Non, McDonald’s ne peut pas et ne doit pas doubler le salaire minimum ! Voilà pourquoi.
Par K.
Depuis quelques semaines, des indignés d’un genre nouveau protestent aux États-Unis pour exiger le doublement du salaire minimum fédéral de 7,25 dollars par heure à 15 dollars par heure.
Dans leurs viseurs, les grandes chaînes de fast food telles que Burger King, Wendy’s ou McDonald’s, accusées de maintenir leurs employés dans la pauvreté afin d’amasser des profits gargantuesques pour leurs actionnaires.
Comme à l’accoutumée, nos indignés se trompent lourdement sur le diagnostic, et proposent une solution encore plus catastrophique que le statu quo pour ceux qu’ils prétendent défendre.
Puisque McDonald’s semble être au centre de la controverse, j’ai décidé de conduire mon analyse en utilisant McDo comme exemple, mais bien entendu, on aurait pu se prêter au même exercice avec n’importe lequel de ses concurrents.
Non, les actionnaires de McDonald’s ne se goinfrent pas
Commençons par démonter cette légende urbaine digne d’un communiqué du NPA avec quelques chiffres :
En 2012, dividende de l’action McDonald’s : 2,87 dollars, soit un rendement d’environ 3 % au cours de l’action à l’époque. Bon, 3 % par an, c’est sympathique mais sans plus. Rien d’exceptionnel, on est loin des fantaisies qu’on peut lire un peu partout dans la presse.
Non, McDonalds ne peut pas se le permettre
Là encore, les chiffres sont sans équivoque.
En 2012, McDo a dépensé 19,48 milliards de dollars pour réaliser un chiffre d’affaires de 27,56 milliards de dollars, soit un bénéfice avant impôts de 8,08 milliards de dollars. Sur ces 19,48 milliards, les salaires représentent 12,29 milliards, un chiffre qui monterait à 20,59 milliards si le salaire minimum était relevé à 15 dollars par heure, soit un surcoût de 8,13 milliards de dollars, ce qui représente plus que le bénéfice avant impôt de la société ! En gros, sans réorganisation interne, McDo aurait surement signé une année déficitaire.
Mais voyez-vous, contrairement à la gestion d’une municipalité, d’une région ou d’un pays, la gestion d’une entreprise privée impose un minimum de sérieux budgétaire, sinon vous pouvez être certain que personne n’y investira un kopek, et que vos salariés et créanciers se lasseront vite de vos acrobaties comptables.
Bref, si une compagnie comme McDo fait des pertes pendant plusieurs années d’affilée, elle finit comme Détroit.
Augmenter le salaire minimum = Augmenter le chômage des plus vulnérables
Pas besoin d’être un petit génie pour imaginer sans peine comment McDonald’s et ses concurrents s’adapteraient à un doublement du salaire minimum : ils augmenteraient leurs prix dans la mesure du possible, et licencieraient le maximum de salariés afin de rétablir des finances saines. L’augmentation des prix des fast foods causant elle-même un effondrement du secteur, on pourrait s’attendre à une hémorragie de l’emploi dans le secteur de la restauration rapide.
Ironiquement, les premières victimes des propositions démagogiques de nos indiniais 2.0 seraient les personnes qu’ils prétendent aider par-dessus tout. En effet, les premiers qui se retrouveraient (une nouvelle fois) exclus du marché du travail seraient les populations les plus vulnérables, ceux qui n’ont pas ou peu d’expérience professionnelle, ceux qui n’ont pas fait d’études, les jeunes, les immigrés et bien sûr les minorités noires et hispaniques en particulier.
Comme vous le voyez, à chaque augmentation du salaire minimum suit une explosion inévitable du chômage des minorités noires et hispaniques.
Et ça ne s’arrête pas là…
Inutile de croire que le secteur de la restauration rapide serait le seul secteur impacté par un doublement du salaire minimum.
