En réponse à Gaspard Koenig sur Christine Lagarde

La lecture attentive d’un document officiel du FMI semble confirmer ses velléités d’encourager les pays d’Europe à taxer par surprise l’épargne privée pour éponger les dettes publiques

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En réponse à Gaspard Koenig sur Christine Lagarde

Publié le 18 octobre 2013
- A +

Par Nick de Cusa.

Christine Lagarde

Gaspard Koenig a répondu de façon critique à mon billet sur l’appel du FMI à saisir 10% de l’épargne des européens. Je lui suis reconnaissant d’avoir pris le temps de le faire. Je lui suis surtout reconnaissant d’avoir apporté au débat un nouvel élément, à savoir le passage exact qui a été incriminé par la presse, et par moi-même en réaction.

Gaspard a 100% raison que les sources primaires valent mieux que tout le reste, et c’est donc une bonne chose qu’il nous l’ait livrée ici.

encart fmi

Pour plus de clarté, le mieux est de traduire le texte qu’il nous a soumis :


Encadré 6 : un prélèvement en une fois sur le capital ?

La détérioration aiguë des finances publiques dans de nombreux pays a ravivé l’intérêt pour un « prélèvement sur le capital », un impôt prélevé en une seule fois sur la richesse privée, comme mesure exceptionnelle pour ramener la dette à un niveau supportable. L’attrait est qu’un tel impôt, s’il est appliqué avant qu’il ne soit possible d’y échapper, et si la croyance existe qu’il ne sera jamais répété, ne crée pas de distorsion des comportements (et pourrait être vu par certains comme juste). Il a eu des fans illustres, y compris Pigou, Ricardo, Schumpeter et, jusqu’à ce qu’il change d’avis, Keynes. Les conditions de son succès sont fortes, mais doivent aussi être soupesées face aux risques des autres options, qui incluent de répudier la dette publique, ou de l’évacuer par l’inflation (celles-ci étant, à leur tour, une forme particulière d’impôt sur la fortune, sur les détenteurs d’obligations, qui tombe aussi sur les non-résidents).

Il y a une somme suffisamment vaste d’expériences sur lesquelles s’appuyer, vu que de tels prélèvements ont été largement adoptés en Europe après la Première Guerre Mondiale, et en Allemagne et au Japon après la Seconde Guerre Mondiale. Passées en revues par Eichengreen en 1990, ces expériences montrent que, bien plus que toute perte de crédibilité, l’échec à réduire la dette est largement due au retard dans l’introduction de la mesure, ce qui a donné de l’espace pour une importante évasion fiscale et une fuite des capitaux, et ce qui a fini par stimuler l’inflation.

De plus, les taux d’imposition nécessaires pour ramener la dette publique à des niveaux d’avant la crise sont importants : réduire les ratios de dette à des niveaux de fin 2007, par exemple, exigerait (pour un échantillon des 15 pays de la zone euro) un taux d’imposition d’environ 10% sur les ménages ayant une fortune nette positive.


Gaspard lit ce texte comme disant qu’il ne faut pas le faire. C’est tout sauf évident. De fait, ce qu’il dit, c’est que ça ne marchera pas si 1° vous ne le faites pas par surprise et très vite, et 2° vous n’appliquez pas un taux assez fort. Et pourquoi donc ne pas interpréter cela comme disant, plutôt, de le faire tout simplement vite et fort ?

À chaque lecteur de se faire sa propre opinion.

En ce qui me concerne, deux éléments vont dans le sens de me conforter dans ce que j’ai écrit auparavant sur ce sujet. Le premier c’est le problème moral de voler les économies des gens, et là il est très clair que le FMI de Mme Lagarde ne perçoit même pas l’existence de ce problème. Le deuxième, c’est que le FMI fait partie de la troïka qui a poussé Chypre à appliquer justement cette mesure. Et bien à l’appliquer par surprise, et au niveau punitif de 10% jugé nécessaire dans le passage que Gaspard a soumis à notre attention. Partant de là, comment donc croire que le FMI est contre ?

J’ajouterai juste une remarque pratique : puisqu’une des conditions du succès de cet impôt est la vitesse et la surprise, alors, il y a justement tout intérêt à lancer des avertissements aux gens sur la probabilité qu’il arrive. C’est ce que j’ai choisi de faire. Ce choix me semble le bon.

