Louis XVI et François Hollande, vrai ou faux parallèle ?

On entend souvent comparés François Hollande et Louis XVI, pour leur immobilismes et consensualisme. Une comparaison bien peu adaptée pourtant.

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Louis XVI et François Hollande, vrai ou faux parallèle ?

Publié le 29 septembre 2013
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On entend souvent comparés François Hollande et Louis XVI, pour leur immobilisme et consensualisme. Une comparaison bien peu adaptée pourtant.

Par P-A. Berryer.

On retrouve souvent cette comparaison d’un François Hollande qui se retrouve comparé au malheureux Louis XVI afin de souligner son immobilisme, sa nullité et son consensualisme mou. La démarche est pourtant maladroite car l’Histoire est une maîtresse exigeante et ne se complaît pas dans les faux rapprochements.

Le premier reproche que l’on fait souvent à notre cher Grand Leader est son immobilisme, son incapacité à faire des réformes. La comparaison avec Louis XVI vient de l’impression que ce roi a laissé, celui d’un monarque incapable de réformer le royaume, conduisant inévitablement au drame de la Révolution française. Pourtant rien n’est plus faux. Louis XVI accède au pouvoir en 1774 et jusqu’en 1789 il essaya de réformer son royaume. Ce n’est pas anodin que son premier principal ministre fut Turgot, figure éminente de l’École française d’Économie (il a publié ses Réflexions sur la formation et la distribution des richesses en 1766, dix ans avant Adam Smith qui lui doit beaucoup). Par la suite, avec Necker, Calonne et Brienne il a tenté de réformer la France, ces dernières tentatives se brisant sur les résistances de la société d’Ancien Régime (bien plus à même de résister à l’oppression que nos sociétés modernes).

Louis XVI était un réformateur, un vrai, on ne peut en dire autant de François II de Hollande. Quelle grande réforme a-t-il fait jusqu’à présent ? Aucune. L’essentiel de ses mesures a été de défaire ce que son prédécesseur avait fait. Cela ressemble plus à de la mesquinerie de l’élève médiocre envers le premier de la classe (c’est pour l’image, n’y voyez pas une apologie du prédécesseur). Peut-on qualifier le mariage gay de grande réforme ? Pas vraiment, c’était plus un moyen de faire détourner les yeux de sujets plus brûlants (ô la jolie dette, ô le beau déficit, au revoir crédibilité internationale). Il a préféré briser la société civile que de réformer l’État-gabegie afin de satisfaire une extrême minorité de son électorat qui ne serait pas allée voir ailleurs de toute façon. Bref, on a là un lâche qui joue les stratèges de salon mais pour ce qui est des réformes il préfère taper sur les faibles (famille, auto-entrepreneurs, start-up, etc).

Une des raisons de l’échec de Louis XVI vient de la société d’Ancien Régime et son extraordinaire capacité de résistance doublée d’un profond conservatisme. Les corps sociaux se sont arc-boutés sur leurs privilèges et ont tout fait pour empêcher les réformes. Le rôle du Roi de France est d’être « source de Justice », c’est-à-dire rendre à chacun le sien, il est le garant de l’harmonie de la société. Louis XVI était conscient de son rôle et violer les corps sociaux pour imposer les réformes nécessaires n’était pas une option pour lui. Il était, avec son ministre, seul contre tous, sa Cour et même sa femme se sont opposées à ses réformes. Il a vraiment goûté à cette solitude du pouvoir.

Notre François Le Mou, lui, ne vit pas vraiment la même chose. Il y a un gouffre entre la Cour aristocratique de Louis XVI et le grand raout servile qui accompagne Hollande. On a vu ces grands messieurs (et dames, ne soyons pas sexistes) du PS se rallier au surprenant vainqueur. Ce grand bourgeois de Fabius (eh oui les socialistes sont rarement prolos, on se demande pourquoi… l’analyse vaut également pour les dirigeants communistes) qui, après l’avoir traité de « fraise des bois » se retrouve Ministre des Affaires Étrangères ! On se rallie à qui mieux mieux pour servir le Prince et recevoir ses prébendes. Certes on rue parfois dans les brancards mais on s’incline plus bas que terre. Quant à l’opposition de la société civile on s’assoie dessus ou on la gaze, c’est selon l’humeur du moment.

Ne soyons pas assassins de l’Histoire et gardons nous de faire des comparaisons trop faciles. D’une certaine manière Louis XVI a été bien plus libéral que François Hollande, il a refusé d’abuser de son pouvoir même pour une bonne cause, il n’est pas sûr que notre actuel chef de l’État ait les mêmes scrupules…

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  • Vraiment rien à redire sur ces vérités historiques. Louis XVI était d’une finesse d’esprit qui étonnait ses interlocuteurs (son beau-frère par exemple) alors qu’il était myope, obèse et donc balourd d’apparence. Il a abrogé le droit féodal dans ses domaines pour montrer l’exemple non suivi alors que le roi de Sardaigne l’avait abrogé depuis déjà trois siècles et plus récemment des ses domaines de Savoie. (Cf. Stefan Zweig – Marie-Antoinette pour connaître Louis XVI). Un tout petit hic sur cet article, les réformes ont été tentées par Louis XV mais face aux tollés, après moi le déjuge !