En fait, c’est la compétitivité de presque toutes les industries américaines qui serait réduite à néant, détruisant tout le tissu économique du pays, en commençant par les entreprises exportatrices et celles employant beaucoup de main-d’œuvre peu qualifiée.
Si seulement la catastrophe sociale et économique s’arrêtait là, on pourrait s’estimer heureux.
Malheureusement, le fait de plonger des populations entières dans le chômage forcé et l’assistanat va apporter son lot d’effets pervers : dérapage des comptes sociaux, appauvrissement de quartiers entiers, exclusion sociale, etc. qui pousseront, soyez en sûr, l’État à intervenir encore plus, le tout au frais du contribuable bien entendu, avec à la clé un matraquage fiscal qui finira par provoquer encore plus de licenciements. Et ainsi de suite. Toute ressemblance avec la situation de la France n’étant absolument pas fortuite.
Conclusion
Comme on l’a vu, McDonald’s et les autres fast foods d’une manière générale ne peuvent pas payer leurs ouvriers 15 dollars de l’heure, tout simplement parce-que la productivité horaire de ces postes n’atteint même pas 15 dollars par heure ! E
n vérité, même avec un Smic fédéral à 7,25 dollars de l’heure, les États-Unis restent encore empêtrés dans une situation de chômage élevé avec une reprise en demi-teinte qui empêche toute progression importante des salaires, en particulier pour les postes les moins qualifiés. Alors, si nos défenseurs du Bien veulent réellement faire avancer les choses, je les invite à lutter contre les barrières à la création d’emploi que sont la taxe sur les entreprises à 35 %, Obamacare, la paperasserie, et bien sûr le doublement du Smic.
Complément : je précise d’avance, l’argument « Oui, mais Henry Ford a augmenté ses salariés pour qu’ils puissent acheter plus de ses voitures, donc McDonald’s peut faire la même chose » c’est du flan. Par souci de brièveté je ne l’ai pas abordé dans cet article mais j’invite ceux qui souhaitent savoir de quoi il en retourne vraiment à commencer par cet article (en anglais).
Il y a en fait des ratios bien simples : tout poste de travail doit générer entre 4 et 7 fois son coût salarial.
Si un poste ne l’atteint pas, il doit être supprimé.
Chaque fois qu’on fixe un smic ou qu’on l’augmente, on écarte des gens de tout espoir d’emploi.
Avant le smic, toute entreprise, toute ferme, avait ses « simplots », des gens dont la fonction était de balayer la cour, ou d’arracher les pissenlits. Souvent vêtus, logés, nourris, soignés, avec un petit salaire qui allait souvent directement à une caisse d’épargne, ils n’en avaient pas besoin.
Maintenant, ils sont collés dans des « ateliers protégés », comme des pestiférés, et cela coûte un maximum à la société.
Milton Friedman parlant justement du salaire minimum et Mc Do :
–> http://www.youtube.com/watch?v=IP61rw8JXnk
Augmenter le salaire, oui. Le doubler, ça relève plutôt de l’utopie comme le démontre bien l’auteur de cet article. Le problème avec Mcdonald’s, c’est les conditions désastreuses dans lesquelles travaillent les employés et par là j’entends la pression permanente qu’ils subissent au quotidien. Tous les gens qui y ont travaillé vous le diront, c’est un travail qui est difficilement supportable. Alors, oui, l’augmentation de certains privilèges pourraient être profitables non seulement pour l’entreprise, mais également pour les employés. Le fait d’être traité comme une sous-merde n’aide sûrement pas la rente, parce que moins performant quand on est face aux clients. ( Manque de politesse, pas le sens du marketing, ect..) Et celà Hélas ils ne l’ont guerre compris !
Insupportable, et peut-être à rapprocher de ceci :
http://www.contrepoints.org/2013/05/06/123670-drame-un-journaliste-decouvre-le-monde-du-travail-chez-amazon
Ce que les libéraux naifs n’ont toujours pas compris c’est que le capitalisme possesseur d’entreprises veut un retour progressif à l’asservissement des salariés. Le bon pretexte de la mondialisation est tout trouvé pour la marche vers la regression.