Au vu de ces deux éléments, je maintiens une confiance plus forte dans mon interprétation que dans celle de Gaspard.

Concernant Mme Lagarde, je ne discuterai pas de ses qualités humaines, il n’est nullement question ici de s’en prendre à la personne. Quant à sa capacité à exercer des responsabilités immenses, où elle a le pouvoir de causer des dégâts considérables, nous avons déjà abordé le problème, par exemple ici et . Et que dire du niveau délirant et grotesque de déclarations qu’elle est capable de lancer en public ?

Quoi qu’il en soit, les choses sont très simples. Mon petit billet qui a provoqué la réaction de Gaspard, sera sans doute très vite oublié. Et si, par malheur, il ne l’est pas, alors nous serons fixés : les faits l’auront d’ici là cruellement discrédité.

Ou pas.

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  • Merci pour ce billet 😉
    Quelque soit que nous réserve l’avenir , restons sur nos gardes !
    :mrgreen:

  • Si on suppose que le FMI a un minimum de jugeote et qu’il envisage bel et bien cette mesure, il n’en aurait sans doutes pas parler dans un rapport ouvert au public.

    • On peut aussi nous en parler, nous en parler, nous en parler, nous en parler… pour nous habituer à l’idée, puis… hop ! passage en force fistal quand les gens à force d’en entendre parler, auront fini par se dire : « ça n’arrivera jamais »

      Ne pas oublier, et Nick le rappelle, le hold up à Chypre, le FMI fait partie des organisations qui l’ont mis en place.

      • Oui et non, à Chypre, c’est Merkel qui a tout piloté. Pour rappel, cette posture lui a permis de dire aux allemands qu’ils n’épongeront plus les erreurs des autres. Voir la chancelière accueillie fraîchement avec des drapeaux nazis à Athènes alors que les allemands casquaient, pas bisou!

        On doit en conclure qu’entre les appels du pied du FMI et des allemands qui ne veulent plus mettre la main à la poche, tout état en difficulté se verra contraint de chyprer ses épargnants ou de tailler à la hache les dépenses publiques. La France étant le seul pays malade en zone euro gouvernée par des idéologues de la dépense publique, ça sent pas bon…

  • Comme beaucoup, je ne vois pas pourquoi le FMI mettrait cette possibilité dans un rapport si ce n’était pas envisagé.
    Si le FMI avait voulu rejeter cette possibilité, il l’aurait fait beaucoup plus clairement.

  • Parce que l’auteur de ces articles ne l’avait pas fait avant ?

    LOL

    Faites ce que je dis pas ce que je fais.

    La crédibilité de Contrepoint en prends un sacré coup la.

    • LOL: « La crédibilité de Contrepoint en prends un sacré coup la. »

      Je n’ai aucun souvenir d’avoir vu de articles divergents sur d’autres journaux ni des mises au point ou des précisions qui revenaient sur ce qui a été dis.

      Sur Libé tu n’auras aucun couac et la crédibilité maximum que tu recherche. Bon voyage.

      • L’auteur de ce billet et d’autres sur le sujet, nous avoue qu’il n’a jamais vérifié la source, à savoir la publication du FMI.
        Il a donc débattus, et construis toute son argumentation sur la base du contenu d’autres articles dont les auteurs n’ont rien vérifié non plus.

        Si la crédibilité de Contrepoint n’en prends pas un coup, faudra m’expliquer.

        Contrepoint prêche tout de même le travail, la rigueur etc …. Je trouve que ça la fou mal ….

        • Contrepoints est l’hôte d’opinions divergentes et de débats. C’est pas partout pareil! Allez sur Pue89 et vous lirez que taxer, spolier, voler c’est génial. Ce genre de passe d’armes me semble plus à l’honneur du site qu’une perte de crédibilité!

          • Je ne parle pas d’opinion ni de débat dans ce message mais tout simplement d’un fondamental de la rigueur, c’est à dire ne pas aboyer sur des informations hypothétiques, mais vérifiées à minima.
            Hors ici Nick de Cusa avoue qu’il a écris plusieurs articles et émis plusieurs avis et opinions sans avoir lu le rapport ou tout au moins la partie incriminée.
            Le rapport n’aurait pas existé, cela aurait été pareil.
            Désolé mais Contrepoint en prends un sacré cou au niveau de sa crédibilité.
            La vérification à minima de l’informatione est la première pierre dans la construction d’une opinion et d’une analyse.