  • Merci pour ce texte. Je crois, j’espere, que les 2 personnes auront en commun leur destin funeste !

  • Les monarchistes existent encore ? Ces gens là ne devraient pas s’exprimer, surtout pour exprimer leurs dangereuses idées anti-républicaines. Vous faites honte à votre pays.

    • Oh la belle conception de la liberté d’expression que voilà. Elle témoigne d’une ouverture d’esprit et d’une intelligence rare qui ne peut que nous faire adhérer à l’idéal défendu. Total respect.

      L’assassinat de Louis XVI a été et est une tragédie pour ce pays. Il ne s’en est toujours pas remis plus de deux cents ans après. La comparaison entre ces deux personnages n’a pas de sens. Il m’étonnerait fort que Flamby 1er laisse autre chose qu’une trace de nullité dans l’Histoire. Son prédécesseur était nulle, il en est sur ce point le digne successeur.

      • Personnellement, je pense que la liberté d’expression doit être bridée dès lors que certains propos tendent à remettre en cause la République. En attendant, personne de censé ne peut regretter la mort de Louis XVI, qui n’avait que mépris pour ses serfs.

        • Tiens, un petit facho de gauche.

        • La république ? Celle qui a organisé le génocide vendéen et voté les pleins-pouvoirs à Pétain ? Belle république en effet.

        • Si les serfs de Louis XVI avaient été à votre image, je peux comprendre qu’il les ait méprisés. Il était heureusement d’un niveau légèrement plus élevé que le standard que vous représentez. Pour votre info car il semble que l’école de la république ait omis de vous l’apprendre, par ordonnance du 8 août 1779, Louis XVI a aboli le servage dans le Royaume de France, servage quasiment réduit à quia depuis la grande peste du XIVème siècle. Ne me remerciez pas, c’est totalement gratuit.
          Comme le chante Brassens, quand on est con, on est con et là, même la république ne peut rien pour vous. Et puis, donnez l’exemple, arrêtez de penser puisque vous estimez vivre sous un régime parfait. Vous ne vous fatiguerez pas trop et ça nous fera des vacances.

          Bon dimanche

          • on est bien content de profiter de vos lumières !
            brassens était certainement monarchisme, isn’t he ?
            c’est le droit de mainmorte, qui subsiste au 18ième siècle, et pas le servage, c’est à dire l’impossiblité pour les personnes de faire un testament, il fut définitivement aboli par la constituante en 1790 !

            et vlan dans la gueule, higgins avec sa petite moustache, raconte nous dans les colonies comment c’était, en attendant que magnum revienne…

          • Tiens, A gauche toute sont deux. Brassens doit être content.

        • « A Gauche toute », tu n’ es qu’ un petit trou du cul. Des historiens sérieux ont déjà prouvé que tout ce que l’ on a pu reprocher à Louis XVI était bidon. Mais t’ inquiètes pas, à ta façon de voir les choses et de soutenir des idées, tu seras le premier à y passer dans ton monde idéal.

          • vas – y toi aussi, fait nous profiter de tes lumières…
            surtout concernant l’argo et les insultes pour tout argument !

          • Voltaire aurait été heureux d’apprendre que la république est tout aussi incritiquable que le clergé !
            Brassens était anarchiste et sur bien des aspect libéral. Selon nos trolols, comme tous les anarchistes et autres révolutionnaires de droite comme de gauche, il n’aurait pas dû pouvoir s’exprimer.

            L’utilité de gens tels que vous est de démontrer à tous que la république ne protègent pas mieux les libertés fondamentales que la monarchie, continuez comme ça !

        • ô pauvre, je vous plains
          Je croyais qu’il était interdit d’interdire…
          Franchement, lisez « Révolution Française » de Max GALLO, ça vous évitera de dire ce genre d’ânerie
          Et si vous avez peur pour la République, je vous invite alors à la défendre auprès de l’Oumma qui n’a de cesse de vouloir la détruire; certes le risque est bien plus grand que de balancer sur Contrepoints.org
          Courage petit sans-culotte: à vaincre sans péril, on vainc sans gloire !