Tiens, je ne savais pas que le capitalisme avait une volonté propre…
May, j’y ai travaillé plusieurs années, dans plusieurs restaurants, et je n’en suis pas sorti traumatisé, mes anciens collègues non plus.
Pour faire court, le boulot au Mcdo, en soi, au niveau de l’entreprise, aucun soucis.
Ensuite bien sûr la restauration est un secteur assez exigeant qui demande une certaine réactivité et une certaine condition physique (un minimum, ce n’est pas non plus le bâtiment), cet aspect difficile du travail n’est pas propre à la chaine Mcdo, ou à la restauration rapide, c’est le travail dans toute la restauration qui est comme cela. En fait c’est Mcdo dans la restauration, c’est au contraire une place de choix, du moins tranquille, car l’aspect technique lié à la restauration n’est pas présent, pas besoin d’une immense rigueur ou d’une grande précision pour monter des hamburger, contrairement à de la restauration plus traditionnelle qui demande tout de même, en plus de l’aspect stressant rapide (rush oblige), une part de minutie importante.
Deuxième aspect qui peut être difficile, c’est le travail en équipe, ça à c’est bon côté (personnellement avoir eu des collègues venant littéralement des 4 coins du monde, j’ai trouvé ça plutot intéressant) , comme ses mauvais côtés, ensuite ça dépend aussi des personnes, mais dans l’ensemble pas trop de soucis au niveau de l’ambiance.
Troisieme et dernier point, un problème qui n’est toujours pas lié à l’entreprise, ce sont les clients, ou toutes les personnes extérieur à l’enseigne, qui souvent se croient tout permis car c’est Mcdo, je vous passe les détails, mais mieux vaut ne pas dire tout haut qu’on travail chez Mcdo.
Bref, donc oui c’est pas le boulot le plus simple (c’est pas non plus le projet du travail il me semble), mais ce n’est pas le pire, et de loin.
Car Mcdo, ou n’importe quelle entreprises, c’est extrêmement strict et rigoureux au niveau de la loi, du code du travail, etc.
L’avantage est aussi qu’on dispose de pointeuse,donc aucun litige possible au niveau des heures et de la rémunération.
Je ne vais pas trop m’étendre pourrais écrire un article entier sur le pourquoi Mcdo ce n’est pas trop mal, voir avantageux pour un salarié (c’est une question de logique, tout le monde, même ceux qui n’y ont jamais travaillé peuvent le comprendre).
Je finirais juste sur un point, j’ai travaillé dans la restauration indépendante, je ne veux pas faire de généralité, mais j’ai très très vite regretté les grosses boites.
Sinon, pour revenir sur l’article, étant donné que ça concerne surtout les USA, ça ne m’intéresse pas plus que ça. Mais en France (et là c’est mon avis) pas spécialement besoin de monter le salaire, smic horaire, + primes, + 13eme mois (oui oui, pour les Mcdo France) + avantage en nature, je trouve que ce n’est pas trop mal..
Par contre, si quelqu’un connait un peu le salaire en Allemagne, je serais intéressé, j’ai lu quelque part 7.5€ net de l’heure, mais je n’ai aucunes sources fiables.
@ChatonMignon
« mais mieux vaut ne pas dire tout haut qu’on travail chez Mcdo. »
C’est ce que je me tue à expliquer.
La position d’humilié par rapport aux clients.
Pour la plupart des clients, un employé de McDo est une sous-m…. et ne pas compter sur la direction de McDo pour soutenir le salarié face au client-roi.
Don une entreprise à fuir.
Oui mais cette position d’humilié, ce n’est certainement pas l’enseigne qui la créé, au contraire Mcdo à tout intérêt à promouvoir une meilleur image (c’est d’ailleurs ce qu’il tente de faire, notamment au travers de sa communication).
