoir continuellement la légitimité du pouvoir.

      C’est un jeu politique subtil d’arrosage et de tonte en règle.

      Problème est, quand le mouton se retrouve sans poils en hiver. Reste bien sur la trêve hivernal…mais bon, ça craint pour le proprio. Ainsi, petit à petit on devient pauvre, faible, fragile, divisé, remonté les uns contre les autres.

      De cette faiblesse il ne faut rien attendre ou espérer, il ne sortira rien. La force est partie depuis longtemps, hélas.

      Mais, j’ai de l’espoir quand je viens sur ce site, il y a un résistance sur laquelle l’Etat n’aura jamais de prise. Il y a des gens capables, intelligents, avec des compétences et des connaissances sérieuses. Internet ne peut pas être muselé, il passera peut importe les barrières imposées.

      Cette émulation va faire boule de neige, entraîner d’autres personnes voulant s’élever, voulant comprendre l’origine du malheur et de la souffrance. Mettre un nom sur l’injustice. Ce jour approche. J’ai enfin la foi.

      • Comme le disait E. Mougeotte , ‘nos émissions , c’est du temps de cerveau disponible pour la publicité’
        ça va pas etre simple pour que le peuple se soulève et comprenne ce qui se passe.La masse est anesthésié. …A part des contribuables avertis comme au sein de ce site par ex.

      • Je suis d’accord avec vous. Mais ce que vous ne semblez ne pas comprendre c’est que le libéralisme est une théorie du partage c’est pour ça qu’elle est historiquement de gauche. La différence avec le marxisme c’est qu’elle est fondée scientifiquement.

      • « Internet ne peut pas être muselé, il passera peut importe les barrières imposées. »
        Un conseil: Fournissez vous en piratebox ne serait-ce que par précaution!

        • Un VPN crypté c’est bien aussi ? Non ?
          Hide my ass protege même les mails.

          Pour l’instant je rigole car je suis dans une foret au nord de votre pays misérable. En fibre optique et sans box.

          Bientôt de retour, je ferais comme les autres….

    • @Golum
      Oui, mais sur ce site, les gens capables et intelligents, utilisent leur intelligence et leurs capacités à se barrer ou a arrêter de travailler, alors, ces atouts sont loin d’être exploités.

      Mais bon, qu’il y ait une prise de conscience, c’est bien, mais on en reste à qui travaille au jour d’après? J’ai bien peur que ce soit le camp adverse.

      • « utilisent leur intelligence et leurs capacités à se barrer ou a arrêter de travailler »

        Tu as entièrement raison. Et je vais te dire que ces gens sont intelligents précisément…..

        C’est un concept difficile à avaler au début, mais il est d’une logique qui une fois comprise fait: Bling !
        Et là tu te dis: merde !!!
        Ce pays est foutu.

        Et tu te casses, enfin si tu peux.

      • @Golum
        Oui, mais à qui appartiendra la France demain?
        Aux forts de demain, Leviathan 2, et il sera devenu impossible de la leur reprendre.

        La vraie solution n’est pas dans la fuite à l’étranger, ça, c’est un abandon, mais dans la reprise en main de nos terres.

        On nous vole nos terres, demain, on sera tous apatrides. Ce seront nous les émigrés dans 50 ans sur notre propre sol.

  • Le libéralisme a vécut, seul le socialisme dans sa pleine expression pourra assurer l’avenir de l’humanité, il faut juste trouver l’équilibre entre les prélèvements et ce qu’il convient de laisser aux plus riches, il faut surtout taxer sans retenue la rente et l’immobilier d’investissement et fermer les bourses.

    • A l’aide un troll, lâchez les chiens !

    • Sinon tu tournes au Round’up toi ? Non.

    • Il faut prendre vos propos au second degré, j’espère ?

      • François Hollande va réussir à redresser la France malgré que les libéraux usent de toutes les stratégies pour couler le pays et livrer le pays à la finance internationale. Le libéralisme est destructeur, il ne respecte pas les hommes, le socialisme ne laisse personne à la traine, seulement voila, avec tous les dégâts causés par le libéralisme, François Hollande a du faire preuve de courage et augmenter les impôts pour rembourser la dette contractée pour l’essentiel par la droite.
        La vision de notre président est sur le long terme, il a été clair, attendons 2025.

        • C’est bon vous avez fini votre délire ? Maintenant il est temps de retourner sur le site de libération. Prière de nos laisser tranquille. Allée ciao! (On ne sera pas là pour vous nourrir quand tous vos délires vont prendre fin.)

        • Merci Antoine, grâce à ce discours limpide on peut confirmer certaines suppositions. Tout comme Hollande a démontré par a+b que l’empirique courbe de Laffer se révélait exacte, vous nous prouvez que le socialisme relève de la foi, voire même du mysticisme. Merci ! 🙂
          PS (post scriptum, pas le bazar à la rose plantée dans un poing): sans rancune, sincèrement, je suis moi-même socialiste repenti, je vous souhaite de tout coeur de pouvoir quitter la secte un jour

          • Je ne remercierai jamais assez les pieds-nickelés tragiques aujourd’hui au pouvoir. Ils m’ont ouvert les yeux bien grands. Avant je votais souvent socialiste, mais maintenant ça n’arrivera plus. Je suis vacciné! Grâce à vous! Oui, c’est à vous que je dois d’avoir enfin compris! Compris que :

            LE SOCIALISME, ÇA NE MARCHE PAS.