        • Sauf a me tromper Louis XVI a accordé le droit de devenir français aux Juifs a aboli la torture en 1780 Rien que pour ces deux choses Il devrait être respecté Mais peut on demander aux sectaires qui parfois hantent ces lieux un peu de culture? Peut être sont ce des nostalgiques du Goulag
          Quand au servage il a disparu entre le 11eme et le 13 eme siécle mais peut être que le journal l’humanité n’a pas ses fiches a jour

      • tous le monde se foutait de louis capet, à part quelques aristocrate, personne ne la défendu, surtout pas ses frère, qui rèvaient de prendre sa place ! c’est ça , la monarchie.
        le seul qui aurait pu le défendre, c’est danton. mais pitt à refusé de donner les 2 million de livre qu’il réclamait pour retourner une partie de la convention. l’angleterre préferait la politique du pire, c’est à dire une guerre civile en france.
        la encore, la vendée ne se soulève pas quand capet est guillotiné, mais quand la convention reclame de nouvelle recrues vu la catastrophe qui est en cour en belgique.
        il faut noté, que ni l’angleterre, ni l’immigration ne vont soutenir la révolte vendéenne, qui devra se démerder toute seule. et que sous la restauration, le massacreur de la vendée, tureau de linnière, sera récompensé par louis 18, frère de louis 16.
        ceci démontrant s’il est necessaire que l’histoire est souvent bien plus compliqué que le sempiternel c’est la faute aux autres des petits idéologues crachant leur petit venin.

        • Désolé mais le servage en France a bien été aboli par ordonnance le 8 août 1779 par Louis XVI ainsi que la mainmorte.
          Pour la Vendée c’est le vote sur la constitution civile du clergé qui est la cause des premières résistance, la levée sera l’étincelle qui déclenchera la guerre civile.
          Cela ne sert à rien de faire la leçon aux autres quand tant d’erreurs peuvent être écrites.
          Turreau de Linières est un député de la convention, vous confondez surement avec Louis Marie Turreau, dit « Turreau de Garambouville » qui meurt avant de recevoir la croix de saint Louis.
          Beaucoup d’erreurs et d’approximations pour un donneur de leçon.

          • les deux turreau de linière étaient cousin et le massacreur de la vendée à été appelé  » de carambouville  » pour le distinguer de son cousin.

            ce qui me fait le plus rigoler dans tous ça, c’est que des gens qui se réclament du libéralisme en 2013, défende le régime de louis 16 et en particulier la révolte vendéenne, cherchez la logique ?

          • les causes de la révoltes vendéenne sont les suivantes:

            – la frustration des paysans concernant l’accés au foncier: quand les terres de l’église ou des aristocrates changent de mains, c’est les bourgeois des villes qui les achetent car plus riches et mieux au courrant.
            – la frustration concernant l’abolition des privilège: il fallait les racheter et ils n’avaient souvent pas assez d’argent pour.
            – la constitution civile du clergé et le remplacement des pretres issus de la communauté par des pretres jureurs venant de l’exterieur.
            – la propagande des anciens pretres entrés dans la clandestinité, qui disent aux paysans qu’ils iront en enfer s’ils suivent la mauvaise religion.
            – l’autarcie traditionnel des paysans des mauges, ceux qui travaillaient pour les bourgeois de chollet, comme tisserand, pourtant plus pauvres, ne se révolteront pas, par fidèlité envers leurs employeurs.
            – l’appel à la vangeance envers les violences de septembre 92 contre les pretres, dans paris, et envers la repression de la révolte de bressuire à la mème époque.
            – enfin, le détonateur, la levée de 300000 homme pour aller se battre en belgique: ils estiment qu’ils vaut mieux se faire tuer chez eux ( et c’est bien ce qui va leurs arriver ), plutot que de se faire tuer en belgique pour une révolution qui les a roulé dans la farine.

    • On peut se demander en quoi la monarchie est si différente de cette classe de politiciens qui tournoient autour du pouvoir. Car en terme de rendement ou d’efficience, ça fait plus de 20 ans qu’ils nous servent leurs idées au travers de leurs prédécesseurs, mais la source est tarie ou le résultat médiocre, il faut l’admettre on ne peut pas s’attendre à avancer encore longtemps dans un sens unique.

      • sait-tu lafayette, que c’est toi qui à ouvert la boite de pandore, en proposant en 1787 lors de la reunion des notables que seul les etats généraux pouvait avaliser une réforme fiscal d’ampleur ?

      • Sans parler des privilèges censément abolis, comme les impôts confiscatoires d’ailleurs !

    • Il faut se rappeler que la première à avoir fait le parallèle, c’est Valoche en se comparant à Marie-Antoinette.

    • @A gauche toute

      La france n’a pas perdu que la tête de Louis XVI en Janvier 1793, mais aussi toute dignité.

      Je suis parfaitement d’accord avec le commentaire d’Higgins, du reste partout sur terre on disait « le Roi », et tout le monde savait qu’il s’agissait de celui de France et d’aucun autre.
      Le système monarchique n’était certes pas parfait, mais il n’y a jamais prétendu, par contre, il y avait un chef et une continuité dans le pouvoir.

      De nos jours, où sont les chefs ?

      Ah oui, j’oubliais, en socialie tout le monde commande, tout est égal à tout, et plus rien n’a de valeur, l’illustration en est votre commentaire.