Mais les employés chez Mcdo ne le vive pas forcément mal, en général ils s’en moquent, c’est d’ailleurs ça qui créé le phénomène des salariés Mcdo qui ne parlent du Mcdo qu’entre eux 😀
« Le client est roi », c’est pas Mcdo qui a inventé ce « dicton ». Pour ce qui est du soutien de la direction, tout dépend des restaurants, chaque franchisé à sa politique sur le sujet, mais en général la direction n’a aucun interet à se mettre ses employé à dos.
L’humiliation c’est de sentir la friture à 4 heures de l’après midi…
« Tous les gens qui y ont travaillé vous le diront, c’est un travail qui est difficilement supportable. »
Ben j’y ai justement travaillé, moi. Durant 3 ans pour payer mes études.
– Les conditions de travail n’avaient rien d’insupportables et me permettaient sans difficultés de concilier études/boulot/loisirs. Bref, pas très éreintant, quoi. Ah c’est sûr, pour un fils-à-papa-bobo, se bouger les fesses pour gagner un peu sa vie ça doit sembler être un truc insurmontable…
– Les conditions d’emploi étaient excellentes : c’est bien simple c’est la seule entreprise qui offrait une telle flexibilité dans les plannings qui me permettait de concilier un job avec un emploi du temps universitaire qui n’arrêtait pas de changer d’une semaine sur l’autre.
– L’ambiance de travail y était très bonne : des managers assez jeunes qui avaient donc une vraie proximité sympa avec les employés tous très jeunes et qui venaient de cultures très diverses. Bref des relations avec les autres plutôt enrichissantes et une ambiance bonne enfant, voire parfois carrément festive.
Enfin, oser dire que McDo n’a pas le sens du marketing, c’est bien la meilleure celle-là ! Remarque, au moins, c’est un reproche original que je n’avais jamais entendu adressé à McDo. 😆
Le travail de simple employé dans le secteur de la restauration est un boulot de larbin.
Seuls ceux qui n’ont pas la fierté d’être humiliés accepteront d’y travailler
Ok, Harrisburg, tu n’as que mépris pour les salariés, ça y est on a la preuve. Tu es un petit élitiste de m….
Il faut vraiment être totalement dépourvu d’humanité pour mépriser les employés de restauration de la sorte.
Je plains sincèrement ce genre de salaud : le parfait socialiste fis-à-papa-bobo qui prétend défendre les intérêts des petites gens alors qu’il n’a jamais connu leur situation et qu’il les méprise.
Les gens issus de milieux modestes n’ont que faire de ta condescendance.
C’est à cause de personnes comme vous aussi méprisant envers ce genre d’entreprise qu’il existe une humiliation pour les salariés de mcdo…
« Le travail de simple employé dans le secteur de la restauration est un boulot de larbin »
C’est bon tout est là. Le mépris du bobo gaucho pour tout ceux qui n’ont pas un métier intellectuel.
A Singapour les éboueurs sont super bien considérés et payés car tout le monde comprend leur utilité dans la société, il n’y a pas de sot métier juste des imbéciles qui croient qu’un diplôme vaut mieux que pas de diplôme
May, savez-vous vraiment de quoi vous parlez ?
Les conditions de travail sont loin d’être celles que vous décrivez, à moins bien sûr que ce ne soit l’avis de quelqu’un qui ne compare qu’avec la fonction publique, évidemment.
Les employés sont plutôt nettement moins « traités comme une sous-merde » qu’à beaucoup d’autres endroits.
Enfin, et vous l’oubliez évidemment (cela n’arrange pas votre thèse à charge ?), McDo est l’une des entreprises qui fait le plus de la promotion interne, et il est possible d’accéder à de hautes responsabilités sans le moindre diplôme.
Bref, des opportunités de carrière, de la rémunération au mérite, et une organisation qui évite les pertes de temps, ce qui bénéficie à tous : actionnaires, employés… et clients !