            • Contrepoints est aussi un journal d’opinion et non uniquement un journal d’informations.
              Avez-vous seulement relu l’article en question (« Lagarde, la pillarde ») ? Il s’agissait d’un « billet d’humeur » et non d’un article d’information. La finalité de l’article était de prévenir les velléités de nos élites d’imposer l’épargne pour éponger les dettes publiques en profitant de l’actualité du moment.

              L’auteur le rappelle d’ailleurs clairement dans le nouvel article ci-dessus : « puisqu’une des conditions du succès de cet impôt est la vitesse et la surprise, alors, il y a justement tout intérêt à lancer des avertissements aux gens sur la probabilité qu’il arrive. C’est ce que j’ai choisi de faire. Ce choix me semble le bon. »

              Qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? Vous ne percevez pas la différence entre une opinion et une information ?

              Vous avez bien sûr le droit de ne pas partager cette opinion. Mais ça n’a aucun sens d’accuser l’auteur d’un « billet d’humeur » de ne pas vérifier ses sources, ce n’est pas l’objet d’un « billet d’humeur ».

          • Tiens, le bouton « répondre » n’apparait plus suite au commentaire de Raphael (13h31) !

            Limitation technique du site ou le débat à été arbitrairement clos ?

            Je continue néanmoins à répondre à Raphael :

            Je ne conteste pas l’opinion de Nick de Cusa, c’est son droit et sa liberté la plus stricte. Je conteste la méthode et la riqueur du travail. L’information qui sers de base à cette opinion n’a pas été vérifiée. Ce manque de rigueur élémentaire est la porte ouverte à tout et n’importe quoi. C’est ce que Contrepoint dénonce à juste titre lorsque les élus, politiques et autres décideurs s’adonnent à ce genre d’approximation qui sers leur idéologie ou intérêts propres.
            La moindre des choses quand on fait valoir son droit à la parole, c’est d’être irréprochables sur sa méthodologie, et donc sur le fait d’avoir vérifié à minima ses informations.
            Construire un argumentaire sur des informations hypothétiques, non vérifiées, qui auraient pu être différentes ou inexistantes relève pour moi de l’escroquerie intellectuelle.
            Je le répète, le discours de Nick de Cusa ne me gêne pas, et quand bien même il me gênerait, mon droit est d’argumenter pour faire valoir mes opinions ou de passer mon chemin. C’est la méthode de travail de Nick de Cusa qui me dérange, et je la trouve absolument pas crédible. Le contenu de Contrepoint, peut être à tort, m’apparait maintenant douteux.

          • Donc suite à mon dernier message, limitation techique du forum Contrepoint. La profondeur de l’arborescence des échanes est limitée.

            Dommage, cela nuis à la lisibilité des échanges. Mais bon, il y a plus important.

          • @LOL
            « Le contenu de Contrepoint, peut être à tort, m’apparait maintenant douteux. »
            Ne vous arrive -t-il jamais de faire un faux pas?
            Pour un article ou un sujet qui vous aurait déplu ou que vous trouvez mal argumenté , c’est aussitôt pour vous une raison suffisante pour dire que l’image , la réputation de Contrepoints est à revoir !….
            Vous manquez vous aussi de crédibilité  » L’ERREUR EST HUMAINE » . 🙄

          • BlackMamba,

            L’erreur est humaine effectivement. Maintenant, j’apporterai certaines nuances :

            Nous ne sommes pas dans un cercle restreint de personnes ou l’information circule dans un périmètre clos ou quasiment clos.
            Internet permet la diffusion a grande échelle d’information, d’opinions …. ce qui est formidable car elle apporte plus de liberté à tout à chacun.

            Mais l’impact d’une erreur humaine prends une dimension potentiellement colossale. En ce sens toute publication sur internet devrait être élaborée avec la plus grande rigueur.

            Je vais prendre un exemple, certe peut être un peu caricatural et forçant le trait, mais le mécanisme de base y est :

            Récemment à Madagascar, une ou plusieurs personnes ont communiqués leur « billet d’humeur » sur le sordide assassinat d’un enfant. Cette personne ou ces personnes n’ont pas pris la peine de vérifier l’information qui les a menées à produire cette opinion.
            Conséquence, 3 personnes présumées innocentes ont été torturées pendant plusieurs heures, ont été lynchées et ensuite brulées vives en pleine rue.