      • « La france n’a pas perdu que la tête de Louis XVI en Janvier 1793, mais aussi toute dignité. »

        J’ai peine à comprendre comment un libéral peut-être aussi royaliste mais il faut de tout pour faire un monde.

        Quand à la dignité c’est sur que l’histoire de France s’arrête en 1794…

        • @Ilmryn : vous en déduisez à mes propos que je suis royaliste.

          2 ans (!) avant la prise de pouvoir socialiste en France, j’avais prévu que F. Hollande serait président, me fendant même d’une analyse sur le fait que la démocratie n’était pas en danger.

          Que n’ai je entendu à l’époque.

          Pourtant, je ne suis pas royaliste, encore moins socialiste ! en fait je n’ai absolument aucune étiquette.

          Le libéralisme, dont je me proclame depuis plus de 50 ans, n’est à mon sens pas une idéologie ni ne peut être contenu dans un parti politique, sinon à devenir ce que je reproche à toutes les autres formes de gouvernance.

          Libéral, j’entends modifier ce monde et l’état France en particulier en veillant à ce qu’il se limite à ses fonctions les plus régaliennes, qu’il s’abstienne d’intervenir dans ma vie privée et dans mes échanges et déplacements, qu’il supprime du code les lois et textes liberticides, qu’il s’efforce en permanence à la réduction et au maintien le plus bas de ses frais de fonctionnement.

          Lorsque j’observe la France avant la révolution et que je compare un système monarchique d’alors à celui actuel, le bilan est sans contexte favorable à la monarchie.

          C’est froid, mathématique et pragmatique, entre Louis et François, je préfère le premier, je n’ai jamais dit que j’adhérais à l’un ou l’autre système, je suis beaucoup trop libre pour m’y contraindre.

      •  » il y avait un chef  »

        vous avez failli dire un fuhrer !!

    • A gauche toute, je ne vois pas pourquoi les monarchistes ‘auraient pas le droit de s’exprimer. Après tout, plus d’une dizaine de démocraties en Europe sont des monarchies. En revanche, vous avez réussi à parasiter ce fil de commentaires : au lieu de débattre du fond, les gens débattent de votre bêtise. Je ne vous dis pas bravo.

    • Merci, « A gauche toute », voici une belle preuve de démocratie. On rêve d’un grand pays gouverné par des gens de votre espèce. Robespierre a été guillotiné et c’est une bonne chose, malheureusement arrivée trop tard.

  • Tellement de réalisme que l’on croirait cela sorti d’un livre d’histoire.

    L’ ami – mollette n’a réformé que le mariage gay, celle là je l’adore d’autant que l’on ne sait toujours pas si c’est une cause personnelle.

  • Et pourquoi ne serait-il pas possible de remettre en cause la république? Quand on voit les horreurs dont elle est responsable et la nullité des gens qui nous gouvernent.

    •  » et pourquoi ne serit-il pas possible de remettre en cause la république  »

      allez donner vos conseils aux  » states « , ou la république ne fonctionne pas si mal depuis deux siècle. vous pouvez aussi recommander cela au PCC, il y a pet-etre encore des descandant des mandcous qui trainent ?

      ce n’est pas la république qu’il faut supprimer , mais l’etat providence et le socialisme !

    •  » et pourquoi ne serit-il pas possible de remettre en cause la république  »

      Pour être sûr de ne rien inventer de meilleurs !

  •  » louis 16 un grand réformateur  »

    qu’est-ce qu’il ne faut pas lire.
    s’il n’était évidement pas le crétin qui a été souvent décrit, louis le dernier, n’est pas resté dans l’histoire comme un grand réformateur, mais comme quequ’un de borné, qui n’etait pas fait pour le role difficile qu’il a eu à tenir. ce qui montre les limite du système mis en place pas sont ailleul louis 14.
    il met turgot en place, mais ne le soutient pas et le démissionne à la première cabale contre lui. pareil avec necker. quand il veut avancer, cela se retourne contre lui ( guerre d’amérique, réunion des notables en 1787, tentative de coup de force contre paris en juillet 89, fuite à varrenne en 91 ) il a toujours un temps de retard. c’est un cocu de l’histoire, qui va payer de sa vie son indécision et l’influence néfaste de sa femme et de son entourage.
    il n’a jamais compris son époque, et n’a jamais accepté de jouer le role de roi constitutionnel qu’une bonne partie des révolutionnaires voulaient lui donner, tout imbu qu’il était de son état de monarque de droit divin.

    • Vous n’avez pas l’impression de perdre votre temps, et perdre de vue le véritable objectif, en faisant de tels parallèles historiques ?

      Car enfin… Louis XVI et Neuneu Hollande… 220 ans les sépare.

      A quoi ça rime ?

      20 commentaires en 2h, tout ça pour ça ?

      L’objectif présent, celui pour lequel nous devrions concentrer toute notre énergie et nos forces, c’est de couper la tête -symboliquement- de Hollande, et sa clique.