Si seulement vous aviez ne serait-ce qu’un peu analysé le business-model de McDo, vous auriez déjà du le comprendre : le gagnant-gagnant, ça marche, et c’est exactement ce qu’est McDo en moyenne (je ne parle pas de tel ou tel cas extrêmement particulier, bien entendu, vous trouverez toujours une franchise où ce n’est pas vrai, etc., mais ce n’est évidemment pas le sujet)
» McDo est l’une des entreprises qui fait le plus de la promotion interne, et il est possible d’accéder à de hautes responsabilités sans le moindre diplôme. »
On croirait entendre Jospin .
Tous bacheliers = Tous cadres chez McDo..
Vraiment risible.
McDo tend une espèce de carotte aux larbins pour leur faire croire qu’ils pourront accéder aux fonctions de manager mais c’est du pipeau.
La seule voie d’avenir chez McDo c’est de se casser dès qu’on peut.
« c’est du pipeau. »
Eh non, ce sont des faits.
Face à ces faits, il ne te reste plus qu’à t’enfermer dans ton aveuglement, à serrer tes petits poings fermes et à trépigner pour te soulager de ta petite haine ordinaire.
En général, ceux qui sont considérés comme des sous-merdes dans le milieu du travail finissent par développer burn-out et syndromes liés au harcèlement. Donc, je résume, dans 80 % des cas appartenant aux services publics ou assimilés (soit 20 % des travailleurs; employés de mairies comm…, de mutuelles de la Fonction Publique, ….). Jamais vu d’employé de chez Mc D pour ça. L’avantage du privé, quand ça tourne vinaigre, en général, ils n’ont pas peur de partir voir ailleurs…
« La seule voie d’avenir chez McDo c’est de se casser dès qu’on peut. »
Faudrait voir à ne pas confondre la vision que beaucoup de gens (moi le premier je l’avoue*) avec la réalité décrite par des gens qui l’ont vécu… C’est débordant de prétention et d’arrogance.
*Pour moi McDo a toujours été la meilleure solution pour échapper au chômage, quelque soit sa qualification, avec l’objectif de partir dès que possible.
harrisburg, vous êtes vraiment un idiot !
La plupart des sociétés de culture américaine implantées en France, Honeywell, Mobil, ont dans leur ADN la promotion interne.
C’est très différent de la promotion à l’ascenseur ou ancienneté biendecheznous.
Bine sur je suppose que pour être promu chez Mcdonald’s il faut avoir la frite.
A 11 ans je suis allé ramasser des framboises et et fraise pendant les vacances d’été : 10 heures par jours sous 40°c, les genou dans la terre, le dos cassé toute la journée avec un paysan qui exigeait un minimum de rendement . 1 mois de travail : 250 francs (1976) .
A 15 ans : vacances d’été dans une coopérative agricole. temps de travail moyen 50 heures par semaines / en moyenne 15 tonnes de fruit manipulé par jours en bout de chaîne de conditionnement (c’est à dire qu’il faut adapter sa vitesse à la chaîne, en gros on cours du matin au soir, pas une minutes de répits…Était ce insupportable? non j’y suis retourné plusieurs années de suite pour me faire de l’argent de poche.
Nous sommes devenu un peuple de ramollis. Nos parents, nos grand parents fournissait 4 fois plus d’efforts que nous sans se plaindre, sans geindre constamment au contraire, ils étaient joyeux et alertes. Mon père à eu travaillé jusqu’à 12 heures par jours, le soir et le week end il faisait son jardin et construisait notre maison…Tous les anciens de la famille (et j’ai une très grande famille) sont morts à plus de 80 ans. Le travail et l’effort ne tue pas pas. Il faut arrêter nos conneries de pleurnichard et se mettre au boulot sinon nous allons être écrabouillé par les chinois et les indiens.
Bravo, et pour amplifier votre propos, je suis à la recherche d’un/e jeune pour tondre ma pelouse, et bien oû j’habite, c’est impossible, pensez-donc, ces enfants sont en vacances. Aux Etats-Unis où j’ai habité plus de 12 ans, tous les gosses de riches ou pas vont demander s’ils peuvent tondre votre pelouse, c’est cela l’entreprise!