            Certe je caricature et on pourra toujours objecter sur cet exemple, mais à la base, c’est le même mécanisme de négligence (volontaire, ou non, a dessein ou non etc …) dans la vérification de l’information qui a entrainé ces 3 assassinats de personnes présumées innocentes avant leur jugement.

            Alors oui, l’erreur est humaine, mais quelle peut être l’influence d’une telle erreur, son impact ? Sachant que dans le cas qui nous interesse, il est très facile de vérifier ses sources, et le cas échéants jouer la transparence sur la source de l’information qui amène à publier publiquement et à grande échelle une opinion

            Nick de Cusa s’est comporté exactement de la même manière que les politiciens qu’il met régulièrement (à juste titre) face à leurs errements et incohérences. Il s’est comporté de la même manière que les personnes qui ont enclenchées le processus atroce qui a couté la vie à 3 personnes présumées innocentes. Seule le niveau de la conséquence est différent, et fort heureusement. Mais qui sait la prochaine fois …. dans un autre cas, sous une pression émotionnelle différente ?

          • « Nick de Cusa s’est comporté exactement de la même manière que les politiciens qu’il met régulièrement (à juste titre) face à leurs errements et incohérences. Il s’est comporté de la même manière que les personnes qui ont enclenchées le processus atroce qui a couté la vie à 3 personnes présumées innocentes. Seule le niveau de la conséquence est différent, et fort heureusement. Mais qui sait la prochaine fois …. dans un autre cas, sous une pression émotionnelle différente ? »
            @ LOL
            Vous y allez un peu fort dans la comparaison!
            L’erreur de Nick de Cusa est de crier  » AU LOUP !  » comme le petit PIERRE et c’est tout ! POINT BARRE!
            Le jour où effectivement la confiscation de notre bien par ces honteuses ponctions se réalisera alors nous n’aurons que nos regrets de ne pas avoir fait le nécessaire pour nous y prévenir …
            Et pour Contrepoints, ils ont le méritent d’exposer des articles divergents qui nous permettent à chacun de nous de faire notre propre opinion . Je suis loin de cautionner tous leurs articles mais en aucun cas je vais jetter la pierre à ceux qui font l’effort par leur propre moyen de nous apporter un minimum de critique et des avis divergents 😕

          • @BM, A lire M. LOL il semble qu’il est un peu jeune lecteur de contrepoints. Ce n’est pas la première fois que des avis divergents s’expriment ici et c’est la force et la richesse du Contrepoints d’autant que ce qui serait franchement condamnable serait de publier des articles disant le contraire de ce qui avait été mis en ligne quelques mois ou années avant. Les échanges et tribunes sur Contrepoints se répondant les unes aux autres s’étalent sur moins de 15 jours! Les libéraux n’étant pas dogmatiques, il n’y a pas de quoi crier au loup lorsque des avis divergents se font fasse rien au contraire!

            On avait vu ça pendant les manifs sur le mariage pour tous, plus récemment sur le concept de « libéral conservateur » et je me rappelle aussi que Gaspard Koenig avait eu un très intéressant match de ping pong avec Charles Gave et l’institut des libertés au sujet de la nécessité ou non d’une restructuration de la dette française.

            A titre personnel, je trouve parfaitement salutaire que Contrepoints publie des tribunes qui ne délivrent pas une forme de doxat officielle et laisse libre le débat bien que l’audience soit en hausse (pour ce qui est de contrepoints je le suppose, chez H16 c’est sûr). Autre exemple, en dehors de quelques rendez-vous hebdomadaires, je me rends nettement moins sur Atlantico qui a perdu sa qualité de plateforme de débats passée sa première année d’existence. 90% de son contenu économique, sociétal, politique est super prévisible avec en plus peu de références sur l’histoire des idées. Je salue ici les articles sur Raymond Aron et bien d’autres avant quand Atlantico laisse penser qu’on puisse être nostalgique de Chirac!

            Cdlt

          • BlackMamba,

            L’erreur de Nick n’est pas de crier au loup. C’est son rôle et sa liberté.

            Son erreur est de crier au loup sur la base d’informations non vérifiées. C’est à dire reprendre un buzz, y contribuer sans aucun recul ni esprit critique.