            LE SOCIALISME, ÇA N’A JAMAIS MARCHÉ, ET ÇA NE MARCHERA JAMAIS.

            Le socialisme c’est juste très efficace pour jeter l’argent des autres par les fenêtres. Jusqu’à ce qu’il y en n’ait plus, bien sûr. 🙂
            Et justement on y est… Que la fête commence…!

            • +1 pour vous. C’est exactement ce que je me tue à répéter. Vous êtes un parfait exemple de ce que je raconte tous le temps. Merci à vous. N’hésitez pas à « contaminer » votre entourage. 🙂

        •  » attendons 2025  »

          ou 2125, comme pour le réchauffement climatique !!

        • C’est effectivement un troll, pas de doute.

        • Le petit Antoine a bien appris sa leçon. L’autre jour je lisais un article sur la subtile propagande socialiste et le lent lavage de cerveau qu’on subit depuis quelques décennies. Et bien voilà. On en a un bon exemple ici.

          Continuez, Antoine, je vous en prie. Comme ça on voit bien quels effets la propagande en question est susceptible de produire chez ceux qui ont du mal à réfléchir par eux-mêmes.

        • Pour l’instant, il semble plutôt perplexe car les recettes qu’il a apprise à l’ENA dans le manuel réglementaire ne marchent pas (elles ne pouvaient marcher !). Tout juste a-t-il réussi à démontrer la réalité de la courbe de Laffer alors qu’il n’y croyait pas!! Il faut dire que ce n’était pas écrit dans le manuel réglementaire. Ah oui, ce manuel, ce doit être « Oui-Oui apprend l’économie! »

    • Le déni du réel relève de la psychiatrie !

    • Si nos gouvernants français devaient réaliser toutes leurs promesses , il faudrait le budget des Etats-Unis.
      (Coluche)
      ….et encore……ils espèrent surtout être réelu, et ne peuvent par conséquent appliquer leurs pseudos projets pour le petit peuple.

    • antoine:

      les élucubrations… ho yééé !

  • -> Hong Kong survit bien depuis une trentaine d’années et ne cesse de se developper.

  • @Antoine

    Hello Man, t’es sur un site libéral ici. Nivellement par le haut, pas par le bas. Tu es le bienvenue, mais essayes de ne pas insulter les 3/4 des gens de ce site.

    Sinon, ton idéologie mérite largement notre agressivité, je te l’assure.

    Pas contre toi, car à priori tu n’es plus trop responsable de tes idées, mais contre tes maîtres qui t’ont bousillé la tronche et toute réflexion personnelle.

    C’est dommage que les socialistes ne comprennent pas ce que représente le Libéralisme. C’est la liberté l’idée principale. Au dessus de l’argent et de la noirceur du pouvoir et des magouilles politiques. On parle du peuple, pour le peuple, pour les autres aussi. Pour la protection des droits humains, pour chacun et chacune.

    L’humain n’étant pas une race. Pas un homo, pas un homme, pas une femme, pas un arabe, pas un sale riche…..la liste est hélas en train de s’allonger.

    Pense un peu car bientôt on ne pourra même plus le faire librement.

  • J’aime bien votre papier et votre prise de conscience tragique (ne prenez pas garde aux pisse-froids qui vous reprochent vos études ou votre âge).

    Mais il faut savoir rire aussi.

    Je vous propose un morceau de bravoure, pondu par un serf du Monde (cela va de soi).

    Hollande au pays de la fusée Ariane.

    http://tinyurl.com/ombkfuq

    On nous explique que Pépère a parlé de son « émotion » et qu’il a balancé des… vannes.

    Et au détour d’une phrase enflée, la lumière, le coup de grâce, sortant de la bouche d’un député PS :  » Il est en relation tellurique avec la Guyane. Et puis il aime parler ainsi de la France de demain ».

    😉

    La fin de l’histoire, c’est -aussi- cela.

  • Le communisme ne faisait pas face au libéralisme, mais URSS faisait face aux Etats Unis. Je vois pas en quoi les US serait un pays libéral voir même libertarien. Surtout avec Ben Bernake qui s’est endormis sur l’imprimante, la dette à 100% et tout le monde trouve ça normal . Des US tous les observateurs voient qu’ils y a une bulle en Chine mais personne ne voit la bulle aux Etats Unis… ridicule.
    C’est d’ailleurs pour ça qu’il reste le libéralisme.
    Pour ce qui est des minorité comme la politique de discrimination positive françaises n’existe pas, elle ne coute pas un euros. Il serait donc peut être temps de change de sujet.

  • Merci Baptiste pour cet article magistral ! «… remplacer les paillettes par de la poudre aux yeux » voilà la plus belle définition du socialisme.

  • Les commentaires sont fermés.

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