Bonjour May
J’ai travaillé dans un restaurant McDonald’s pendant 4 ans et j’ai fini par y devenir Gérant. C’est un travail difficile mais oh combien valorisant. Tes amis qui se plaignent que le travail au McDo est difficilement supportable on eu soit des gérants merdiques, soit ils ne sont pas à la bonne place. Ce n’est pas tout le monde qui est capable de travailler sous le stress et l’obligation de performer.
« Performer » ? Sérieusement?
Sinon la seule raison pour laquelle la restauration rapide est stressante (alors qu’à la base cela consiste à faire des sandwichs, pas vraiment le boulot le plus dur du monde) c’est le fort coût de la main d’oeuvre qui empêche d’embaucher suffisamment de salarié. Résultat : une pression inutile sur le personnel et un service pourri de toute façon.
Il va sans dire qu’augmenter le salaire minimum ne va pas améliorer les choses.
» conditions désastreuses »
mouarff mouarfff. La plupart des jeunes gens qui travaillent, un temps, chez Mcdonald’s sont dans leur premier emploi. Ils découvrent le travail, le monde du travail. Ils sortent du giron. Mcdonald’s ne traite pas ses employés comme des sous-merdes, ce sont les petits benêts au sortir de l’école qui n’ont pas, ni l’habitude, ni l’intention de respecter des règles.
Article à faire parvenir de toute urgence aux blaireaux qui nous gouvernent comme à toute l’aile gauche de l’hémicycle de l’A.N, même s’il parait vain d’espérer le moindre éclair de lucidité les concernant…
Le cas Mcdonald’s est toujours intéressant à observer, par delà l’aspect salarial évoqué dans l’article.
Mcdonald’s c’est pas français, c’est même américain, beurk.
Mcdonald’s c’est de la restauration, rapide, sommaire mais de la restauration, notre spécialité à nous français les rois de la table, du ventre, de la (bonne) bouffe et on est battu sur notre terrain.
Mcdonald’s c’est pas produits du terroir, ça ne colle pas avec notre xénophobie consistant à consommer local.
Mcdonald’s c’est pas égolo-bio, caca à dit le moustachu cosé mové.
Mcdonald’s, c’est ouvert tôt, Mcdonald’s c’est ouvert tard, mais vraiment c’est qui ce truc où un peu grignoter un morceau après le ciné, où sur la route, où pire encore dans la voiture.
Mcdonald’s c’est populaire avec des aires de jeux pour les petits, ça va pas la tête ?
Quant à l’obésité des bouffeurs Mcdonald’s y a qu’a voir dans des campagnes reculées des grosses personnes perclues, félliniènes, pachidermiques, qui n’ont jamais vu un Mcdonald’s, goinfrées au produits locaux, lourds, épais, gras, pinardisés pour ne pas tendre un lien fictif entre Mcdonald’s et obésité.
Excellentissime!!!!!!!!!
@mps
» Il y a en fait des ratios bien simples : tout poste de travail doit générer entre 4 et 7 fois son coût salarial.
Si un poste ne l’atteint pas, il doit être supprimé. »
ça c’est de la simplitude généralisatante.
Je vois mal une entreprise de prestations de services purs, genre gardiennage, nettoyage, accueil avoir un tel ratio. Chez eux le ration est probablement plus prêt de 1.
un ratio c’est une résultante, pas un point de départ.
J’ai bien une solution, pas trop couteuse.
Y a qu’a payer en liquide, avec des billets plus grands.
Il faut savoir tout lire dans un bilan !
Quelle est, dans ses bilans, la part des loyers que Macdo paye à sa société immobilière, propriétaire des immeubles ?
C’est par la que le bénéfice « s’échappe » et qui sont les actionnaires de la société immobilière propriétaire des bâtiments macdo ? ben, ce sont les vrais bénéficiaires de l’opération.
Et je laisse à parier que cette immobilière est logée dans un paradis fiscal ! 😉