      Toute sa clique qui nous pourrit la vie, si intensément.

      Personnellement, j’aime l’Histoire, j’aime les histoires… mais je refuse de me laisser distraire.

      • Vous avez raison. Réfléchissons plutôt à la méthode que nous pouvons employer. M’inspirant des dernières découvertes en matière de rasage, je verrai bien une guillotine à deux voire trois lames pour empêcher la tête (ou ce qui en tient lieu) de repousser. -;)
        Qu’en pensez-vous?

  • Faux, car Louis XVI était autrement plus intelligent, mais il ne possédait pas le pouvoir de gouverner que possède cet idiot de hollanculé !

    • +1

      En un certain sens, le PR a bien plus de pouvoir que n’en avait Louis XVI qui devait faire face à l’absolutisme des Parlements provinciaux.

  • Agauche toute: Ces gens là ne devraient pas avoir le droit de s’exprimer » Bravo! vous etes certainement un fervent républicain, mais un piètre démocrate, en celà vous êtes tout à fait dans la lignée de vos grands ancêtres grands zigouilleurs devant l' »Etre suprême » qui mirent la France à terre et l’Europe à feu et à sang ouvrant la voie à deux siècles de barbarie.
    Votre République, la République Française a toujours été et l’est encore en délicatesse avec la Démocratie. Vous allez sans doute hurler en lisant ces propos mais vous avouez vous même que votre République se doit de condamner au silence ceux qui ne pensent pas comme vous et comme elle.
    Sachez que la République est un régime politique qui s’est décliné ces deux cents dernières années sous de multiplkes formes , de la meilleure au pire.
    La République française qui n’a jamais été tout à fait exemplaire est devenu un fond de commerce pour une oligarchie « républicaine » qui défend son pré carré avec l’acharnement que nos souverains mettaient à sauvegarder le leur, c’est à dire le Royaume de France.
    Quand à ce pauvre Louis XVI malgré la volonté de Réformes ,son pouvoir (bien plus limité que celui d’un Président de la Vème) ne put abattre l’obstacle des « Privilégié »
    En ce tempslà les « Privilégiés éaient contre le Pouvoir »
    Aujourd’hui, les « Privilégiés » ont le Pouvoir. La cause
    est entendue…
    Peut-être viendra le jour où le peuple préféra la France à votre République… vous serez malgré vous des nôtres.

    • A la société d’ordres d’ancien régime fondée sur le lignage s’est substituée une société d’ordres fondée sur le statut et obtenue par cooptation.

  • Cet article a un arrière-goût de conservatisme et de royalisme, ça ne m’étonne pas trop venant de la part d’un Catholique conservateur.
    La monarchie absolue est dangereuse pour la liberté, sous prétexte de conserver un ordre social, la monarchie peut réprimer des comportement qu’elle juge déviant. Je n’ai jamais compris comment on peut être libéral et conservateur royaliste. La liberté ce n’est pas que le libéralisme économique, c’est aussi la liberté de vivre son mode de vie tant que je n’atteins pas les droits d’autrui.

    • Sous prétexte de vouloir nous imposer son ordre social, la république (socialiste, la république) est dangereuse pour nos libertés et peut réprimer un comportement qu’elle juge déviant. Je n’ai jamais compris comment on pouvait être libéral et conservateur républicain.

      • Je n’ai pas dit que la république (enfin celle de France) était parfaite, ce que j’ai dit sur la monarchie est bien sûr aussi valable pour l’état actuel de la France. Mais ce qui me dérange le plus dans la monarchie, ce sont les liaisons avec la religion ce qui peut cacher un ordre moral qui veut être imposé.
        Bon je ne vais pas plus troller là dessus, ce qui faut retenir c’est qu’il faut laisser chacun vivre son mode de vie tant qu’il n’écrase pas les droits des autres.

        • Mais ce qui me dérange le plus dans la république, ce sont les liaisons avec le socialisme ce qui peut cacher un ordre moral qui veut être imposé.

          • A part la théorie du genre qui va être légèrement abordé dans l’éducation Nationale qui ne me dérange pas, je ne vois pas ce qui vous est imposé sur le plan de la morale.

          • « je ne vois pas ce qui vous est imposé sur le plan de la morale »

            Le politiquement correct.

          • Adwaoc

            « je ne vois pas ce qui vous est imposé sur le plan de la morale »

            – Le mariage de l’Etat alors que si le curé prononce le mariage avant l’Etat, il est passible de sanction pénale.

            – Les conditions dans lesquelles on a le droit de divorcer imposées par l’Etat

            – Le racisme de l’Etat avec ses associations du type SOS Racisme

            – La fausse solidarité de l’Etat qui empêche les gens de travailler et culpabilise ceux qui travaillent

            – La réglementation de l’Etat ou ses interdictions de certaines substances, des jeux… et ses conséquences…

            – La définition de ce qu’est la dignité humaine que l’Etat s’arroge via ses instances juridictionnelles.

