Bonnet rouge breton contre bonnet rouge Cousteau

Il y a une lourde charge affective dans le port des bonnets rouge. Les politiques et les commentateurs le comprennent-ils ?

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Bonnet rouge breton contre bonnet rouge Cousteau

Publié le 29 octobre 2013
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Le regard de René Le Honzec.

imgscan contrepoints 2013-2309 bonnets rouges

 

Breton, je peux vous assurer qu’il y a une lourde charge affective dans le port de ces bonnets, emblèmes de la grande révolte du papier-timbré de 1675 dite des Bonnets Rouges, qui se finit par des clochers rasés, des pendus aux chênes et une occupation de dragons qui horrifia même la comtesse de Sévigné.

Les Bretons du gouvernement l’ont, eux, bien compris et craignent à la fois pour leurs terres socialistes de Bretagne et la contagion possible à d’autres régions « fortement identitaires ». Mais les journalistes parisiano-jacobins n’acceptent pas ces paysans dont tout le monde socialo-marxiste sait qu’ils ne furent jamais communistes, ayant développé depuis longtemps individualisme et solidarités collectives sans lutte des classes au sein de puissants syndicats, qui eux non plus ne furent jamais rouges-roses.

C’est pourquoi Roland Cayrol, ceinture noire 7ème dan de Sciences Po, dans « C dans l’air » dénonçait la responsabilité des « Bretons » dans leurs propres malheurs, ce qu’il ne fera jamais, par exemple, pour les « Marseillais » ou les « 9-3 ». C’est oublier la pression des Verts au pouvoir qui n’aiment que les paysans « bio » et qui hurlent contre les grandes unités de production à l’Allemande (de l’Est) que vantait le même Cayrol…

Avides de raisonnements rationnels et prétentieux, ces commentateurs de salon qui ne voient jamais rien venir ne comprennent pas ce phénomène de ras-le-bol populaire. Les Français ne voient que des prélèvements, du chômage, rien en échange et un président qui ne sait pas. D’où une défaveur sans précédent dans la Vème République. Hollande, méfie-toi, les Bretons sont dans les campagnes !

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  • Ce que nos commentateurs émérites ont tout simplement oublier de spécifier , c’est que l’employeur allemand a un coefficient sur salaire de 1.47 , quant l’employeur français en a un de 1.82 peut-être même 1.83 maintenant avec tous ces milliards qu’a dépensé mimolette 1er, dit le normal, président de la république fromagère (RF)

  • Les commentaires sont fermés.

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Par Loïk Le Floch-Prigent.

Les mésaventures du ministre de l’Écologie du temps où il présidait l’Assemblée nationale, a mis en vedette à son insu un des trésors de la Bretagne, le homard ! Il faut dire que le ministre est breton et que le point positif est la mise en valeur devant le célèbre vin Château Yquem des précieux crustacés. Tout ceci est dérisoire, médiocre, les révélations comme les commentaires suivis par les éléments de défense de l’intéressé et de ses amis, on pourrait même dire que tout cela est plutôt minable.

Mai... Poursuivre la lecture

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Par Damien Theillier.

Ce dimanche matin je suis allé à Paris faire un cours à des étudiants en journalisme sur le thème : « les libéralismes ». J’ai parlé notamment des révoltes fiscales et bien sûr de Bastiat qui en a donné la vraie clé d’interprétation.

Plus la loi promet de répondre à toutes les attentes, plus il est probable qu’elle échoue et qu’au bout de chaque déception il y ait une révolution -- La loi.

 

Et ceci, dans Justice et fraternité, au cœur d’une autre révolution fiscale, celle de 1848 :

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Par Simone Wapler.

Hier encore, la gravité est revenue se rappeler au bon souvenir de la pomme : elle tombe de son arbre qui ne montera pas jusqu’au ciel. Apple a encore chuté, les FAANG continuent à être vendues sur les marchés actions ; il semble bien que le sommet ait été atteint.

Malgré la chute récente, le prix des actions – notamment américaines – reste toutefois à des niveaux historiquement anormaux si on le rapporte au rendement, c’est-à-dire aux dividendes.

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