            L’information déclenchant le buzz existe t’elle ? Est elle manipulée ? Est elle sans ambiguité ? etc …

            Si le buzz veut que Nick de Cusa soit pédophile ? Que se passe t’il ? Tout le monde reprends l’info et le condamne sans autre forme de recul et de vérification ?

            Bref, voud revenez systématiquement au contenu du billet de Nick de Cusa, alors que je n’aborde que l’aspect « technique » de son travail et rien d’autre.

            Duff fait exactement la même chose que vous et refuse de s’aventurer sur le terrain de la source de l’information.

            Je concluerai définitivement par la formule bien connue « La fin ne justifie pas les moyens ».

            Sur ce, ciao et bye bye.

          • @ LOL
            Mon Dieu! Mon Dieu! Un vrai Troll que vous êtes ! 😈

    • La crédibilité de contrepoint est tellement supérieure à celle du reste des torchons français qu’ils peuvent ce permettre pas mal « d’erreur » de ce genre. De plus dire du mal du FMI c’est un peut comme accuser satan de faire le mal, on est sur d’avoir raison a chaque fois…

      • « La crédibilité de contrepoint est tellement supérieure à celle du reste des torchons français… »

        Non non, les libéraux ne sont pas des idéologues !

  • Double interprétation permise. Ma théorie : on est à la phase ballon sonde. On commence à habituer l’opinion.

  • L’argumentaire de Koenig n’était tellement le fait que le FMI préconisait ou non une confiscation de l’épargne des citoyens mais l’interprétation faite par les journalistes.
    J’ai laissé ce commentaire à son billet :

    Bravo pour votre commentaire !!! Enfin vous mettez à jour le manque de professionnalisme flagrant des journalistes inféodés au pouvoir (même ceux du Figaro – 13 millions d’euros de subventions gouvernementales annuelles) qui désinforment systématiquement leurs lecteurs. Une forme de mépris intolérable ! Je ne citerai seulement pour exemple d’intoxication la dette du Japon, je crois avoir laissé un commentaire sur Contrepoints à ce sujet, qui « sert » le pouvoir en place en France. Puisque le Japon a une dette gigantesque, les journalistes ont utilisé d’autres termes extravagants, il va à sa perte, mais heureusement celle de la France est moindre. Les journalistes oublient d’indiquer que cette dette est entre les mains (à plus de 90 %) des résidents. Or, que fait le gouvernement ? Il attend … Et il attend quoi ? Que les détenteurs de dette meurent et ainsi la dette du Japon s’évaporera comme par magie dans les 20 ans à venir car la plupart des détenteurs de cette dette sont des personnes âgées. Ce que les journalistes omettent de mentionner, et cela prouve qu’ils ne sont pas informés ou refusent de s’informer, c’est que les droits de succession au Japon rendent impossible la cession des titres de dette d’Etat aux descendants de par leur taux prohibitif qui est de plus de 90 %. Voilà un bel exemple de malhonnêteté journalistique que de ne présenter que la face avantageuse d’un fait pour justifier les errements du gouvernement français actuel empêtré dans une dette qui atteint les 250 % du PIB en prenant en compte le « hors bilan », une invention de Juppé s’il fallait le souligner ici !!! Triste France, triste presse française … Comme le dit si justement H16, ce pays est foutu.

    Et je persiste en soulignant que les journalistes font de la désinformation systématique pour justifier les actions gouvernementales et il en est de même de cette vaste imposture qu’est le prétendu réchauffement climatique : c’est de la même veine !!!

  • Le probleme n’est pas de savoir si le FMI est plus ou moins pour ou contre, c’et bien plus tactique que ca : le problème est qu’il l’évoque, et fasse vivre cette option, dédouanant les gouvernements d’avoir émis l’idée.
    L’idée vient d’ailleurs, les politiques adorent ca quand elle est juteuse et impopulaire. Il ne leur reste plus qu’a lui permettre de progresser lentement, jusqu’a ce qu’ils s’en emparent.

  • C’est drôle de les lire se balancer des amabilités.

    10 % ? Vrai, pas vrai ? Demi vrai ? Lagarde ou Lagourde ?

    Ontologie, quand tu nous tiens.