            – La socialisation à deux balle de l’éducation nationale

            – Le droit à l’avortement, l’euthanasie…

            On peut en faire plein comme ça !

        • @adwaoc
          « ce qui me dérange le plus dans la monarchie, ce sont les liaisons avec la religion ce qui peut cacher un ordre moral qui veut être imposé. »
          Il y a une erreur dans votre phrase. Le mot monarchie (qui respecte la séparation du temporel et du spirituel) a curieusement remplacé le mot socialisme (qui ignore cette séparation, et non seulement veut nous faire la morale, SA morale, mais veut l’imposer partout, à commencer par l’école, en continuant avec la chasse au prostitués et leurs clients, le mangibougisme, le misérabilisme, etc.) .
          Une fois la phrase corrigée nous sommes parfaitement d’accord. bienvenu chez les libéraux.

          • La France n’est pas libérale aujourd’hui on est d’accord mais je ne pense pas que la monarchie de Louis XVI était plus libérale dans le domaine des moeurs.
            Je ne vois pas où il y a du racisme d’Etat, l’Etat justement lutte contre le racisme ce qui ne devrait pas être son affaire je vous l’accorde. Le droit à l’avortement n’est pas une contrainte morale, au contraire c’est une possibilité offerte qui n’était pas autorisée, ça n’oblige personne à se faire avorter. Le socialisme n’est pas libéral dans le domaine économique mais dans le domaine des moeurs du moins en France il reste quand même plus ouvert par rapport aux monarchies religieuses du XVIIIème sicèle, à ne pas confondre avec les monarchies constitutionnelles d’aujourd’hui bien qu’il en reste encore une bonne dose de conservatisme.

          • Adwaoc,

            Le problème n’est pas véritablement le régime en place… Une monarchie peut tendre vers la liberté (ex. l’Angleterre), une dictature peut tendre vers la liberté (ex. Chili sous Pinochet), une république peut tendre vers le totalitarisme (ex. la France).

            Le socialisme plus ouvert que les monarchies religieuses ? Non, le socialisme fait de la morale à la place du religieux ! Ce n’est pas le rôle de l’Etat de faire de la morale. Vous pouvez penser que le socialisme promeut une ouverture, mais c’est faux ! Il ne promeut d’ouverture que pour ceux qui partagent ce point de vue, pour les autres, ce n’est pas de la liberté. Le mariage devrait être en dehors des attributions de l’Etat. L’Etat doit simplement reconnaître les conventions privées.

            Il y a du racisme d’Etat parce que l’Etat entretien le racisme, c’est une partie de son fonds de commerce : monter les races les unes contre les autres. Pour leur défense, les minorités utiliseront les armes collectivistes que l’Etat leur donnera, alors qu’elles devraient lutter avec leurs droits individuels.

            Morceaux choisis :

            « Le racisme est la forme la plus abjecte et la plus brutalement primitive du collectivisme. C’est le fait d’accorder une importance morale, sociale ou politique à la lignée génétique à laquelle un homme appartient, et de croire que ses traits intellectuels et caractérologiques sont héréditaires. Ce qui veut dire, en pratique, qu’un homme doit être jugé, non en fonction de son caractère et de ses propres actions, mais en fonction de ses ancêtres.

            Tout comme il n’y a pas d’esprit collectif ou racial, il n’y a pas de réalisations collectives ou raciales. Il n’y a que des esprits individuels et des réalisations individuelles ; et la culture n’est pas le produit anonyme de masses indifférenciées, mais la somme des réalisations intellectuelles d’hommes individuels.

            Historiquement, la montée ou la chute du racisme a toujours accompagné celle du collectivisme. Le collectivisme prétend que l’individu n’a aucun droit, que sa vie et son travail appartiennent au groupe (à la société, à la tribu, à l’Etat, à la nation) et que le groupe peut le sacrifier à sa guise et pour ses propres intérêts. La seule façon de concrétiser ce genre de doctrine est d’utiliser la force brute, et l’étatisme a toujours été le corollaire politique du collectivisme. »

            Ayn Rand « The objectiviste Newsletter », septembre 1963

          • Adwaoc, je ne vois pas pourquoi vous parlez de l’avortement, mais il est assez clair qu’il existe bel et bien une morale d’état, sans quoi une ministre n’aurait pas fait une sortie méchante, avec projets de censure et de propagande, contre des associations anti-avortement qui respecte parfaitement la loi Weil dans sa lettre comme dans son esprit.
            Les monarchies religieuses du XVIIIieme siècle, ça n’existe pas, mais si vous voulez parlez de la monarchie française sous Louis XV et XVI, il est clair qu’en matière de moeurs, elle n’était pas moins ouverte que la France contemporaine, au contraire. Les curés pouvaient bien vitupérer en chaire, n’empêche que l’homosexualité avait pignon sur rue (et le frère du Roi en était notoirement ), les avorteuses étaient tolérées en dépit d’une interdiction de principe très forte, etc. Et le roi n’organisait pas des campagnes de mangibougisme, n’interdisait pas le tabac, taxait le sel et le vin sans prétendre que s’était pour préserver la santé des sujets.