    Mais enfin… chaque jour, chaque moi, pendant toute votre vie, et même au-delà, sur chaque euro gagné, dépensé, hérité… les mafias, les cliques VOUS VOLENT PLUSIEURS FOIS 10 % !

    A commencer par la TVA !

    20 points.

    Elles sont où les manifs ? Les articles vengeurs ? Il est où Gaspard (travaille toujours chez Lagarde ?)
    😉

    Je me marre.

    On peut continuer la liste, hein : ISF, CSG, cotisations sociales, impôts succession, sur les plus values, taxe foncière, taxe habitation, etc.

    J’arrête je sens que vous commencez à comprendre.

    Bref, 10 % en plus ? Bien sûr que cela arrivera. Du « temporaire » qui deviendra permanent ? Mais bien entendu. Gaspard pourra toujours biais, raconter ses souvenirs à Bercy… rien n’y fera.

    Vous allez être bien sagement tondus, ce qui colle parfaitement avec votre nature.

    Mais au moins vous aurez la liberté de discuter… les modalités de la tonte !

    Avouez que c’est sympa, non ?

    • Il y a une différence de nature entre sur des flux (revenus, achats) et sur des avoirs comme fortune ou épargne.

      • Certes, mais il n’y a aucune différence de nature sur le principe même de la… tonte.

        Un vol est un vol, quel que soit la nature du bien volé.

        Et c’est précisément ce fait que je souhaite rappeler.

        Pour être offensif, il faut être offensif jusqu’au bout.

        Votre contradicteur biaise, arrondit les angles c’est évident, et le conflit d’intérêt (dans l’esprit et en tout cas dans l’histoire) est également évident (son job pour Lagarde) mais s’il vous plait ne dénaturez pas votre propos avec des arguties techniques.

        Une « taxe », une « contribution » obligatoire, exceptionnelle… de 10 % qui viendrait s’ajouter à une liste déjà longue comme le bras d’un contribuable, est un parfait non événement, dans le paradigme qui est le notre depuis 30 ans : le servage.

        10 % ou 4,56 %, ou 11,45 %, maintenant ou demain, une fois ou chaque année, sur les revenus ou sur le patrimoine, flux ou stock… n’a aucune espèce d’importance.

        Concentrons nous sur l’essentiel : la dénonciation de la tonte.

        Toute la tonte. Rien que la tonte.

        La tâche est immense. Mais stratégique, puisque notre servitude ne tient précisément que par ce simple fait : le vol, bête, grossier, évident.

        Moins ils voleront, moins ils auront de pouvoir. Sur nous.

  • Cette taxe est non seulement du vol, mais surtout tellement idiote et inapplicable qu’elle aurait pu inspirer Molière et sa fameuse tirade dans l’Avare (acte II scène 1), où La Flèche énumère à Cléante une liste d’objets invendables qu’on lui fourgue à prix d’or:

    « Premièrement, un lit de quatre pieds, à bande de Hongrie…
    plus une grande table de bois de noyer…
    plus trois gros mousquets tout garnis…
    plus un fourneau en brique… »

    Prenons le cas d’un bobo parisien dont le patrimoine est constitué essentiellement d’un appartement, de valeur élevée (vu la flambée du prix du m2 depuis 20 ans). Dispose-t-il de 10% de sa valeur en liquide ? Ce n’est pas sûr !

    Mais il pourrait retrouver, dans sa cave, toute sorte d’objets usés qu’il pourrait essayer de revendre sur Le Bon Coin pour satisfaire la voracité fiscale. Sauf qu’il ne serait pas le seul, et que vendre en temps de crise rapporte des clous.

    Donc, unique solution: donner directement au fisc ses objets pour leur valeur théorique. Et voilà la suite de la tirade:

    « Le tout, ci-dessus mentionné, valant loyalement plus de quatre mille cinq cent livres… »

    Si à défaut d’argent, le fisc veut récupérer nos vieilles casseroles, meubles en kit branlants et autres bouquins tartes, qu’il prévoie dès maintenant de se transformer en annexe d’Emmaüs.