          • « l’Etat justement lutte contre le racisme ce qui ne devrait pas être son affaire je vous l’accorde. »

            C’est le sommet de l’Etat qui a mis en branle le FN et toutes ces assoces de prostiputes noyautées par le PS et l’extrême gauche qui traquent des racistes et des fachos imaginaires pour justifier de leur utilité et extorquer de l’argent aux contribuables. Car la lutte contre le racisme est un business qui rapporte gros : on met au tribunal des gens pour des propos qu’ils auraient tenus et on les fait condamner à cracher au bassinet. Ce sont les mêmes méthodes que les mafias syndicales.

      • c’est peut etre que vous ne comprennez rien du tout ?

    • Rien à redire sur le fond de l’article, mais, comme vous, je m’interroge.

      Comment un libéral fait-il pour justifier la présence d’un roi ? Ainsi que la transmission du pouvoir à sa descendance ?

      Il y a certes de très beaux régimes monarchiques, où les souverains n’ont d’ailleurs plus tant de pouvoirs que ça… Et, évidemment, si on a un bon roi, tant mieux…

      • Le Roi est avant tout un chef d’Etat. Un libéral n’est pas pour une monarchie absolue, où les pouvoirs sont concentrés, mais si on s’en tient à la théorie du public choice, l’avantage de la monarchie, c’est que le roi est neutre, dans la mesure où ce n’est pas un politicien, bourré d’idéologie, qui cherche à faire carrière et qui cherche à entretenir des clientèles pour se faire élire. Etant éduqué dès sa prime enfance pour incarner la Nation et défendre le Bien Commun, tout en étant incontestable (en principe) à la tête de l’Etat, cela limite tout de suite les risques de prise en otage du pouvoir par des lobbies et des clientèles qui chercheraient à le corrompre, comme ils pourraient le faire avec n’importe quel politicien un peu ambitieux. Relire aussi Tocqueville, qui mettait en garde contre la tyrannie de la majorité.

    • Je crois que la liberté de vivre son mode de vie ne pose pas trop de problème en Suède ou aux Pays-Bas. Pas plus que dans d’autres pays.

  • Je rappelle que Louis XVI a:
    1.Aboli la torture
    2.S’est préoccupé du sort des prisonniers
    3.Supprimé le servage
    4.Accorder l’état et l’égalité civile aux non catholiques
    5.Fait protéger les droits de la défense
    ect…Petite précision Louis XVI mesurait 2 m04 tout le contraire de la description que l’on en faisait (petit ,mou et obese).

    • Le grand drame de Louis XVI, c’est d’avoir eu de grands ministres mais de ne plus être un roi absolu dans les faits…

      Certes le régime était officiellement absolutiste avec le faste qui va avec mais Louis XVI avait bien moins de pouvoirs que nos Présidents de la Vème république…

      Turgot a voulu libéraliser l’économie en mettant fin aux corporatismes, en diminuant les dépenses ainsi que réformer l’impôts… Ces réformes indispensables pour la bonne santé financière de l’Etat ont entraîné sa chute. Turgot devait faire face à un refus systématique des parlementaires, les vrais détenteurs du pouvoir sous Louis XVI (héritage de la régence sous Louis XV)… Le parlement bloquant toute réforme, Louis XVI a été contraint de renvoyer Turgot. Surtout qu’il était devenu impopulaire dans l’opinion « grâce » au travail des parlementaires pour le discréditer.

      Le grand responsable de la chute de Turgot n’était autre que Necker qui voulait prendre sa place… Ce dernier était au contraire un mauvaise ministre des finances. Certes, il était apprécié par le peuple (c’est son exclusion du gouvernement qui provoqua la révolte du peuple parisien le 14 Juillet) mais il a surtout falsifié les comptes publics et sa politique n’a fait qu’accroître les déficits!

      Le cas de Calonne est intéressant… La première année, il a d’abord fait de la « relance keynésienne » à coup de travaux publics et de dépenses somptuaires… Plus l’Etat dépense, mieux c’est!

      Puis, changement radical de politique en reprenant les réformes de Turgot ou de Brienne, mais il devait toujours faire face au refus du Parlement de Paris!

      Louis XVI voulait être aimé par son peuple et a beaucoup œuvré pour améliorer le système de Santé (Hotel Dieu) mais il n’a jamais réussit à faire passer les réformes indispensables !

      A noter que Louis XVI s’opposa à la fermeture de la société des amis des noirs, que réclamaient pourtant de nombreux esclavagistes

      Le combat entre Turgot et Necker est terriblement d’actualité! L’un prônant réformes, l’effort et la responsabilité au prix d’une impopularité croissante et l’autre usant de courbettes et manœuvres pour s’attirer les bonnes grâces de l’opinion au prix d’un désastre financier…

      Plus de 200 ans après, nous sommes toujours attirés par des Necker et nous rejetons les Turgot…

      • calonne reprennant les réforme de brienne ? n’importe quoi !!

        le grand responsable de la chute de turgot, c’est necker ?
        c’est l’entourage du roi, dont sa femme et le parti des bigots, qui haissait ce libéral. de plus, il a été discrédité par la guerre des farines: il professait la liberté du commerce des grains, mais le prix du blé à fortement augmenté une foi les première mesure mises en place. comme quoi, gouverner un pays, c’est plus difficile que de faire des grands YAKA .

        necker responsable du désastre financier ? il l’a au contraire évité pendant 15 ans: c’est sa connaissance des marché financier qui la porté au pouvoir à deux reprise. si louis 16 avait été un bon gestionnaire, et un réformiste, il n’aurait pas eu besoin de necker !

        sans rancune, citoyen !!

      • propagandegouv

        c’est louis 16 qui a remis en place les parlements, qui avaient été demis de leurs fonctions par son grand-père ( la réforme maupéou ) quelques années avant. il aurait mieux fait de s’abstenir: les parlementaires vont lutter contre lui durant tous le reste de son reigne, étant les grands responsables de la révolution.
        la encore, ces robins, étaient des sacrés libéraux : c’est eux, qui avaient fait executer le chevalier de la barre en 1766, contre l’avis du clergé, qui n’avait pas besoin de cela pour se faire de la publicité !

    • certes. Mais mou quand même. A posteriori c’est toujours nettement plus facile à voir, mais on voit bien dans plusieurs épisodes de la Révolution, comme le jour du serment du jeu de paume, les 5 et 6 octobre 1789, la fuite et Varennes, etc. qu’il se laisse emporté par les évènements au lieu d’y tenir le rôle d’un roi, actif. Thiers a maté les insurrectionnels parisiens en 1871, Louis XVI aurait pu le faire en 1789. On serait peut-être encore en monarchie…

      • iol est clair qu’au printemps 1789, louis 16 était depressif, en plus, il perd son fils au debut de juin, il n’était plus en etat de gouverner. d’ou l’influence de plus en plus néfaste de sa femme.
        cela ne plaide pas pour le système monarchique !
        quand il renvoit necker et tente un coup de force contre paris, c’est trop tard, la sédition est trop importante, il y a 200000 hommes acqui aux idées patriotes dans paris.

        on serait peut-etre en monarchie…
        je me vois bien lècher le cul d’un crétin consanguin, et allez voir acoucher sa femme en public…
        ou alors il faut sacrer sarko roi, et que les accouplements avec carla soit publiques, pour que le bon peuple soit sur que la lignée et bien présevée…

  • Sans oublier que Louis XVI, lui a dû faire face à un *vrai* changement climatique, le refroidissement lié à la monstrueuse éruption du Laki (Islande) de 1783, qui a semé la famine en Europe. La faim à été le véritable ennemi du roi (le fameux « les français n’ont plus de pain, … » de Marie Antoinette était bel et bien une réalité).

    Rien à voir avec flamby et la France d’aujourd’hui (se méfier toutefois des inconditionnels du “bio” qui pourraient bien nous ramener vers des temps moins fertiles où la famine ne serait pas exclue…) !

  • A propos de Fabius, il est amusant de voir que la plupart de ses déplacements lointains aux frais de la princesse encadrent des WE ou des périodes sans activités et contiennent souvent des participations indispensables à des fête du cinéma et autres … A croire que son travail est une préretraite justifiant surtout de nombreux avantages en nature et que les rencontres avec des homologues étrangers sont surtout des justifications pour ses escapades …

  • L’auteur du billet dit que Louis XVI « essaya » de réformer. C’est tout le drame. Il essaya beaucoup mais c’est la Cour qui avait le dernier mot. Aurait-il été un roi de tempérament qu’il aurait d’abord tenu tête à la Cour, quitte à la débander.
    Le peu de résistance qu’elle montra, elle et la noblesse, aux début des événements nous indique que le projet d’expulsion des nuisances n’était pas irréaliste.
    Hélas pour lui, Louis XVI n’avait pas le dixième de la rouerie de François Hollande, encore moins l’intelligence politique d’un Frédéric II.
    Reste à faire un billet sur Valérie Trierweiler et Marie-Antoinette 🙂

  • Le parallèle est plus pertinent lorsqu’il s’agit de comparer une partie de la noblesse d’hier, et une bonne partie des élus et des fonctionnaires d’aujourd’hui. Ce sont ces puissants corps constitués qui font obstacles, il y a 250 ans, comme aujourd’hui, à la réforme de notre pays.

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