    On ne peut pas tondre un œuf, on ne peut pas prendre 10% de patrimoine d’une famille, sauf à supposer que chacun possède cette somme en liquide… ou à saisir un bric-à-brac invendable en guise d’impôt…

    • inapplicable ?
      Allons, réfléchissez. On ne va pas vous demander de vous séparer de votre patrimoine, juste de le gager pour prêter à l’état. La dette ne sera pas supprimée, elle sera transformée de dette extérieure à 60 % en dette vis-à-vis des résidents à 90%, lesquels résidents garderont leur situation nette : autant de créances supplémentaires que de dettes supplémentaires. Les banques auront beaucoup diminué leur encours de prêts souverains douteux pour les remplacer par des prêts sur garanties réelles. Le peuple empruntera à 2.5% et souscrira à l’emprunt obligatoire à 3. Que des gagnants, vous dis-je !

  • Christine Lagarde… drag queen Balladur?

  • La note de Mme Lagarde ne vise évidemment pas l’UE dans son ensemble, ni ses pays vertueux, mais bien ceux qui patrouillent sans arriver à rien, en en empirant.

    Comme cette note n’est pas secrête, elle a surtout valeur d’avertissement : contribuables, exigez que votre Etat fasse des économies, sans quoi c’est une fois encore vous qui en ferez les frais. On voit la France entrer en transe pour Léonarda (!) mais ne pas broncher devant un gouvernement dont les économies sont purement homéopathiques.

    Maintenant, si ce remède de cheval pouvait réellement améliorer la situation, serait-elle si préjudiciable ? Actuellement, par différence entre les taux d’intérêts ridicules et l’inflation réelle, les économies fondent en totalité de 2 % l’an, soit 10 % en 5 ans, et sans aucune amélioration économique.

    Mieux vaudrait prélever 10 %, et se retrouver dans une situation plus favorable.

    • « Mieux vaudrait prélever 10 %, et se retrouver dans une situation plus favorable. »
      Cela se fera sans moi! 👿
      On donne plus que nécessaire à l’Etat avec tous les impôts et taxes à Gogo pour encore admettre ne serait -ce que l’idée d’être encore saigner par ces vampires qui ne seront jamais rassasié ! 😕

  • A la limite je suis prêt à me faire tondre de 10% de mon épargne à la conditions suivantes :
    Tous les élus qui ont proposés et votés des budgets en déficits sur les 40 dernières années et qui sont encore en vie bien sur soient d’une part dépossédé de tous leur biens et d’autre part condamné à de lourde peine de prison pour escroquerie en bande organisée. Bien sur un tribunal devra statuer sur leu sort et infliger des peines variant suivant les degré d’implication dans l’escroquerie. Les présidents et premiers ministre devront probablement être condamné au bas mot à 20 ans de prison, les simples ministre à 10-15 ans quand au députés 5 à 10 ans me semble correct.
    Je penses que de cette manière un signal fort serait envoyé à tous les gugusse qui se croient tout permit avec l’argent des autres réfléchissent à deux fois avant de faire de nouveau de la dette…

  • Les commentaires sont fermés.

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Le Salon de l’agriculture s'est ouvert à Paris le 24 février.

Nous sommes dans l’attente des réponses que le gouvernement va donner aux agriculteurs, suite à la révolte qui a éclaté dans ce secteur en janvier dernier. Pour la déclencher, il a suffi d’une simple augmentation du prix du GNR, le gas-oil utilisé pour leurs exploitations, et elle a embrasé subitement toute la France.

Tous les syndicats agricoles se sont entendus pour mobiliser leurs troupes, et des quatre coins du pays, des milliers de tracteurs ont afflué vers Paris... Poursuivre la lecture

Voilà maintenant quatre ans que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Depuis le Brexit, la Grande-Bretagne a connu trois Premiers ministres, et d'innombrables crises gouvernementales. Néanmoins, malgré le chaos de Westminster, nous pouvons déjà constater à quel point les régulateurs du Royaume-Uni et de l'Union européenne perçoivent différemment l'industrie technologique. Le Royaume-Uni est un pays mitigé, avec quelques signes encourageants qui émergent pour les amateurs de liberté et d'innovation. L'Union européenne, qua... Poursuivre la lecture

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It has been four years since the UK formally left the European Union. Since Brexit, Britain has been through three prime ministers and countless government crises. Nonetheless, despite the chaos of Westminster, it is already becoming clear how differently regulators in the UK and EU view the technology industry. The UK is a mixed bag, with some encouraging signs emerging for fans of freedom and innovation. The EU, meanwhile, is pursuing a path of aggressive antitrust regulation on various fronts.

 

AI ‘Bletchley Declaration’

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